Philippe Arnaud

L'auteur de La Proie et de Jungle Park, qui s'était plutôt illustré dans la collection Exprim' que j'affectionne particulièrement, a aiguisé ma curiosité avec ce nouveau titre destiné aux 8-12 ans... pour mon plus grand plaisir. Nos émotions s'emmêlent, on passe du rire aux larmes. Le thème du handicap est abordé avec pudeur et délicatesse. L'écriture de Philippe Arnaud, parfaitement adaptée à la collection Pepix, est juste, drôle et touchante. Les illustrations d'Eléonore Ampuy servent à merveille ce roman pétillant, un tantinet irrévérencieux et plein d'humour. Les bonus sont les bienvenus et agrémentent l'ensemble. Faites vite la connaissance de cette joyeuse tribu et n'hésitez pas à glisser ce titre entre les mains de tous les jeunes lecteurs, c'est absolument savoureux.
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... Je me suis très vite attachée à cette équipe singulière qui sort des sentiers battus. L'auteur nous offre un nouveau regard sur la notion de héros mais surtout, une leçon sur nos regards par rapport à la différence. Une épopée écrite avec humour qui plaira aux lecteurs dès 8 ans ! Illustré avec brio, je ne peux que vous recommander cet ouvrage qui va vous en mettre pleins les yeux !
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C'est l'histoire de cinq enfants qui se retrouvent placés par leurs parents pour une année dans une maison de redressement.



Dans cet établissement, il se passe des choses bizarres, hormis les bagarres quasi quotidiennes, un directeur absent et des surveillants tortionnaires, il y a surtout une maîtresse gentille et bienveillante qui éclaire et adoucit leurs journées.



Sauf que voilà, elle est remplacée tous les 15 jours par une autre maîtresse beaucoup moins sympa, elle est "horrifique".



Mais où passe la maîtresse "bellifique " tous les 15 jours? Que se passe-t-il?



Nos cinq copains vont mener l'enquête usant de stratagèmes pour déjouer la vigilance des surveillants au risque d'être très sévèrement punis.

Une histoire sympathique écrite par Philippe Arnaud et illustrée par Joëlle Dreidemy
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Au fur et à mesure des pages, l’ambiance devient de plus en plus pesante et angoissante. Les personnages se raréfient, les décors aussi. D’une lecture feel-good sur la découverte de la jeunesse africaine, de ses rêves et de ses envies, on passe à un huis clos malsain et sordide. Philippe Arnaud a su amorcer ces changements de genre de manière subtile et avec fluidité faisant de La proie un de ces livres qu’on ne peut pas lâcher. On stresse pour Anthéa, on est outré de la manière dont elle est traitée et on se demande sans cesse quand les choses vont déraper. Philippe Arnaud nous offre ici un livre tout bonnement captivant qui terrifie, indigne, mais surtout lève le voile sur l’esclavage moderne. Une vraie claque !
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Dans ce récit, on découvre la vie d'Anthéa, 12 ans, qui va quitter son Cameroun natal pour aller en France, dans l'espoir de connaître une vie meilleure et de donner de l'argent à sa famille. Lorsqu'elle arrive à Paris, elle déchante vite: le couple qui l'accueille se déchire, il la retire de l'école, lui confisque ses papiers et l'enferme dans l'appartement. Elle devient peu à peu l'esclave domestique de l'épouse et l'esclave sexuelle du mari. Une descente aux enfers qui va réveiller l'instinct de survie de l'adolescente. Gros coup de coeur pour ce roman coup de poing!

« La proie » est ce qu’on peut appeler un roman réaliste, car il parle de choses réelles, qui existent, malheureusement, vraiment dans notre monde. Dans ce livre, nous suivons une jeune camerounaise à travers son adolescence, l’harcèlement sur son physique qu’elle a subi. Malgré un vocabulaire quelque peu inapproprié pour de jeunes lecteurs, nous sommes captivés et aimantés par la lecture de ce livre.

