Perrine Marche

Un premier roman à fort potentiel mais un roman très mal construit. Avant de parler du fond, je vais m'attaquer à la forme.

Pour moi c'est une catastrophe de publier un roman tel quel. On peut parler de coquilles parfois mais je vois que l'auteure ne met pas les ponctuations à leur place, oublie l'entrée en matière pour les dialogues… je me dis que ce roman n'a jamais été relu. Je ne me serais jamais penchée sur une auto publication d'une auteure inconnue au bataillon, mais après différent retours d'un groupe de lecture et leur enthousiasme, je me suis dit pourquoi pas je peux découvrir une pépite. Mes copinautes se sont-elles laissées influencer ou convaincre par l'histoire tragique de Maeva, je veux bien le concevoir mais je ne peux passer à côté d'une publication pareille. Ce genre d'auto publication fait du tort à d'autres auteurs qui se battent pour se faire connaitre et propose un travail bien mieux abouti. C'est simple, j'ai lu des manuscrits en comité de lecture bien mieux construit que le roman de Perrine Marche. de plus l'auteures s'est lancée dans un effet de style narration (passage de la 1ère personne à la 3ème pour comprendre l'entourage de Maeva) qu'elle ne maitrise pas du tout. C'est simple elle a brillamment réussi à m'embrouiller l'esprit. Aucune mise en page ou mise à la ligne pour préparer le lecteur, elle bascule selon son humeur sur le changement de narrateur.

Parlons du fond. Perrine Marche s'attaque à l'handicap sujet sensible que très peu de personne maitrise sans froisser. Elle parle de l'handicap qui surgit de nulle part sans y être préparé, qui bouscule la vie d'une jeune fille et toute la famille qui l'entoure. Ici, nous avons Maeva 13 ans sportive dans l'âme. Avec une trame pareil, je me dis que j'aurais de l'émotion, un fort message d'espoir. Mais voilà c'est compliqué d'en avoir quand dés le départ l'auteure nous propose une héroïne catastrophique, gamine, irrespectueuse chieuse, mal élevée, tête de noeud et j'en passe. Même ses moments où cette jeune fille prend conscience de sa connerie, on y croit pas, on a l'impression d'avoir double face (une adulte limite) et que l'auteure a crée deux personnages bien distincts. Alors le pompon pour moi a été la petite terreur de 6 ans dont je n'y ai pas cru une seule seconde à ses bêtises pour être maman d'un petit garçon de 6 ans aussi. C'est simple c'est un emmerdeur de première dont on y croit pas une seconde à ses répliques qui font parfois trop matures pour un si jeune enfant. Pourquoi avoir brossé un portrait tel quel? Qu'apportait-il réellement à l'histoire? Perrine Marche en exagère les traits et en fait une personnage too much tout ce que je déteste dans un roman. J'aime la cohérence.

En parlant de crédibilités et cohérences, j'en ai noté des tas dont je ne ferais pas l'exposé car je me vois bien l'auteure me sortir des excuses bateaux. Je ne suis pas infirmière mais je reste sceptique sur certains évènements de l'hôpital.

Ce roman m'a fait lever les yeux aux ciel plus d'une fois que provoquer des émotions fortes. Une belle histoire aurait pu en ressortir de ce roman et l'auteure l'a gâché en le rendant too much. Ma note est simplement pour l'histoire de Maeva et l'espoir qui en ressort et son combat ( je met de côté son caractère de cochon) pour atteindre ses rêves. La suite ce que sous entend l'auteure sera sans moi.

Pour moi le conseil premier : Relire avant de publier c'est un minimum syndicale.

PS Moi aussi je fais beaucoup de fautes mais je ne fais pas payer des personnes pour me lire!

*** Un coup de cœur pour ce tome 2 ***



Après son premier tome : Et soudain la vie bascule !, Perrine Marche nous offre ici avec La vie, les amours, les emmerdes ! un deuxième tome rythmé, drôle et sans temps morts, qu'on ne peut que aimer .

C'est une ode à la vie, à l'amour et au respect de son prochain.



Nous retrouvons la furie Maëva que nous avions quitté dans le premier tome à l'âge de quinze ans, amoureuse de Will son petit copain. Avec son caractère bien trempée, la jeune fille s'est surpassée dans le sport mettant ainsi au défi son lourd handicap.

Dans ce second volet, nous la retrouvons alors qu'elle va bientôt fêter ses vingt six ans en compagnie de sa jumelle, et toute sa petite tribu que l'on connais déjà. Onze ans ont passé, et, les choses ont changés, douleurs du temps qui passe ... Will ne sera pas à ses côtés.

Toutefois, Maëva a mûri, toujours battante, toujours coléreuse, toujours capricieuse, mais on retrouve une jeune femme plus sensible, plus en accord avec son handicap même si quotidiennement ce n'est pas facile, surtout qu'elle a décidé de prendre son indépendance, tout en restant à côté de ses proches au cas où...

Toujours à fond dans le sport, elle en a d'ailleurs fait son métier.

Malgré les douleurs physiques, les peines suivies de grandes joies, Maëva est attachante, elle est devenue plus sûre d'elle dans certaines circonstances mais ... toujours encore énervante dans d'autres. Déjà dans le premier tome, je me suis attachée à Nina, la mère : Bon Dieu ! quelle femme extraordinaire ...

On retrouve bien sûr également son petit frère Théo, qui lui aussi est devenu un jeune homme. Son hyperactivité que devait gérer avec brio la maman a disparu mais, le jeune homme n'a pas une vie calme pour autant.

Maëva s'est grandement rapprochée de sa soeur jumelle, souvenez-vous, dans le premier tome elles ne se supportaient pas. Mais, Laurie, elle aussi a changé, elle a fait sa vie avec Greg et leur projet est d'agrandir la famille.

Ainsi commence donc La vie, les amours et les emmerdes ! de cette famille attachante ...



J'ai eu un gros coup de cœur pour ce second tome !

La plume de l'auteur a prise de l'assurance, et a évolué dans une écriture plus fluide. Là, elle raconte Maëva à la première personne, ce qui est beaucoup moins fatiguant pour la lecture par rapport au tome 1 où on on naviguait entre les personnages, entre l'emploi de plusieurs narrations.

Le roman est rythmé sans aucun temps morts. L'histoire m'a fait sourire et rire. Perrine Marche évoque des situations dramatiques avec beaucoup d'humour et elle arrive à ce que le lecteur ne soit pas gêné d'en rire.



Cette trilogie est à lire absolument pour se rendre compte ce qu'est la situation d'handicape tous les jours. Perrine Marche nous fait passer des messages par le biais de Maëva que nous, étant valide, nous ne pensons jamais.

Les messages sont véhiculés tout au long du roman : les difficultés à vivre au quotidien, le regard des autres qui peut être si cruel, comme on le sait, mais le rappeler est toujours bon. Les jugements aussi, parfois de la famille proche, qui met ainsi des bâtons dans les roues, qui empêchent d'avoir une vie épanouie. On est loin de s'imaginer tout ce peuvent vivre ces personnes tant qu'on n'est pas à leur place. J'ai ri mais j'ai aussi été peinée justement par ces comportements inacceptables (je pense notamment à un couple en particulier dans le roman).



Je ne peux que féliciter l'auteure pour cet excellent tome 2, et de m'avoir fait passer un excellent moment de bonheur, de franches rigolades, de colères et de compassion. Le tout réunis pour faire envie de passer au tome 3 : Quand la vie nous donne des ailes !

*** La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre"



Voilà, je tourne définitivement la dernière page de ce troisième tome de la trilogie / saga "Et soudain la vie bascule !". Cette trilogie de Perrine Marche est une palette d'émotions en tous genres. Avec "Quand la vie nous donne des ailes", nous quittons cette attachante famille avec l'impression qu'elle nous tenait la main pour cette balade tantôt mouvementée, tantôt douce, et bien sûr, dramatique et cocasse à la fois.

Quelle tristesse de quitter Maëva, qui, au fil des tomes est devenue une amie (c'était pas gagné dans le tome 1 !), mais laissons-la, car elle a des journées bien remplies et c'est peu dire ...

Pourquoi ? Car un défi de taille attends la jeune femme et Will : Bébé est annoncé !



On va retrouver Maëva avec son petit bambin, plein d'amour pour sa maman mais aussi avec un héritage familial : un caractère bien trempé, ce qui m'a fait sourire. Là on peut vraiment dire : "La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre".

Pour le couple, la vie bien tranquille, on oublie ! Le petit Noah est plein de vie et va mener la vie dure à ses parents, qui une fois de plus pourront compter sur le soutien de leurs proches.





Ce troisième tome est probablement le plus émouvant de la saga et ce, pour plusieurs raisons :

J'ai été très touchée de la façon dont Perrine Marche raconte la grossesse et ensuite l'accouchement de Maëva. Toutes ces difficultés à donner la vie pour une personne lourdement handicapée. Je n'oublierais jamais en tant que personne valide, le cours du poupon à langer sur une machine à laver en mode essorage, afin de reproduire la scène d'un bébé qui gigote ...

