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Critiques de Peter Tremayne (524)
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Soeur Fidelma, tome 3 : Les cinq royaumes

Nous voilà plongés dans l'Irlande du VIème siècle de notre ère. La nature y est sauvage et impériale ; les hommes y sont rudes ; la foi chrétienne encore naissante peut soulever des montagnes tandis que les vieilles superstitions païennes ont encore de beaux jours devant elles ; des troncs d'arbre entiers brûlent dans d'immenses cheminées ; les puissants de ce monde lointain devisent sous l'éclairage tremblotant des chandelles ; la mort est omniprésente et n'effraie pas ; la peste jaune frappe riches et pauvres sans distinction…

Dépaysement garanti aux cinq royaumes du vieux pays d'Érreann.

L'assassinat d'une vénérable personne est commis à l'abbaye de Ros Ailithir. Une affaire épineuse qui menace la sécurité et la paix des cinq royaumes d'Érreann. La soeur Fidelma est dépêchée par son frère, Colgu, futur roi d'un des cinq royaumes, pour confondre le coupable, et tenter d'éviter la guerre.

Sacré personnage, cette Fidelma ! Brillante, rusée, elle a les intuitions et le pouvoir de déduction d'un Rouletabille ou d'un Hercule Poirot. Et pourtant, que d'embûches dressées devant elle : les motivations du coupable n'apparaissent pas clairement, et chaque énigme résolue multiplie les mystères…

J'ai aimé la suivre dans le clair-obscur des abbayes, dans ses chevauchées au milieu de la lande sauvage ou sur un chemin escarpé. Toujours à échafauder des hypothèses, à refuser la fatalité, à se raccrocher au plus petit indice pour pouvoir se rapprocher du meurtrier.

Un polar historique original et bien ficelé. Et puis, au détour de cette enquête menée tambour battant, on apprend des choses sur cette époque obscure et lointaine. Les femmes et hommes d'église n'avaient pas encore fait voeu de célibat… La valeur d'un homme se calculait en nombre de vaches laitières… le prix de l'honneur et la conception patrimoniale du pouvoir…

Je serai bien tenté par d'autres épisodes en compagnie de Fidelma.

J'ai lu en commun ce livre avec mon amie Srafina… Il ne nous a pas laissés beaucoup de répit, et nous l'avons dévoré. Je vous invite à lire son billet.

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Soeur Fidelma, tome 1 : Absolution par le m..

Si vous comptez lire Absolution par le meurtre pour vous divertir, espérant ainsi changer de décor et d'époque tout en apprenant deux ou trois petits trucs que vous pourrez ressortir à votre entourage en faisant les malins, je vous avertis tout net : fuyez, pauvres fous que vous êtes !





Je sais bien que la collection Grands Détectives de 10/18 nous a habitués à un certain confort, voire à une certaine lassitude. Je n'avais d'ailleurs point l'intention (je parle comme les personnages de Peter Tremayne, et aussi comme les shinigamis de Bleach, étant très influençable), point l'intention, donc, de lire un seul tome de la série Fidelma, depuis que j'avais décrété un blocus sur les romans policiers historiques médiévaux. "Fi à ces machins", m'étais-je dit il y a longtemps, "j'en ai lu des tas et j'en ai ai ras-le-bol, plus jamais on ne m'y reprendra." Mais voilà que je tombe sur trois tomes de la série Fidelma en bon état dans une boîte à livres... Or, il faut savoir que les boîtes à livres de ma ville ne sont quasiment plus remplies que de vieilleries dénuées du moindre charme (en gros, les gens les prennent pour des poubelles). Me voilà donc repartie avec les livres en question et l'idée d'essayer de lire un Fidelma, car "après tout, ça ne mange pas de pain" (c'est ce que je me disais en mon for intérieur).





Et alors... Et alors je fis une découverte surprenante ! Le tout premier tome de Fidelma, Absolution par le meurtre, est à ce jour le seul roman de la collection Grands Détectives, à ma connaissance, qui nécessite d'avoir passé un doctorat en histoire médiévale anglaise, ou saxonne, ou un truc dans le genre, ainsi qu'un autre doctorat en histoire de la théologie. La pauvre notice qui précède le roman ne sert strictement à rien. Que cette série ait marché dès le premier tome me laisse sur les fesses. Il faut croire que nous sommes extrêmement nombreux à avoir considéré qu'un roman policier a priori très classique (et c'est le cas) de 260 pages méritait qu'on souffre pendant 60 pages durant, entre noms latins, saxons, irlandais et j'en passe, des références à l'histoire de la Bretagne (qui n'était pas encore la Grande-Bretagne) hors de notre portée et (et je crois que c'est le nectar du roman) des tas de lignes sur des débats théologiques absolument sans intérêt pour qui n'est pas passionné du sujet (ce qui est le cas de la majorité de l'humanité, me semble-t-il).





