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Critiques de Philippe Bonifay (132)
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Pirates, Intégrale

Si le dessin des personnages n'est parfois pas le meilleur et le rendu des expressions un peu pauvre, le sénario est un petit bijou d'hommage aux épopées de Pirates. On retrouve tous les archétypes du genre. L'anglais qui se rebelle contre ses supérieurs, le prince espagnol avide de liberté et de décadence, le médecin français épris de justice, l'esclave qui se révolte.... S'il manque peut être un brin de violence, le Romantisme de ces personnages et leur quête effrénée est un petit bijou de Bande dessinée qui se lit avec plaisir.
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John Arthur Livingstone - Le Roi des singes..

Mixer le roi des singes, enfin des orangs-outans pour respecter la spécificité, avec Jack l'éventreur, fallait oser.

Philippe Bonifay l'a fait.



De prime abord, comme ça, à froid, ce qui claque, c'est ce visuel élégant à la colorisation hypnotique.

Passé l'effet de sidération oculaire, le lecteur de s'attarder sur moult récits entremêlés, insufflant ainsi une énergie folle à cette sombre histoire d'origines contrariées fusionnée à une bien jolie love story puis une série de meurtres qui commence à foutre réellement les jetons à tout honnête Londonienne qui se respecte.



C'est beau, c'est bon, c'est à déguster sans modération.
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À l'origine des contes : Pinocchio

La démarche est intéressante puisqu'il s'agit de remonter à l'origine du conte. En effet, toutes les histoires ont une origine. Celle de Pinocchio remonte dans le Paris des années 1875 et concerne le gardien de l'opéra Garnier qui avait adopté une fille à l'imagination étonnante se prénommant Louise. Elle mentait souvent à son père lorsqu'elle faisait des bêtises. Cependant, ces mensonges étaient trop gros pour être crédibles.



Glénat a inauguré une nouvelle collection se basant sur ce principe avec des titres comme La Barbe Bleue ou encore Blanche-Neige. Je poursuivrais l'exploration même si ce présent titre ne m'a pas convaincu. C'est très beau graphiquement avec une mention spéciale pour les décors de cet opéra magnifiquement restitué.



Cependant, c'est très onirique et on s'y perd un peu car on s'éloigne du personnage de Pinocchio. La magie n'opère pas et c'est bien dommage.
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À l'origine des contes : La Barbe Bleue

La barbe bleue est un conte pour enfant que je ne connais pas vraiment. Je sais juste que c’était un homme qui assassinait ses épouses successivement. Le principe de la série est de remonter à l’origine du conte. Le procédé reste le même : des choses horribles ont inspiré le conte mais on n’en parlera pas. La lecture s’adresse par conséquent aux parents et non aux enfants qui auront droit à une version beaucoup plus soft.



Une fois qu’on a compris le principe, on se concentre sur le récit. Celui-ci est hachuré par des va et vient avec le conteur un certain Charles Perrault au XVIIème siècle. Or, l’action se situe quelques siècles auparavant dans un Moyen-Age ravagé par la peste. C’est dans ce contexte que vont sévir deux frères jumeaux d’une grande beauté dont l’un a malheureusement été défiguré. Cette difformité va pousser le monstre à accomplir de terribles meurtres envers les femmes. Bref, il est question d’une malédiction.



Je n’ai pas trop été convaincu par cet exercice malgré un bon début. La suite s’est révélée un peu décevante. Toutefois, par rapport à Pinocchio (Bonifay) que j'ai avisé récemment, il y a un léger mieux. C’est un récit dense, ténébreux et cruel né de la relation fusionnelle entre deux frères. Il y avait une bonne idée de départ mais mal exploité par le scénario.
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Le passage de la saison morte, tome 1 : L'île..

Cette curieuse histoire commence comme un récit de guerre pour se transformer en voyage fantastique à travers le temps. Cette bd me fait penser au Monde de Narmia avec cette porte dans l'armoire qui est le passage sur un autre monde. Le point commun étant la dureté de l'époque marqué par la guerre. Bref, pour échapper à un triste quotidien, on fuit vers un autre rêve....



Le premier tome paraissait assez réussi quoique très puéril. Cependant le second chapitre semble se perdre dans les méandres d'une intrigue parallèle où il est question d'une mystérieuse sorcière.