L'auteure parvient avec ses écrits à nous faire vivre des tonnes d'émotions et de situations dramatiques au quotidien. Et, là tu te poses la question ; "Et toi? Tu ferais comment ? ... souvent, pas de réponse à cette question !

"Tempête" Noah est arrivé ! Un hymne à l'amour maternel qui fait prendre conscience à sa maman, Maëva, de beaucoup de choses : le messager Noah, la tempête Noah, le défi Noah ... et la vie continue ...



Un bel ouvrage, une très belle histoire qui clôture admirablement cette trilogie.

Une petite larme aussi à un touchant hommage à la grand-mère de l'auteure.



Je remercie Perrine Marche pour sa grande sympathie (elle saura de quoi je veux parler).



A lire : "Et soudain tout bascule" puis " La vie, l'amour, les emmerdes !" et enfin "Quand la vie nous donne des ailes !"

*** Un combat pour la vie ***



Belle découverte que ce roman de Perrine Marche.

Ce roman est touchant, d'autant plus qu'il est basé sur la souffrance qu'a pu endurer l'auteure, un véritable hymne à l'amour, et le combat d'une vie.



Maeva, jeune adolescente au caractère bien trempée, voir un tantinet peste, vit avec sa mère, son frère et sa soeur. Son père a quitté le foyer et a refait sa vie. Ce dernier est toujours là pour mettre les points sur les i quand tout dérape, sauf quand tout bascule vraiment !

Maeva a qu'une seule passion : le sport. Véritable addiction à l'athlétisme, elle ne supporte pas les échecs et se concentre à toujours être la meilleure des meilleures quitte à entrer en crise quand elle ne l'est pas, ce qui a le don d'exaspérer son entourage.

Le conflit familial fait parti de la vie de l'ado qui aime se réfugier dans les bras de son petit ami quand rien ne va.



Un jour, Maeva surprend une conversation entre sa mère et sa grand-mère. La gravité étant, elle fugue en larmes avec son petit ami, en scooter puis soudain tout bascule ! ... C'est le terrible accident, qui va changer à tout jamais la vie de la jeune fille.





Le thème principal abordé est l'handicape.

L'auteure, Perrine Marche, nous plonge dans le désarroi de toute la famille, de la peur à faire face du père, du chamboulement et de la grande souffrance de la jeune adolescente qui voit sa vie, ses rêves, sa raison d'être et surtout son addiction au sport s'envoler définitivement.

Ce roman est bouleversant. L'auteure dresse les terribles souffrances via le personnage de Maeva, son chemin de croix suite à la détresse due à un handicap qui vous frappe du jour au lendemain, la lutte désespérée pour continuer son combat.

Bon nombre de passage sont bouleversants et douloureux alors que d'autre sont désespérants et énervants, notamment pour la maman de Maeva, Nina, qui se retrouve seule a gérer le drame de sa fille, et le reste de sa fratrie.

Je pense que c'est mon personnage coup de coeur du roman. Mais comment elle fait ? Résistance physique et psychologique, trouver la force morale de franchir les obstacles les uns après les autres, chercher des solutions pour avancer, jour après jour, Nina nous prouve que l'amour franchi tous les obstacles que la vie peut mettre en travers de votre chemin ...

Maeva ... Ah Maeva !!!! Certes, la jeune fille est difficile a apprécier : elle est égoïste, exaspérante, manque de respect et menteuse par dessus le marché !

Au début du roman je me suis dit que je ne vais pas supporter cette fille longtemps ... Puis, chose curieuse, véritable coup de maître de la part de l'auteure, on s'y attache et on s'y fait, ne pouvant que plus savourer sa lecture.

Et avec un caractère tel que le sien, la fin de ce premier tome va vous réserver une surprise !

Et soudain la vie bascule ! est le premier tome sur trois. Je vais continuer cette saga, car je suis curieuse de voir si Maeva change avec l'âge .. A suivre !



Un roman coup de coeur que je conseille à tous car c'est une ode magistrale à la vie et quand on tombe sept fois, il faut se relever huit ! (proverbe asiatique)

Gros coup de coeur qui m'a énormément touchée grâce aux thématiques abordées et au personnage principal dans lequel je me suis reconnue.

On découvre le quotidien de Maeva, collégienne pleine de vie et qui ne vit que pour sa passion : le sport, sous toutes ses formes, qui la fait « vibrer », comme elle le dit si bien. Sa vie est celle d'une ado sensible et écorchée vive, qui n'en fait qu'à sa tête et qui fait déjà preuve de beaucoup d'assurance pour poursuivre ses rêves. Bref, un quotidien bien rodé, entre ses parents séparés, sa fratrie et ses amis. Mais soudain, tout bascule : un terrible accident la prive de ses jambes. Celle qui ne renonce jamais devra apprendre à faire des compromis et à vivre autrement.



LES THEMATIQUES ABORDEES

Les thématiques abordées dans ce livre sont nombreuses et bien articulées : la passion, la vraie, celle qui fait « vibrer » et donne un sens à notre vie (ici, pour le sport) ; le handicap physique et le chamboulement d'une vie lorsqu'il survient, le vécu de la personne atteinte de ce handicap ainsi que celui de sa famille, mais aussi l'amour avec un grand A ! Si ces sujets peuvent paraître, pour certains, un peu lourds, ici, il n'en est rien, tant l'auteure nous emporte dans son intrigue avec des personnages hauts en couleur.



LES PERSONNAGES

Le gros point fort de ce roman réside, selon moi, dans son protagoniste principal : Maeva. Ah, Maeva ! Au début, elle m'agaçait, avec ses élans de colère, de passion, à démarrer au quart de tour, à ne jamais se satisfaire, à toujours vouloir être parfaite… mais, au fil du récit, j'ai compris que si elle m'énervait, c'est qu'elle venait titiller ma corde sensible, celle d'une personnalité presque identique. Ainsi, je n'ai eu aucun mal à m'identifier à ce personnage unique et plein de vie. Oui, la vie est là, même pour celle détruite à par ce terrible accident et qui va devoir se réinventer, faire certains deuils, faire des compromis et se heurter parfois – souvent, même ! – à l'incompréhension des autres, même des plus proches.



Perrine Marche nous a construit un personnage à la personnalité très bien construite, cohérente avec son vécu, et bien approfondi, ce qui la rend d'autant plus proche de nous et réaliste. Maeva est admirable dans sa manière de ne jamais renoncer, de ne pas baisser les bras là où d'autres auraient laissé tomber bien avant elle. Si son obstination agace, on comprend au fil des pages qu'elle n'est pas vaine et qu'elle lui permettra de réaliser ses rêves. Comme le dit si bien l'auteure, Maeva devra comprendre que « quand une porte se ferme, une autre est prête à s'ouvrir ».



Les protagonistes secondaires ont aussi une place forte dans ce récit et volent parfois la vedette à notre championne. Sa mère célibataire et infirmière est dépeinte avec un grand réalisme, avec tous ces soucis et ces joies que peut rencontrer une mère à la vie, elle aussi, bousculée par le handicap de sa fille. Elle plie parfois, mais ne rompt point, comme le roseau de La Fontaine. Parfois tendre, parfois obligée de sévir, parfois dure, mais toujours aimante, c'est un personnage que j'ai beaucoup apprécié.



Le petit frère de Maeva, Théo, est un rayon de soleil à lui tout seul. de la même trempe que Maeva, il enchaîne les bêtises et découvre la vie à sa manière, celle d'un petit garçon de six ans qui grandit et doit faire face aux épreuves de la vie.



Ensuite, il y a sa soeur Laurie, sa grand-mère, son petit ami Will, son père, les infirmières… beaucoup de personnages qui jouent un rôle important dans la vie de Maeva et qui l'aident, chacun à leur manière, dans son nouveau quotidien, rajoutant parfois quelques difficultés émotionnelles ou, au contraire, de grandes joies.



Mention spéciale à Éléonore – que je vous laisse la joie découvrir 😅 – et qui m'a à la fois fait rire et pleurer. Direct dans mon top 10 des personnages les plus exécrables pour lesquels des baffes se perdent (mais tout aussi essentiel au récit) !



LES EMOTIONS

Tout ce petit monde nous montre comment le handicap vient chambarder les croyances, les préjugés, le quotidien bien ajusté ou encore les relations sociales. Tout est à reconstruire comme après une tempête, mais, ensemble, ils y arrivent, avec leurs failles et leurs qualités. Une belle leçon de vie, une belle leçon d'amour qui n'est, malheureusement, pas sans peine.



Beaucoup d'émotions se dégagent de cette histoire hors du commun. On pleure, on rit, on espère, on se met en colère comme Maeva. L'auteure dépeint les ressentis avec brio et nous embarque dans un tourbillon d'émotions vives et fortes. Tout ce que j'aime pour un bon livre !