LARHRAFI Amine 302 LYCEE LYAUTEY groupe de classe : Babélion

Ce livre s’adresse à tous ceux qui en ont bavé à l’école. D’après les statistiques, cela concerne un élève sur dix. Vu qu’on était douze millions à faire notre rentrée le 2 septembre dernier, je vous laisse faire le calcul. Ça fait un certain nombre d’intéressés.



« Les horribles harceleurs, les méchants moqueurs, les terrifiants traumatisateurs », Alexandre, le narrateur connaît. Il faut dire qu’avec son mètre 50 et son nom de famille, Blecarovich aussitôt caricaturé en « Blaireau-caniche », le collégien a fourni bien malgré lui des arguments aux hyènes pour se défouler. Idem pour Julie, métisse à taches de rousseur lilliputienne au patronyme de « Laneine ». Mais ces deux-là ne sont pas du style à se laisser marcher sur les pieds par qui que ce soit, élèves ou enseignants. Car le livre propose un catalogue d’enseignants psychopathes, digne de tes pires cauchemars : les plus anodins se contentent de transformer tout ce qu’ils touchent en ennui mortel mais les « bêtement tortionnaires », les agressifs et les sacqueurs prennent un malin plaisir à détruire leur souffre-douleur.



Al et Julie sont deux têtes-brûlées qui connaissent parfaitement le chemin du bureau de Monsieur le CPE car leur insolence leur vaut d’être très souvent exclus des « salles de torture – euh de classe », comme  dans le lapsus révélateur d’Alexandre. Pour mettre en rage ses enseignants, Al dégaine son jeu de regards imparable. Il y a le Bovinus Oculus, regard bovin, le Debilus Absolus, dit aussi tête d’abruti ou encore la Pétrifictor Attitude («  position rigoureusement immobile, les yeux bien ouverts, en fixant le tableau sans ciller »).



Des rebelles, c’est justement ce que recherche Donald Jones, à la tête d’un réseau d’ados agents secrets qui partent en mission dans les collèges et lycées du monde entier pour rétablir un peu de justice quand ça dysfonctionne grave. Sous couvert d’être envoyées en pension, après la provocation de trop, ses recrues subissent un entraînement commando. Physique avec le parcours du combattant de M. Forza le prof de gym fana de pompes. Et mental, avec  le cours de stratégie de M. Karpov. On commence par repérer les faiblesses de l’adversaire, ses tics, ses défauts dans le physique, le langage ou l’habillement. Phase 2 : la méthode « socratique », pour aider les enfants « à accoucher eux-mêmes de la solution, grâce à des questions bien formulées ». Et on n’oublie pas bien sûr les gadgets technologiques : oreillettes à capteur thermique et autre « stylo-micro-ordinateur-dictaphone-talkie-walkie. »



Les agents secrets infiltrent en binôme les établissements.  Officiellement, ce sont deux nouveaux débarqués en plein milieu de l’année et qui ne se connaissent pas. Après une phase d’observation,  ils démontrent à la classe, aux victimes comme aux bourreaux, qu’il n’y a pas de fatalité.



Ces justiciers veulent « chasser la violence de l’école » et « rêve(nt) d’un monde où tous les élèves pourraient apprendre sans être maltraités ».  « Quand on est depuis trop longtemps dans un système, explique le roman, on s’adapte à son fonctionnement, on ne le remet plus en cause ». Les victimes ont d’ailleurs souvent l’impression que les autres ont presque raison de se moquer d’eux. 



C’est un grave sujet de société mais le ton est léger et hilarant. Il y a même des bonus comme des tests psycho « Quel cancre es-tu ? » ou «  Quel animal est ton prof ? », une page mode «  la panoplie du parfait agent secret » et un vrai-faux exposé sur la « classification du gros relou dans son milieu naturel »...

© Rémi, auteur de la rubrique Mon livre préféré d'Enfantillages, le magazine des livres pour enfants & ados qu s'écoute et qui se lit.




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Une claque, violente, à la suite de cette lecture.

Anthéa est malienne. Jeune fille, elle n'a connu que l'Afrique. Élève en difficulté, elle est en revanche une conteuse née, pour le plus grand plaisir des enfants du village.

Mais une jour, une femme va lui raconter une histoire : elle peut emmener Anthéa en France, chez elle, son mari et leurs enfants, afin d'y finir ses études, en l'échange de quelques services.

