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Critiques de Paul-Jacques Bonzon (97)
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L'éventail de Séville

Un chef-d'oeuvre de littérature enfantine : l'éventail de Séville et la ballerine de Majorque (du même auteur) m'ont fait verser des torrents de larme et découvrir des mondes insoupçonnés. Et visiblement ça vieillit bien puisque mes 3 filles l'ont également lu et ont adoré...
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La ballerine de Majorque

Un des merveilleux romans qui ont bercé mon enfance et qui m'a décidé à aller visiter l'Espagne, quand je l'ai refermé. Jean-Paul Bonzon avait le don de transmettre une émotion intense, une ambiance, des odeurs, dont je me souviens encore 40 ans plus tard...
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Les Six Compagnons, tome 12 : Les six compa..

Les six compagnons sautent de joie lorsque leur amie Mady leur apprend que non seulement elle part en vacances dans le massif du Pelvoux, non loin de Bourg d’Oisans, mais qu’ils sont également invités. En effet l’hôtelier qui héberge Mady et sa mère met à leur disposition un chalet d’alpage inoccupé à cette période de l’année et situé dans la montagne.



Tidou, le narrateur, Corget, le Tondu, Gnafron, la Guille et Bistèque, sans oublier Kafi le chien-loup de Tidou, partent pour la montagne en ce début du mois de juillet. Le nom de Pierroux, le village de destination, rappelle à Gnafron un article de journal lu peu avant.



En effet, en compulsant les vieux journaux, ils retrouvent la relation d’un avion qui s’est écrasé en survolant le Plan des Aiguilles le 23 juin. Il s’agit d’un quadriplace, un X 115, dont le train d’atterrissage a été endommagé dans l’accident. D’après une cordée d’alpinistes, l’appareil volait tous feux éteints. Alertées les équipes de secours se sont immédiatement rendues sur place, mais il n’y avait plus personne à bord de l’avion ou dans les environs.



Il n’en faut pas plus pour attiser la curiosité des six compagnons. Ils arrivent donc au petit village de Pierroux. L’installation au chalet est rapidement organisée, mais pour accéder à l’habitation rudimentaire il ne leur faut pas moins de près de deux heures de marche à pied. Ce n’est pas très loin, à vol d’oiseau, mais la grimpette est ardue. Mais rien ne rebute ces adolescents en bonne santé physique.



Des bruits la nuit, la découverte de l’avion qui apparemment est en bon était, d’un mouchoir taché d’huile puis d’une clé anglaise retrouvée dans la nature, autant de petits faits qui mettent les six compagnons, sans oublier Kafi, sur la piste d’un homme terré dans une grotte. Il s’agit du pilote de l’avion, un Italien qui a accepté de prendre un passager sans passer par la filière habituelle de la douane et autres complications administratives. Il est vrai que la somme proposée pour ce voyage aérien qui devait les conduire à Dijon était assez conséquente pour mettre du beurre dans les spaghettis. Sans oublier la sauce tomate et le parmesan.



Son passager, blessé à la tête, est parti traînant une grosse valise, le laissant sur place, seul, tentant de réparer son appareil afin de repartir chez lui. Surtout il ne faut pas prévenir la police.



Les six compagnons ne mangent pas de ce pain-là et bientôt le décollage est envisagé. Hélas, même s’ils ont préparé la piste d’envol, il reste quelques pierres et l’avion ne peut décoller. Il s’écrase une nouvelle fois, manquant de tomber dans un ravin et le pilote est blessé. Ils fabriquent un brancard de fortune et redescendent l’aviateur à l’hôtel. Ils sont bien obligés de prévenir la police et un médecin logé à l’hôtel pour les vacances s’emploie à soigner le malheureux.



Aidés de Mady, les six compagnons s’intéressent aux pensionnaires de l’hôtel. Notamment à un curieux personnage affublé d’un béret basque qu’il ne quitte jamais. Serait-il le passager clandestin ? Mais il n’est pas le seul pensionnaire et l’un d’eux pourrait être ce passager clandestin revenu sur place afin de récupérer quelque objet. Car des sachets de drogue ont été découverts dans la cabine de pilotage par les policiers venus pour effectuer les premières investigations.