Comment Peter Tremayne a-t-il réussi le tour de force de pousser un lectorat à la recherche d'un divertissement honorable (ben oui, on a tout de suite l'air moins feignant quand on a lu un roman policier qui parle de la Bretagne du VIème siècle, allez savoir pourquoi), comment a-t-il réussi à convaincre je ne sais combien de personnes à passer outre des tas d'informations dont elles n'ont strictement rien à faire et dont elles ne feront jamais rien (encore qu'on sait pas, après tout) ??? Pour ma part, après m'être dit que j'allais refermer le livre parce qu'en plus de tout ça, c'était bourré de clichés avec une héroïne noble (parce qu'on voudrait quand même pas que l'enquête soit menée par un clochard, hein), mignonne mais pas trop, "bien proportionnée" (Peter Tremayne insiste sur ce point, mais est-ce à dire que Fidelma est "bien proportionnée" selon les critères de son époque, critères qui nous sont inconnus, ou "bien proportionnée" selon les critères de Peter Tremayne que nous ne connaissons pas non plus, ou encore "bien proportionnée" selon nos propres critères ? J'ai presque envie de dire que je me fiche complètement que Fidelma soit "bien proportionnée", quoique ça signifie)... Mais je m'égare.





Donc, pour ma part, j'étais tellement agacée d'être confrontée à ce déferlement d'informations qui plongerait à peu près n'importe qui en situation de surcharge cognitive, que j'ai ressenti un besoin irrépressible de résister durant une bonne soixantaine de pages, les pages 58-59 constituant le climax en matière de noms propres fusant dans tous les sens : Eanflaed, Oswy, Rhiainfellt, Rheged (pays), Iona (île), Fín, Colmán Rimid, Uí Néill (clan), Northumbrie (pays), Gwid, Aldfrith, Comgall, Colum-Cille (ou encore Columba), Bangor (lieu), Flann Fína, Taran, Alhfrith, Deira (province), Ripon, Wilfrid, Wulfric de Frihop, Cyneburh, Penda de Mercie, Peada, Ecgfrith, Osthryth, Aelfwine, Domangart de Dál Riada, Drust, Cenwealh du Wessex, Eorcenberht du Kent, Wulfhere de Mercie... Tout ça jusqu'à ce que Fidelma (c'est l'héroïne ; je reprécise au cas où vous auriez perdu pied) s'écrie : "Assez ! [...] Je ne maîtriserai jamais tous ces noms bizarres." (Et encore est-elle irlandaise, donc plus à l'aise que la plupart d'entre nous avec le gaëlique). Est-ce ce flash de lucidité de l'auteur tournant à l'auto-dérision qui m'a quelque peu détendue ? Sans doute.





Passé ce cap, je pouvais tout supporter, y compris les trucmuches théologiques qui encombrent pas mal le roman. Roman policier très classique, au demeurant. Et honte à vous si vous ne trouvez pas le coupable, car Peter Tremayne s'est démené pour distiller des indices énormes, à tel point que je me suis dit que c'était un leurre, mais en fait pas du tout. Donc, restent 200 pages pour un policier ma foi assez tranquillou - ce qui est très curieux, vu l'entrée en matière parfaitement inédite. Je ne le cacherai pas : j'estime que tout ça aurait mérité des cartes géographiques, un bon gros glossaire (ah ouais, parce que y'a pas que les noms propres inconnus qui foisonnent), et un bon pour un cycle de conférences sur l'histoire de la Bretagne et de l'Irlande au VIème siècle (au fait, j'ai oublié de mentionner que selon Peter Tremayne, tout était absolument parfait en Irlande à cette époque alors que c'était tout pourri en Bretagne).





Mais pourquoi donc n'ai-je pas été excédée par ce roman ? Soit je suis devenue en quelques jours d'une coolitude exemplaire (je n'y crois pas, ce serait trop beau), soit... soit... Je ne trouve pas d'explication logique. Étonnamment, j'ai envie de dire - maintenant que j'ai refermé le roman, évidemment - que c'est un roman policier qui se lit bien.





Mmmmmhhhhhhh. L'esprit humain est insondable.
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Soeur Fidelma, tome 28 : La nuit du Porte-L..

Drôle de dame, cette Fidelma !

Une vraie miss Marple des âges sombres. Elle pourfend avec enthousiasme tous les criminels, résout à force de déductions et de logiques toutes les énigmes, même les plus tortueuses, qui font flores en Irlande, cette île lointaine battue par les vents et oubliée de Dieu.

Pas très sympathique, par ailleurs ! Bien trop sûre d’elle et de sa supériorité intellectuelle. La célèbre dàlaigh (avocate des cours de justice en Irlande) a tendance à prendre les autres pour des ânes bâtés.

Durant la lecture de ce récit, je n’ai pas cru en Fidelma, tout comme je n’ai pas cru en son grand frère, Guillaume de Baskerville dans le « Nom de la rose ».

Son esprit rationnel et contemporain n’est guère adapté à cette époque imprégnée de superstitions et d’anciennes croyances, où les hommes côtoyaient le monde des ténèbres. Alors voir Fidelma les rejeter d’un revers de main comme de simples idioties me paraît totalement invraisemblable.