Sans vouloir trop en dire sur le scénario, notre héros qui a failli laisser sa vie dans une tranchée lors de la première guerre mondiale ne souhaite pas se marier avec sa bien-aimée tant qu'il n'aura pas retrouvé celui qui l'avait secouru. Le pauvre a perdu sa virilité au combat. Cependant, il va vite la retrouver comme par magie dans cet autre monde. Bref, il y a plein de choses qui ne tiennent pas réellement la route !



Et puis, il y a ces citations poétiques qu'on nous balance et qui n'ont pas l'effet escompté. Il est vrai que graphiquement, c'est plutôt réussi. Le dessinateur est celui de Messara dont j'avais pu déjà apprécier le talent.



Par ailleurs, le scénariste Philippe Bonifay est beaucoup plus connu pour sa série «Zoo». Il y avait de bonnes idées pour cette série mais elles ont été exploitées trop maladroitement.



La déception provient surtout du fait que l'histoire se termine en queue de poisson et que le lecteur ne pourra jamais avoir la suite.
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Messara, tome 1 : L'Égyptienne

La couverture ainsi que le titre du premier tome sont un peu trompeur car elles laissent croire au lecteur qu'on va vivre des aventures égyptiennes. Il n'en n'ait rien car l'action se déroule dans la Crète Antique à l'époque du tyran Minos et du Minotaure. On y croise également des personnages aussi célèbres que Thésée ou Icare.



Rares sont les bds qui abordent le thème de la Crète Antique, cette fascinante civilisation qui avait dominé une bonne partie de la Méditerranée dans l'Antiquité avant de sombrer sous l'effet des guerres et des cataclysmes notamment volcaniques.



Le scénario demeure assez classique dans l'ensemble sans réelles surprises. On retrouvera un Philippe Bonifay beaucoup plus inspiré pour sa magnifique série Zoo.



Cependant, le lecteur vivra au rythme des complots qui se trament dans l'ancienne Crète qui est à l'agonie. Il n'y a pas d'élément provenant du fantastique malgré un élément connu de la mythologie grecque. Même l'explication du Minotaure est rationnelle. On ne pourra que féliciter les auteurs d'avoir fait de cette série une reconstitution minutieuse de la réalité de la société crétoise d'antan.



A l'origine, le 3ème volet devait achever le cycle crétois des aventures de la belle méditerranéenne Messara que le fracas des armes a fait entrer dans la légende. Il n'y a pas eu de suite ou de nouveau cycle depuis. Le succès ne semble pas avoir atteint cette bd très vite tombée dans l'oubli. Les amateurs d'histoire apprécieront sans doute.
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Le chariot de Thespis

J'ai eu très peur en commençant cette lecture car la première scène semble être tiré du film Autant en emporte le vent. Nous enchaînons alors sur quelque chose d'hautement improbable du style un père qui avait jusqu'ici protégé son fils de 16 ans de partir à la guerre (celle de Sécession) et qui subitement avec l'arrivée d'un groupe de soldats change d'avis. Il traite son fils de lâche comme s'il n'avait aucun amour pour ce dernier. Nous sommes en 1864 et le Sud va perdre la guerre. Rien de vraiment crédible ! Heureusement, la suite sera de meilleur acabit. Signalons encore une erreur grossière de datation concernant la mort de Lincoln située d'après les auteurs en 1864 au lieu de 1865 !!!



Nous suivons alors le parcours chaotique de ce gamin qui fuit vers l'Ouest. Il croisera la route d'un vieux comédien ambulant et déséquilibré qui souhaitera le transformer en femme pour les besoins du spectacle et celle d'un baroudeur en quête de vengeance personnelle.



Je n'ai pas aimé la toute dernière partie où l'histoire ne se concentre plus que sur un des personnages de ce trio. J'ai profité de la dernière intégrale paru par Glénat en forma mini pour découvrir cette oeuvre méconnue. On y voit les premiers pas de Bonifay et Rossi dans la bande dessinée. Un western assez curieux ...
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La compagnie des glaces - Cycle 1 Jdrien, t..

Lien Rag est un glaciologue, métier fort apprécié dans cet univers de glace.

