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Citations de Paul Watzlawick (154)


… nous sommes bien plus perceptifs et bien plus influencés par nos perceptions que nous le pensons. Autrement dit, nous sommes constamment engagés dans les allées et venues d’une communication dont nous ne savons rien, mais qui a fait beaucoup pour déterminer notre comportement.
… Il est à parier que bien des tours de lecture de pensée en face à face et de voyance se fondent sur l’aptitude naturelle qu’ont certaines personnes à la perception de ces indices minimaux.
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Maître Shin-t’ou expliquant l’ultime enseignement du bouddhisme : « Vous ne le comprendrez pas jusqu’à ce que vous le possédiez. » Bien entendu, quand vous le posséderez, vous n’aurez plus besoin d’explication.
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La menace qui ne peut atteindre sa cible

Les fous, les fanatiques, les enfants jeunes ou retardés mentaux peuvent tous être imperméables aux menaces dans la mesure où ils sont incapables (ou feignent de l’être) d’en saisir les implications.
Il s’ensuit qu’une contre-mesure, face à une menace, consiste à rendre impossible sa réception. Il existe de nombreuses manières d’y aboutir : avoir l’esprit ailleurs, être inattentif, sourd ou saoul, éviter un regard d’avertissement en détournant les yeux, prétendre ne pas comprendre le langage dans lequel la menace est formulée, etc. Bien entendu, la communication est ici encore interdépendante : l’inaptitude à recevoir la menace doit être plausible pour celui qui la brandit.
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… le fait de ne pas prendre en compte le contexte interactionnel dans lequel se manifeste une condition prétendument psychiatrique est à la base de bien des diagnostics psychiatriques, fondés sur le modèle médical d’un organe malade (cerveau ou intelligence). Le mal ou la folie dans cette perspective monadique, deviennent l’attribut d’un seul individu qui aurait de toute évidence besoin d’une thérapie : la thérapie devenant elle-même alors un facteur de distorsion de la réalité.
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« Il n’y a pas de fumée sans feu, mais un tas de fumier chaud fera aussi bien l’affaire », Roda Roda.
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… contrairement à l’opinion générale, l’ordre et le chaos ne sont pas des vérités objectives mais – comme d’autres choses – déterminés par le point de vue de l’observateur.
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Loin d’oublier la présence de l’analyste, le patient développe une sensibilité particulièrement aiguë aux indices acoustiques minimaux qui lui parviennent de derrière. La plume du médecin qui gratte le papier, sa chaise qui grince, le bruit presque imperceptible lorsqu’il se lisse la barbe, tout ceci s’organise progressivement en des messages, hautement significatifs, signalant au patient ce qu’il est censé associer librement et ne pas associer – jusqu’à ce qu’un certain type de respiration rythmée lui fasse savoir que son thérapeute a fini par s’assoupir…
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Le traumatisme de Hans :
[…] comme l’observe Hediger […] On ne prête plus aucune attention à l’aptitude fantastique qu’ont les animaux à percevoir et d’interpréter correctement les mouvements musculaires (en particulier mimétiques) si petits qu’ils peuvent n’atteindre qu’un cinquième de millimètre, ni au fait que nous autres humains émettons constamment des signaux dont nous ne sommes pas conscients et que nous ne maîtrisons pas.
Que les animaux soient experts à lire et à déchiffrer des indices minimaux n’est pas trop surprenant. Ils doivent dans leur vie quotidienne faire face à des situations où la survie dépend d’une évaluation et d’une décision prises en une fraction de seconde.
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... la confusion aiguise nos sens et notre attention aux détails.
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Rémy de Gourmont : « Quand la morale triomphe, il se passe des choses très vilaines. »
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Avant-Propos

