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Critiques de Pauline Perrier (91)
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Écrire un roman

Envie de vous lancer dans l’écriture ? Votre manuscrit est terminé mais vous ne savez pas de quelle manière vous y prendre maintenant ? Edition classique ou autoédition ? Tellement de questions qui tournent en boucle dans votre esprit, alors qu’en posant parfois la question à la bonne personne, la réponse paraît tout de suite évidente !



Pauline, qui est l’éditrice de Cherry Publishing, et auteure elle-même d’ailleurs, vous livre quelques conseils, quelques mises en garde, des pistes à explorer, des pièges à éviter, … Il n’y a certes pas de recette miracle, mais au moins, vous avez des pistes à explorer, et c’est déjà pas mal, vous n’êtes pas seul face à vos questions.



Ce n’est pas simple de faire une chronique sur ce genre de livre, après tout, ce que je trouve utile, ne le sera peut-être pas pour vous, tout comme l’inverse est possible également d’ailleurs. De mon point de vue, ce sont de bons conseils, mais honnêtement, c’est assez difficile de juger sans tenter de mettre en pratique, ou sans être moi-même confrontée au soucis de l’édition, au soucis de choix à faire, aux multiples questions que peut se poser un auteur.



Mais après tout, le moindre conseil n’est-il pas bon à prendre ?
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La Brèche

Dans un univers oppressant et dystopique, nous suivons les aventures de Blake Rivers face à La Coalition, ce gouvernement totalitaire qui impose la terreur. Un petit air d'Hunger Games? Peut-être, mais La Brèche c'est bien plus que ca! Plus sombre, plus oppressant car surtout bien plus réaliste. L'auteure analyse avec brio les dessous de la dictature et de la peur, aux travers de personnages profonds et bien étudiés. On se projette, on s'identifie, et finalement on se retrouve complètement happé par le suspens et l'action qu'offre La Brèche ( "Allez, encore un chapitre"). La belle plume de Pauline Perrier nous guide au travers de ces 200 pages au rythme haletant: au final, il ne m'aura fallu que 2 jours pour venir à bout de cette lecture! Un premier roman fascinant et bien prometteur pour la suite !



A quand La Brèche 2 ??
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La Brèche

Ouf c’est bon je peux respirer, j’ai fini de lire ce roman. Car je dois avouer que ma lecture a été vraiment très bien mais je plain les personnages de l’histoire ! Pendant toute ma lecture, j’ai été en apnée tellement l’univers décrit est oppressant. Ainsi, on se retrouve dans une société où la délation est courante, où tout est interdit bref, un monde où il faut survivre plutôt que vivre. On rencontre ainsi Blake, un jeune homme tout à fait ordinaire qui essaye de subvenir aux besoins de sa famille, qui va très vite se trouver mêler dans la résistance pour pouvoir libérer le peuple. Ainsi, on le voit évoluer tout au long du roman en une personne normale à un héros. J’ai beaucoup apprécié son évolution dans le roman mais je trouve qu’il accepte un peu vite au début d’en faire partie.



Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est cette ambiance oppressante qui ne cesse d’être pire de pages en pages : dénoncer un vol de son voisin est normal, dénoncer un ami, un proche… J’ai également aimé la brèche et son organisation. On découvre alors de nombreux personnages ayant tous un rôle à tenir dans cette rébellion.



Enfin, j’ai eu un coup de cœur pour la « note au lecteur » à la fin du livre qui nous incite à nous battre pour les bonnes causes et qu’un seul homme ne peut rien faire mais peut être la brique indispensable d’une rébellion !



En Bref, j’ai beaucoup aimé cette histoire qui a une ambiance très particulière tant elle est oppressante mais très passionnante. J’ai aimé la profondeur de chaque personnage et je la recommande vivement à tous !
Lien : https://anneelodielectures.w..
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La Brèche

Dès les présélections du Prix des Auteurs Inconnus, j'ai été intriguée par la mise en route du récit, même si j'avais un peu peur, que ce soit trop calqué sur les différentes dystopies, manquant ainsi d'originalité.



Ces dernières années, les dystopies ont le vent en poupe et se démarquer en construisant une intrigue originale n'est pas une chose aisée... Pour autant, l'auteur Pauline Perrier arrive très bien à construire un monde semblable au nôtre, ancré dans notre réalité, tout en lui conférant un univers à part.



Ici, nous ne sommes pas dans Hunger Games ou dans Divergentes... Il y a un côté réaliste qui dépasse largement la dystopie...



On transpose la Brèche dans certaines contrées du monde et nous ne sommes plus dans une Dystopie... Mais bien dans une réalité alternative...



Le fait de ne pas ancrer son récit dans une réalité précise, permet au lecteur de se l’approprier et de transposer où il veut.



Avec une plume très imagée et agréable, l'auteur nous entraîne dans le sillage de Blake, un jeune homme de 20 ans, qui a grandit dans un État policier, violent. Le pays est complètement enfermé... Fermé, pour le « bien de tous », pour « protéger ».... Tout est sous contrôle et aucune information ne parvient de l'extérieur...



Pour couronner le tout, l'argent et la nourriture se font rares. La pauvreté et les pauvres sont identifiés comme le rebut de la société... Il est interdit de donner aux mendiants sous peine d'être arrêté. Pour entretenir cette peur, les médias sont manipulés et les émissions diffusées ne font qu'entretenir ce climat de méfiance et de peur...