Du coup, l’Irlande de l’an 671 de notre ère décrit par Peter Treymane me fait penser à un jardin français : tout y est propret, ordonné, coupé au carré. Rien de dépasse.

L’intrigue est très complexe. On y parle d’un livre volé dans les archives secrètes du pape. Un livre dangereux qui pourrait détruire la nouvelle foi chrétienne en train d’étendre son pouvoir sur les débris de l’empire romain. On y parle d’un homme exécuté selon l’ancien rituel de la triple mort le jour de la fête païenne de Samhain. On y parle de pépites d’argent retrouvées dans les profondeurs humides de l’abbaye de Râth Cuàn, de bagarres théologiques acharnées entre moinillons vindicatifs, d’une prophétesse de la nuit, et d’un vieil ermite ayant élu domicile dans une grotte au sommet du mont Cnocgorm. On y apprend que la cité de Cashel, où demeure le roi de l’un des cinq royaumes d’Irlande, est aussi « l’éperon des gens de l’autre monde ».

Autant d’indices disparates, sans liens entre eux, que l’insupportable Fidelma suivra de son œil aiguisé, avant de trouver LA réponse qu’elle donnera avec emphase lors d’un dàl (cour de justice) mouvementé. Son frère, le roi Golgu, lui avouera, tout penaud, qu’il n’a pas tout compris. Qu’il se rassure : moi aussi.

Et pourtant, malgré toutes mes réserves, j’ai apprécié ce livre. J’ai aimé le monde de Fidelma, car il fourmille d’éléments qui nous permettent de « sentir » cette époque lointaine. Une vie rude. Un lien charnel avec la nature. Femmes et hommes tiraillés entre un paganisme vieux comme le monde et cette nouvelle foi chrétienne, sûre d’elle et dominatrice…

Un bon moment de lecture.

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Soeur Fidelma, tome 4 : La ruse du serpent

Il n'y a pas que les serpents qui sont rusés, dans l'Irlande du VIIè siècle, Fidelma l'est tout autant... si ce n'est plus !



Dans ce tome, elle s'attelle à l'énigme d'une jeune femme décapitée au couvent du Saumon des Trois sources, mais aussi au mystère du bateau fantôme de son ami Frère Eadulf.



Elle y croise une abbesse déplaisante, une famille pleine de ressentiment, des armes de guerre, des mythes celtes anciens, une fausse simplette, des religieuses exaltées, une clepsydre qui rythme tout et des paysages enneigés.



Comme toujours, j'ai apprécié l'enquête mais plus encore le contexte historique, avec notamment cette jolie tradition irlandaise de l'âme-soeur, sorte de confesseur particulier que chacun se choisit. Fidelma est fidèle à elle-même, tranchante dans ses missions, mais fondamentalement bienveillante.
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Soeur Fidelma, tome 6 : La mort aux trois v..

La mort aux trois visages, c'est une torture irlandaise pré-chrétienne qui consiste à tuer en trois étapes plus douloureuses et terrifiantes les unes que les autres (et dont je me suis empressée d'oublier le détail).



C'est aussi une énigme que soeur Fidelma doit résoudre, puisqu'elle tombe inopinément sur trente-trois cadavres suppliciés en se rendant à des négociations dans un fief païen de son royal frère...



Comme toujours, elle est intrépide et met son nez là où il ne faut pas... Comme toujours, elle est accompagnée d'Eadulf le gentil mou qui est là pour elle quand ça ne va pas... Comme toujours, elle est observatrice et perspicace, à défaut d'être diplomate...



Comme souvent, j'avais une idée des méchants de l'histoire et de leur mobile... Et pourtant, comme toujours, je me suis régalée ! Avec en petit bonus la leçon de tolérance de Fidelma face aux adeptes des dieux celtes anciens.
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Soeur Fidelma, tome 8 : Le pèlerinage de soeu..

Même quand elle part en pèlerinage vers Compostelle pour réfléchir à ce qu'elle veut faire de sa vie, Soeur Fidelma, la religieuse-avocate-enquêtrice du VIIè siècle, se voit confrontée à des morts suspectes et obligée de chercher le coupable...



Et ça fait du bien ! Ce petit mystère qui se passe sur un bateau menacé par les tempêtes, les pirates et même certains religieux est tout à fait réjouissant. Il est distrayant, comme toutes les aventures de Fidelma, féministe avant l'heure, pas vraiment chaste comme l'Eglise irlandaise le lui permettait à cette époque, ambitieuse et chaleureuse... Il est intéressant aussi, car on découvre plein de choses sur la navigation, les iles, les légendes irlandaises, les coutumes moyen-âgeuses...



Bref, dommage que Soeur Fidelma soit un personnage de fiction, mort depuis longtemps qui plus est, car ça aurait pu être une bonne copine. A défaut d'aller manger des sushis avec elle, je la retrouverai donc volontiers dans ses aventures sous la plume de Peter Tremayne !
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Soeur Fidelma, tome 30 : Du sang au paradis

Quand j’ai appris que le dernier Fidelma allait sortir, je n’ai eu que quelques clics à faire avec ma souris pour que ce livre apparaisse le 21 janvier sur ma liseuse….