Ce roman, narré à la première personne par Tidou, n’a pas pris une ride. Qu’il s’agisse de transporter des produits illicites, ou des passagers clandestins désireux de fuir leur pays pour des raisons qui leurs sont personnelles, souvent politiques, font encore la une des journaux de temps à autre. Et les bonnes âmes ne manquent pas, heureusement, pour aider ceux qui sont en péril.



Un sujet donc qui est toujours d’actualité, et l’on ne manquera pas de relever l’attitude des policiers envers Beppino, l’aviateur. Il est vrai que celui-ci est le seul à pouvoir fournir des explications, et qu’il est de fait présumé coupable puisque justement il ne peut rien dire. Non pas parce qu’il veut cacher quelque chose mais bien parce qu’il est innocent ! Mais il est tellement plus facile d’accuser sans preuves que de chercher celles-ci. Donc de victime il est catalogué comme présumé coupable.



Le rôle des médias, des journalistes, aussi est plus ou moins dénoncé. Ils emboîtent sans vergogne les déclarations des policiers, les faits étant relatés d’une façon partiale. Juste sur la base de renseignements non vérifiés. La présomption d’innocence est bafouée.



Or ce rôle des médias d’amplifier les informations est critiquable. L’on vient d’en avoir une nouvelle preuve avec les déclarations jetées en pâture aux lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, avec surenchérissement dans les révélations, sur l’arrestation du présumé principal suspect de l’affaire Dupont de Ligonnès. Mais les audiences télévisées montent en flèche de même que les ventes des journaux.



Un message destiné aux jeunes leur suggérer de se méfier des informations délivrées à chaud par leurs journaux, papiers ou audiovisuels. Certains devraient tourner sept fois leur langue dans leur bouche et ne pas établir de conclusions hâtives.






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Les six compagnons, tome 8 : Les six compag..

Un homme accroché à une bouée, en plein lac Léman, par une nuit brumeuse : pour leur première promenade en barque des vacances, les Compagnons de la Croix-Rousse ne s'attendaient guère à pareille rencontre!

Deux jours plus tard, nouvel accident, d'automobile cette fois.

Coïncidence? Malveillance? Les Compagnons n'aiment pas les questions sans réponse et leur curiosité les entraîne dans la plus risquée des enquêtes. Le concours de leur fidèle Kafi, le chien détective, ne sera pas superflu, car les jeunes Lyonnais ont affaire à forte partie. Les pires dangers rôdent dans le parc du château maudit, où semble se trouver la clef de l'énigme.
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J'irai à Nagasaki

Une merveilleuse aventure, dont P.-J. Bonzon fait le récit en des pages pleines de couleur et de vibrante émotion.
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Le jongleur à l'étoile

Le jongleur a l'étoile

C'est un livre qui a illuminé ma petite enfance, qui m'a donné l'envie de faire de la musique. Mes parents m'ont offert une flûte pour le Noël suivant et j'en ai joué pendant longtemps. J’ai retrouvé ce livre chez Emaüs il y a 10 ans, et l'ai relu avec émotion 😀
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Le jongleur à l'étoile

J'ai lu ce livre étant enfant, je l'ai relu bien des années plus tard. J'aime toujours autant. On vibre avec Jehan, on (re)découvre un peu cette époque, des bons sentiments, mais dans le sens noble du terme. Si j'avais des enfants, j'aurais envie de leur faire découvrir
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Les Six Compagnons, tome 49 : Les six compa..

Actualisation 11 décembre 2020 : je remercie très sincèrement la personne qui a eu l'excellente idée de transformer ce roman poche en ebook. Après des années de recherche (trouvé mais à plus de 30 euros le poche d'occasion sur Amazon, il ne faut pas pousser...), j'ai enfin lu le dernier roman de la série, avec un immense plaisir. Un vrai cadeau de Noël avant l'heure ! Celui-ci a été écrit, comme 10 autres de la série, par un autre auteur que Paul-Jacques Bonzon, décédé en 1978. Il s'agit en l'occurrence de Maurice Périsset, déjà auteur des 6 Compagnons à l'affût, et de deux romans de la même veine : Les Intrépides et la villa bleue, et Les Intrépides et le film interrompu (ce qui me rappelle au passage une série TV franco-québécoise, baptisée elle aussi les Intrépides, que je suivais avec passion au début des années 1990). Bref, pour en revenir à ce dernier roman des 6 Compagnons, ce fut donc, bien évidemment, un excellent moment de lecture. Et la boucle est enfin bouclée !