Comment la Terre s'est-elle retrouvée transformée en boule de glace ? Une explosion sur la Lune a réduit une bonne partie de notre satellite naturel en poussières. Celles-ci ont été attirées vers la Terre qu'elles ont enveloppée, empêchant les rayons du soleil d'atteindre le sol, privant les plantes des rayons indispensables à leur croissance et faisant descendre les températures à -100°C. Quelques habitants ont réussi à survivre en construisant des dômes. Des compagnies de chemin de fer ont vu le jour pour relier entre eux ces différents dômes. Chaque dôme a ses spécificités : fermes, mines, usines, complexes militaires, …

Sans combinaisons spéciales, impossible pour les hommes de survivre hors des dômes et des trains… Impossible pour les hommes, mais pas pour les Roux, une race apparue on ne sait trop comment, sans doute par manipulations génétiques, mais personne ne peut le prouver. Les Roux vivent à l'extérieur, se nourrissant des déchets que les humains veulent bien leur concéder. En échange, ils nettoient les verrières des dômes. Verrières qui pourraient bien céder sous le poids de la glace qui se forme dessus. Leur travail est donc indispensable… Sans quoi, il est fort probable qu'ils auraient déjà été éliminés…







Critique :



Bienvenue dans « La Compagnie des Glaces », sans nul doute le plus grand feuilleton francophone du XXe siècle. G. J. Arnaud est un recordman. 62 romans pour cette seule série de science-fiction, écrits par une seule personne ! Et quelle série, mes aïeux ! Alors, la bande dessinée respecte-t-elle l'oeuvre du maître ?

Adapter des romans en BD n'est pas chose aisée à cause du format qui est totalement différent. Qui plus est, une BD prend environ un an pour voir le jour même lorsqu'on enchaîne le dessinateur à sa table à dessin ! C'est pourquoi, il s'agit ici d'un travail multidisciplinaire avec un grand nombre d'intervenants comme c'est expliqué dans les premières pages de l'album. L'idée étant de publier environ trois à quatre albums par an.

Chaque album BD correspond-t-il à un roman ? Pas vraiment. Il s'agit vraiment d'une adaptation, d'une réécriture… Mais elle respecte bel et bien l'esprit de l'oeuvre. Comme pour un film tiré d'un roman, ceux qui connaissent bien l'oeuvre déploreront l'absence de tel ou tel passage. Difficile de faire autrement. Certains relèveront qu'il y a une incohérence puisque dans la BD, le lecteur « voit » l'environnement alors que si on se fie au roman, cette couche de poussière qui enveloppe la Terre devrait empêcher la lumière de passer et il devrait faire nuit noire en permanence, sauf dans les dômes et dans les trains grâce à l'électricité. Mais à quoi bon dessiner une BD si toutes les cases avec des scènes en extérieur devraient être noires ou tellement sombres qu'on ne distinguerait rien ?

L'un des sujets de fond traité dans cette série, c'est cette idée que, pour survivre, les hommes ont accepté de se soumettre à une dictature… Et comme dans toute bonne dictature, ceux qui sont au pouvoir ne se refusent rien ! Les privations, c'est pour le peuple !

Le récit montre comment un glaciologue, métier important mais qui ne permet pas pour autant à Lien Rag de faire partie des élites, va taper dans l'oeil de la fille du Président de la Compagnie Transeuropéenne, une fille sublime, égoïste, narcissique, sadique, sexuellement hyper active, … Puis, il va connaître une déchéance pour s'être montré trop curieux et trop humain.



Mon jugement, qui n'est qu'un parmi tant d'autres, c'est qu'un très bon travail a été accompli. Je me retrouve dans l'ambiance du formidable univers créé par G. J. Arnaud. Un univers sombre, pesant : toutes les compagnies de chemin de fer sont des dictatures qui passent leur temps à se faire la guerre, et comme en dehors du rail point de salut, les voyageurs sont obligés de se soumettre. Et j'ai bien utilisé le terme de « voyageurs » puisque dans cet univers, vous vivez dans des trains. Ces derniers peuvent stationner plus ou moins longtemps en un même lieu, mais l'idée c'est tout de même de les faire se déplacer. Fini les « habitants », en voiture les voyageurs !



Malheureusement, cette série n'a pas pris auprès d'un public suffisamment important et a été arrêtée sans avoir bouclé l'oeuvre de G. J. Arnaud.