LA PLUME DE L'AUTEURE

La plume de Perrine Marche est fluide et agréable à lire, avec un vocabulaire riche et varié. Les passages narratifs sont bien équilibrés avec les dialogues qui, eux, sont éminemment vivants et émouvants. Peu de descriptions – mais des descriptions efficaces ! – jalonnent le récit et font ressortir beaucoup d'émotions.



POUR CONCLURE...

En résumé, un énorme coup de coeur pour ce premier tome qui dépeint la vie chamboulée de Maeva et de sa famille. Les thématiques abordées sous différents points de vue et de manière très réaliste, avec beaucoup d'émotions, m'ont charmée. La suite m'attend déjà et il me tarde de savoir ce que l'auteure réserve à cette chère Maeva !
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Au début, Maeva est une collégienne de 13 ans qui se passionne pour le sport et les défis sportifs, elle même qualifie le sport comme son oxygène, son moteur et sa raison de vivre. Son but est de devenir joueuse professionnelle. Maeva fait très attention à son alimentation et inquiète sa famille. Elle est très motivée, s’entraîne beaucoup mais reste souvent insatisfaite et s'énerve facilement. Laurie est la sœur jumelle de Maeva, elle préfère la littérature, jalouse sa sœur et est plutôt rancunière.



D'autre part, ses parents sont divorcés et elle vit avec son petit frère âgé de 6 ans et sa sœur chez leur mère Nina qui est infirmière au centre hospitalier de la Timone. Que ce soit pour les weekend ou les vacances, avec leur mère ou avec leur père Fred, ingénieur informaticien, leurs activités tournent toujours autour de l'activité physique comme faire du karting, de l’accrobranche etc...



Aussi, Maeva est tellement obstinée qu'elle s'est inscrite à une course d'endurance de dix kilomètres à pied en imitant la signature de sa mère pour y participer. Ses adolescentes ont des rêves différents et les frictions entre frère et sœurs sont répétitives.



Par la suite, Maeva va surprendre une conversation entre sa mère et sa grand-mère et découvrir un secret de famille bien gardé. C'est le choc ! Elle cherche du réconfort auprès de son amoureux Will et ils partent ensemble en scooter. Se sentant désormais prête à parler à sa mère de ce qu'elle vient d'entendre, les jeunes décident de rentrer. Mais sur le chemin du retour un chauffard les percute très violemment. Pour Maeva sa vie va prendre un virage inattendu... Son corps meurtri, comment son âme et son cœur pourront-ils désormais être comblés ?



"Et soudain la vie bascule" raconte les projets d'une adolescente et son combat après le grave accident qui a bouleversé le cours de sa vie. Maeva, au caractère hors du commun, est une battante très courageuse et restera déterminée malgré les blessures physiques, psychologiques, les souffrances et les traitements médicamenteux etc...



La plume de l'auteure, Perrine Marche, est juste et vibre d'énergie. De plus, les dialogues sont nombreux et font bien vivre les personnages. J'ai été touchée par son combat et sa détermination. Elle dédicace d'ailleurs cet ouvrage à sa grand-mère qui a toujours "cru en elle et en ses écrits". C'est ainsi que son rêve se réalise avec la publication de ce livre et j'attends la suite de son histoire. A découvrir !
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L’adolescence est une période houleuse et douloureuse. S’épanouir tout en respectant les règles, est source de conflits familiaux. Pas tout à fait grande plus tout à fait enfant, Maeva est une passionnée un peu trop zélée à mon goût. Maeva respire le sport. Handballeuse émérite, athlète chevronnée et nageuse confirmée, elle respire, elle pense, elle mange, elle dort, elle parle, elle vit tout simplement au travers du sport. Régime drastique et rigueur rythment sa vie qui frôle la limite avec le danger. Maeva est une jeune fille entière, honnête et en parfait accord avec ses envies. Capricieuse, têtue, énervante et acharnée, elle a le don pour mettre les nerfs de sa mère à vif. Étant une maman, elle m’a littéralement fait sortir de mes gonds, même si l’admiration face à son courage force le respect. A scooter avec son petit copain, sa vie bascule lorsque un chauffard les percute de plein fouet.





Handicapée à vie, son courage force le respect. Combativité, détresse, peur, doute sont exacerbés par la perte et l’absence de repères. Entourée par sa mère et son petit copain, elle retrouve la foi en la vie, de nouveau, au travers du sport et de la compétition.





Perrine Marche traite un sujet bouleversant. La détresse due au handicap, des repères bafoués sont son chemin de croix tout au long de ce roman. Maeva est le personnage principal. Le lecteur est amené à suivre toutes ses péripéties, ses coups de gueule, ses frasques au travers d’une douleur qui ne s’estompe guère. Bon nombre de passage sont bouleversant et douloureux alors que d’autre sont désespérant et énervant.





Ce premier roman offre un moment agréable de lecture malgré les nombreuses maladresses de l’auteur. L’impulsivité et la colère sont parties prenantes d’une histoire où la trame a tout bon. La plume de l’auteur manque de maturité. Je pense que les aventures de Maeva me séduiront davantage dans le prochain roman.
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Je remercie Perrine Marche pour sa proposition de lecture de son livre. Le résumé m'a convaincu de le découvrir. Une adolescente de treize ans qui adore le sport et qui un soir risque d'apprendre une nouvelle qui va tout changer. La question de savoir ce qui a bien pu se passer pour que cette vie de famille va voler en éclat est intrigante.



Maeva, treize ans, a une famille dont les parents sont divorcés, une soeur jumelle totalement différente d'elle et un petit frère qui lui voue une admiration sans faille. Le sport c'est une passion, SA passion. Rien ne peut l'arrêter, pas même le fait de signer à la place des parents pour une autorisation de courir 10 kilomètres. Par malchance, cette course devait se passer sans problème, sauf que ses parents ont décidé de l'emmener en vacances pile au moment où la course devait avoir lieu. Et comme elle n'avait rien dit, les ennuis commencent pour elle. Elle va devoir avouer qu'elle a signé à leurs places.



Une histoire de famille "ordinaire" qui va voir son monde basculer. Déjà les parents divorcés, dont l'un des deux s'occupent beaucoup plus des enfants que l'autre. Ensuite sur les trois enfants n'ont aucune pitié. Maeva ment comme elle respire, fuit la maison sans cesse, est douée en classe mais manque de respect aux professeurs, répond à ses parents, cherche la bagarre avec sa jumelle... Laurie adore les livres et sa passion est d'emmerder sa soeur. Jalousie pour ses bonnes notes ou autre chose ? Surement, peut-être, ou alors juste une envie de la mettre en rogne, qui sait ? Quant à Théo, six ans, c'est également une vraie calamité. Il adore Maeva, et veut faire comme elle. Il s'amuse avec les gros mots, se bagarre, veut faire du sport comme sa sœur, ment (par omission la plupart du temps). Bref, un enfant dans toute sa splendeur. Nina, leur mère n'arrive pas à s'en sortir avec eux trois. Punition (physique ou non), chantage, rien n'y fait.



Lorsque que l'accident arrive, c'est une famille meurtrie qui découvre qu'il va falloir du courage pour surmonter tout cela. Être une championne pour Maeva n'est plus qu'un rêve inaccessible. Elle va devoir avoir beaucoup de courage pour s'en sortir. L'éclatement d'une famille est montré dans toute sa splendeur. Le père qui n'arrive pas à surmonter ce qui s'est passé et qui fait tout pour se faire oublier. Sa mère a un courage hors du commun pour combattre tout ce qui doit lui passer par la tête. Trois enfants, un ex-mari qui fuit les responsabilités, elle fait ce qu'elle peut pour soutenir ce qu'il reste de sa famille.



L'histoire en elle-même est très intéressante. Le combat de toute une famille pour aider l'un des siens alors qu'il est dans une merde noire. Malheureusement il y a plusieurs points qui font que j'ai eu un mal fou à lire ce récit.



Le premier point est le fait que l'auteur passe de la première personne à la troisième en un claquement de doigts. C'est très déstabilisant et difficile de suivre qui parle, qui pense, qui agit. Habituellement on a un nom, prénom enfin quelque chose qui met directement le lecteur dans la position de celui qui parle, ce qui m'a manqué ici. Surtout comme dans l'exemple que j'ai pris ci-dessous, que le changement se fait trop rapidement.



Le second point est le caractère des personnages et surtout celui de Maeva. Elle a beau avoir 13 ans, (oui je suis déjà passée par là et j'ai un fils qui va avoir 12 ans, donc je sais comment cela peut se passer) c'est une sale peste. Qu'elle adore le sport est un bon point, mais le fait de ne pas savoir se retenir une seule fois, d'être égoïste à ce point, de ne pas voir qu'elle fait souffrir sa mère régulièrement... J'ai eu énormément de mal avec elle. Lorsqu'il lui arrive ce qu'il arrive, je n'ai pas eu de pitié, ou de compassion, rien. Je n'ai rien ressenti pour elle. Le comportement de Théo est celui d'un petit garçon de six ans qui défie tout et veut tester tout le monde. Il ne comprend pas tout et c'est difficile pour lui de voir tout le monde autour de Maeva, comme si on l'oubliait dans un coin. Qu'ils se rebellent, je le conçois, mais durant tout le livre, cela m'a fatigué je l'avoue.