14 décembre 2014 : Je suis une grande fan de la série des six compagnons, qui ont compté parmi mes premières lectures... Il ne me manque que celui-ci, les six compagnons et les caïmans roses, qui n'est plus édité, que j'ai cherché partout où j'ai pu chez des bouquinistes... et je ne suis visiblement pas la seule à le rechercher... Si quelqu'un a eu la chance de le voir, de le lire, merci de me le faire savoir... ;)
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La ballerine de Majorque

Le second livre sans image de ma petite enfance (après Fifi Brindacier), il me donnait envie d'apprendre à danser ( stupide illusion ) , de porter des espadrilles (cela n'existait pas dans ma région) , et bien sûr d'avoir un âne (je réfléchis encore à la questions plus de 6 décennies plus tard, lol). Un bibliothèque rose bien "genré" petites-filles, mais bon, sans stupidités ni mièvrerie: à garder dans une liste: faire aimer la lecture ...
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Les Six Compagnons, tome 40 : Les Six Compa..

J'ai lu ce petit roman policier pour le challenge Romans jeunesse. J'aurais pu choisir de valider l'item "Quand j'avais 10 ans, je lisais" avec ce roman. En effet, j'en ai lu des Six Compagnons ! Avec Alice Détective et L'Étalon noir, ils ont fait partie de mes romans Bibliothèque verte préférés.





Ah... Souvenirs, souvenirs... Cette lecture m'a ramenée 25 ans en arrière, au moins ! C'était un vrai plaisir proustien de retrouver Tidou, Mady, Kafi et les autres. Par contre, je n'ai pas retrouvé le décor de Lyon puisque, cette fois, les Six compagnons mènent l'enquête dans les parages de l'étang de Berre, entre Martigues et Marseille. La Guille, en vacances chez son oncle, les a appelés à la rescousse : il a découvert des choses suspectes. Mais quand les Compagnons arrivent sur place, surprise : point de la Guille à l'arrivée. En guise d'explication, des lettres annonçant qu'il est reparti pour Lyon. Des lettres bien étranges…



Les Six Compagnons (moins un) sont entraînés dans une enquête nébuleuse qui ne se débrouille vraiment qu'à la toute fin. Elle n'est sans doute pas inoubliable mais sympathique à suivre néanmoins et difficile à élucider avant le mot de la fin. C'est un roman policier vraiment pas violent puisque, à la fin, tout est bien qui finit bien, même pour les méchants (ou presque).





Cette enquête des Six Compagnons fait partie de celles qui ont été écrites non par Paul-Jacques Bonzon, le créateur de la série mais par l'un des auteurs qui ont pris le relais après sa mort en 1978. Ce roman publié en 1983 fleure bon les années 80 : vélomoteurs et cabines à pièces reflètent un décor et un mode de vie qui peut sembler peut-être difficile à imaginer pour les jeunes lecteurs d'aujourd'hui. C'est donc une série qui a un peu vieilli. Ou alors c'est moi ?





Challenge Romans Jeunesse 2021/2022
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Les Six Compagnons, tome 15 : Les six compa..

Les six compagnons et leur chien policier Kafi sont allés camper dans le Vercors. Alors qu'ils pensaient être au calme dans la forêt, ils aperçoivent d'étranges bûcherons qui semblent être assez distrait, et ne travaille pas comme de vrais professionnels. Qui sont-ils ? Ce ne sont plus des questions qui devront se poser, mais bien agir lorsque Kafi aura disparu et que des coups de feu se feront entendre non loin de leur camp.
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Les Six Compagnons, tome 38 : Les Six compa..

Ce livre est un roman « jeunesse » mais c’est une série assez culte. En effet qui ne connaît pas les aventures des six compagnons ?

L’histoire est assez intéressante et se lit assez vite. Ce que j’ai bien aimé c’est le fait que l’enquête est faite par des jeunes .C’est vraiment original et je pense que les lecteurs de 10 ou 12 ans (âge conseillé pour lire cette histoire) pourront facilement se mettre dans la peau de ces jeunes détectives.