Mais cette histoire n'est pas un conte de fées... On comprend très vite que la vie en France ne sera pas celle dont elle rêvait. Mais elle n'imaginait pas devenir LA Proie.

En tant que lecteur, on se demande sans cesse ce qu'Anthéa va bien pouvoir subir de pire. Ça va crescendo. Puis l'horreur.

Un roman que je recommande à partir de 14/15 ans. Très poignant, permettant notamment d'évoquer l'esclavage, les droits de l'enfant.

La proie est un ouvrage bouleversant qui traite d'un sujet peu abordé en littérature jeunesse, l'esclavage moderne. On suit le parcours d'Anthéa, petite fille camerounaise qui n'aime pas l'école mais qui se découvre divers talents. Son papa souhaite qu'elle soit libre et qu'elle puisse vivre librement sans avoir besoin d'un mari. Elle aide sa mère au marché une fois par semaine au lieu d'aller à l'école. C'est là qu'elle va rencontrer Christine, une dame blanche dont le mari a une mission au Cameroun. Son destin bascule le jour où on lui propose d'aller en France, avec la famille de Christine qui promet de lui offrir un bel avenir en contrepartie de baby sitting. Ses parents la laissent partir à contre-coeur mais ils savent que la laisser partir lui permettra d'aider les siens au Cameroun une fois qu'elle aura une bonne situation. Sauf qu'Anthéa n'a rien choisi : elle voulait rester dans son pays qu'elle adore. Le départ est donc difficile. La voilà déracinée en France où là, rien ne se passe comme prévu : subrepticement, la situation dérape. Elle est scolarisée au collège en 4e et s'occupe des enfants le reste du temps. Elle est amenée à faire de plus en plus de tâches ménagères dans une famille où tout explose. Le glissement s'opère lentement et la chute paraît interminable : on la déscolarise, on l'isole, on la malmène, on la surveille, on l'emprisonne, on lui fait subir des violences tant psychiques que physiques... Elle endure et essaie de ne rien montrer à sa famille. Jusqu'au jour où elle comprend que si elle ne fait rien, elle finira par en mourir. Elle s'échappe à un moment d'inattention mais se demande alors ce qu'elle vaut encore : elle a des idées suicidaires. Elle est sauvée par des personnes qui essayeront de la sortir de son calvaire. C'est un roman poignant, difficile à lire à cause des sujets traités qui écœurent le lecteur. L'intrigue montre habilement la manipulation psychique qui conduit à une forme de déshumanisation jusqu'au moment où on pose des mots sur ses maux : le calvaire qu'elle a vécu n'est rien d'autre qu'une forme d'esclavage.

Le livre que j'ai lus s'appelle La Proie écrit par Philippe Armand.

La proie parle d'une jeune fille africaine (du Cameroun) qui se fait emmener en France par un couple Francais loin de sa famille et de son pays.

Ce livre ne m'a pas particulièrement plus, car avant tout ce n'est pas mon type de livre et que j'ai trouver ça assez ennuieux et beaucoup trop long pour moi.

Je vous conseil d'aimer la lecture pour lire ce livre.



Abou

Livre lu dans le cadre du Prix T'Aimes Lire 2019-2020.



On m'avait prévenue que La Proie était un livre difficile et en effet l'histoire est absolument horrible. Cela fait plusieurs jours que je l'ai terminé et j'ai toujours du mal à me décider sur la note à lui attribuer tellement il est perturbant.



La Proie raconte l'histoire d'Anthéa qui grandit et devient une belle jeune fille en Afrique auprès d'une famille aimante et de sa cousine l'exubérante Diane. Ce n'est pas facile tous les jours financièrement ou à l'école, mais elle aime sa terre et ses histoires. Un jour un couple de Blancs entre dans sa vie et lui offre l'opportunité d'aller étudier en France et d'aider financièrement ses parents. Anthéa ne souhaite pas quitter son village, mais elle est loin d'imaginer ce qui l'attend en Europe.



