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Citations de Philippa Gregory (142)


"La tragédie de Mélusine, narrée ou chantée en quelque langue que ce soit, vient de ce qu'un homme promettra toujours plus à une femme qu'il ne saura tenir."
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- Comment deux jeunes filles comme vous et votre esclave pourraient-elles faire ce voyage sans que quelqu'un vous dévalise... ou pire ? demanda Freize sans ménagement. Ils vont vous faire la peau.
Elle le regarda et lui sourit.
- Ne pensez-vous pas que Dieu nous protégera ?
- Non, dit-il platement. D'après mon expérience, Il s'occupe rarement des problèmes évidents.
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Parfois, lors de ces moments calmes qui précédent le dîner ou bien quand la pluie l'empêchait de chasser, Henri trouvait seul le chemin qui mène aux appartements de la reine; elle posait alors sa lecture ou sa couture et nous renvoyait d'un mot, lui adressant un sourire qu'elle n'accordait à nul autre, pas même à sa fille, la princesse Marie.
Une fois, je le trouvais assis à ses pieds comme un amant, la tête posée sur ses genoux. La reine enroulait autour de ses doigts les boucles d'or roux; elles scintillaient avec l'éclat des bagues qu'il lui avait offerte quand il l'avait épousé contre l'avis de tous.
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- Anne, commença le roi
Elle se tourna vers lui.
- L'on versa dans votre oreille mensonges et poisons contre moi, l'interrompit-elle en hâte. J'ai droit à meilleur traitement. Je vous fus bonne épouse, je vous aimai comme nulle autre femme.
- Anne...
- Certes , je ne portai point de mâle en son terme, mais ce n'est guère ma faute, poursuivit-elle avec passion. Catherine non plus. L'appelâtes-vous sorcière pour autant ?
Un murmure réprobateur s'éleva; j'aperçu un poing se former, pouce entre l'index et le majeur, exécutant le signede croix qui conjurait la sorcellerie.
- Je vous ai donné une princesse, cria Anne, la plus belle qui fût jamais, avec vos cheveux, vos yeux. A sa naissance, vous affirmâtes qu'il était encore tôt encore et que nous avions le temps d'avoir des fils. Vous ne craigniez pas votre ombre alors, Henri !
Elle avait à demi dévêtu Elizabeth, la tenant à bout de bras. Henri recula, bien que la petite appelât "papa!" en lui ouvrant les bras.
- Sa peau est parfaite, sans marque d'aucune sorte ! Personne n'osera nier qu'il s'agit d'une enfant bénie de Dieu, qu'elle sera la plus grande princesse que ce pays ait jamais connue ! Pouvez-vous regarder votre fille sans savoir qu'elle aura des frères et des soeurs aussi forts et beaux qu'elle ?
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Vous êtes née dans un royaume déchiré, souvenez-vous-en. Votre chemin sera teinté de sang, pavé de douleur.
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Une guerre permanente est une lame à double tranchant, qui taille aussi bien le vaincu que le vainqueur.
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Une femme avisée vit longtemps en espérant que les temps changent.
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Une femme comme vous, dans une endroit comme celui ci.
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Le temps n'a pas de temps
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Nous avons tous été élevés avec la certitude que la Couronne est une vocation, pas un cadeau. Etre roi signifie régner ; et régner est toujours un travail laborieux. (p 470)
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C'est une si terrible chose que de perdre un prince, tu ne peux pas te l'imaginer. Ce n'est pas uniquement la mort d'un infant, mais de tout ce qu'il aurait pu devenir. Il perd la vie, mais le royaume perd tout ce qu'il aurait pu accomplir. Il disparaît, tout comme son règne et son avenir. Son épouse ne deviendra jamais reine, et ses espoirs ne deviendront jamais réalité. (p 183)
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— J’ai toujours craint pour lui. Il est le fils d’une sainte femme, vous
savez.
— Je sais, dis-je.
Encore Jane !
— Dieu la garde, ajouté-je.
— Je pense à elle tout le temps. Je pense à sa tendresse naturelle et à sa
mort précoce. Elle est morte en me donnant un héritier, elle est morte en me
servant.
J’acquiesce comme si j’étais bouleversée par l’évocation de son
sacrifice.
— Lorsque je suis malade, lorsque je redoute de ne jamais me remettre,
je songe qu’au moins la mort me rapprochera d’elle
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subitement, je suis emportée par un sentiment de révolte, je ne me soumettrai pas à la volonté du fou Henri Tudor, et ne poserai pas la tête sur le billot, jamais. Je vais me battre contre la mort
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Les femmes à la maison, les criminels en prison.
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Si Dieu m'a donné un cerveau, c'est donc qu'il veut que je pense; si Dieu m'a donné un cœur, c'est donc qu'il veut que j'aime.
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Le mensonge du purgatoire, l'absurdité des chapelles votives, les lettres d'indulgence, les pèlerinages, les messes : tout cela n'est rien aux yeux de Dieu. Ce ne sont là qu'inventions humaines dont le but est d'accumuler de l'argent.
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La peau lui cuisait encore là où les Blancs l'avaient touché; et il n'arrivait pas à oublier leurs yeux délavés, imprimés à jamais dans sa mémoire. Ils l'avaient regardé comme s'il n'était qu'un morceau de viande, un morceau de bois d'ébène. Dans leurs horribles prunelles pâles, il avait lu l'anéantissement de son individualité. S'il perdait le sens de son identité, de sa culture, de sa religion et de ses pouvoirs magiques, alors, il serait réduit à l'état d'esclave.
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Je serai sombre, française, à la mode et difficile ; vous serez douce, ouverte, anglaise et belle. Quelle paire nous formerons ! Quel homme pourrait nous résister ? Ce sont les premiers mots prononcés par Anne Boleyn s'adressant à sa sœur Marie quand elle la rejoint, en 1522, à la cour d'Angleterre. (Chapitre printemps 1522)
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Alors je m’étire voluptueusement à la manière d'un chat, reposée, je me rappelle mon de mon épuisement de la veille. Puis soudain, comme si la réalité s'abattait sur ma tête tels de lourds ouvrages tombes d'une haute étagère, je me souviens que je ne vais pas bien, que rien ne va. C'est le matin que j’espérais ne jamais voir, car ce matin je ne peux renier mon nom mortel : Je suis l’héritière de sang royal,et mon frère -aussi coupable que moi- est mort.
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Après avoir vu le film, j'ai bien entendu voulu lire le livre éponyme, et je n'ai pas été déçue : il est très détaillé et l'on pourrait croire que c'est vraiment Marie Boleyn qui raconte, sur plusieurs décennies, son histoire et celle de sa soeur Anne.

C'est un livre que j'aime relire, une vraie leçon d'histoire, et un enchantement.
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