[…] la réalité est une illusion que nous passons une partie substantielle de notre vie à étayer, fût-ce au risque considérable de plier les faits à notre propre définition du réel, au lieu d’adopter la démarche inverse. De toutes les illusions, la plus périlleuse consiste à penser qu’il n’existe qu’une seule réalité.
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[La technique du « fantasme du pire »] permet au thérapeute d’aborder un sujet très tabou ou à d’autres égards angoissant, sans que le patient s’en rende vraiment compte. On demande au patient de ne pas parler de ses « craintes effectives », mais d’essayer d’imaginer les conséquences les plus invraisemblables, les plus désastreuses auxquelles sont problème pourrait éventuellement conduire. Ainsi affranchi des servitudes de la réalité, de la vraisemblance et de la raison, le patient a, en général, moins de mal à envisager et à exprimer ce qui pourrait se produire vraiment.
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(Schrödinger) Si notre ego avec ses pensées, ses sensations, ses perceptions ne peut être localisé nulle part dans notre image scientifique du monde, il y a à cela une raison bien simple qui tient en neuf mots : « Notre ego est lui-même cette image du monde. » Il est identique au tout et ne peut donc y être inclus en tant que partie.
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Les fonctions remplies par l’hémisphère droit sont en fait équivalentes à ce qu’en psychanalyse on appelle processus primaires. Ses associations ne s’y forment pas de manière linéaire et la nature des associations libres nous apparaît donc sous un jour nouveau. […] son contenu se montre bien plus résistant au temps mais son orientation temporelle et sa perception des séquences temporelles sont bien moins différenciées. Le langage de l’hémisphère droit est archaïque et peu développé. L’hémisphère droit a tendance à tirer des conclusions illogiques en se fondant sur des associations de sons, et sur des confusions entre sens littéral et métaphorique ; il est enclin à utiliser […] toutes les formes linguistiques couramment associées en psychopathologie à la schizophrénie. C’est sans doute l’hémisphère droit qui fournit la réponse globale au test de Rorschach.
[…] Mieux armé au plan cognitif pour percevoir les structures spatiales complexes, il détient une image du monde, laquelle a un certain degré de cohésion.
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Les perceptions olfactives jouent un grand rôle dans la reconstruction et la reviviscence mentales de scènes du passé dans leur totalité. L’odeur du sang peut instantanément réactiver la mémoire et faire revivre l’horreur d’un épisode de combat refoulé depuis des années. L’odeur du jasmin […] peut ressusciter la splendeur d’un paysage méditerranéen ou la douceur timide du premier amour.
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On ne devient pas gaucher simplement à cause de ou conséquemment à une différenciation cérébrale s’effectuant après la naissance […] la dissymétrie cérébrale existe déjà sous une forme rudimentaire chez le singe, animal notoirement préverbal […] l’asymétrie des deux hémisphères cérébraux chez le mammifère n’existe pas uniquement afin de permettre le lange, bien qu’elle pourrait bien être une condition nécessaire à son acquisition. Les singes… n’ont pas de langage […] à l’intérieur de chaque singe, il y a une petite parcelle d’homme.
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« Le pacte du diable » :
… permet au thérapeute de prendre le dilemme en l’esquivant complètement, et paradoxalement, d’affronter directement l’élément de risque. Comme le patient ne peut nier sa prudence, ni le fait qu’aucune thérapie antérieure n’a pu modifier son problème, on lui déclare qu’il existe un plan qui lui permettre sans doute d’atteindre son but. Mais, comme il le rejettera certainement si on le lui présente comme une nouvelle série de conseils, on ne le lui révélera que s’il s’engage d’abord à le mettre à exécution, quelles qu’en soient les difficultés, les désagréments ou les absurdités. Sans lui donner de détails, on l’informe seulement qu’il est tout à fait capable de réaliser ce projet qui ne comporte ni danger ni dépense d’argent excessive. Pour inciter encore plus le patient, on lui dit : « Si vous connaissez toutes les issues de votre problème, vous n’avez nul besoin de mon aide ; mais si vous ne les connaissez pas, vous avez besoin de mon aide et j’estime ne pouvoir vous la donner que de cette façon.
… Il exige une action plus radicale de tout autre nature ; car l’acte même de consentir à faire tout ce qu’on peut lui demande constitue déjà pour le patient une modification de sa démarche antérieure, caractérisée par « la prudence à tout prix ».
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Anthony Jay : « Il n’est pas besoin d’un esprit créatif pour déceler une mauvaise solution ; mais il en faut un pour déceler une mauvaise question »
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… le réel est ce qu’un nombre suffisamment grand de gens sont convenus d’appeler réel ) sauf que ce fait est d’habitude oublié, que la définition convenue est chosifiée (c’est-à-dire qu’elle devient à son tour une « chose ») et pour finir, est vécue comme ce réel objectif « à l’extérieur », que seul, semble-t-il, un fou pourrait ne pas voir.

En termes très abstraits, re-cadrer signifie faire porter l’attention sur une autre appartenance de classe, tout aussi pertinente d’un même objet…
… à partir du moment où nous percevons l’autre appartenance de classe possible, nous ne pouvons pas facilement revenir au piège et à l’angoisse de notre ancienne vision de la « réalité ». A partir du moment où on nous explique la solution des problèmes des neuf points, il est presque impossible de revenir à notre impuissance antérieure et surtout à notre désespoir premier qui nous faisait douter de la possibilité d’une solution.
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Confucius : « C’est par la porte qu’on sort. Pourquoi personne ne veut-il utiliser cette sortie ? »
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