Ce qui m’a un petit peu manqué ce sont les descriptions. Je pense que cela aurait pu être bien d’en rajouter surtout pour les enfants. Il faut faire travailler leur imagination, je suis d’accord mais là on peut difficilement s’imaginer les lieux, le physique des personnages mais surtout ce qu’ils peuvent ressentir…

Certains passages importants manquent aussi de précisions. De plus, quand on connaît un peu le monde du polar on se rend compte que certains petits détails sont peut-être un peu irréalistes. Pour un jeune public cela peut passer mais pour un public un peu plus grand, d’une quinzaine d’années, je pense qu’ils peuvent se rendre compte que ce n’est pas réalisable.



L’histoire se lit très facilement et le jeune lecteur peut ainsi découvrir doucement l’univers des polars et des enquêteurs.

Le fait d’exploiter un peu plus certaines scènes pourrait donner une idée un peu plus précise du travail des enquêteurs. Je pense que cela aurait pu être bien aussi de faire un peu plus intervenir les vrais enquêteurs pour les mettre un peu plus en avant et donc montrer vraiment le travail qu’ils font.

La fin est assez intéressante, elle laisse pas mal d’options pour essayer de deviner la suite donc pour les jeunes lecteurs je trouve que c’est bien.



En résumé malgré certaines petites choses qui m’ont un petit peu dérangée, ce roman se lit facilement avec un vocabulaire adapté aux jeunes lecteurs.
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Tout Fou

C'est avec tristesse que je découvre qu'aucune critique n'a jamais été écrite sur Tout fou. Je m'en vais de ce pas réparer cette injustice !



L'histoire se passe dans les années 50. Seppel est un jeune alsacien plein de vie, qui rêve de cirque et de liberté. Acrobaties et pitreries sont son lot quotidien, au grand dam de son entourage qui l'a surnommé "Tout-fou". Alors quand un petit cirque arrive dans son village, Seppel est fou de joie ! Le spectacle, les artistes, les roulottes, il a des étoiles plein les yeux. le retour à la réalité, lorsque le cirque plie bagage est donc bien difficile pour le jeune garçon. Aussi lorsqu'il retrouve une broche perdue par la petite écuyère, il ne lui en faut pas plus pour faire son baluchon et partir à la recherche de la fillette. Commence alors un long périple à travers la France, ponctué de rencontres plus ou moins amicales, de gros ennuis mais aussi de belles découvertes.



Tout-fou, c'est peut-être mon premier roman, c'est en tout cas celui qui a marqué mes premières années de lectrice "autonome". Tout-fou c'est un hymne à la liberté, une aventure palpitante sur les routes de France à la recherche de Tonia, la petite gitane. Tout-fou, c'est l'enfant que j'aurais aimé être... juste un peu...



Ce livre, que j'avais déjà hérité d'un cousin plus âgé, je le garde précieusement pour l'offrir à mes enfants dans quelques années. Même si je frémis d'avance à l'idée qu'ils pourraient ne pas l'aimer, mon Tout-fou adoré !
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Les Six Compagnons, tome 14 : Les Six Compa..

Et là, certains d'entre vous se demandent si je ne suis pas retombé en enfance. Qu'ils se rassurent, je crois n'en être jamais réellement sorti et ce livre est là pour me le rappeler. Depuis une année, je co-écris sur un blog collectif, les huit plumes, né de notre participation au jury du Prix de l'Express en 2011. Pour fêter le premier anniversaire de notre collaboration l'un des nôtres, Éric pour ne pas le nommer, a eu l'idée d'un jeu. Ma récompense fut donc ce livre, le tome 4 de la série. Pour expliquer cet envoi, sur la route des vacances, nous nous sommes arrêtés à Lyon, ville que nous ne connaissions pas et Éric fut notre éminent guide. Lorsque nous fûmes à la Croix Rousse, je lui fis part de ma connaissance de ce lieu par Les Six compagnons, lecture de ma jeunesse. Et voilà donc comment, quelques semaines plus tard, grâce à un jeu et à son créateur qui a de la suite dans les idées, je me suis retrouvé dans Lyon puis à Londres.