Le troisième point concerne la façon dont l'auteur indique une fois maman, un coup Nina. Sachant qu'il s'agit, la plupart du temps, de Nina qui explique ce qu'elle fait, agit, voit, l'imaginer parler de sa mère en utilisant son prénom est étrange. Et puis il y a ce détail, insignifiant par rapport à ce qui se produit sur Maeva, ce qu'elle a appris avant que le destin se charge de sa vie. Ce fameux détail qui est donné comme point de départ et qu'on oublie jusqu'à quasiment la fin du livre. Dommage, cela aurait pu être un plus et surtout un moyen de montrer plus le pourquoi certaines émotions sont si exacerbées.



Par contre, j'ai apprécié le rôle de Will, le petit copain de Maeva. Il a une force en lui qui fera de lui un homme bon et généreux. On peut ressentir qu'il s'en veut au début, mais cela lui passe bien vite. Il aime par-dessus tout Maeva et effectue de nombreuses recherches pour l'aider et la voir heureuse. C'est un personnage qui met de la douceur dans leur vie sans pour autant s'abaisser. Lorsqu'il y a besoin, il est capable de hausser le ton. Il a une mentalité d'un jeune homme plus âgé qu'il n'est réellement.



En conclusion, l'auteur a montré une sacrée leçon de vie : devoir remonter la pente, apprendre à se reconstruire, aider sa famille, combattre la fatalité. Malheureusement le caractère du personnage principal ainsi que le changement de personne de façon si aléatoire ne m'a pas plu.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/et-soudain-la-vie-bascule-perrine-marche-a148658200
Lien : http://chroniqueslivresques...

Maeva est une jeune adolescente comme toutes les autres, elle aspire à réaliser son rêve de toujours, devenir une sportive de haut niveau. Son tempérament, son énergie inépuisable, elle entraîne tout le monde dans son sillage, sa vie est programmée pour suivre les traces des meilleures championnes, tout va bien dans le meilleurs des mondes.

Un soir, bouleversée par une révélation, elle s'enfuit de la maison sans savoir que son existence va s'en trouver changée à jamais ...



Un premier roman auto-édité qui se révèle rapidement comme une leçon de vie, suivre le parcours émouvant d'une jeune fille de 13 ans, une histoire qui vous poussera à la réflexion et à l'introspection, comment trouve-t-on la force de faire face à la vérité, de se relever, comment puiser dans ses ressources pour affronter le quotidien, quelles sont les limites que l'on peut encore atteindre quand tout vous est enlevé, quand tout part à vau-l'eau, quand tout semble irrémédiablement perdu, je remercie l'auteure pour m'avoir fait découvrir son roman, inoubliable, exceptionnel dans son exploration des possibilités de l'être humain et de la signification de l'effort, du courage et de l'abnégation.



Quand j'avais lu et chroniqué il y a quelques mois un livre faisant écho à celui-ci (Faits divers de Zoé Mosca), j'avais alors éprouvé ce sentiment d'injustice mêlé à une sensation de révolte, un goût amer dans la bouche, le combat d'une mère de famille, la réhabilitation pour redonner un sens à sa propre vie et surtout rendre un vibrant hommage à son fils, un regard différent face à certaines variables de la vie difficiles à admettre et à accepter, Et soudain la vie bascule ! est de ces livres qui vous touchent au cœur et à l'âme de par les émotions véhiculées et les plus contrastées, des ondes de choc qui nous mettent à l'épreuve, des déchirures qui percutent et ébranlent les fils de la vie, une seconde d'inattention et tout est à refaire et ce, jusqu'aux plus élémentaires fondations, comme un retour aux sources, comme une remise en question de tous les fondamentaux et acquis cumulés depuis la naissance, repartir de zéro pour rebondir, pour remonter la pente, jour après jour, pas après pas, le sentiment d'éviter le pire en s'enlisant dans les sables mouvants et tortueux des méandres de cette fragile existence, Rome ne s'est pas fait en un jour, pourtant vous allez découvrir combien le chemin est long pour voir de nouveau affiché un sourire, retrouver le goût de vivre, de considérer les choses avec philosophie, la résistance humaine est à l'épreuve physique et mentale, rien n'est impossible, rien n'empêchera Maeva et tout son entourage à croire en l'impossible.



Une fiction certes mais qui s'inspire largement du parcours de vie de l'auteure, son combat intérieur et les batailles qu'elle a dû livrer envers elle-même et face à l'adversité sous toutes ses formes se répercutent à travers ce roman qui peut aussi se lire comme un témoignage vécu ou un récit authentique, la vérité n'est jamais loin, les personnages sont tous plus vrais de nature, ils sont le miroir et le pendant de Maeva dans toutes ses facettes, la proximité et les liens du sang font le reste, rarement j'ai lu un livre qui touche au plus près de la spontanéité, du naturel qui imprègne et se dégage de chacun des dialogues et autres joutes verbales, des rapports entre les membres de la fatrie, aucune concession pour se libérer dans le soutien mutuel et les efforts consentis, les rêves et les espoirs qui poussent chacun vers un horizon de tous les possibles, comment ne pas trouver en ce livre des raisons de croire que chacun a un ticket potentiel pour réaliser ses rêves, le temps est une donnée importante pour saisir l'urgence de la situation, pour ressentir les difficultés et mesurer le parcours du combattant.



Le premier jour du reste de ta vie ...



La force de caractère de Maeva, son dévouement contagieux à toujours aller plus loin, à repousser ses propres frontières pour se prouver d'abord à elle-même que tout est encore possible, jouable pour symboliser la compétition qui est le moteur de sa vie, participer ne suffit pas, la gagne avant toute autre chose, cette pile électrique est étonnante et impressionnante par cette aura, cette soif inextinguible de gravir voire brûler les étapes, aller toujours plus vite, force est de reconnaître que tout cela a un prix, un sacrifice n'est jamais vain, le retour de manivelle, le flux qui s'accompagne nécessairement de son alter ego, le courage et la meilleure volonté du monde pour entraîner tout l'entourage et les risques de causer des conséquences collatérales inévitables, l'abandon de soi et la solitude des êtres face à cette inconnue et la vérité, la marge de manoeuvre est si ténue qu'il est impensable de ne pas subir, se découvrir dans le regard de l'autre, s'épuiser à recueillir les fruits du labeur, l'adversité et la malchance de se retrouver en mauvaise posture, la construction de l'histoire nous laisse sans répit, la trame se veut dramatique mais sans jamais tomber dans le mélo, ni dans l'apitoiement sur soi, le bonheur inaccessible, le rêve lointain, tant qu'il y a de la vie, l'espoir n'est jamais loin, une inspiration et une audace inouïe pour démontrer sans pour autant tomber dans la facilité, la narration à la première personne se confond avec d'autres voix pour apporter cette fraîcheur et cette virevoltante danse de la vie, la famille est un socle, un havre de paix pour Maeva et les siens, la solidarité des siens, tout le monde ne lésine pas sur les moyens du bord pour recoller les morceaux, au bord de la crise de nerfs, ces tensions et autres révoltes étouffées succèdent des phases d'une douceur infinie, d'une mélancolie qui vous chavire le coeur, ce poids des souvenirs et d'un passé encore vif, cette avant et après qui se jouent de nos illusions et de nos espérances, le diable est sortit de la boîte pour venir tourmenter les humains ...



"Le vrai handicap est de penser que c'est impossible quand rien ne l'est vraiment"



A travers le titre éponyme du livre, dans le visuel de la magnifique et inspirée couverture de Vanaly Nomain et Marc Chiny, tous les sens sont mis en ébullition, l'histoire se lit comme un livre un ouvert sur toutes les palettes de l'émotion humaine, toutes les déclinaisons que l'on peut connaître dans le touchant et sublime portrait que l'auteur dessine au vitriol, sans fioriture ni complaisance, celui d'une famille qui sera soumise à rude épreuve, tiraillée entre les obligations et les aléas de la vie, entre les regrets et la culpabilité, les révélations qui fissurent progressivement, les portes qui s'ouvrent et se ferment comme pour mieux choisir le camp, pour redéfinir le tableau, pour cristalliser les énergies qui tourbillonnent dans l'esprit de tous les personnages, le stress, la colère et autre découragement n'en finissent plus de jeter le doute et l'incertitude, les plans sont remis en perspective, une histoire poignante pour oser, pour interpeller et donner une autre vision de certaines altérations et de tout ce qui touche à la limitation du champ des possibles de l'individu avec son environnement immédiat après un drame.



