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Citations de Paul Watzlawick (154)


[L’alternative illusoire :]
… histoire connue du juge qui demande à l’accusé : « avez-vous cessé de battre votre femme ? »
Cette structure consiste à imposer un choix entre deux solutions, mais un choix illusoire puisque aucune solution n’est acceptable, autorisée ou réalisable dans les faits, pour une raison ou un autre.
« Pile je gagne, face tu perds. »
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Gyula Sipos : « … si rien ne vaut que l’on meure, alors la vie, elle non plus, ne vaut rien. »
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… nous disposons d’un langage qui a toujours passé pour particulièrement condensé et chargé de signification : le langage des rêves, des contes de fées, des mythes, de l’hypnose, des hallucinations et autres manifestations analogues ; c’est le langage de l’hémisphère droit qui se présente par conséquent comme la clé naturelle qui nous ouvre ces domaines de l’esprit où seuls peuvent se produire les changements thérapeutiques.
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… L’expérience quotidienne, et pas seulement l’expérience clinique, démontre que non seulement on peut obtenir un changement sans prise de conscience, mais que très peu de changements comportementaux ou sociaux sont accompagnés d’une prise de conscience des péripéties de leur genèse.
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Laing : « Ils jouent un jeu. Ils jouent à ne pas jouer un jeu. Si je leur montre que je les vois jouer, je transgresserai la règle et ils me puniront. Je dois jouer le jeu de ne pas voir que je joue le jeu. »
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Même si un événement donné n'a fait l'objet d'aucune allusion explicite, ni approbation ; le simple fait qu'il se soit produit et qu'il ait été tacitement accepté créé un précédent et par conséquent une règle (...) [l'accumulation de ces règles résultant en un] phénomène de limitation, renvoyant au fait que chaque échange de messages, quelle que soit sa forme, réduit inévitablement le nombre possible des messages suivants.
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On dispose d'exemples plus pratiques qui nous sont fournis par le cas de ces femmes, presque toujours intelligentes, responsables et prêtes au sacrifice, qu'anime la tentation fatale de racheter quelque alcoolique, joueur et autre délinquant par le suave pouvoir de leur amour et qui, jusqu'à la fin généralement tragique, réagissent au comportement immuable de l'homme sur lequel elles ont jeté leur dévolu par un surcroît d'amour, de compréhension et d'assistance.
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Lorsque je suis confronté à la nécessité quotidienne de faire un choix quel qu'il soit, comment choisis-je ? Si je crois vraiment que mon choix, comme tout autre évènement, est déterminé par toutes les causes passées, alors l'idée de libre arbitre ou de libre choix est une illusion. Peu importe comment je choisis, car, quel que soit mon choix, il est le seul que je puisse faire. Il n'y a aucune alternative, et même si je pense qu'il y en a une, cette pensée n'est elle-même rien d'autre que l'effet d'une certaine cause dans mon propre passé. Quoi qu'il m'arrive et quoi que je fasse, c'est prédéterminé par quelque chose que, selon ma préférence, j'appellerai causalité, Être, expérimentateur divin ou destin.
Si - en revanche - je crois vraiment en mon libre arbitre, je vis alors dans une réalité complètement différente. Je suis le maître de mon destin et ce que je fais ici et maintenant crée ma réalité.
(La communication imaginaire)
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Dans toutes les couches de la société, les individus se reconnaissent mutuellement [...] dans leurs qualités et aptitudes, et on peut dire qu'une société est humaine dans la mesure où ses membres se reconnaissent eux - mêmes.
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La seule liberté dont nous ne disposons pas est celle de ne pas être libre.
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Il suffit de la présence d'autrui pour que tout comportement, actif ou passif, intentionnel ou pas, présente un caractère communicationnel et constitue une communication.
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Le rôle de bouc émissaire joué par un enfant, souvent capital pour l'équilibre interne d'une famille; le s difficultés de l'enfant (échecs scolaires, névrose, psychose, criminalité juvénile) contraignent dans ce cas les parents à agir de concert et conférent à leur couple une solidité parfaitement factice.
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La réalité est affaire de foi.
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Nous utiliserons donc le terme de réalité de premier ordre, chaque fois que nous entendons ces aspects accessibles à un consensus de perception et en particulier à une preuve (ou une réfutation) expérimentale, répétable et vérifiable. Il reste que cet ordre de la réalité ne dit rien de la signification ni de la valeur de son contenu.