Le thème abordé ici - l'esclavage moderne -

est rare, notamment en littérature jeunesse. J'aurais aimé savoir à la fin pourquoi l'auteur a choisi d'écrire sur ce sujet justement. Un dossier documentaire aurait été le bienvenu aussi pour faire un état des lieux de ce très grave problème de société. C'est ce qui m'a gênée dans le roman, le fait qu'il n'y ait pas vraiment de "morale", de conseils ou de lueur d'espoir à la fin. On ne voit pas d'issue à la situation vécue par Anthéa , même si le dénouement est étonnamment positif.



J'ai lu que l'auteur avait vécu quelques années en Afrique, en tant que lecteur on se demande forcément s'il s'est inspiré d'une connaissance pour raconter l'histoire d'Anthéa. Elle est particulièrement réaliste. Son quotidien en France est chaque jour plus oppressant. Tout comme Anthéa on perd la notion du temps et les années passent sans qu'on s'en rende compte. J'ai trouvé le début un peu lent, probablement parce que le résumé nous parlait déjà de son départ pour la France, mais après coup on se dit qu'il était nécessaire de connaître son quotidien en Afrique dans la première partie pour mieux saisir à quel point elle se retrouve coincée.



Je ressors de cette lecture avec un sentiment mitigé. C'est un livre marquant, sans nulle doute, mais dont l'histoire est très difficile avec ses scènes de harcèlement, d'enfermement, de violence ou de viols à répétition . L'écriture par contre est très accessible. A côté de ça la jeune fille est particulièrement naïve. Ses pensées et rêves lui disent pourtant de se méfier et c'est particulièrement révoltant quand on voit les choses venir.



Ce livre est à mon avis à réserver à un public averti et mature pas avant le lycée. Même là une médiation me semble absolument nécessaire. J'ai des doutes sur sa sélection dans un prix à destination des 3e-2nde qui est le cadre dans lequel je l'ai lu. Je ne l'aurais pas mis entre les mains de mes collégiens. 3/5

W., Classe de 3ème section allemande : Ce livre raconte l’histoire d’une jeune fille vivant au Cameroun dans un petit village. Mais, alors qu’elle grandit, elle est prise en charge par un couple français l’emmenant en France pour qu’elle puisse continuer ses études là-bas et espérer un meilleur avenir. Cependant, cela n’est pas le souhait d’Athéna, qui aimerait rester vivre au Cameroun.

L’histoire livre un message fort contre les préjudices raciaux et surtout contre le harcèlement. Cela représente bien la société cruelle dans laquelle on vit et montre à quel point le regard des autres à un impact psychologique surtout chez les adolescents.

Pour ma part je n’ai pas beaucoup aimé ce livre malgré le bon message qu’il véhicule. Je ne m’attendais pas du tout à cela et pensait lire un livre moins brut.

Le début est très lent, l’histoire avance très peu et j’avais tendance à m’ennuyer. Malgré son début lent, l’écriture de l’histoire, après son départ vers le France plus précisément vers Paris, devient plus fluide et est plus facile et agréable à lire. Au cours de son aventure, Athéna rencontre plusieurs personnes qui l’aident à surmonter ses angoisses et problèmes qu’elle croise sur son chemin. À ce moment donné cette rencontre fait chaud au cœur et redonne de l’espoir. Mais très vite le récit retombe dans un univers sombre et sans espoir. En conclusion, l’histoire traite un thème actuel et sombre, mais sans doute trop noir pour moi.

La proie est un livre qui parle d’une jeune fille camerounaise d’environ 14 ans, qui s’appelle Anthéa.

Anthéa adore son pays, ses terres, ses amies ; mais du jour au lendemain, elle se retrouve en France chez une famille qu’elle ne connait presque pas.

Mais, tout ne se passe pas comme prévu, elle n’est pas là pour étudier comme le pensaient ses parents.

Cette famille, la bat et la maltraite. Voilà pourquoi Anthéa doit fuir…



Bien que ce livre traite un sujet pas toujours facile, l’esclavage moderne, il est néanmoins très intéressant. Le personnage principal, Anthéa, est une jeune fille à qui on peut s’identifier (adolescente banale au début). On pourrait la qualifier par le mot : courage car après toutes les choses qu’elle a dû surmonter, elle s’est relevée et n’a jamais lâchée.