Le temps figé et suspendu dans les airs comme l'équilibriste sur un fil, l'appréhension de tomber, la peur de gagner un combat, la remise en question est constante et quotidienne, pour Maeva et les siens, ce sera le début d'un autre chapitre qui va voir se rapprocher ou s'éloigner des personnages, comme cet instant qui a fait tout basculer et décidé aussi de gangrener la vie d'autres, il est coutume de dire que l'on récolte ce que l'on sème, apprendre à vivre et à accepter la différence de l'autre, à défaut d'avoir vécu pour comprendre tous les points de convergence ou de ses effets tendancieux, de verser qui son fiel mielleux qui de l'humour caustique pour déboussoler les règles tacites et édictées, le sentiment d'assister à la désagrégation pour une renaissance, d'accompagner une certaine dissonance de voix pour l'interpréter de façon plus malléable ou cognitif de manière à ouvrir la voie, à tracer cette recherche indispensable et essentielle à trouver des raisons d'être, d'espérer et de continuer à vivre, à aimer son prochain et surtout de recomposer, de reconstruire, de consolider les fondations qui ont été durement éprouvées et secouées.



"C'est une question de vie ou de mort ..."



Le roman temporise, donne à réfléchir sur certains thèmes pertinents de la vie, de la mort, du deuil qui peut terrasser à tout moment,l'indifférence et l'ignorance sont peut-être parmi les choses les plus pernicieuses de la vie, la personnalité de l'héroïne dans son emprise et sa dynamique qui débordent dans toutes les pages, son attachement à tout prix à la vie renforce la compassion et l'empathie que l'on éprouve à son égard, elle vit constamment au-dessus de ses aptitudes tout en s'appuyant sur des rêves impossibles, c'est une belle leçon de vie, un acte de foi, une force de la nature et de caractère hors du commun, cela sera-t-il suffisant pour atteindre le nirvana après avoir touché le fond, pour renverser des montagnes ?



La douleur, les souffrances, les mots les captent avec une justesse palpable, le coeur ne ment pas, les larmes ne sont jamais loin, à l'image de toutes ces victimes qui subissent, qui doivent espérer, la vie ne fait pas de cadeau, si l'on est jamais aussi bien servi par soi-même, cette histoire vous démontrera aussi que la victoire, que le sport soit individuel ou collectif, le combat n'est jamais totalement neutre ou un acte isolé.



"Ne jamais ignorer quelqu'un avec un handicap, vous ne réalisez pas combien ils peuvent vous inspirer."



Le don de soi, le sacrifice des uns des autres, la résistance physique et psychologique, trouver la force morale de franchir les obstacles les uns après les autres, chercher des solutions pour avancer, jour après jour, "Le succès c'est tomber sept fois, se relever huit" (proverbe japonais), un premier roman indépendant qui démontre toute la puissance de l'histoire à transcender ses personnages devant des épreuves qu'ils ne pensaient jamais avoir un jour à les affronter, apprendre à souffrir, c'est peut-être là l'une des clés pour apprécier la vie en long, en large et avec tous ses travers déjà vaincus.



Un roman coup de coeur pour conclure, pour achever une fin qui nous annonce une surprise, encore une s'il était possible encore de croire, de vouloir, d'espérer, la vie continue ... même quand elle a basculé !



Et soudain la vie bascule ! de Perrine Marche Auteure est une ode magistrale à la vie !!!

❤️❤️❤️

Ma vie de lectrice est faite de bons et de mauvais moments. Ce chemin littéraire qui a pris naissance durant mon enfance m'a permis et me permet encore de m'évader, d'étancher ma soif de connaissances, mais surtout il est et sera continuellement le garant de découvertes, de joies, de frustrations se transformant en souvenirs plus ou moins heureux. Comme vous tous, quelques livres sont passés fugacement entre mes mains, d'autres ont marqué mon existence au point de rester gravés à jamais dans ma mémoire alors que certains revêtent une grande valeur sentimentale et ne seront pas vendus ou troqués de quelque façon que ce soit. Au sommet de ceux-là, se trouvent « Mobilités urbaines hybrides » écrit par un proche et « Bats-toi ne renonce pas à tes rêves ! » d'une auteure qui se reconnaîtra. Etant exigeante quant au côté affectif, émotionnel de mes lectures, je dois admettre que peu d'entre elles ont ou auront le privilège de les rejoindre. Pourtant, à l'instant où j'écris ces lignes, « Et soudain la vie bascule ! » de Perrine Marche vient d'y être ajouté. J'en suis fière et ne peux qu'en féliciter la susnommée.

Celles ou ceux qui me suivent régulièrement savent que, si dans le choix de mes lectures j'ai tendance à faire la part belle aux écrivains connus comme Harlan Coben et Maxime Chattam, je ne m'interdis pas pour autant de découvrir de nouveaux auteurs aux styles parfois différents.

Comme vous l'avez certainement compris, je vous retrouve pour une autre chronique qui porte donc sur ce premier roman autopublié en mai 2018 par Perrine Marche.

Avant de continuer, il m'est nécessaire de vous apporter une précision.

Sachez que je suis rentrée dans cette histoire en ayant une connaissance approfondie du sujet et qu'aujourd'hui, pour des raisons personnelles, il m'est difficile de parler avec objectivité de cette oeuvre.

Je m'y attelle néanmoins en espérant être impartiale et intelligible pour vous permettre de vous forger votre propre opinion.

Le bouquin achevé, j'avoue que cette lecture a été simultanément émouvante et épanouissante, sauvagement drôle et émotionnellement forte.

Dès l'entame, nous faisons la connaissance d'une jeune fille de treize ans vivant dans le sud de la France dans une famille aimante, entourée de tous les siens.

Maeva pourrait mener la vie de tout collégien lambda mais ce n'est pas le cas puisqu'elle a une passion, plutôt une raison de vivre : le sport.

S'y adonnant depuis huit ans avec prouesse et motivation, elle a intégré une section Sport Etudes. Etape nécessaire à toute admission éventuelle dans un pôle France.

Férue de Hand-Ball et d'athlétisme, elle pratique avec volonté et abnégation pour accéder dans quelques années au haut niveau.

Satisfaite de son parcours, elle semble heureuse jusqu'à ce jour où elle surprend, malencontreusement une conversation entre sa mère et sa grand-mère qui va la bouleverser. Elle s'enfuie alors du domicile familial. En quelques secondes, sa vie ainsi que celle de ses proches viennent de basculer…

Qu'a-t-elle entendu ? Cela la concerne-t-elle ? Pourquoi ce départ précipité ? Où va-t-elle ? Va-t-elle ou non rejoindre quelqu'un ? Que va-t-il lui arriver ? En clair, Pourquoi son existence va-t-elle voler en éclat ?

Vous souhaitez des réponses ? 1,2,3, lisez !

L'auteure nous embarque dans le monde mal connu et souvent fermé du handicap.

C'est, en quelque sorte, un journal de bord qui nous permet de comprendre la vie d'une adolescente qui refuse d'être définie par sa différence. Déterminée à le faire savoir, la pratique sportive devient, alors, un exutoire à sa colère, sa détresse avant de représenter un formidable tremplin vers sa nouvelle vie.

La force essentielle de cette publication réside dans le fait que P.M. ne cache rien sur le difficile quotidien d'une personne handicapée : L'assistance dont elle a besoin, les douleurs inhérentes à son infirmité, le besoin d'anticipation pour tout périple occasionnel, les remarques ou regards désobligeants…

Chères lectrices, chers lecteurs, je vous garantie que rien n'est exagéré. Cet écrit bien documenté transpire de vérités. le sport ou plus précisément le handisport est magnifiquement mis en valeur.

L'intrigue est intéressante, originale, de plus en plus captivante au fil des pages.

Scénario bien construit, avec un bon esprit de synthèse. Agréable à suivre.

La plume est bonne mais, en toute honnêteté, je ne peux la qualifier de parfaite. Les dialogues nombreux sont quelquefois un obstacle à la bonne compréhension du texte Il y a fort à parier que ce désagrément sera gommé dans le tome deux qui nous est promis.

Les personnages, qu'en dire ?

Dans l'ensemble, Ils sont bien campés et j'ai pris plaisir à les accompagner.

Dans la première partie, Maeva « l'obstinée » est exaspérante. Elle est égoïste. Ne se soucie guère du bien-être et des sentiments de son entourage. C'est une vraie « tête à claques » qui mériterait un recadrage. Je l'ai moyennement aimée pour ne pas dire détestée.

Par la suite, face à l'adversité, l'injustice, sa volonté, son désir de réussir est admirable. Son caractère de battante devenant alors une force incommensurable. C'est bizarre, elle me rappelle quelqu'un 🤔. Elle est plus touchante, plus émouvante. Je me suis prise véritablement d'affection pour elle. Sa ténacité devrait servir d'exemple.

Malgré une sensibilité extrême, un désir ardant d'aider sa soeur aînée, je ne suis pas arrivée à m'attacher à Théo. Son entêtement à ne pas vouloir écouter, à ne pas vouloir céder m'a gênée compte tenu de son jeune âge. Dans ce contexte, j'aurais préféré le voir évoluer plus calmement.