Avec la Brèche, l'auteur présente une analyse grandiose de la dictature et de la peur. Les personnages sont très bien travaillés, ce qui permet au lecteur de facilement s'identifier et de vivre l'action à leurs côtés, sur un rythme qui va crescendo pour se terminer en apothéose...



Tout est visuel chez l'auteur, les moindres descriptions, les odeurs et surtout cette lutte prégnante qui transpire à travers les lignes. Le tout donne un rythme dense et d'une belle qualité visuelle qui arrive à convaincre le lecteur.



Le récit prend de l’ampleur une fois que la Révolution fait profiler l'espoir d'une vie meilleure... La lutte se construit pour passer à une autre étape et s'affranchir de cette dictature. L'auteur maintien le suspens jusqu'à la toute fin, puisqu'elle n'hésite pas à retourner les situations et à malmener ses personnages. Comme dans la réalité, les échecs permettent de faire avancer les choses, pour mieux appréhender l'avenir...



On sent une certaine maturité dans le récit, mais surtout dans la partie où l'auteur s'adresse au lecteur, avec une pointe de moralité : « Croire en soi et en ses rêves »



Un premier roman, avec une écriture fluide et imagée, l'auteur accroche son lecteur avec des personnages attachants, d'une réalité saisissante et une intrigue de qualité.



Un seul bémol, mais cela n'enlève rien à mon ressenti général, j'aurais souhaité avoir plus d'information, notamment sur l'idéologie du régime ou sur l'intérêt du gouvernement d'isoler les pauvres en les bannissant ?
Lien : https://julitlesmots.com/201..
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La Brèche

Une belle découverte littéraire pour ce premier roman de cette jeune auteure qui ne manque pas de talent!

L'intrigue du livre m'a tenu en haleine pendant 200 pages et l'histoire est ponctuée de scènes d'action qui apporte un bon dynamisme à mon goût!

On s'attache extrêmement vite aux personnages et il devient difficile d'arrêter sa lecture entre deux chapitres...

Je recommande vivement la Brèche!
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La Brèche

Ici, Blake Rivers 20 ans, travaille dans une supérette pour subvenir aux besoins de sa famille (sa mère et ses frères) en attendant le retour de son père (parti pour la bonne cause). Le pays dans lequel il vit n'est que dictature, violence et bassesses. La délation va bon train et La Coalition impose des règles de plus en plus strictes. Blake va devoir choisir sa voie lorsque La Brèche, organisation secrète militant contre la dictature, va l'inviter à prendre part à la révolte.

Y a du Hunger Games mais pas que ! Disons que ce roman est bien ancré pour les jeunes adultes mais aussi bien construit autour de la dictature ; ce qui permet aux moins jeunes de le lire . L'auteur a une maturité intéressante dans sa vision de la révolution sociale face au totalitarisme (elle n'a que 22 ans).

L'écriture est fluide, le décor bien planté. Le bémol pour moi est le manque d'émotions : les personnages sont à mon sens sympathiques et ont des caractères spécifiques, mais pas si attachants qu'ils auraient pu l'être. C'est un récit très rythmé par l'action. Il lui manque une note de sentiment, bon ou mauvais. Je ne lis pas assez de Y.A. pour être embarquée peut-être ?!?

C'est une lecture plaisante et intéressante mais que je ne trouve pas transcendante.
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La Brèche



Une dystopie dans l’air du temps : Car oui, la Brèche appartient à ce genre que j’apprécie particulièrement. Nous entrons dans la peau de Blake, un jeune homme qui travaille dans une supérette pour faire vivre sa famille. Il évolue dans un état policier violent qui a enfermé le pays dans une autarcie pour le “plus grand bien”. Un moyen bien pratique pour contrôler l’information qui parvient du monde extérieur. Notre héros mène une existence sur le fil : vivant avec sa mère et ses deux frères, l’argent comme la nourriture sont rares. Autre particularité, le régime en place ostracise la pauvreté et les pauvres par extension. Il est interdit de donner aux mendiants sous peine d’être arrêté. En outre, il existe également une télé réalité ultra-violente qui met en scène les gens en extrême pauvreté. Bref, toutes les bases sont là.



En effet, certains éléments rappellent notamment The Hunger Games pour ce côté voyeur qui a été institué par le biais de l’émission susnommée. L’autarcie est aussi une caractéristique commune de nombreuses dystopies. J’aurais cependant aimé quelques détails en plus sur l’idéologie qui guidait le régime en place. En quoi l’ostracisation des pauvres servait-il les intérêts du gouvernement ? Était-ce simplement diviser pour faire régner la peur ? C’est cependant secondaire car c’est dans le dynamisme du rythme ( j’ai difficilement lâché ma lecture) et la qualité de l’écriture, fluide mais dotée de tournures imagées et évocatrices, que le livre parvient à nous convaincre.



Une histoire de révolution et d’espoir : Le début du Roman plante notamment le décors, introduction certes longue mais nécessaire pour comprendre les rouages de ce totalitarisme. A partir du moment où Blake rejoint la brèche, groupuscule révolutionnaire, le récit gagne en vitesse pour devenir addictif. L’histoire profite d’un équilibre bienvenu dans les périodes de calme qui permettent de découvrir les compagnons de Blake et leurs passés parfois difficiles. Sophia n’est pas le genre de personnage que j’apprécie habituellement, pourtant dans le Roman je l’ai trouvée extrêmement attachante par exemple, entre froideur et familiarité, force et fragilité. Equilibre également dans les scènes d’action, bien placées, bien construites et bien mises en scène et dont l’issue peut parfois surprendre.