En effet, cela faisait un petit moment que j’avais achevé ma lecture des nombreuses aventures de ma dalaigh préférée et il faut dire qu’elle me manquait un petit peu….

Et voilà, je viens de terminer ma lecture avec le sentiment d’avoir retrouvé pendant quelques jours des amis. Comment qualifier autrement Fidelma et son fidèle compagnon Eadulf ? Je suis leurs aventures depuis maintenant 30 épisodes et ils font vraiment partie de mon univers de lectrice….

Cependant, cette fois-ci, leurs aventures les emmènent hors de Cashel et donc pas de Colgu, d’Alchu et tout le petit monde qui était devenu familier aux lecteurs de cette série….

Cet épisode commence sur les chapeaux de roues car Fidelma et Eadulf interviennent juste à temps pour interrompre une pendaison. Apres un meurtre assez sordide chez un propriétaire terrien, les habitants ont vite fait d’arrêter une sorte de vagabond qui ne peut être que coupable d’autant plus que sa peau est noire…Les préjugés des villageois sont bien attisées par un moine à la vision fort étroite : frère Gadra. Commence alors une enquête bien difficile pour Fidelma car clairement, son statut de dalaigh ne suffira pas pour faire avancer l’enquête….

Peter Tremayne a réussi avec beaucoup de talent à nous montrer, à travers le personnage de frère Gadra la montée en charge de l’importance et l’influence de l’église romaine face à celle qui pour l’instant a encore la primeur en Irlande… On arrive déjà imaginer la perte pour tous les habitants de cette ile quand le clergé romain va prendre le dessus dans des domaines comme la justice et la propriété….Fidelma, en véritable porte-parole de l’auteur exprime d ‘ailleurs ses craintes face à l’avenir ….



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Soeur Fidelma, tome 31 : La jeteuse de sort

Il ne me faut jamais beaucoup de temps entre la date de parution de la dernière enquête de Fidelma de Cashel et celle où j’en achève sa lecture.

Il s’agit, si j’ai bien compté, de sa trente-et-unième enquête, et je dois reconnaitre que je ne me lasse pas de cette héroïne. Son caractère bien trempé, son sens de la repartie et évidemment ses capacités de déduction en font une de mes enquêtrices préférées… Et de plus elle évolue dans l’Irlande du Haut-Moyen-Age que je découvre vraiment grâce à Fidelma…En effet, chaque lecture de cette série de Peter Tremayne me fait un peu plus entrevoir les conditions de vie, les us et coutumes de cette époque et surtout, je suis à chaque fois impressionnée en ce qui concerne les droits des femmes à cette période…

Surprise fort agréable dès le début de cet épisode, c’est que j’ai réalisé qu’une partie de l’histoire se déroule dans un lieu que j’ai eu la chance de visiter lors de mon passage en Irlande il y a trois années. Il s’agit du site de Glendalough, un endroit absolument fabuleux. Peter Tremayne explique d’ailleurs dans sa préface qu’il a gardé le nom d’origine Gleann da Loch. Tout au long de ma lecture, j’ai eu plaisir à m’imaginer l’environnement de cette histoire, chose d’autant plus facile que j’avais fait une superbe randonnée dans les montagnes avoisinantes… Alors, oui, très facile d’imaginer Fidelma et Eadulf s’y promenant…

Bon revenons rapidement à l’histoire…La fiancée de Colgu a disparu…Il va bien sur dépêcher sa sœur sur place afin d’enquêter et surtout la retrouver…Le hic, c’est que la région où se sont déroulés les faits n’est pas vraiment connue pour être amicale envers le clan de Fidelma…

L’histoire elle-même rentre toujours un peu dans le même schéma, avec un complot à la clef, et une démonstration magistrale de notre dalaigh préférée en conclusion…Mais quand on aime….



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Soeur Fidelma, tome 3 : Les cinq royaumes

Avec ce troisième tome des aventures de Sœur Fidelma, nous replongeons dans les méandres de la politique et des royaumes irlandais au temps du Haut Moyen-Age. En cette occasion la jeune femme rejoint son frère Colgù, héritier du trône de Muman.

Un danger de guerre plane sur le royaume et Fidelma va tout faire pour enrayer la menace. La tâche est lourde et un jeune guerrier Cass lui est adjoint pour la seconder dans son enquête.

On en vient à regretter de ne pas retrouver son fidèle acolyte, le moine saxon Eadulf qui sait si bien aiguiser les intuitions de Fidelma.

Cass est un guerrier, garde du corps du roi de Muman et il prend à cœur la sécurité de Fidelma qui aura à affronter les plus grands dangers en cette Irlande du 7ème siècle.