Laurie est assez effacée au début. Se rapprochant de sa soeur, elle se révèle alors. Je l'ai ainsi beaucoup plus appréciée. Je la vois bien endosser le rôle de confidente dans le tome deux.

J'ai eu un faible pour Nina. C'est une femme de mérite. Elle fait preuve d'un courage, d'une abnégation à toute épreuve. Impressionnante de patience et de réalisme, elle supporte, seule, le poids de la famille. C'est une mère dans toute sa splendeur.

Frédéric, le père, présent au début se volatilise peu à peu. Dommage.

En conclusion, ouvrage hyper réaliste, enrichissant et instructif pour les non-initiés. C'est une formidable leçon de vie. Un incontestable condensé d'optimisme. Pour avoir eu la chance et le privilège de lire le premier jet en avant-première, je vous certifie que l'oeuvre finie est plus aboutie, mieux amenée. En bref, plus plaisante à lire.

Je crois que ce premier roman peut, sans problème, trouver son public. La romancière a du talent et mérite qu'on le découvre.

Ma gratitude va à Perrine Marche pour avoir eu le courage de s'attaquer à un thème difficile à traiter dans la littérature.

Merci du fond du coeur de permettre aux gens dits « normaux » de percevoir ce monde différemment.

Je me lance ? Oui, sans aucune hésitation. Finissant cet opus le sourire aux lèvres, je ne peux que vous inciter fortement à vous y plonger. Vous ne le regretterez pas, ça vaut le détour. Votre vision du handicap sera peut-être changée à tout jamais et c'est bien là l'essentiel.








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C’est le premier livre que je lis d’un auteur auto-édité et je suis bien contente de m’y être essayée, même si ce n’était pas une surprise puisque je connaissais déjà l’histoire. Ç’a pourtant été un plaisir de le relire et d’y retrouver les personnages.



Maeva a treize ans, c’est une grande sportive et elle ne vit que pour cela. Elle a un sacré caractère et en fait voir de toutes les couleurs à ses parents. Jusqu’au jour où elle surprend une conversation entre sa mère et sa grand-mère, discussion qui change à jamais son existence. Imprévisible, elle fuit la maison. C’est alors que tout bascule.



Je couperai ce roman en deux parties : l’avant et l’après. Ce sera plus simple pour expliquer mon ressenti et surtout l’évolution de mon opinion sur les personnages.

Dans les premières pages, les relations entre Maeva et ses parents sont tendues : quoique l’un des camps fasse, l’autre explose. C’est assez étrange et si au début j’ai trouvé que ça rendait difficile l’attachement à cette famille, par la suite, j’ai bien mieux compris la raison de cette dissension. L’adolescente abuse, elle fait n’importe quoi : elle se montre égoïste, fait ce qui lui plaît sans penser aux conséquences ni aux sentiments des autres, seule sa petite personne compte. Vous l’aurez compris, dans la première partie, je n’ai pas aimé le personnage de Maeva ni celui de Théo, son petit frère tête de nœud : ils ont le même caractère de merde et je n’avais qu’une envie, leur filer des baffes pour leur remettre les idées en place.



Par contre, dans la seconde partie que j’ai nommé l’après, j’ai trouvé Maéva plus supportable, elle avait toutes les raisons de se montrer odieuse vu ce qui lui est arrivé. C’était son droit d’être en colère et têtue quant à ce qu’elle estime être le mieux pour elle et son corps ; et puis, faut aussi dire qu’elle a quand même pris un peu de plomb dans la tête… heureusement.

Par contre, j’ai beaucoup aimé sa maman, Nina, et de mieux en mieux à mesure que le récit avance. Elle en chie, la pauvre, et malgré cela, elle ne baisse pas les bras : elle se montre courageuse, tenace face à l’adversité. Elle lutte seule pour maintenir un semblant de cohésion dans sa famille. Elle m’a fait mal au cœur.

J’ai bien aimé le papa au début, mais au fil des pages, il est devenu démissionnaire et j’ai fini par le détester.

Quant à sa sœur jumelle, Laurie, elle m’a laissée indifférente au début puis je m’y suis attachée en même temps que l’héroïne s’est rapprochée d’elle.



J’ai trouvé que c’était une très belle leçon de vie.

Si l’on croit en ses rêves, si l’on s’en donne les moyens, peu importe les épreuves que l’on traverse, on peut les réaliser. Et si la vie bascule, on peut transformer ses rêves, on peut s’accomplir différemment. Il suffit d’y croire, de ne pas abandonner, de persévérer.

J’ai beaucoup aimé cette lecture. J’ai vibré avec chacun des personnages : j’ai ri, je me suis sentie triste, en colère puis triomphante.
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« Et soudain la vie bascule ! », de Perrine Marche, est le premier tome d’une trilogie qui met en scène la vie de Maeva, que nous découvrons toute jeune ado, sportive de haut niveau et déterminée, au caractère déjà bien trempé. Une révélation incroyable, entendue par hasard, va bouleverser sa vie et cela à plus d’un titre, provoquant d’abord sa fuite de la maison suivie d’un accident de la route qui la laissera handicapée à vie.

L’auteure nous fait entrer de plain-pied dans l’histoire de Maeva dont nous devenons le témoin avec ce « vous » qui nous interpelle, dans lequel j’aime me reconnaître en tant que lecteur privilégié et qui me fait adhérer totalement au récit : « Vous pensez bien que je n’allais pas me priver d’une telle activité... », ou bien : « Après tout, c’est moi la première concernée, vous ne croyez pas ? » ou encore : « J’ai tout foutu en l’air et tout ça pour quoi ? Je vous le demande. » J’aime qu’un auteur m’embarque ainsi dans le récit, de même qu’ici l’utilisation du présent et l’alternance – un peu surprenante au début – des points de vue : tantôt celui de Maeva qui ainsi nous livre ses émotions, ses ressentis, ses colères et ses aspirations, et tantôt une vision « panoramique » nous montrant les scènes d’un point de vue extérieur.

Nous accompagnons donc Maeva dans un parcours difficile suite à son accident : chirurgie, long séjour à l’hôpital, rééducation, prothèses, mais au sein d’une famille aimante, même s’il y a parfois des remous, avec à ses côtés un garçon qui l’aime et l’aimera, quoi qu’il en soit.

Bien sûr, certaines pages sont très émouvantes, difficiles parfois car nous souffrons avec Maeva, dans son corps et dans son âme. Mais c’est aussi et surtout un message d’espoir qui arrive parfaitement à nous convaincre qu’il faut y croire, toujours. Le tome 1 nous laisse sur une magnifique réussite de Maeva, presque impensable et pourtant bien réelle, qui confirme absolument qu’il faut y croire.

Si je dis « bien réelle », c’est qu’il y a dans ce beau texte une grande part personnelle que nous délivre Perrine Marche, sans pourtant qu’il s’agisse d’une autobiographie. Le livre reste un roman et les personnages qui y évoluent, même s’ils sont proches de l’auteure, sont romancés.

Enfin, lorsqu’on arrive à la dernière page de ce premier opus, on est heureux de savoir que la suite nous attend avec deux autres tomes qui sont d’ores-et-déjà sur ma table de chevet.

Je tenais à remercier chaleureusement mon amie Perrine Marche, de m'avoir fait confiance pour ses trois romans.



C'est une personne vraiment formidable, d'une extrême gentillesse, avec une force de caractère inimaginable, elle force mon respect, et surtout mon admiration.





Ce troisième roman de la série "Et soudain la vie bascule" est l'aboutissement d'un travail de longue haleine, de persévérance, pour un résultat qui méritait bien cette attente.





Nous retrouvons ici Maeva et son caractère bien trempé, qui lui donne ce courage de se surpasser chaque jour, j'étais à ses côtés tout le long de l'histoire avec cette envie de l'aider par moment



mais au final elle n'a pas eut besoin de moi, elle n'a rien lâché et à été très bien entouré.





De sa grossesse à la naissance de son phénomène, je ne vous en dis pas plus, et même après quand il grandit, nous assistons petit à petit à la mise en place de cette vie à 3, certes pas toujours



facile pour la protagoniste principale, mais qui avec sa force de caractère, son tempérament, d'ailleurs cela ne vous rappelle pas quelqu'un que j'ai cité plus haut... parvient à soulever des



montagnes.

Nous remarquons que Perrine s'est beaucoup documentée pour nous permettre d'avoir une lecture fluide, avec des rebondissements, mais surtout une grande cohérence dans ses écrits, cela



n'a pas dut être de tout repos, j'en suis consciente et je le sais.



De la documentation il y en a eut, mais nous assistons par moment à des temps déjà vécu, c'est ce qui rend l'histoire encore plus crédible...





Notre famille va s’agrandir. Will et moi attendons un heureux événement. N’est-ce pas le plus beau cadeau que la vie puisse nous offrir ? Notre couple a bravé de nombreux obstacles, et essuyé



quelques tempêtes durant toutes ces années. Cependant, la force de notre amour nous a permis de faire tomber bien des barrières.