Ce préambule fait, ma première surprise fut de voir que la série que je lisais en bibliothèque verte est désormais rose. Un coup dur ! Excusez du peu, mais moi, je lisais de la verte , la rose c'était pour les filles ou les petits ! Non mais ! A part ça, eh bien, c'est comme il y a ... ans (je laisse le suspense sur mon âge, c'est pour élargir mon public : ramener et/ou garder les jeunes et ne pas faire fuir les (plus) vieux !). J'ai descendu les pentes de la Croix Rousse à vélo (les descendre, c'est facile, j'y arrive, c'est les remonter qui me pose un problème) avec toute la bande et Kafi qui court derrière. D'ailleurs, Kafi, c'est le seul de toute l'équipe qui était encore très présent à ma mémoire, les autres j'avais un peu oublié leurs noms ou leurs caractéristiques physiques. Tout est resté comme avant, l'amitié, la gentillesse, la joie de vivre des enfants et leur enthousiasme. Peut-être un rien désuet pour des enfants d'aujourd'hui qui préfèrent les mangas ? Mais ils ne savent pas ce qu'ils ratent. Les Six compagnons, quand même ! Tiens d'ailleurs, j'en ai deux à la maison qui sont dans le bon âge, je vais laisser traîner ce livre sur la table de salon, ça ne m'étonnerait pas qu'ils le feuillettent et le lisent. Peut-être même que les plus grands...

Un très beau retour en enfance (si tant est, comme je le dis plus haut, que j'en sois sorti) que je dois à Éric, le Lyonnais. Sois-en mille fois remercié, parce que de moi-même, je n'aurais sans doute pas accompli cet acte de régression littéraire, qui m'a oh combien ravi.


Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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L'éventail de Séville

C'est le premier roman que j'ai lu lorsque j'étais petite qui m'a fait verser des larmes.

En fait, il m'a donné le goût de la lecture!
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Les six compagnons, tome 3 : Les six compag..

C’est agréable à lire et je comprends pourquoi j’aimais bien cette bande. Tiens en plus je viens de comprendre pourquoi à une époque j’adorais faire partie d’une bande. C’est à cause de ces six là et d’autres sept.

Ces petits gars m’ont donné envie de vivre à Lyon. Car ils sont de la Croix-Rousse, le Lyon des ouvriers qui ne sont plus les canuts mais qui ne sont pas non plus les riches soyeux. Ces compagnons ont commencé à me construire ma conscience ouvrière. Oui j’en ai une !

L’intrigue n’a rien d’original mais on est tenu en haleine. Les bandits n’ont pas de kalachnikov, ils ont même peur d’un berger allemand tout à fait gentil.

Et puis j’ai aimé retrouver les noms des six compagnons que j’avais bien rangés dans ma mémoire :

Corget

Tidou

Gnafron

La Guille

Bistèque

Le Tondu

Pas de fille dans la bande. Oui j’avais remarqué. Mais Mady en consultante.

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Le jongleur à l'étoile

Epuisé par une journée de dur labeur, le jeune Jehan des Huttes s’endort. Il a d’abord aidé son père, Eloi des Huttes, à labourer le champ puis, en fin de journée, il est allé ramasser des branches mortes. Le fagot est lourd, il se plante une épine dans le pied, il fait nuit, il se perd et il s’assied attendant le couvre-feu de la cloche de Montmaur afin de se guider au son.



Et c’est ainsi, que se réveillant, il aperçoit une petite lumière briller dans le bois. S’approchant du chaleil, une petite lampe à huile, il entend une musique douce et distingue une forme bizarre. Il n’est pas trop rassuré, pensant qu’il s’agit d’une bête, peut être dangereuse. La lune monte dans le ciel et il peut retrouver son chemin. Il est accueilli fraîchement par son père, mécontent du retard. Dans la nuit tout en rêvant il se met à chantonner et sa sœur Gisquette lui affirme que c’était un très joli air. Alors il lui raconte tout mais défense d’en parler aux parents, des fois que le père prenne sa fourche pour tuer la bête.



Deux soirs plus tard, Jehan peut enfin retourner dans la forêt et entend à nouveau la douce musique. Il s’agit d’un nain contrefait, au visage laid, qui l’apostrophe. Jehan est conquis par cet homme qui vit seul et lui offre son bois d’olivier, un pipeau. Jehan découvre sa vocation, il deviendra jongleur, musicien, et parcourra la Provence, son terroir. Mais les premières notes sortant de sa flûte ne sont guère harmonieuses. Pourtant bientôt il maîtrisera son instrument pour la plus grande joie de ceux auxquels il offre ses ballades.