Dans ce troisième tome ce sont donc les intérêts temporels qui sont en jeu. Le royaume de Muman est menacée par une guerre imminente avec son voisin le roi de Laigin. Celui-ci pour réparation de la mort d’un de ses imminents religieux érudit ; mort qui s’est produit sur les terres et dans un monastère de Cashel dont Colgù est le nouveau roi ; réclame le dû financier pour son assassinat et la restitution de terre pour le prix de l’honneur. En cette époque du Haut Moyen-âge la valeur d’une mort se référait à des compensations financières et politiques en fonction du rang du mort.

Nous assistons donc à une enquête très fouillée de la part de Fidelma, dailaigh de son frère. Les faits sont là, mais les motifs obscurs. Et il y aura bien de morts innocents lors de ses recherches, plus elle se rapproche de la vérité plus le sang coule.

De plus, Peter Tremayne montre aussi sa connaissance de son Irlande, par les descriptions des paysages, coutumes, us et traditions. Le système juridique de l’époque est bien détaillé et la plaidoirie finale de Fidelma nous amène les réponses à nos questions. Tout au long du livre les faits s’accumulent à la façon d’un puzzle que notre religieuse saura assembler.

C’est le quatrième livre de Fidelma que je lis, et j’aime toujours autant. Les dialogues, les descriptions géographiques, les personnages charismatiques et attachant, nous mettent en immersion totale au temps de cette Irlande du 7ème siècle.

Merci à Eric de m’avoir accompagnée dans cette lecture très dépaysante. Je pense pouvoir dire que lui aussi a beaucoup apprécié sa lecture.

Je ne m’arrêterai pas en si bon chemin, au détour d’autres lectures je lirai le tome 4 « La ruse du serpent ».





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Soeur Fidelma, tome 26 : La confrérie du corb..

« La confrérie du Corbeau « nous emmène une fois de plus sur les traces de Fidelma de Cashel en plein cœur de l’Irlande du haut Moyen-Age.

Quelle femme extraordinaire que cette Fidelma qui n’a pas hésité à reléguer ses habits de religieuse pour être en phase avec ses convictions personnelles et professionnelles. Car Fidelma est avant tout une dalaigh (ou juge d’instruction si vous préférez) et pas n’importe laquelle. Car ses talents de juristes sont reconnus dans les cinq royaumes qui constituent ce qu’on n’appelle pas encore l’Irlande.

Même s’il s’agit du vingt-sixième épisode de la série, mon plaisir de la retrouver ne diminue pas. Certes, à force de lire les différents épisodes de cette série qui en compte actuellement vingt-neuf, on commence à repérer certaines similitudes dans les scenarios. J’avoue avoir pensé à un moment qu’Eadulf doit vraiment avoir une boite crânienne en béton armé vu le nombre de fois où il a déjà été assommé sans avoir jamais eu de séquelles durables ! Bon, j’ergote un peu, car tant que le plaisir de la lecture est la….

Nous revoilà donc à Cashel, et notre couple de héros attend avec plaisir la prochaine foire qui va avoir lieu très prochainement. Cependant, ils vont devoir déchanter car une mort bien mystérieuse a eu lieu dans un groupe de bateleurs qui se dirigeaient vers Cashel…Et très vite, nos enquêteurs vont découvrir un second cadavre, histoire de bien compliquer les choses….

Pour trouver des réponses aux questions qui se posent quant aux meurtriers et aussi à l’identité des victimes, Fidelma et Eadulf vont devoir s’absenter de Cashel et se diriger vers une région qu’ils connaissent mal et très marécageuse…..

Je n’en dirais pas plus sur cette « Confrérie du Corbeau »qui mérite bien son nom rien que pour l’ambiance qui va régner dans cette histoire…..





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Soeur Fidelma, tome 19 : La colombe de la m..

Soeur Fidelma, c'est un peu la Miss Marple du Moyen-Âge irlandais, la rondeur en moins et l'érudition juridique en plus...



Dans ce tome, elle ne se montre pas sous son jour le plus sympathique, et son mari Eadulf parait même un peu niais. Mais qu'importe, on est dans la Bretagne du VIIè siècle, avec des marins, des pirates, des brigands, des seigneurs décadents, des religieux et des assassins...



L'intrigue n'est pas désagréable; cela dit, c'est le contexte historique qui fait tout l'intérêt du roman : j'ai adoré louvoyer entre les Iles du Morbihan, suivre les complots de cour et les débats des monastères, écouter les légendes et les règles des Britons et des Saxons...
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Soeur Fidelma, tome 1 : Absolution par le m..

Haut Moyen-Age, Northumbrie, Pictes, Angles, Saxons, synode de Whitby, abbaye de Streoneshalh, Eglise de Colomba versus Eglise romaine...

Tout ça, c’est du charabia pour vous ?

Eh bien, pour moi, ça l’était, mais ça ne l’est plus !



Ce premier tome des aventures de sœur Fidelma, la belle et fougueuse jeune femme aux yeux verts, m’a au premier abord totalement désorientée.