Pourtant, donner naissance à un enfant a réveillé mes plus grandes craintes. Serai-je capable d’assumer pleinement mon rôle de mère ?





Souvenez-vous, le cheminement s’est avéré long et difficile, mais j’ai franchi ce cap, grâce au soutien de mon compagnon et aux encouragements de mes proches.





Désormais, nous préparons l’arrivée de ce petit ange au sein de notre foyer. Ce bébé est le fruit de notre union, mais il représente aussi notre plus belle victoire ! Ensemble, nous regarderons



l’avenir, les yeux pleins d’espoir et le cœur empli de bonheur.



Le bouleversement a commencé. Le destin nous offre la possibilité d’écrire le plus beau des chapitres.



Êtes-vous prêts à nous suivre ?





C'est un roman à ne pas manquer, dont la lecture s'achève ici, une certaine nostalgie m'envahit mais tout va bien pour Maeva et les siens, et c'est ce qui compte...





Un message que l'auteur nous fait passer à travers ce roman...





" Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" cela te correspond tellement bien ma Perrine...
Lien : http://leschroniquesdestia.e..

Dans l'univers littéraire, où les romans fleurissent tels des coquelicots au soleil, la trilogie de Perrine Marche est une perle rare. Son dernier volet, 'Quand la vie nous donne des ailes', est bien plus qu'un simple récit. C'est une symphonie d'émotions humaines, une histoire qui vous prend par la main et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière page.



Après avoir navigué à travers les obstacles et les tempêtes de la vie, Maeva et Will, notre couple emblématique, franchissent une étape colossale dans leur vie : la maternité. Oui, Maeva est enceinte ! Il n'est jamais facile de donner la vie. Mais imaginez lorsque la maternité est entrecoupée par des douleurs physiques et des limitations motrices. Être enceinte, pour Maeva, c’est une confrontation quotidienne avec sa propre vulnérabilité, et un véritable questionnement existentiel. C'est une peur qui se dresse comme un mur devant elle, mais Maeva n'est pas du genre à faire demi-tour devant un tel défi. Son ventre est rond, son cœur est en effervescence, mais son esprit, lui, s’embrouille de questions inquiétantes. "Serai-je à la hauteur ?" "Pourrai-je être la mère que mon fils mérite ?" Le tableau pourrait sembler sombre, mais rappelez-vous, nous parlons de Maeva, une femme qui a déjà franchi des montagnes et ces difficultés ne font que démultiplier sa force de son caractère.



La vraie beauté de ce récit réside dans la détermination farouche de Maeva à surmonter chaque obstacle sur son chemin. Elle transforme ses craintes en un carburant qui alimente sa volonté d'être la meilleure mère possible pour Noah. Entourée d'une famille aimante, et surtout d'un Will inébranlable, Maeva se métamorphose, se transcendant au-delà de son handicap.



Et il n’y a pas d’histoire plus engageante que celle d'un nouvel être qui vient au monde. Noah, le fruit de cet amour courageux, est une boule d'énergie indomptable. Au fil des pages, on voit ce petit bonhomme grandir et s’affirmer d’année en année. Car Noah possède un caractère aussi vibrant que sa mère. Intrépide, passionné par le sport et intolérant à l'échec, il est la preuve vivante qu’un caractère bien trempé peut se transmettre de génération en génération.



Bien sûr, chaque histoire a besoin de son complément d'équilibre, et ici, c’est Mia, la cousine de Noah qui va apporter une touche de douceur au dynamisme parfois survolté de Noah. Le duo crée un ensemble magnifique, ajoutant des couches de complexité et de chaleur à cette histoire déjà riche.



Dans ce roman, Maeva est incroyable : Elle prend le "non" de la vie, le retourne, le tord et en fait un "oui" retentissant. Quant à l'écriture de Perrine Marche, elle rayonne d'authenticité, tissant un visage empreint d'humanité aux défis quotidiens des personnes en situation de handicap. La véritable prouesse de l'auteure se manifeste dans sa singulière aptitude à métamorphoser les obstacles en quêtes inoubliables et les défis en opportunités.



"Quand la vie nous donne des ailes" est un hymne à la vie, à l'amour et à la persévérance. On ferme le livre avec la douce sensation d'avoir été le témoin privilégié de la lutte et de la victoire d'une femme forte, qui, contre toute attente, a réussi à donner des ailes non seulement à son destin mais aussi à celui de son lecteur. Vous en sortirez peut-être avec des yeux embués, mais certainement avec un cœur rempli de joie et d'espoir.



Alors oui, la trilogie de Perrine Marche est terminée, mais n'est-ce pas la beauté d’un livre que de continuer à vivre dans nos esprits bien longtemps après la dernière page tournée ?



C'est un livre que je recommande à tous ceux qui cherchent des histoires vraies, des histoires qui sonnent le glas de l'impossible pour célébrer le triomphe de l'espoir et de la vie.



Et je vous laisse avec cette pensée : si Maeva et Will peuvent trouver leur chemin à travers les tempêtes de la vie, alors peut-être que nous aussi, nous pouvons trouver la force de déployer nos propres ailes vers un avenir meilleur.




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Mon avis



Je remercie Perrine MARCHE de m'avoir donné l'opportunité de lire le tome 3 de sa série « Et Soudain la vie bascule – Quand la vie nous donne des ailes !. J'ai ainsi pu retrouver avec plaisir Maeva, l'héroïne que j'avais découverte lors de ma lecture des deux précédents opus.



Perrine MARCHE nous offre un très beau roman, authentique et vivant, mettant en scène des personnages fictifs mais qui vivent, ressentent les mêmes souffrances et combats qu'elle-même a menés depuis son accident.



Les années ont passé. Maeva est devenue une jeune femme mariée, toujours aussi volontaire, au caractère bien trempé et malgré ses souffrances, toujours autant passionnée de sport. Son époux Will est charmant et très gentil ; ils forment un bien joli couple. Quand un bébé vient rejoindre la petite famille la vie de tous risquent d'être difficile du fait du handicap de Maeva mais le couple fera tout pour que la vie soit plus belle.



J'ai ADORE cet ouvrage très émouvant, bouleversant, drôle et triste à la fois comme la vie d'ailleurs, empli d'espoir qui aborde outre l'amour, la maternité, les relations avec la famille, le sport, le handicap les souffrances et les douleurs.



J'ai lu ce troisième tome pratiquement d'une traite tant il est agréable et j'ai passé un très bon moment avec tous les personnages tellement bien décrits par Perrine MARCHE qu'ils nous semblent vrais et attachants.



Très bonne lecture.



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C’est avec joie que je retrouve la plume de Perrine Marche et ses personnages dans ce nouvel opus. Ici, Maeva a grandi, a mûri… mais elle reste toujours Maeva, avec son caractère bien trempé, ses émotions fortes, sa passion pour le sport… et pour la vie !



J’ai beaucoup apprécié de voir l’évolution de notre héroïne qui affronte la vie et les obstacles que son handicap met sur son chemin. La vie d’adulte n’est pas de tout repos, entre un déménagement, de nouvelles infirmières pas très coopératives, des proches bienveillants, mais peu compréhensifs et quelques essais amoureux infructueux, la vie de Maeva n’est pas de tout repos.



A l’image du premier tome, l’auteure n’épargne pas son héroïne et lui construit un quotidien plein de situations que les personnes atteintes de handicap ont à combattre. Elle nous rappelle que chaque petit geste peut se transformer en épreuve. Ce tome est aussi l’occasion d’aborder de nouvelles thématiques, comme l’amour et la parentalité, sujets très bien mis en scène par l’auteure.



Encore une fois, j’ai été charmée et emportée dans cette histoire, cette tranche de vie portée par une protagoniste principale haute en couleurs et porteuse d’un message d’espoir. Je vous recommande donc ce second tome tout aussi plaisant que le premier !

A la fin du premier tome, Et soudain la vie bascule !, nous avions quitté notre joli petit couple, Maeva et Will, ébranlés par cet accident mais soudés comme jamais.



Dans cette suite, nous retrouvons donc notre battante caractérielle, notre électron libre, 11 ans plus tard. Les années ont passé et les préoccupations de notre personnage principale ont changé. La compétition sportive a été remisée au second plan, une vie d'adulte l'attend. Mais qui dit vie d'adulte, signifie aussi indépendance et vie amoureuse. C'est sur ces deux points que l'auteur va essentiellement concentrer son histoire.



La narration est à la première personne cette fois-ci, c'est Maeva qui nous entraîne avec elle dans son quotidien. Elle nous fait part de ses petites victoires, au jour le jour, sur son handicap, on découvre ses subterfuges et son côté débrouillard qui lui permettent de donner le change face aux situations nouvelles ou inconnues. Le récit sera à son image, alors ne vous attendez pas à ce que l'auteur, Perrine Marche tourne autour du pot avec délicatesse. Perrine sera directe, les dialogues seront parfois un peu crus mais elle fera toujours preuve de bienveillance et de pudeur quand cela sera nécessaire.