Un petit enfant pourra percevoir un feu rouge tout aussi nettement qu'un adulte sans pour autant savoir qu'il veut dire : "Ne traversez pas."
... Les conflits interpersonnels étudiés au long des chapitres précédents, ceux causés par la divergence des rôles et des normes culturels, montrent avec encore plus d'acuité la différence entre ces deux ordres de réalité.
... Dans le domaine de la réalité de deuxième ordre, il est donc absurde de discuter de ce qui est "réellement" réel. Mais nous perdons trop facilement de vue cette distinction, ou pire, nous n'avons aucune conscience de l'existence de deux réalités franchement distinctes.
Nous croyons naïvement que la réalité est la façon dont nous voyons les choses, quiconque les voit autrement devant par nécessité être méchant ou fou. Or, c'est une illusion de penser qu'il existe une réalité de deuxième ordre "réelle", et que les gens "sains" en sont plus conscients que les "fous". (p. 138)
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Ce livre traite du procès par lequel la communication crée ce que nous appelons réalité. Cette formulation peut de prime abord paraître des plus singulières, car on ne doute pas que la réalité est ce qui est, et la communication une simple manière de l'exprimer ou de l'expliquer.
En fait, il n'en est rien. Comme ce livre le montrera, notre idée quotidienne, conventionnelle, de la réalité est une illusion que nous passons une partie substantielle de notre vie à étayer, fût-ce au risque considérable de plier les faits à notre propre définition du réel, au lieu d'adopter la démarche inverse. De toutes les illusions, la plus périlleuse consiste à penser qu'il n'existe qu'une seule réalité. En fait ce qui existe, ce ne sont que différentes versions de celle-ci dont certaines peuvent être contradictoires, et qui sont toutes des effets de la communication, non le reflet de vérités objectives et éternelles. (p. 7)
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Paul Watzlawick
« Il faut s'approcher des mirages pour qu'ils se révèlent tels, il faut aussi prendre les mauvais chemins pour découvrir qu'ils ne mènent nulle part »
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Dans un discours adressé à Napoléon Ier, le sénat dit : "Excellence, la recherche de la perfection est une des pires maladies qui puissent atteindre l'esprit humain"
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Autrefois, dans la famille traditionnelle de l'Europe centrale, on utilisait ainsi l'intérêt et l'indifférence (...) pour provoquer des mariages. C'étaient les parents qui déterminaient le meilleur parti pour leurs enfants, et il n'est pas étonnant que leur choix ait rarement suscité l'enthousiasme des futurs conjoints. Dans ces cas-là, les parents avaient l'habitude de demander l'aide d'un faiseur de mariages professionnel qui procédait généralement de la façon suivante: il prenait l'un des deux à part, par exemple le jeune homme, et lui demandait s'il avait remarqué l'attention soutenue que lui portait la jeune fille quand il ne la regardait pas. Sa réponse étant généralement négative, il lui était demandé d'observer avec soin, mais discrètement, pour s'en rendre compte. Le faiseur de mariage tenait ensuite le même langage à la jeune fille choisie comme épouse éventuelle, et les deux jeunes gens manifestaient très vite un vif intérêt l'un pour l'autre.
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Il y a quelque chose de compulsif et de fatal dans l’hypothèse initiale d’un contexte de désinformation, d’où tout le reste suit presque obligatoirement. L’ennui est que la plupart d’entre nous ont du mal à accepter que telle est la façon dont les « réalités » sont engendrées. Nous préférons de loin imaginer derrière le déroulement des choses l’œuvre d’une puissance secrète ou, si nous sommes plus versés dans la psychologie, de quelque loi de l’esprit.
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Quelques exemples de désinformation produite expérimentalement :
[...]
Le bandit à bras multiples : Cette expérience relativement simple restitue fidèlement l’essence d’un problème humain universel : une fois parvenus à une solution – par un chemin largement payé d’angoisse et d’attente -, notre investissement devient si grand que nous préférerions déformer la réalité pour la plier à notre solution plutôt que de sacrifier la solution. Whright put montrer que les illusions les plus élaborées sur la « bonne » façon de presser les boutons surgissaient quand le sujet était récompensé à 50% au cours des groupes 1 à 10. Les sujets récompensés à plus de 50% développaient des théories assez simples ; ceux qu’on récompensait à un taux nettement inférieur tendaient à considérer la tâche comme impossible et abandonnaient parfois. Là encore, le parallélisme avec la vie réelle est évident et troublant.
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