En effet, nous sommes dans le centre-est de l’Angleterre, royaume battu par les vents, déchiré par les différents peuples, maintenu tant bien que mal par le roi Oswy. Et pour couronner le tout, la religion s’en mêle : les barbares ont été christianisés, mais le christianisme lui-même s’est déchiré en partisans de Columba et partisans de Rome, pour de simples raisons de rites. Quand faut-il fixer la date de Pâques ? Avec quels doigts faut-il bénir ? Comment la tonsure des moines doit-elle être réalisée ? Et plus important : les religieux peuvent-ils se marier ?



C’est dans ce chaudron bouillonnant de conflits qu’arrive Fidelma, originaire d’Irlande, en vue de servir d’avocate lors du grand rassemblement des religions à l’issue duquel sera décidée la prédominance d’une des 2 Eglises. Et là, contre toute attente (non, je rigole, nous sommes dans un polar), un meurtre a lieu, celui d’une des responsables de l’Eglise de Colomba, son amie, de surcroît. Fidelma sera chargée d’élucider le mystère de ce crime, en compagnie du jeune moine fringant Eadulf. Dans quel bourbier se sont-ils lancés ! Politique, religion, amour..., le tout dans une abbaye résonnant des disputes assassines, le long des couloirs sombres et dans des caves lugubres, sans oublier la mer dont les rouleaux battent les rochers tout proches.



A vrai dire, mon énervement dû aux nombreuses informations de toutes sortes et aux multiples noms aux consonances totalement étrangères, tout ceci asséné dans les 60 premières pages, a quelque peu conditionné mon arrivée dans cette époque lointaine. Et si j’ai suivi avec intérêt l’enquête – très classique - de Fidelma et Eadulf, je n’ai pas été particulièrement passionnée. N’empêche, je vais laisser sa chance à sœur Fidelma, et je me lancerai prochainement dans « Maitre des âmes », lauréat du prix Historia du roman policier historique 2010.



Au moins, je ne sortirai pas idiote de cette lecture, je savais que la chrétienté s’était construite non sans mal, j’en ai encore eu la confirmation ici.



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Soeur Fidelma, tome 14 : La cloche du lépreux

La cloche du lépreux, quatorzième tome des enquêtes de sœur Fidelma, est certainement un des tomes de la série dont j’ai tourné les pages avec le plus de fébrilité !

Cette histoire fait chronologiquement suite au tome douze (le treizième étant un recueil de nouvelles) qui se terminait par un terrible coup de théâtre…

En effet, Alchu, le bébé de Fidelma et Eadulf a été enlevé et sa nourrice assassinée à Cashel, qui est, n’oublions pas, le château où règne Colgu, le frère de Fidelma…

Pour une fois, Fidelma peine à garder la tête froide, ce que l’on peut tout à fait comprendre, d’autant plus qu’elle est toujours dans ses questionnements sur son statut d’épouse et de mère.

Eadulf va complètement se révéler dans cet épisode, en montrant qu’il n’est pas seulement un gentil faire valoir un peu mou de la jeune femme…Il gronde, il grogne, bref, c’est un male qui veut retrouver son enfant ! Et Fidelma a peut-être un peu besoin qu’on la secoue plutôt que de lui tenir la main….

L’intrigue est bien menée, même si j’ai deviné dès le début l’identité du coupable, (pour une fois ) mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier cet épisode où il n’y a aucun temps mort.

En effet, rien n’est fait pour simplifier la tâche de tous ceux qui veulent retrouver l’enfant. S’agit-il d’un enlèvent avec pour objectif de rançonner Colgu ? Ou d’un accident car ce n’était peut-être que la nourrice qui était visée ? Et que vient faire dans tout cela une troupe de pèlerins dont l’un d’eux semble affligé de la lèpre ?

Une fois de plus les Ui Fidgente , les ennemis héréditaires de la famille de Fidelma et Colgu sont de la partie… Mais jusqu’à quel point sont-ils impliqués ?

Un très bon épisode, selon mes critères…









Challenge Séries 2020

Challenge A travers l’Histoire 2020

Challenge mauvais genres 2020

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Soeur Fidelma, tome 22 : Le cavalier blanc

En ce moment, Peter Tremayne est mon Agatha Christie à moi : tous ses mystères autour de Fidelma se ressemblent un peu, avec des enjeux de pouvoir en toile de fond, des boulettes de Fidelma qui est souvent au mauvais endroit au mauvais moment, et des gentils qui ne le sont finalement pas vraiment... Et pourtant je ne m'en lasse pas ! Voire même j'apprécie de plus en plus !



Le cavalier blanc est à mon sens une excellente mouture, située chronologiquement après le tome 2 mais écrite tout récemment, après que l'auteur ait donné une conférence dans le monastère de Bobbio, qui existe toujours, et cédé aux demandes des locaux d'y placer une enquête de Fidelma.



Il y est question des débats religieux entre concile de Nicée et Ariens sur la prédominance du Père sur le Fils et le Saint Esprit dans la Trinité chrétienne. C'est en tout cas ce que j'en ai compris et, comme Fidelma, je me suis étonnée qu'on puisse tuer pour cela...