Le livre accorde ainsi une place centrale à l’espoir. La lutte et la résilience au nom de ses idéaux est une étape proéminente pour s’affranchir et affranchir. Le suspense est maintenu, notamment car l’auteure n’hésite pas à malmener ses personnages. Morts et échecs ne nous sont pas épargnés et nous offre un récit mature. Cette dimension nous maintient dans l’attente jusqu’à la fin, ce qui est vraiment plaisant et prenant.



En somme, La Brèche est un premier roman brillant et prometteur. Avec une écriture fluide, l’auteur parvient à nous accrocher à son récit tout en rendant ses personnages attachants. Avec un peu de maturation, Pauline Perrier pourrait devenir une plume sur laquelle compter !


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La Brèche

Blake Rivers n’est pas « orphelin, ni magicien, ni même plus intelligent que la moyenne ». Mais Blake Rivers a une âme de Robin des bois. S’il subit les règles de la Coalition, ce n’est pas sans broncher. Lorsqu’il peut tendre la main à plus mal loti que lui, il le fait sans réfléchir. Ce qui aurait déjà pu à maintes reprises lui attirer de gros ennuis, car la Coalition est partout : dans les murs, dans les écrans, dans les conduits d’aération. Sous prétexte de sécurité, elle a réquisitionné les médias à la fois pour espionner et pour répandre sa bonne parole (si, si, c’est une fiction). Avoir 20 ans sous un gouvernement qui assassine la liberté d’expression peut donner des envies de révolte et lorsqu’il est repéré pour son audace par un groupuscule qui espère renverser le pouvoir en place, Blake n’hésite pas longtemps : il intègre la Brèche.



Commence alors l’éternelle lutte du bien contre le mal, des opprimés contre l’oppresseur. Et il me manque des choses ici et là.



Ici le fond, ailleurs la forme. Je ne doute pas des bons côtés du personnage, de sa dévotion envers sa famille, mais j’aurais aimé un peu d’originalité dans sa bravoure. Un écu à un mendiant, de la nourriture à un autre, vu et revu. Ça ne me suffit pas, non plus, de rencontrer les mystérieux agitateurs de la Brèche dans un hangar clandestin pour croire qu’ils sont capables de sauver le monde. Certaines situations trop vites établies manquent de consistance et ne m’ont pas donné envie de m’investir dans l’histoire. Mais ne soyons pas trop sévères non plus. Si ce roman n’a rien apporté à ce que je connais du genre, il véhicule des valeurs indiscutables et son réalisme est assez plaisant. Les personnages sont sympathiques, le récit imagé. Pour moi, c’est trop léger, mais il en faut pour tous les goûts.
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La mélancolie du pivert

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et 5 Sens éditions pour cette masse critique. J'ai vraiment apprécié me sortir un peu de mes lectures plus noires pour ce moment très touchant avec Pépita et ses proches. Ça a fait du bien à mon petit cœur...

Pépita est une jeune fille rejetée de tous à cause d'une anomalie génétique, elle prend la vie comme elle vient, en mode solitaire. Elle adore s'évader dans ses lectures, partager du temps avec son adorable grand-mère qui perd un peu la tête et se confier à Kojak le beagle de la famille. Un jour sa routine se trouve chamboulée par l'arrivée dans son monde de Billy, adorable gamin aux mêmes passions qui connait des soucis sociaux identiques car il a deux mamans... Il ne vont pas tarder à devenir les meilleurs amis du monde même si cela ne sera pas toujours de tout repos...

Au fil des pages on grandit avec eux, on pleure avec eux, une énorme boule au ventre nous saisit et c'est les yeux mouillés que bien souvent on termine les chapitres. J'ai trouvé l'écriture de Pauline d'une maturité exceptionnelle et d'une sensibilité exacerbée qui nous prend aux tripes. L'idée de base est géniale et lui permet de nous servir cette ode à l'amitié sur un plateau d'argent tout en prônant la tolérance. Ce récit fait de la différence une force et je me suis vraiment régalée page après page entraînée dans son tourbillon d'émotions.

Tout est parfait, le réalisme qui ressort de ses mots est transcendant, porté par des mots justes et une plume d'une finesse exquise. Les descriptions sont belles, la langue française mise à l'honneur et le côté narratif n'est absolument pas en reste. Que cela soit du côté de la trame, de la construction et même des ellipses, la maîtrise est telle qu'on a du mal à croire que ce roman soit le fruit d'une jeune auteure. Bravo ! J'ai été bluffée par la qualité de cet ouvrage. J'ai donc passé un moment formidable avec ses personnages, construits, attachants, crédibles dans leurs réactions et leurs évolutions. Pépita, à l'instar de son prénom est une fille en or... Je l'ai aimée de tout mon cœur. Elle est si forte, avec un esprit vif, du répondant. Toujours pleine de bon sens elle avance dans la vie avec enthousiasme, courage et amour... Sa relation avec Billy, unique en son genre ne peut que nous émouvoir !