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Mon voisin le Père Noël

Quelle bonne idée de Casterman de sortir un conte de Noël juste avant les fêtes. Par contre si certaines planches apportent un côté féerique à ce one-shot, le lecteur retombe vite les pieds sur terre, dû à la noirceur du récit.



Les dessins sont splendides, avec beaucoup d’expressions sur les visages et des planches féeriques sur deux pages. L’histoire est quant à elle, assez sombre et donc en contradiction avec cette ambiance de Noël, mais cette noirceur est mélangée avec finesse aux fêtes de Noël.



Le scénario, basé sur l’origine d’un père Noël qui porte un lourd fardeau derrière sa barbe blanche, n’est pas neuf et fait fortement penser au scénario d’un autre excellent conte de Noël édité chez Soleil « Un Pas vers les Etoiles« . Par contre, à l’inverse de « Un Pas vers les Etoiles » qui avait un côté plus fantastique, ce conte si est plutôt réservé aux adultes dû à sa noirceur et son réalisme qui ont tendance à nous faire basculer vers l’effroi.



Personnellement j’aurais aimé encore une ou deux planches en plus vers la fin, même si cette fin ci colle parfaitement à ce surprenant conte de Noël qui aura sûrement le mérite de modifier fortement votre perception du père Noël.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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La Trilogie noire, tome 3 : Sueur aux tripes

Je poursuis la découverte de ce qu’il est convenu d’appeler la Trilogie noire de Léo Malet avec le troisième roman : « Sueur aux tripes ».



Je pense qu’il est inutile de présenter Léo Malet que tout le monde connaît, ne serait-ce que de noms, mais je me contenterais de dire que Léo Malet, en plus d’avoir créé Nestor Burma, a, comme quelques-uns de ses confrères connus de l’époque, participé à la littérature populaire fasciculaire dont je me délecte, en écrivant quelques titres sous pseudonymes.



Il faut que je corrige une erreur que j’ai énoncée lors de mes chroniques sur les deux premiers opus de cette trilogie en disant que les deux premiers avaient été écrits en 1948 et 1949 et le troisième 20 ans plus tard. Or, le troisième a été écrit dans la foulée, mais publié seulement 20 ans plus tard, pour proposer, justement, la trilogie noire.

Paul Blondel est un arnaqueur à la petite semaine qui a pour cible, principalement, la ménagère de plus de 50 ans. Mais, quand il voit Jeanne, la belle Jeanne, il la déteste, car trop belle, trop inaccessible. Mais, à sa grande surprise et pour son plus grand malheur, Jeanne s’éprend de Paul. Malheur, car Jeanne n’est pas faite pour rester avec le même homme longtemps. Malheur, car Jeanne a des ambitions qu’il va falloir que Paulot finance. Malheur, car l’ex de Jeanne, surnommé le Caïd, refait surface et va prendre Paulo sous son aile. Malheur, car Paulot l’a dans la peau…



Si j’avais à classer les trois romans de la trilogie, je bouleverserais l’ordre d’écriture pour situer ce roman entre les deux premiers.



Ainsi, je les classerais dans l’ordre d’appréciation, mais surtout, pour en revenir à ce que je disais sur le premier opus, dans l’ordre d’attachement au personnage central (ce qui joue dans mon appréciation)



Car, les trois romans étant écrits à la première personne, je ne peux m’empêcher de rapprocher mon attachement au personnage à celui du roman.



Le premier personnage était détestable au possible, le second attachant, celui-ci est entre les deux. Pas vraiment détestable, au départ, il le deviendra, par peur, par lâcheté…



Mais la trajectoire des trois personnages reste la même, une plongée dans le sang et la violence, mais pas pour les mêmes raisons.



Paulot est un homme sans grande ambition qui se contente de refourguer des babioles à de vieilles dames pour quelques francs de plus que ce qu’elles valent. C’est peu, mais cela suffit à subvenir à ses besoins jusqu’à ce qu’il rencontre Jeanne et, poussée par elle, commence à voir plus loin, à espérer plus. Mais avec l’espoir vient la peur. La peur de perdre Jeanne, la peur de ne pas être considéré, la peur qui le prend aux tripes, l’empêche de dormir et le pousse à tuer.