Comme toujours, l'enquête est très bien ficelée, le personnage principal est arrogant mais attachant, les personnages secondaires sont bien réussis, et les informations historiques, culturelles et religieuses nous sont dispensées à la bonne dose et au bon moment. Que demander de plus à un cavalier blanc ?
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Soeur Fidelma, tome 18 : Le concile des mau..

J'ai toujours aimé les cours d'histoire... et c'est encore mieux quand ils sont animés par Sœur Fidelma et Frère Eadulf !



Dans ce tome, on est à Autun, en Burgundie, récemment rattachée au royaume des Francs et où se déroule un grand concile rassemblant les émissaires du pape, mais aussi des Eglises de toute l'Europe, afin de statuer sur des questions théologiques pointues comme celles du monothélisme (non, il n'y a pas un l de trop) ou plus pragmatiques , notamment le célibat des religieux.



Malgré son caractère autoritaire et ses caprices, Fidelma est pleine de bienveillance et de bon sens, ce qui la rend très sympathique. Elle rejette les coutumes barbares comme l'esclavage, les règles trop extrêmes, les jeux de pouvoir.



Pour ne rien gâcher, le mystère qu'elle cherche à résoudre tient bien la route (de l'abbaye) et nous pousse à lire comme si nous cherchions à échapper à un archer monté sur un cheval au galop... Bref, le concile des maudits n'est pas maudit pour tout le monde.
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Soeur Fidelma, tome 2 : Le suaire de l'arch..

Je suis tombée sous le charme il y a quelques semaines d’une nouvelle héroïne. J’ai parlé de sœur Fidelma, personnage crée par Peter Tremayne, auteur plutôt prolifique puisqu’il a écrit prêt d’une trentaine de romans mettant en scène cette religieuse pas comme les autres.

En effet, grâce à cette lecture (et à la précédente d’ailleurs), j’apprends une foule de choses et de détails concernant cette période assez obscure pour moi qu’est le « haut Moyen-Age ».

Fidelma est une religieuse irlandaise qui est en plus une juriste de talent. En Irlande, comme va nous le raconter avec beaucoup de talent l’auteur, le christianisme est imprégné de la culture celte ce qui va engendrer quelques différences avec l’église romaine. Ces différences, qui pourraient prêter à sourire de nos jours, étaient à l’époque source de beaucoup de conflit.

Sans rentrer dans les détails, ce qui me marque le plus, c’est la place privilégiée que pouvaient avoir les femmes dans cette culture à cette époque, contrairement à leurs contemporaines d’autres pays (les romaines par exemple pour ne pas les nommer)

Donc, trouver une religieuse qui ne mâche pas ses mots, comme par exemple sur l’interprétation du partage des richesses de l’Eglise romaine, qui est on ne peut l’appeler autrement que féministe avant l’heure.

Bref, elle a tout pour me plaire, Fidelma, il faut le dire. Cette histoire commence peu de temps après sa première enquête. Elle se trouve à Rome, mandatée d’une mission auprès du pape Vitalien.

Cependant, ses talents de juriste vont être sollicités quand un représentant de l’Eglise saxonne est assassiné. Elle va devoir enquêter conjointement avec Eadulf, qu’elle avait rencontré dans le tome précédent et qui est le secrétaire de la victime.

L’enquête est bien menée et les suspects foisonnent, ainsi que les meurtres qui vont d’enchainer.

J’avoue avoir encore plus apprécié cet épisode que le tome précédent, et comme il se doit dans ce genre de situations, je vais assez vite me lancer dans la lecture du troisième tome, histoire de savoir ce qu’il va advenir de Fidelma.





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Soeur Fidelma, tome 24 : Expiation par le s..

Que de complots et de violence dans le monde de Fidelma... pas étonnant qu'elle soit devenue aussi méfiante et cassante ! Mais, plus encore, que d'endroits et de gens pittoresques on y trouve, au point qu'on ait l'impression de partir pour une petite visite guidée de l'Irlande moyenâgeuse !



Même si j'oublie assez vite les intrigues de cette série, je reste très fan de ses petits mystères bien sympathiques, de son héroïne la dalaigh un peu folle et de ses voyages dans les contrées et abbayes celtes.



Dans ce tome, le roi Colgù est victime d'une tentative d'assassinat au cri de 'Rappelle-toi Liamuin'. Voilà donc Fidelma, sa soeur, lancée sur les traces Liamiun aux pays des Ui Fidgente, les ennemis héréditaires de sa famille. Chevauchées, brigands, moines mystérieux, femme fatale, folklore du VIIè siècle, tous les ingrédients sont là pour qu'on la suive avec le sourire pour ce voyage touristique dans le temps.
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Soeur Fidelma, tome 24 : Expiation par le s..

Expiation par le sang est le 24eme épisode des aventures de Fidelma de Cashel et une chose est sure, on continue à ne pas s’y ennuyer !