Les sujets de société traités le sont également avec justesse, sans jugement. C'est un très bon point même si c'est parfois très dur, ou grave. L'empathie nous traverse et l'épilogue nous achève... Émouvante, sublime et poignante, je me souviendrai longtemps de cette lecture.

Je vous conseille vraiment de découvrir cette petite 'pépite' du genre, mine d'or de sensations et de bons sentiments. Je ne manquerai pas de suivre cette auteure pour passer d'autres merveilleux moments entre ses mots !
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La mélancolie du pivert

Histoire découverte dans le cadre de la masse critique, que je remercie de cette opportunité. Histoire agréable à lire, avec une écriture fluide. On découvre Pépita, jeune adolescente de 14 ans, née avec une anomalie génétique qui la rend indésirable dans son village jusqu'à son collège. Puis, à l'arrivée de Billy, qui vit dans un cadre que d'autres adolescents vont se faire un plaisir de critiquer, le monde de Pépita va changer. Les deux adolescents vont se rapprocher de par le fait qu'ils sont voisins, mais également de par leurs points communs. Ils seront un soutien l'un pour l'autre pendant leurs dernières années de collège, puis au lycée, et même après leur majorité. Mais, ils connaitront également des hauts et des bas dans leur relation particulière, notamment au moment des premiers émois. J'ai bien aimé, mais j'attendais une fin d'histoire un peu plus concrète, je suis donc restée sur ma faim.
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La mélancolie du pivert

A cause d'une maladie rare qui rend son physique atypique, Pepita Pivert, 14 ans, n'a pas d'amis dans son village ni dans son école. Elle passe son temps à lire et avec sa famille pour oublier sa solitude. Mais de nouveaux voisins emménagent et Billy, qui a son âge, lui aussi victime du rejet des autres en raison de sa situation familiale, n'a pas peur d'elle et vient lui parler. Ils vont vite devenir les meilleurs amis du monde, partageant leurs secrets et leur passion pour la lecture. Les deux adolescents grandissent et au départ du jeune homme pour la ville où il va étudier, Pepita décide de le suivre. Elle va travailler dans un café où elle va faire des rencontres enrichissantes. Mais l'amitié entre Pepita et Billy sera-t-elle plus forte que tous les obstacles qu'ils vont rencontrer ?



Je remercie avant tout Babelio à travers cette nouvelle Masse Critique et les Editions 5 Sens de m'avoir envoyé ce roman à chroniquer.

J'ai passé un agréable moment avec ce livre jeunesse que j'ai trouvé original et bien écrit. C'est une belle histoire d'amitié malgré le handicap ou les différences et qui parlera à de nombreux lecteurs, une amitié comme on en rêve tous qui traverse les années et résiste à tous les obstacles.

C'est aussi un joli hommage aux livres à travers la passion partagée de Pepita et Billy pour les livres qu'ils dévorent et s'échangent.

Il est aussi question du premier amour à travers quelques pages romantiques et empreintes de beaucoup de sensibilité.

Il y a également une touche de fantastique à travers la mystérieuse maladie de Pepita ou le nom original du village ou de la ville de l'action ou le prénom du petit ami de Pepita. cela sonne un peu comme du Boris Vian. C'est original, léger et poétique car cette touche de fantastique n'est pas excessive et ne rend pas les choses trop rocambolesques.

Ce livre me paraît tout à fait abordable par de jeunes lecteurs dès 13-14 ans ou par un lectorat adulte. Il devrait plaire à un nombreux public.
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La solitude des grandes villes

Je ne vais pas attribuer d'étoile(s) à ce roman; écrire un livre n'est pas chose aisée et demande travail et forte implication, de plus, je ne suis pas la meilleure lectrice pour le genre "livre qui fait du bien". Celui ci est commis par une blogueuse très connue apparemment.Ce qui ne m'empêche pas de remercier chaleureusement les Edts Hugo et Babelio pour cet envoi.

Eve, jeune fille mal dans sa peau, d'une grande timidité, quitte sa famille , part à Toulouse et pour s'assumer trouve un travail , elle est vendeuse de matelas,

Pour s'intégrer dans cette nouvelle vie, elle fréquente des groupes de parole divers et variés, et s'invente une vie sur les réseaux. De mensonge en mensonge , elle va se trouver bien ennuyée lorsque arrive un certain Thomas, avec qui elle va entretenir une relation qu'elle voudrait amoureuse.

En avançant dans le roman l'auteur aborde le sujet de la maternité, et surtout de l'amitié, son ami Damien est très touchant. A force de mensonges , elle quitte les groupes où elle était dessinatrice, accro au shopping etc. Et puis arrive le bon moment où elle pourra vraiment se réaliser.Avec une happy end bien sur.

Chaque titre de chapitre est un nom de chanson et d'auteur de langue anglaise. Beaucoup de facilités de langage qui frisent parfois la vulgarité. Mais je pense que ce livre trouvera un lectorat jeune qui par moment , timide ou pas , pourra se mettre à la place d'Eve.
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La solitude des grandes villes

Le pitch de La solitude des grandes villes m'a de suite interpellé à la lecture du résumé. Pour autant, je sais qu'en ce moment les lectures et moi, ça passe ou ça casse. Et mes dernières tentatives dans le genre ont été assez infructueuses. Mais j'ai tout de même voulu voir si La solitude des grandes villes de Pauline Perrier allait fonctionner sur moi. Et comment vous dire à quel point je suis heureuse d'avoir donné sa chance à ce roman !



Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques mots sur l'histoire. Dans La solitude des grandes villes, nous faisons la connaissance d'Eve. A 27 ans, la jeune femme travaille dans un magasin de matelas et souffre d'une timidité à l'extrême. A tel point qu'elle passe ses journées cachée le plus loin possible des clients et s'invente une vie bien plus palpitante que la sienne. Dans sa volonté de ne pas être seule, elle pousse le vice jusqu'à aller dans des groupes : celui des timides, mais aussi celui des addictions ou encore celui des mamans. Le problème c'est qu'un nouveau venu dans son groupe de timides va bouleverser toute cette petite machine bien huilée. Comment commencer une histoire quand tout débute par un mensonge ?



Qui n'a jamais enjolivé un peu les choses ? Qui ne s'est jamais dit qu'un petit mensonge de rien du tout ne serait pas trop grave ? Eve, peu épanouie dans son boulot à commencer par dire à son petit groupe d'inconnus qu'elle était dessinatrice. Parce qu'avouons-le, vendeuse de matelas (enfin, faire acte de présence dans un magasin de matelas), ça a nettement moins de prestige. Un petit mensonge tout bête qui lui permet juste de se sentir plus apte à être apprécier. Mais d'un mensonge banale à un autre, c'est finalement derrière une carapace bien dure qu'Eve se cache. Aucune confiance en elle, solitaire (ni chat, ni chien, ni même un cactus), la jeune femme voudrait aller vers les autres mais n'y arrive pas. Alors en se joignant à d'autres, elle a le sentiment de ne plus être seule. Personnellement, j'ai été sensible aux sentiments d'Eve. Quelque part, dans certaines réactions, certaines réflexions, je me suis retrouvée. C'est à la fois troublant et rassurant de se dire, tiens, moi aussi j'ai ressenti ça dans tel ou tel cas. Ce qui rend cette héroïne d'autant plus attachante et que l'on a envie de voir s'en sortir.



Le début du roman, nous présente donc tous les aspects de la vie d'Eve. Ces groupes qu'elle retrouve chaque semaine, les personnes qui gravitent autour d'elle et son manque de confiance qui la bouffe petit à petit. Même si elle est consciente de cela, qu'elle ne baisse pas les bras et fait tout pour être une meilleure version d'elle-même. J'ai beaucoup apprécié cette partie. Toutefois, je ne vous cache pas que les cent premières pages sont passées assez doucement. Cela aurait été un roman de fantasy, je vous aurais dit que celui-ci est dense. Mais avec une romance contemporaine, l'argument tombe à l'eau (du moins je trouve). On apprécie et pourtant, ça se lit doucement. Moi qui suit plutôt du genre à dévorer mes romans à la vitesse de l'éclair, j'ai été assez déroutée. Déroutée d'apprécier et en même temps perturbée par le fait d'en être toujours au "début". Sans doute est-ce le temps de me mettre vraiment pleinement dans l'histoire ? Quoiqu'il en soit, quand j'ai repris me lecture, le second soir, à un tiers du roman, j'ai eu ce petit truc qui a fait que là, j'ai tourné les pages avec un entrain nouveau et l'ai fini d'une traite.



La solitude des grandes villes est le genre de roman qui monte doucement mais surement dans quelque chose de profond et riche en émotions. Pas seulement parce que le personnage d'Eve m'a touché mais aussi et surtout parce que ses personnes qu'elle croise, qu'elle côtoie vont changer la donne dans son petit quotidien. Ainsi, j'ai beaucoup aimé Phil et June, les deux collègues qui au fil des chapitres nouent une relation d'amitié importante de cruciale pour notre héroïne. Les deux grands-parents sont également terriblement drôles et attachants. Et puis il y a ses rencontres dans ces fameux groupes... Damien mais aussi Thomas. Deux relations qui m'ont donné les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Deux évolutions à la fois différentes et pourtant similaires. L'amitié qui lie Eve et Damien est touchante et tellement réaliste qu'elle bouleverse, quant à Thomas... Eh bien sachez que c'est un vrai chamallow.



En même temps, il ne pouvait en être autrement avec ce timide-là. Thomas est un homme profondément gentil, attentionné et à l'écoute. Malgré ses peurs et appréhensions il va non seulement permettre à Eve de s'ouvrir aux autres mais aussi de croire en elle. La romance a été du début à la fin l'un des meilleurs éléments du roman. Elle pourrait être qualifié de slow-burn. Entre Thomas et Eve, c'est de la douceur, du mignon, des scènes parfois drôles et surtout beaucoup de bons sentiments. Avec eux, je n'ai cessé de sourire. Mais comme toute bonne chose, celle-ci va avoir son lot de surprises. Car comme je vous le disais plus haut, leur histoire commence par un mensonge... et la vérité fini toujours pas ressortir à un moment où à un autre.