Pas vraiment une lecture exaltante, surtout après celle de « Le soleil n’est pas pour nous » qui m’avait enthousiasmé et ému, mais un bon roman qui se lit vite et bien.



Au final, un petit roman qui n’a pas la puissance et ne parvient pas à transmettre la même émotion que le précédent, la faute à un personnage un peu fallot.
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Pirates, tome 5 : Jusqu'au bout du rêve

Toujours de beaux dessins, toujours pas très simple de suivre cette histoire, et toujours de la violence... L'histoire se termine avec cette BD. Une fin un peu étrange pour une BD mais bon... De toutes façons depuis le début je ne suis pas fan de cette série. Mais les dessins sont très beaux.
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Pirates, tome 4 : Paloma

Toujours de beaux dessins, toujours pas très simple de suivre cette histoire, et toujours de la violence...
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Pirates, tome 3 : Les Naufrageurs

Toujours de beaux dessins et toujours pas mal de confusion, même les codes BD ne sont pas toujours respectés, ce qui est fait qu'il est parfois compliqué de comprendre dans quel ordre lire les bulles. Sinon l'histoire et les personnages donnent envie de lire la suite, mais ce n'est pas une BD que je garderai pour moi ni que j'offrirai. D'ailleurs elle est trop violente selon mes critères, pas du tout pour les enfants. La partie sur l'esclavage des femmes m'a heurtée, bien que cela a existé (et existe) encore... :-(
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Pirates, tome 2 : Bonne Espérance

Toujours de beaux dessins et toujours pas mal de confusion, même les codes BD ne sont pas toujours respectés, ce qui est fait qu'il est parfois compliqué de comprendre dans quel ordre lire les bulles. Sinon l'histoire et les personnages donnent envie de lire la suite, mais ce n'est pas une BD que je garderai pour moi ni que j'offrirai. D'ailleurs elle est trop violente selon mes critères, pas du tout pour les enfants.
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Pirates, tome 1 : Un autre monde

J'ai trouvé cette BD confuse. Les personnages principaux sont beaux et j'aime le monde des pirates (en lecture) mais j'ai eu du mal à apprécier cette BD. Peut-être est-ce que parce que l'histoire doit se mettre en place ? Je vais lire le 2e tome pour voir...
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Mon voisin le Père Noël

J'avais rencontré il y a quelques mois un passionné de bd très sympathique de surcroît dans un festival qui m'avait parlé de ce titre un peu méconnu que j'ai eu un peu de mal à trouver. Il est pourtant signé par Philippe Bonifay connu pour son travail sur la série Zoo ou encore Béatrice Tillier qu'on ne présente plus avec Le Bois des vierges ou encore Fée et tendres Automates.



Il m'avait prévenu que l'image du Père Nöel allait prendre un sacré coup malgré ce titre évocateur de rêveries. J'ai bien compris la problématique du rachat de sa faute et du pardon. Faut-il alors devenir un père Nöel et endosser son beau costume rouge après avoir violé une enfant ou fait massacrer des compagnons de résistance durant la dernière guerre ? Toute la question est là et cela ne laissera pas indifférent le lecteur.



Le dessin de Béatrice Tillier me plaît toujours autant. La qualité graphique sera bien au rendez-vous avec toute cette finesse dans le trait et les couleurs choisies. Le scénario se tient à la présentation de deux personnages qui échangent leur lourd passé. Il y a une contradiction manifeste entre leurs sensibilités actuelles et leur abominations passées.



Quand on referme la dernière page, il y a comme un goût amer. On n'a pas forcément envie d'épouser cette version de ce que peut représenter la fête de Nöel. Un conte beaucoup trop noir dont la fin laisse un peu perplexe.
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Le Palais idéal du facteur Cheval : Rêves de pi..

Il y a des personnes qui passent toute une vie à construire quelque chose dans leur jardin. C'est arrivé au siècle dernier à un habitant de la Drôme qui a construit un véritable palais fait de pierres récoltées ici et là. C'est pour la passion de l'art. Un journaliste de l'Illustration s'est intéressé à ce bâtisseur extraordinaire.