D’ailleurs, le ton est donné dès le début de cette histoire, car son frere Colgu, roi de Muman, est victime d’une tentative de meurtre. Avant d’être lui-même abattu, le meurtrier a juste le temps de s’écrier « Rappelez-vous Liamuin ! « Qui est cette personne ? Le mystère est complet, car personne ne connait quelqu’un de ce nom, et surout pas Colgu dont les jours sont en danger….

Commence alors pour Fidelma une enquête compliquée, qui après avoir débuté dans son fief semble vouloir l’emmener chez leurs anciens ennemis héréditaires : les Ui Fidgente…. Accompagnée de son époux Eadulf, qui est comme il essaye de le préciser assez souvent, un Angle et non pas un Saxon (;-) ), car pour lui la différence est de taille, elle va se lancer dans un périple dont elle ignore encore que les enjeux et les conséquences vont être beaucoup plus importants qu’elle ne le pensait.

Une fois lancés sur le territoires des Ui Fidgente ( car n’oublions pas qu’une trêve a été signée), Fidelma réalisera que les habitants de cette région n’ont pas encore oublié la guerre et ses conséquences , une rancœur envers son peuple à elle subsiste et on ne peut que comprendre….

J’ai beaucoup aimé cette aventure de Fidelma, où, en plus de l’enquête, on découvre un peu plus leur couple avec le petit Alchu. J’aime beaucoup les positionnements d’Eadulf, qui est de plus en plus indispensable aux investigations de son épouse grâce à ses capacités de discernement et son sens de l’analyse…Il tient aussi à ce que leur vie assez trépidante n’ait pas d’influence et de répercussions négatives sur leur fils et ne s’en cache pas !

Un bon cru !











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Soeur Fidelma, tome 20 : La parole des morts

« La parole des morts », vingtième tome des aventures de Fidelma, enquêtrice irlandaise officiant au Moyen-Age, est en réalité un recueil regroupant quinze nouvelles.

Dans ce volume, qui est le deuxième sous ce format après « De la ciguë pour les vêpres », le lecteur va découvrir Fidelma dans de petites histoires courtes mais précises.

Ces nouvelles sont certes sympathiques et certaines ont particulièrement retenu mon attention comme par exemple « La lune noire se lève » et « La Banshee ».

Cependant, je dois reconnaitre que le format des nouvelles n'est vraiment pas mon préféré. Je suis toujours un peu sur ma faim car j'ai l'impression que certaines histoires ne sont pas assez développées. C'est d'ailleurs le même sentiment qui m'anime lorsque je lis des nouvelles d'Agatha Christie mettant en scène Hercule Poirot.…Effectivement, pour certaines histoires que je viens de lire, j'ai été un peu frustrée par la rapidité du dénouement.

C'est Fidelma qui tiendra le devant de la scène du début à la fin. Elle ne sera pas accompagnée d’Eadulf, excepté pour la toute dernière histoire de ce recueil (et encore, même s’il est cité, il n’apparait pas vraiment, même pas comme faire valoir).

Vite, le tome suivant, histoire d’oublier ma frustration !



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Soeur Fidelma, tome 15 : Maître des âmes

La quinzième enquête de sœur Fidelma fait immédiatement suite au tome précédent : La cloche du lépreux.

A peine remis de leurs émotions après l’enlèvement de leur fils, Fidelma et Eadulf vont devoir à nouveau le quitter en le laissant sous bonne garde au château de Cashel. En effet, Fidelma a été sollicitée par…les Ui Fidgente , leurs anciens ennemis héréditaires. Elle va se rendre avec son compagnon à Ard Fhearta, où se trouve une abbaye en plein cœur du territoire des Ui Fidgente. Leur abbesse a été assassinée, plusieurs jeunes religieuses ont été enlevées et pour couronner le tout, peu de temps après, le vénérable frère Cinaed, célèbre pour son érudition, est retrouvé assassiné lui aussi.

Est-ce que ce que tous ces évènements sont liés ? Pour mener cette enquête avec toute la sagacité voulue, il faudra quelqu’un possédant énormément de compétences dans le domaine juridique et Fidelma est sans conteste la femme de la situation.

Son arrivée ne fait pas que des heureux et le climat qui l’environne est plutôt hostile car en tant que Eoganacht, la jeune dalaigh est loin d’être la bienvenue, même si officiellement la guerre entre les deux clans rivaux est terminée.

De plus, qui sont ces mystérieux brigands qui semblent aussi avoir des talents de naufrageurs et qui écument sur ce territoire ? Et qui est leur mystérieux chef, qu’on appelle le « maitre des âmes « ?

Une fois de plus, j’ai aimé ce voyage dans l’Irlande du VIIème siècle, avec ses lois si modernes surtout concernant le droit des femmes.

De plus, au vu des moyens de communications de l’époque, accompagner l’héroïne dans ses pérégrinations, que ce soit à pied, à cheval ou en « naomhog « (embarcation locale), on peut découvrir l’Irlande sous tous ses aspects.

Une très bonne enquête, menée d’une main de maitre par Fidelma, avec un gout de revenez-y…









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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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