Citations de Peter Levine (328)
L'hyperactivation, la constriction, l'impuissance et la dissociation sont des réactions normales à la menace et, à ce titre, ne débouchent pas toujours sur des symptômes post-traumatiques. Ce n'est que quand elles sont habituelles et chroniques que des symptômes se développent.
Les symptômes somatiques sont souvent le résultat d'une dissociation partielle ou compartimentée liée à une déconnexion d'une partie du corps d'avec les autres parties. une déconnexion de la tête peut produire des céphalées. Le syndrome prémenstruel peut résulter d'une déconnexion des organes de la région pelvienne. De façon similaire, les symptômes gastro-intestinaux (par exemple, le syndrome du côlon irritable), les maux de dos récurrents et le douleur chronique peuvent être le résultat d'une dissociation partielle combinée avec de la constriction.
La mise à distance et l'oubli font partie des symptômes les plus flagrants de la dissociation. Cependant, il existe d'autres symptômes dont l'origine est moins évidente. Parmi ceux-ci, on trouve :
Le déni [...].Les symptômes somatiques [...].
Il est possible d'être dissocié tout en restant conscient de ce qui se passe autour de soi. Cette double conscience est importante pour commencer le processus de guérison et de "ré-association".
... la dissociation joue un rôle précieux en permettant de déconnecter de l'expérience globale l'énergie non déchargée par l'hyperactivation. En même temps, la dissociation interrompt la continuité du felt sense et, ce faisant, empêche les personnes traumatisées de travailler efficacement à la résolution de leurs symptômes traumatiques. Il ne s'agit pas ici d'éliminer la dissociation, mais d'augmenter la conscience que l'on peut en avoir.
Si un événement qui menace la survie se produit, la dissociation nous protège de la peur de la mort.
Constriction, dissociation et figement forment la batterie complète des réponses que le système nerveux utilise pour gérer le scénario où nous devons nous défendre, mais où nous en sommes incapables.
L'hyperactivation est la réponse du système nerveux à la menace, que cette menace soit interne, externe, réelle ou imaginaire.
Chacun vit les premiers stades du traumatisme de façon identique.
Tout événement potentiellement traumatisant, réel ou imaginaire produit des réponses physiologiques qui ne varient guère d'une personne à l'autre, si ce n'est en amplitude. Il s'agit d'un phénomène commun à tout le règne animal.
Un traumatisme survient lorsqu'un événement provoque sur l'organisme un impact qui ne se résout pas.
Un traumatisme est un traumatisme quelle que soit son origine.
Le corps a été conçu pour se renouveler dans une continuelle autocorrection. Ces mêmes principes s'appliquent à la guérison du psychisme, de l'esprit et de l'âme.
Le sentiment de ma puissance commence par le fait que j'accepte que c'est moi qui dirige ma vie et que je peux utiliser à bon escient mon énergie vitale afin de réaliser mes désirs.
Pour chacun de nous, la maîtrise du traumatisme est un voyage héroïque qui aura ses moments de brillance créative, d'apprentissage intense, et ses périodes de travail rude et fastidieux. Il nous faut découvrir un chemin sûr et doux pour sortir du figement sans être à nouveau débordés.
Il est important de savoir que la guérison du traumatisme rend du temps. Sur le chemin de la guérison, il peut y avoir des instants spectaculaires et poignants et de menues avancées.
Le processus de résolution peut nous amener à dépasser nos limites sociales et culturelles et nous conduire à un sentiment d'universalité.
... les dimensions mythiques et héroïques caractéristiques d'une renégociation d'un traumatisme sont universelles.
La renégociation du traumatisme réussit lorsque l'augmentation des ressources de la personne progresse parallèlement à son niveau d'activation.
La pulsion est têtue. Même si nous ne faisons pas les choses correctement, elle sera toujours là pour nous donner une nouvelle chance.