Jehan connaîtra de nombreuses aventures, heureuses ou malheureuses, notamment auprès du seigneur Bruno de Gumiane, mais les rencontres avec des personnages amicaux sont plus constructives. Ainsi Grégoire, le nain, qui lui offre par le truchement du don de la flûte une possibilité de voir du monde et de s’affirmer, de Fleuric, le gamin qui lui donne trois souris blanches domestiquées capables de réaliser des tours provoquant l’amusement des badauds, et d’autres contacts dont ce musicien atteint de la lèpre et obligé de se cacher, qui lui offre une vielle qu’il apprivoisera. Des rencontres toutes plus enrichissantes moralement et professionnellement les unes que les autres et qui vont décider de son avenir.



Jehan permettra même à des familles qui s’étaient perdues de vue, de se retrouver à la plus grande satisfaction de tous, mais au détriment d’autres personnages dont les actions néfastes et navrants ne plaident guère en leur faveur.







Loin des séries des Six Compagnons ou de la Famille H.L.M., ce roman se démarque d’abord parce qu’il est unique dans la production de Paul-Jacques Bonzon, mais également parce qu’il entraîne le lecteur dans une épopée médiévale, là-bas vers le grand Rhône, cette région où il avait déménagé à la suite de son mariage avec une Drômoise.



L’histoire de ce petit jongleur musicien aurait pu être écrite par Hector Malot, par exemple, car souvent les enfants qu'il met en scène sont confrontés à la misère, au handicap, à l'abandon.



La misère, est bien celle d’Eloi des Huttes et de sa famille, des manants comme l’on disait à l’époque médiévale, de pauvres paysans aujourd’hui travaillant une terre ingrate, mais le handicap et l’abandon sont représentés par Grégoire, nain, bossu, laid, et dont l’origine de la naissance est floue, très floue ou ce lépreux obligé de se cacher.



Il existe dans ce roman historique une part de suspense, d’aventures riches moralement, ou déprimantes, selon les cas, mais l’auteur ne force jamais le trait. L’histoire de Jehan des Huttes est remarquable par sa simplicité et en même temps par sa force évocatrice. Et l’on sait tous que de nombreux musiciens furent ou sont incapables de lire une partition et ne jouent qu’à l’oreille.


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L'éventail de Séville

Avoir un but dans ce monde, vivre pour le réaliser , mourir en le réalisant, c'est parmi les choses les plus nobles dans cette vie.
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La ballerine de Majorque

c'est gràce à ce livre que j'ai découvert qu'on pouvait voyager à travers les livres, ce livre est une pure merveille qui à bercé mon enfance que j'ai lu et relu sans fin...... et que j'ai gardé précieusement et aujourdh'ui je nai hate que d'une seule chose le lire à ma petite fille!
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La ballerine de Majorque

Ce livre là m’accompagne depuis plusieurs décennies. Je l’ai lu quand j’étais petite et que je dévorais les histoires des bibliothèques Rose, Verte ainsi que Rouge & Or. Et c’est l’un des rares que j’ai toujours gardés dans MA bibliothèque, sur l’étagère aux vieux souvenirs. Il m’arrive de le sortir de son rayonnage et de le parcourir, avec attendrissement.

C’est que bien que s’adressant à un jeune public, il est bien fait ce livre. Et je me souviens qu’il m’a beaucoup fait rêver autrefois. Alors non, l’histoire de la danse, le combat de l’héroïne pour devenir danseuse, ça ne m’a jamais fait fantasmer. Non, moi je rêvais d’aller tous les jours au marché avec mon âne ! D’ailleurs si je me souviens bien (et même si je n’ai jamais eu d’âne), c’est à cause de ce roman qu’à l’époque je suis allée chaque mois au marché aux puces. Pas pour acheter : pour vendre. Eh oui, c’était une autre époque. Une pré-ado pouvait passer un samedi matin à tenir seule un étal au marché aux puces. Passons.

Je me souviens aussi avoir été un peu amoureuse du courageux Miguel (en plus, j’ai toujours eu un faible pour les personnages tragiques). Mais surtout, ce livre m’a fait rêver pendant des années de l’Espagne, décrite ici dans tous ses détails de façon totalement immersive. On ressent la brûlure du soleil, on entend les rires et les voix aiguës, on parcourt les ruelles étroites de Valence et on admire les avenues de Madrid. On voit se côtoyer richesse et pauvreté. On sent même l’odeur de la friture. Roman jeune public OK, mais cochant toutes les cases du cahier des charges qu’on demande à un roman.
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