Je dois dire que le mensonge est quelque chose de difficile à traiter, dans le sens où certains ont parfois du mal à passer, du moins à mes yeux. Mais j'ai trouvé que l'autrice, Pauline Perrier, avait su l'aborder avec sincérité, réalisme et amener le lecteur à se poser les bonnes questions. A travers son personnage, on découvre tout l'étendu de l'impacte d'un mensonge assez banale. Pas uniquement sur le premier plan. Certes sur le moment ce n'est qu'une broutille, mais que cache réellement ce mensonge ? Ainsi, j'ai trouvé les révélations concernant ses mensonges vraiment bien amenées et en totale adéquation avec le récit. Je pense que l'autrice n'aurait pas pu faire mieux en terme de fin et de conclusion à son histoire.



La solitude des grandes villes est un roman qui aborde des sujets difficiles tels que la maladie, les addictions, les mensonges, la famille, l'amitié ou encore l'amour et la solitude à proprement parlé. Certains moments sont riches en émotions et très forts. Pour autant il n'est en aucun cas déprimant ou sombre. Au contraire, je trouve qu'on ressort de cette lecture apaisé, (un brin bouleversé) mais avec le sourire de cette belle conclusion. Alors le pari est réussi !
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La solitude des grandes villes

Eve est timide, mais elle se soigne, ou du moins, elle essaie. Vendeuse dans un magasin de literie, elle passe plus de temps en réserve que dans la boutique, tant l’éventualité de s’occuper d’un client la tétanise. Sa cheffe est pourtant plutôt cool et compréhensive, mais rien n’y fait.

Comment dominer ses peurs et sa solitude lorsqu’on se retrouve depuis peu dans une grande ville inconnue ? Comment se faire des amis ? En s’inscrivant dans un groupe de paroles, Eve s’invente des vies, des addictions et se fait quelques amis. Lorsque Thomas, le séduisant libraire croise sa route, Eve se prend à rêver à un avenir à deux, mais, rien n’est simple en ce bas monde.

Eve, June, Thomas, Damien et les autres m’ont accompagné pendant quelques heures.

Pauline Perrier réussi à faire passer beaucoup d’émotions dans son roman en nous faire traverser les vies de ses personnages. C’est fluide, émouvant, parfois sombre et souvent lumineux. On a envie de les serrer dans nos bras pour leur permettre d’avancer autrement, tant on a l’impression de les connaître, tant on aimerait pouvoir les aider à vivre heureux.

Tout en délicatesse et sans prétention « La solitude des grandes ville » est un très joli livre dont on tourne rapidement les pages. Avec subtilité, on touche à la question de la solitude, du manque de confiance en soi, de la peur d’être différent et de ne pas rentrer dans les cases.

C’est aussi une belle histoire d’amour, d’amitié, d’entraide, d’écoute et une leçon d’humanité.

L’histoire est linéaire servie par une écriture simple non dénuée de charme et de sensibilité.

Un bon moment de lecture tout simple qui m’a fait un bien fou.



Merci à Pauline Perrier d’avoir écrit une si belle histoire avec des sentiments nobles et merci à Babelio et aux Editions Hugo qui m’ont permis de la découvrir.

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La solitude des grandes villes

c'est le deuxième roman que je lis de Pauline Perrier. J'aime toujours autant son style d'écriture. Sa plume est fluide et très facile à lire.

Un vrai régal. On tourne les pages sans s'en rendre compte, tellement c'est un plaisir de la lire. L'autrice nous donne toujours envie d'en savoir plus.

C'est un roman qui fait réellement du bien et qu'on à pas envie de lâcher. Et pour finir la couverture est magnifique.
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La solitude des grandes villes





Il s'agit ici d'une romance moderne publiée chez Hugo Roman en février 2022. Il m'a été offert sans quoi probablement je ne l'aurais pas croisé car c'est un genre de littérature que je ne connais pas. Le récit est mené à la première personne par l'héroïne qui relate son histoire de façon totalement chronologique, au présent même si nécessairement le récit est rétrospectif. Un roman facile à lire par conséquent, totalement ancré dans la réalité de la vie moderne des sociétés occidentales. Je ne suis pas sûre que cela suffise à expliquer certaines facilités de langage dans ce récit.



L'héroïne, Eve est une jeune femme qui a trouvé un subterfuge pour supporter "la Solitude des grandes villes", plus précisément de Toulouse : elle s'inscrit dans des groupes de paroles et pour chaque groupe, elle s'invente une personnalité ad hoc. Alors qu'elle est célibataire et salariée d'un magasin de literie, elle se présente tantôt comme illustratrice, tantôt comme jeune maman, tantôt comme victime d'addiction... Or la vie réelle la rattrape, elle se fait des amis et rencontre l'amour. Inévitablement, son univers factice explose : son ami du groupe des addicts, Damien, tombe malade et elle est seule à l'accompagner, jusqu'à la mort. Son amoureux, Thomas, découvre un jour qu'elle n'a jamais été illustratrice. Eve évolue ainsi vers un monde réel où elle n'est pas seule et doit compter avec les autres. J'ai trouvé le personnage de Damien plus touchant car son histoire est sans doute celle de nombreux jeunes homosexuels encore même si les esprits commencent à s'ouvrir.

​Une originalité : les titres de chapitres sont des titres de chansons des années 80 dont la playlist est mise à disposition par l'auteure sur Spotify
Lien : http://www.lirelire.net/2022..
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La solitude des grandes villes

La solitude des grandes villes de Pauline Perrier, présentation

June et Eve travaillent dans un magasin qui vend des matelas. Elles sont amies.