Les personnages ont sacrément changé durant toutes ces années, comme les liens qui les unissaient à l'époque d'ailleurs. Les rivalités ne sont plus les mêmes non plus. J'ai apprécié cette nouvelle dynamique, l'auteur a su faire évoluer l'histoire pour la rendre toute aussi intéressante, sans que ce soit du réchauffé. Il y a une vie après l'accident pour Maëva. Pas celle dont elle rêvait ni celle qu'elle s'était imaginée, mais elle se bat pour parvenir à ses fins malgré les désillusions.



Sur le coup, j'ai trouvé la fin un peu rapide mais l'auteur nous fait comprendre qu'il y aura prochainement un nouveau challenge à relever pour notre duo de choc. Maeva et Will ont surmonté ici de nouvelles épreuves toutes aussi difficiles que les précédentes et ce n'est pas fini.



La vie, l'amour, les emmerdes ! est un livre émouvant, un combat de tous les jours, mais c'est aussi une revanche sur la vie. L'auteur donne la possibilité aux lecteurs d'avoir un regard différent sur les personnes en situation de handicap, et leur permet ainsi de prendre conscience des limites et des possibilités de celles-ci. L'auteur nous fait comprendre que le corps peut devenir une prison, à cause de la douleur ou parce qu'il ne répond plus, ou tout simplement parce que la différence rend les autres mal à l'aise. Perrine aborde sans tabou les réactions de dégoût ou autres comportements rabaissants que peuvent subir les personnes différentes.



Je tiens à souligner l'évolution du travail de l'auteur depuis la toute première version du tome 1. La narration est ici cohérente, la mise en page a été améliorée et surtout, le texte a bénéficié d'une correction et d'une relecture beaucoup plus poussées. On remarque aussi que l'auteur est beaucoup plus à l'aise sur le papier. Il y a juste un point qui a attiré mon attention au niveau de l'écriture, on trouve de nombreuses expressions toutes faites. Ce n'est pas vraiment gênant, ce détail m'a juste sauté aux yeux.



Il est vrai qu'on s'éloigne totalement de mon genre de lecture habituel, mais des fois j'aime me reconnecter avec la réalité. Même si ce livre n'est pas une autobiographie, c'est un cri du cœur de son auteur, certainement des situations auxquelles elle a dû être confrontée alors on ne peut être que touchée par ce récit.

Une fois n'est pas coutume, j'ai quitté mes petites habitudes de lecture thrillers... Et encore une fois, je n'ai absolument pas été déçue !



Perrine Marche a su me toucher par son récit et c'est un florilège d'émotions que j'ai pu ressentir : de la colère, de la tristesse, du bonheur, de l'empathie ou encore de l'humour.



Maeva est une jeune fille de 13 ans qui n'a qu'une passion dans sa vie : le sport (notamment le handball et l'athlétisme). Elle est pleine de vie, possède un caractère bien trempé et elle est prête à tout pour assouvir ses rêves de gloire. Un jour, sa grand-mère et sa mère vont manquer de discrétion lors d'une discussion, et ce que Maeva va entendre va la bouleverser au plus profond d'elle. Elle quitte alors la maison sans rien dire à personne, et soudain...la vie bascule.



Les personnages que nous allons rencontrer dans ce récit sont essentiellement la famille proche de Maeva et le personnel hospitalier. Nous retrouvons donc une multitude de personnalités différentes, et malgré cela, tous les personnages sont attachants : que ce soit Maeva (l'héroïne de l'histoire), sa jumelle (qu'on peut ne pas aimer en début de récit), sa mère ou encore son petit frère (le petit monstre totalement chamboulé dans sa tête),... tous sont sympathiques et vont connaître une évolution de caractère dû à l'événement. C'est une force pour ce récit, car il n'est pas toujours aisé de faire évoluer correctement des personnages. Le seul regret que j'ai à ce sujet, c'est d'avoir vu Mr Forrier, le coach de Maeva au début de l'histoire, disparaître des radars après...je pense que, au vu des relations qu'il entretient avec la jeune fille, qu'il aurait peut-être pu jouer un rôle important derrière.



Ceci ne reste que mon avis, bien-sur.



Le livre se lit rapidement, nous sommes complètement absorbé par l'histoire, prit dans le rythme effréné d'un combat.



Le scénario mit en place par l'auteure tient la route. Nous découvrons non seulement le combat d'une jeune fille, mais également celui de sa maman. Car lorsqu'un drame vous touche, il touche aussi votre famille. Comment faire face ? Comment affronter l’inacceptable ? Comment retrouver le goût de la vie, quand cette dernière vous met à l'épreuve ?



Le témoignage est puissant et au combien touchant. Perrine Marche arrive à nous apposer quelques touches d'humour de-ci de-là, ce qui permet d'adoucir la dure réalité.



« Et soudain la vie bascule » est un livre que je vous recommande ! Il vous permettra de relativiser certaines situations et de revoir votre jugement sur la vie.
Lien : https://les-lectures-d-emili..

Comment dire ...... ce livre n est pas UN LIVRE mais un TRESOR que je garderai au fond de mon coeur

Il m a sincèrement touchée par ses lignes exprimant la joie de l'adolescence la tristesse, la douleur, le soutien familial et le combat... puis la force de croire en la vie tout ça avec une pointe d'humour et énormément de sincérité relatant un caractère bien trempé de notre jeune héroïne Maeva 13 ans que j 'ai eu bcp de mal à quitter je l'avoue !

Mon réconfort est sur la dernière page où / Perrine Marche à noter : " à suivre..."

Je le conseille vraiment. Une leçon que nous adultes recevons d'une jeune fille ...et en plein coeur. Il faut vivre pleinement chaque instant présent car d'un coup du destin TOUT peut basculer

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

Quel superbe roman que je viens de terminer. Cette trilogie aura été un coup de cœur de la première page à la dernière page du troisième tome.

Maeva, que l’on a vue dans les 2 premiers tomes, est lourdement handicapée suite à un gros accident, mais cela ne l’empêche surtout pas de vivre et d’essayer de faire ce qu’elle veut.

Elle est toujours en couple avec Will, que j’ai adoré tout simplement.

Un autre défi de taille attend Maeva et Will bien sûr. Un bébé s’annonce.

On sait très bien qu’une grossesse comporte toujours des petits problèmes mais sera au centuple pour Maeva, pas question de baisser les bras, elle le veut cet enfant-là.

On suivra cette grossesse avec Maeva et Will. Bien sûr, elle est bien entourée, par sa mère Nina, qui veille sur elle sans relâche, et puis les aides familiales également.

Son apprentissage avec une poupée nourrisson pour qu’elle se pratique avec l’aide de Will au début. La grossesse avance, mais les douleurs physiques pour Maeva également. Le moral est une montagne russe, une journée, c’est l’euphorie, et le lendemain, c’est pratiquement le désespoir et le découragement. Et puis sa jumelle Laurie, est enceinte également, quelques semaines plus avancées.

Pour Maeva, ce sera un petit Noah que l’on découvre à l’échographie, et puis pour Laurie, et bien une petite Mia s’annonce.

Après une césarienne, Will et Maeva, ramènent le petit Noah à la maison. Encore une fois Nina sera là, et plusieurs autres également.

Je dois dire que le petit Noah, et bien ce n’est pas le bébé le plus facile et en vieillissant ça ne s’améliore pas. Disons que c’est un petit clown plein de vie, qui ne rendra pas la tâche facile à sa maman. Mais croyez-moi, je suis tombée en amour avec ce petit homme, qui est tellement attachant.

En plus, il y a une certaine amertume de la part de Laurie, qui trouve que toute l’attention est portée vers Noah, et que Mia, un bébé facile, personne ne la remarque.

Et puis Maeva est bien décidée à renouer avec son père qu’elle n’a pas vu depuis un certain temps, elle veut avant tout que Noah connaisse son grand-papa. Laurie, au départ n’est pas d’accord, mais elle va changer d’idée.

En bref, une superbe lecture, qui nous fait vivre tout plein d’émotions. On a mal avec Maeva, on pleure avec elle, on rit également et on admire le courage de cette femme prête à tout pour son petit bonhomme. Tant qu’à Noah, et bien il nous rappelle les souvenirs d’un bébé à la maison et il m’a souvent fait rire en grandissant.

J’ai adoré Nina, la mère qui veille sur sa fille sans relâche et qui fait tout pour lui faciliter les choses.

Que dire de Will, un homme au cœur grand comme la terre et qui veille sur sa Maeva, qu’il aime plus que tout au monde.

Il y a plein d’autres personnes qui viennent s’ajouter à cette histoire, et chacune d’elles et bien, c’est un plus.

Perrine Marche possède une plume qui est humaine, vivante, elle est bien capable avec ses mots de nous faire ressentir toutes les émotions de ces personnages, surtout Maeva. J’ai adoré cette trilogie, et je suis un peu triste de quitter Maeva, Will, Noah et les autres !
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