Cette bande dessinée a été réalisée en partenariat avec le Conseil Général de la Drôme, la Région Rhône-Alpes et le Site du Monument du Palais Idéal du facteur Cheval. C'est vrai que cette bd incite à faire découvrir ce monument aussi étrange que fascinant. Le Palais est aussi bien un hymne à la Nature qu'un mélange très personnel de différents styles architecturaux, avec des inspirations puisées tant dans la Bible que dans la mythologie hindoue et égyptienne.



On arrive à s'imprégner de l'ambiance de l'époque dans une oeuvre purement contemplative où l'on pourra vite s'ennuyer si on n'est pas un passionné. Cette construction s'acheva en 1912 après 33 années de durs labeurs. Plus tard, même Pablo Picasso donna son soutien moral à ce qui fût considéré comme un chef d'oeuvre de l'architecture naïve.
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La trilogie noire, tome 1 : La vie est dégueu..

La trilogie noire est sombre comme le titre l’indique ; vous voilà averti ! J’ai rarement lu d’ailleurs des histoires aussi pessimistes. Mais elles valent le détour à plus d’un titre.



Nous sommes dans les années 20 ou 30 dans les milieux défavorisés de la capitale avec pour toile de fond l’exploitation de la classe ouvrière par le patronat et la misère sociale résultant de ce non partage des richesses. C’est dans cette ambiance déprimante bien particulière que peut naître des individus qui ne suivront pas le chemin de la légalité. Attention, il ne s’agit pas d’une œuvre militante. C’est juste pour donner un cadre social. Le banditisme ne naît pas par hasard…



Cette trilogie est naturellement composée de 3 histoires totalement indépendantes et distinctes. Nous suivons le destin de trois gars bien différents qui essayent de s’en sortir chacun à leur manière mais qui vont sombrer. L’identification avec ces héros n’est point possible à l’exception des lecteurs ayant une sensibilité meurtrière ce qui n’est manifestement pas le cas de la plupart d’entre nous (j’ose espérer). Quelquefois, on peut même éprouver du dégoût pour leurs actes les plus vils. Je précise que c’est pour un public averti.



Si le premier et le dernier tome sont bien des polars, le second serait plutôt un drame amoureux. J’ai particulièrement apprécié ce deuxième chapitre où le parcours du héros est réellement chaotique, au gré des rencontres. C’est après lecture de toute la série qu’on s’aperçoit que finalement dans le fond, il y a une même finalité tragique qui les relie. La psychologie est de mise. C’est traité avec brio et intelligence.



Par ailleurs, pour ne rien gâcher au plaisir, le dessin est véritablement à la hauteur. J’ai beaucoup apprécié les traits plutôt réussi aussi bien au niveau des décors que des différents personnages.



Au final, c’est une lecture que je recommande mais pas dans un jour où vous auriez le cafard.



Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
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Zoo - Intégrale

Entre réel et irréel, enrobé dans les brumes mystérieuses, ce zoo nous émerveille littéralement. On a l'impression d'être dans un véritable havre de paix sinon au paradis alors que dehors la première guerre mondiale fait rage. Cette horrible guerre qui va rattraper petit à petit les protagonistes de cette histoire.



C'est une lecture en plongée pleine de sérénité et de poésie où beauté et violence se juxtapose pour un sublime conte parfumé d'exotisme et d'humanisme. Je crois que ce qui m'a véritablement séduit, c'est d'abord l'ambiance dégagée dans cette ménagerie après une scène d'introduction sous titrée en russe un peu laborieuse. La sympathie des quatre personnages principaux y a également contribué.



C’est une de ces séries où il faut incontestablement être sensible alors que le fond se présente d’une manière assez simpliste. Les valeurs véhiculées sont appréciables : le respect des animaux et des autres de manière générale.



Graphiquement, c’est très beau avec de belles couleurs chatoyantes et une délicatesse du trait remarquable. Le dessin joue pleinement son rôle de transmetteur des émotions et des sentiments.



Nous aurons droit à un final réellement à la hauteur de nos espérances! C’est incontestablement une bd à émotion forte ! Une trilogie que tout collectionneur se doit de posséder !



Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4.25/5
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

J'ai été alléchée par la couverture et le concept.

J'ai été déçue par le contenu.

Il y avait bien quelques idées sympas mais j'ai trouvé l'ensemble bien en deçà de ce que ça aurait pu être et c'est vraiment dommage

Le dessin est vraiment bon je trouve mais ça ne rattrape pas tout.
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