Eve est trop timide, elle n’arrive pas à vendre. Donc elle se cache dans les réserves. Eve vient de Limoges et n’avait pas forcément de rêves. Elle a décidé de quitter Limoges pour Toulouse pour trouver sa voie.



Eve participe à de nombreux groupes de parole.



Avis La solitude des grandes villes de Pauline Perrier

Eve est une jeune femme de 27 ans, qui a quitté Limoges pour tenter de vivre sa vie à Toulouse. Elle a trouvé un emploi dans un magasin de literie. Mais Eve se cache de tout et tous par un grande manque de confiance en elle et elle n’arrive pas à s’intégrer au monde. Sa meilleure amie est June. Eve ment à tout le monde. Elle s’est inventée d’autres vies pour participer à des groupes de parole. Mais ses mensonges vont peser lourd lorsqu’elle va rencontrer Thomas dans un groupe de parole consacré aux timides. Elle va tomber amoureuse de Thomas et ne saura pas comment se dépêtrer pour dire la vérité.





La solitude des grandes villes est un roman qui se consacre au fait que tout passe par les réseaux sociaux, notamment les interactions sociales entre les uns et les autres, ce qui empêche aux gens de se rencontrer. J’oserais dire que la solitude a toujours existé mais que les réseaux sociaux ont amplifié le phénomène car les gens montrent une vie qui semble belle alors que ce n’est pas le cas. Mais la solitude est-elle le propre des grandes villes, de notre époque ? Je ne le pense pas. Etre timide, ne pas avoir confiance en soi se trouvent à toutes les époques. Mais il est vrai que l’on fait grand cas, en ce moment, surtout avec la période de confinement où les personnes seules ne pouvaient pas interagir. Les médias parlent également de cette solitude pendant les fêtes de Noël. C’est difficile aussi de sortir de sa zone de confort, celle que l’on a créée par peur d’affronter le monde ou de bousculer ses habitudes.





Eve est une jeune femme avec un passé assez lourd, notamment avec sa mère. Cela ne lui a pas donné confiance en elle. Elle préfère se cacher, ne pas affronter une réalité qui peut être difficile à vivre, ne pas affronter des gens qui peuvent se moquer d’elle. Sa timidité est maladive. Qu’elle cherche des groupes de soutien pour l’aider est une bonne idée pour elle. Qu’elle mente, c’est une autre histoire. Tôt ou tard, chacun doit affronter ses propres démons et tenter de vivre, sans mensonge, sans honte. Eve est une jeune femme assez sympathique que l’on pourrait comprendre. En plus, elle a beaucoup de coeur. Elle aidera son ami Damien à affronter la maladie. Comment se transcender et mettre de côté tout ce qui fait mal, au plus profond de soi, pour être là pour les autres. Après une grosse crise et un retour chez elle, Eve trouvera enfin sa voie. Le changement s’opère.





J’ai failli plusieurs fois abandonner ma lecture car plus je tournais les pages et plus je trouvais que je n’avançais pas dans ma lecture. Le dimanche après-midi, j’en profite pour lire et c’est à ce moment-là, soit à la seconde partie du roman où cela s’est décanté, la relation d’Eve avec Thomas et son aide, précieuses, auprès de Damien. Ce dernier est pratiquement le seul personnage qui a trouvé grâce à mes yeux, mais aussi June, l’amie d’Eve. Mais il y a trop de répétitions. Une lecture qui ne m’apportera pas grand chose malheureusement et qui sera vite oubliée.





Je remercie Masse Critique de Babelio pour cette sélection.
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La solitude des grandes villes

Pour un premier roman, c’est une jolie réussite ! J’ai beaucoup aimé cette histoire servie par une plume sensible et aux accents humoristiques. La narratrice de ce récit, Eve, est une jeune femme rongée par une timidité maladive depuis l’enfance. Elle a depuis peu quitté la Vienne de son enfance pour s’installer à Toulouse, tenter de trouver sa voie professionnelle et construire les bases de sa vie d’adulte.



« Dans les grandes villes, on se croise sans se regarder. Il a beau y avoir quantité d'habitants déracinés, les rues les brassent sans les rapprocher. Et cette solitude peut vite vous consumer. » Eve va souffrir très rapidement de solitude. Sa timidité ne lui permet pas de se faire des amis. Elle va alors décider de s’inventer une identité et de fréquenter divers groupes de parole. En effet, pour coller au thème de chacun des groupes, elle doit mentir sur son identité ; celle d’une jeune femme de 27 ans célibataire, qui gagne sa vie en vendant des matelas. Enfin, qui travaille en tant que vendeuse, mais qui se réfugie dans la réserve du magasin dès qu’un client potentiel en ouvre la porte...



« Parfois, j'ai l'impression que tu ne te rends pas compte de ce que tu dégages. Comme si tu ne remarquais même pas ce qui t'anime, ou que tu cherchais à l'enterrer au plus profond de toi, de peur de prendre trop de place. » June, sa patronne, est à l’origine de sa fréquentation des groupes de parole, prise de compassion pour cette jeune femme si seule et si introvertie. Et un jour, voici que Thomas, un libraire au style vestimentaire désuet, franchit la porte du groupe des timides. Eve craque aussitôt pour ce jeune homme.