Ce livre, bien qu’épais, ne compte pas tant de pages que ça (292 pages). Sa typographie, est je trouve de bonne taille, ce qui permet de le rendre encore plus agréable à lire.

Philippe Arnaud utilise un vocabulaire plutôt varié et un langage courant qui, parfois se transforme en langage familier, ce qui rend les choses encore plus vivantes et proches du réel.



J’ai trouvé ce livre très captivant car il y a beaucoup de suspense, on se demande toujours ce que Stéphane et Christine, les parents de cette famille, vont faire vivre à Anthéa. De plus, cette jeune fille est, au début, une adolescente plutôt ordinaire si on peut dire, ce qui nous rapproche encore plus d’elle et nous rend empathique.

Personnellement, j’ai trouvé le début un peu long (quand elle arrive en France) mais une fois que l’histoire avait vraiment commencé, je ne me suis pas ennuyée.



Pour conclure, je dirais que c’est un très bon livre, captivant, avec du suspense et de l’action, pas trop long mais complet et précis sans être ennuyant.

Je vous le recommande donc !

C’est l’histoire d’une fille qui s’appelle Anthéa et qui vit au Cameroun dans le pays bamiléké. Elle adore sa famille, ses amis et particulièrement sa cousine Diane. Dans son pays tout le monde l’appelle Théa. Un jour des Blancs demandent à Théa si elle ne voudrait pas venir avec eux en France pour pouvoir mieux étudier et en échange Théa devra aider leur famille pour garder leurs enfants. Elle ne veut pas quitter sa famille mais elle va devoir si elle veut faire de bonnes études et avoir un bon métier plus tard. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et elle va vite regretter d’être venue en France lorsqu’elle sera réduite en esclavage. Ce livre est un roman et c’est une histoire de vie qui va tourner en drame quand elle sera en France avec les Blancs. On y trouve beaucoup de rebondissements avec sa nouvelle famille. Ce roman est difficile à lire car il est très émouvant et touchant lorsqu’elle va devoir arrêter l’école et qu’elle va se faire embêter mais il m’a beaucoup plu surtout avec le suspense. Je conseille ce livre à ceux qui aiment les romans effrayants et inquiétants.

Line

Un beau livre à lire ! Extrêmement intéressant et qui fait réfléchir.

Anthéa vit au Cameroun et a une enfance somme toute heureuse. C'est tout un univers, une manière de vivre qui sont retranscrits, on s'y sent bien, on y est vraiment. Mais peu à peu, quelque chose change, une dame blanche lie connaissance, est de plus en plus présente, jusqu'au moment où elle propose de ramener Anthéa avec sa famille en France, pour lui offrir une chance de réussite, pour aller à l'école là-bas (tout en surveillant les enfants). C'est pour Anthéa le grand départ, source d'admiration pour tous ceux qu'elle connait, un grand honneur pour elle, qui l'effraie quand même. La suite, on la devine. Tout est insidieux, les choses se font petit à petit, mais sans qu'Anthéa puisse réellement résister, prise entre son impossibilité à fuir et la honte de ne pas réussir dans le pays "où l'argent pousse sur les arbres".

Un livre à lire, qui laisse entrevoir des pratiques très actuelles. Quelques bémols cependant, car j'ai eu du mal à percer réellement les motivations de la famille et à cerner le personnage de la mère.

Un beau roman young adult. Je n'ai pas été particulièrement touchée par l'écriture mais cela ne m'a pas empêchée de dévorer ce texte. L'histoire est assez dure mais reste néanmoins belle grâce à la puissance du personnage principal !

Un beau roman sur l'esclavage moderne. Le piège se referme petit à petit sur Anthéa et le lecteur tremble avec elle.