« Je n'ai aucune idée de la façon dont j'aimerais gagner ma vie, alors j'ai voulu imaginer un truc cool. Je voulais savoir ce que ça faisait, d'être la file populaire du groupe. » Mais Eve, empêtrée dans ses mensonges, ne sait pas comment faire résonner la vérité aux yeux de Thomas. Son parcours inventé de dessinatrice à succès lui revient en pleine face. La solitude également. Il lui faudra repartir vers ses origines, histoire de comprendre qui elle est véritablement, et enfin donner vie à ses véritablement talents.



Au final, un roman très agréable à lire. Le personnage d’Eve est vraiment touchant. Sa quête initiatique, certes réalisée tardivement, est une véritable réflexion sur la personnalité de tout un chacun. Qui n’a jamais menti sur son parcours pour paraître plus « intéressant » aux yeux des autres ? L’émergence des réseaux sociaux favorise cette envie de paraître « mieux » que ce l’on est ; un roman tout à fait en accord avec la société actuelle donc. Par ailleurs, mention spéciale à la Play- List de tubes des années 80 qui ouvre chaque chapitre a été pour moi comme un « doudou » très appréciable des années insouciantes de mon enfance. Une auteure à suivre !



Merci à Babelio pour la Masse critique et à Hugo pour l'envoi du livre.

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La solitude des grandes villes

Après avoir erré sur les bancs de la fac, un an en droit, deux en gestion, puis avoir tenté sa chance dans un IUT de commerce et bien qu’obtenant de bonnes notes, Ève Dubois craque, ayant « la sensation d’échouer sérieusement au bonheur ». Elle rassemble ses petites économies, quitte sa ville natale, Limoges, pour Toulouse où elle trouve un job par une agence d’intérim comme vendeuse dans un magasin de matelas. C’est là qu’elle rencontre June, cette rousse flamboyante qui va vite devenir sa meilleure amie lui prodiguant maints conseils.

En effet, Ève est une timide maladive et le Smic ne lui permet pas de s’inscrire à des activités excentriques comme le reggaeton sportif ou le yoga tantrique et c’est June qui la pousse à s’inscrire à un groupe de parole pour les personnes timides, dans l’espoir de la transformer en une meilleure vendeuse. Lors de sa présentation, plutôt qu’assumer le vide de sa vie, Ève a préféré mentir et déclarer être dessinatrice. Elle rejoint également d’autres groupes comme celui des Jeunes Mamans dynamiques ou celui des Addicts anonymes, se créant chaque fois de nouveaux profils, mentant sur sa personnalité et ses névroses, découvrant le plaisir, le temps d’une réunion, d’être une autre femme.

Mais l’arrivée dans le groupe des Timides, de Thomas, ce jeune libraire trentenaire, va rapidement perturber Ève.

Damien qu’elle côtoie au groupe des Addicts lui fait découvrir les tutos relationnels et, les vidéos qu’elle enchaîne avec avidité l’aident à discuter avec Thomas. Mais comment lui avouer la vérité ?

Comment construire une histoire d'amour alors qu'il la prend pour une autre ?

Elle, qui a menti à tellement de monde, s’inventant une autre personnalité pour chaque groupe, une profession différente, une famille, un mari et un fils ou une addiction au shopping, voulant tellement appartenir à un groupe, n’importe lequel, ne sait comment se dépêtrer de cette situation, ne voulant pas non plus perdre les amitiés créées lors de ses affabulations.

Pauline Perrier, cette jeune femme passionnée du web et des mots, apporte un regard contemporain sur la solitude que peuvent ressentir les jeunes aujourd’hui, connectés en quasi permanence sur la Toile, mais souvent incapables d’énoncer leurs difficultés et leur détresse à voix haute à ceux qu’ils aiment.

Les discussions au sein du groupe des Jeunes Mamans confiant leurs doutes et leurs peurs ont ce grand mérite de mettre en exergue les difficultés de ces jeunes mères qui, de retour de la maternité, se retrouvent à devoir se débrouiller seules avec leur bébé, et de la charge qui leur incombe.

Elle déconstruit ainsi le mythe de la glorification de la maternité qui est servi aux filles depuis leur enfance.

La solitude des grandes villes est aussi un roman sur l’amitié, cette amitié précieuse dans la vie et qui devient indispensable et tellement bienfaisante dans la confrontation à la mort et c’est aussi l’histoire d’une jeune femme en quête de son identité.

Les thèmes sont intéressants, mais l’écriture simple, de nombreuses répétitions comme notamment cette « zone de confort » souvent utilisée, une fin heureuse très prévisible me semblent davantage convenir à des ados. Un livre qui peut faire du bien à qui souffre de timidité et de solitude et un bon moyen de détente.

À souligner que chaque court chapitre porte le titre d’une chanson avec le nom de son auteur, évidemment en anglais...

Un petit conseil : Éviter de le lire en ayant un petit creux, ou si vous faites un régime, tant les talents en pâtisserie d’Ève risquent de vous faire craquer !

Merci à Babelio et aux éditions Hugo pour cette découverte.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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La solitude des grandes villes

Je connaissais déjà la plume de l'auteure avec son roman "Là-haut dansent les étoiles" pour lequel j'avais eu un véritable coup de cœur ! Et puis une fois encore, la plume de Pauline Perrier m'a totalement conquise. Une histoire tellement dans l'air du temps porté par les mots ô combien poétique de son auteure. Ce récit m'a fait vivre toute une palette d'émotions et j'ai refermé ce livre bouleversé !
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