Philippe ARNAUD met en scène deux jeunes légèrement borderlines. Disons pour faire simple qu'ils ont un petit problème avec l'autorité... Sus à l'ennemie de tous, sans visage ni étiquette : l'injustice. Au collège, elle prend plusieurs formes mais c'est surtout le harcèlement qu'il vienne d'un camarade ou d'un adulte. C'est la cible privilégiée du CIP, Centre d'Investigation Pédagogique. Engagés comme agents secrets, Alexandre et Julie vont vite être confrontés à une organisation maléfique qui n'a pas vraiment les mêmes objectifs. Les Régulateurs, des vrais méchants comme on dit avec pour seul but «nettoyer» le système scolaire des éléments les plus faibles... 😨



Pépix ou Exprim', Philippe ARNAUD s'en sort très bien dans les deux collections! Un roman d'aventure drôle et dynamique comme on les aime avec des personnages forts pour porter le récit. Mine de rien et en nous faisant beaucoup rire, l'auteur fait passer quelques messages sur la tolérance, le courage et l'amitié. Perso, je dis non à l'injustice, prêt à rejoindre le CIP pour lutter contre les harceleurs en tout genre! En plus, qui ne souhaiterait pas posséder le stylo-micro-ordinateur-dictaphone-talkie-walkie? Pas le genre de fournitures qu'on peut dénicher dans n'importe quelle papeterie! 😜



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En lisant ce livre, on se rend compte que il existe encore de l’esclavage dans le monde...en forme moderne...

Ce livre nous plonge dans l’univers d’une jeune fille victime d’esclavage.

Juste passionnant !

Je le recommande vivement !

Au Cameroun, Anthéa partage son quotidien entre les mardis où elle aide sa mère au marché et les autres jours de la semaine qu’elle passe à l’école et où l’apprentissage n’est pas si simple. Heureusement, elle retrouve après la classe tous les petits pour leur raconter des histoires, un talent qu’elle maîtrise parfaitement ! Jusqu’au jour où une belle femme blanche lui propose de les accompagner en France, où elle pourra recevoir une meilleure éducation…



Mais vous pensez bien qu’avec un titre pareil, Anthéa ne va pas juste aller à l’école et soudainement devenir brillante grâce à notre merveilleux système scolaire ? Si ? Alors vous êtes bien optimiste… Anthéa est une jeune fille à la vie simple, un peu effacée derrière l’exubérance de sa cousine qui prend toute la place, et qui se trouve face à un blocage quand il s’agit d’apprendre mais qui se révèle complètement lorsqu’elle s’improvise conteuse auprès des plus jeunes. Elle ne rêvait pas particulièrement de la France ou de n’importe quel autre pays, jusqu’à ce que ces Blancs riches proposent à sa famille de s’occuper de son éducation en Europe. Elle part, le cœur meurtri de quitter son pays natal, ses amis, ce garçon qui commençait à l’intéresser… Et se retrouve dans la banlieue parisienne, où la richesse de la famille en Afrique ne signifie plus rien dans cette France où le père se retrouve au chômage et la mère reprend son travail à la mairie, subvenant seule aux besoins de la famille. Progressivement, le statut d’Anthéa passe de collégienne à domestique… Passeport confisqué, téléphone surveillé, impossibilité de sortir de l’appartement, c’est insidieusement que les rouages se mettent en place et que la vie d’Anthéa passe de la promesse d’une vie meilleure à celle d’un esclavage moderne terrifiant.



Philippe Arnaud nous conte l’histoire d’une lente descente aux enfers, où la luminosité de la vie au Cameron s’assombrit, se noircit à mesure que nous suivons Anthéa dans la découverte de sa nouvelle vie en France. Construit comme un thriller, avec Anthéa comme seul point de vue, c’est la tension qui nous prend aux tripes, c’est elle qui nous fait deviner, qui nous fait vainement espérer que non, ce n’est pas ce qui va se passer, que ça n’ira pas jusque-là… La réaction de la famille, l’attitude de chacun de ses membres est d’une violence terrible, qui ajoute complètement au sentiment d’angoisse, d’inéluctable, d’impuissance du lecteur… Un roman à la construction impeccable, subtil et glaçant sur la violence faite aux femmes, le néo-colonialisme et l’esclavage moderne, qui nous offre malgré tout le portrait d’une jeune fille forte et généreuse, que l’espoir et la résilience ne quitteront jamais.
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