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Citations de Pierre Christin (119)


Dehors, il y avait toujours ma copine la buse, ou l'une de ses descendantes en tout cas.
On était seuls au monde.
Avec nos souvenirs. Quoique je ne savais pas si les buses ont des souvenirs.
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Je ne pars pas à Barcelone pour écrire mais pour me battre. Il y a déjà suffisamment de journalistes racontant des sornettes. Je veux voir les choses de mes propres yeux et en première ligne.
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À pleine vitesse, déchirant les roseaux, je prends mon essor. Je grimpe maintenant à la verticale dans la splendeur dorée de l'air matinal. À mesure que j'atteins des couches plus élevées de l’atmosphère, le froid se fait plus vif. J’augmente la température interne de mon corps. Vraiment je suis en pleine forme. Je sens toutes mes articulations jouer souplement tandis que je continue à monter.
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Pierre Christin
Je rentrais des Etats-Unis où le féminisme était bien présent. J’ai fait de Laureline une femme débrouillarde et moderne, à l’image de celles que j’avais croisées à la Sorbonne. Mon idéal, c’était la femme éduquée, sportive et qui travaillait. Je ne voulais surtout pas en faire une bimbo, et Jean-Claude Mézières a parfaitement réussi à exprimer la vision que j’avais d’elle. Laureline est la personne que j’aime le plus mettre en scène. Je pense ce qu’elle pense : avec elle, les dialogues me viennent tout naturellement.
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Pierre Christin
Il n'y a jamais d'histoire gratuite. Une bonne bande dessinée implique toujours une profonde préoccupation à l'égard du monde contemporain. Un album doit avoir un sens, apporter une morale, agir comme une dénonciation.
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Tu vois, les filles sont habillées à l'européenne, le voile et toutes ces vieilleries, c'est fini. Avec le pétrole et l'indépendance, tous ces pays ont un avenir merveilleux devant eux.
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Ce stupide autoritarisme des russes fonctionnant toujours à leur avantage, alors qu'ils sont techniquement moins compétents que la plupart des pays qu'ils dominent, gâche malgré les slogans officiels, tout espoir d'apparition d'un « homme nouveau ».
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Vous savez, le château de Trehoët, c'est pas un endroit comme les autres ...
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Vous devez purifier vos corps aussi profondément que vos esprits afin de disparaître dans un rituel spirituel parfait. Ainsi s'accomplira la prophétie de la destruction des démons humains, des croisées, des sionistes, des idolâtres et des infidèles.
Et maintenant, vous allez rédiger votre testament. Je suis ici pour vous aider à l'écrire.
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10 incontournables de la BD de science-fiction :
- "les pionniers de l'espérance" par Lecureux et Poïvet
- "Barbarella" par Forest
- "Lone Sloane" par Druillet
- "les naufragés du temps" par Paul Gillon
- "le garage hermétique" par Moebius
- "la fièvre d'Urbicande" par Peeters et Schuiten
- "le transperceneige" par Lob et Rochette
- "la foire aux immortels" par Bilal
- "la quête de l'oiseau du temps" par Le Tendre et Loisel
- "les mondes d'Aldébaran" par Leo
La bande dessinée de science-fiction franco-belge réserve une large place au plaisir, aux idées et à l'expérimentation formelle.
A travers une sélection de dix albums, Thierry Smolderen, scénariste et spécialiste belge de l'histoire du 9ème art, nous montre à quel point, depuis le milieu du XXème siècle, les auteurs européens ont appris à mixer ces trois ingrédients ...
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Pour les entraîneuses qui n'étaient pas là pour rigoler, je n'existais pas puisque je n'avais pas d'argent.
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Lorsque la réouverture a eu lieu, le succès ne s'est pas démenti, bien au contraire. La fusillade avait fait naître un parfum de danger qui émoustillait les gens. Il faut dire que le tableau vivant hindouiste composé avec la panthère et le dompteur Sergueï (grimé en maharadja) pour veiller au grain avait grande allure. Le bandard de l'avenue Junot, devenu trop vulgaire, avait été remplacé par un transformiste fabuleux qui changeait de vêtements en quelques secondes. L'ambassadeur ne venait plus avec sa femme, mais avec un homme dont on disait que c'était l'un des maîtres-espions américains pour l'Europe.
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Pas habitué aux chaussures que ma mère m’a payées à Rodez. Pas habitué à marcher sur du dur. Paris me paraissait immense. Des endroits si différents en quelques centaines de mètres. Des gens faisant des choses bizarres. C’est plus tard que j’ai appris ce que c’était que des chandelles, des prostituées quoi. Des gens bizarres eux-mêmes. Hommes ou femmes ? C’est plus tard aussi que j’ai su comment on les appelait. Beaucoup de noms pour se moquer d’eux, en fait. Sur le boulevard, des animaux bizarres aussi. Les vaches et les cochons, j’ai vite compris qu’il n’y aurait pas que ça dans la vie. Des lumières tout aussi bizarres, je n’avais jamais vu ça, des néons on m’a dit.
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Il faut se rappeler que Dargaud, lors de son passage dans l'orbite de Média Participations, a été pris d'une espèce de crise de folie. La mode était déjà à dégraisser les effectifs, à réorganiser, à faire du management, que sais-je encore ? Les dirigeants de l'époque ont pris une maison d'édition pour un fabricant d'électroménager et se sont quand même séparés d'Enki Bilal, de Philippe Druillet et de beaucoup d'autres, soupçonnés d'être mal-pensants. C'est exactement comme si Gallimard avait viré André Malraux et Raymond Queneau.
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Quant à la salle, c'était un mélange de bottin mondain et de registre du grand banditisme du quai des orfèvres.
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Au fond, c'est cette ville maléfique, où tout n'est que tristesse laborieuse depuis tant de générations, qui les rend mauvais ...
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- Mais pourquoi ils braillent tous comme des cochons qu'on égorge !?
- Ecoute, tu ne vas encore pas me croire ... la maison s'est envolée !
- Non, je ne vais pas te croire, non !!! Et c'est pas parce que je suis cloué sur ce lit depuis dix ans que je vais avaler des sornettes pareilles !
- Je t’assure ...
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Moi j'vous l'dis... c'est encore leur saloperie de camp militaire... D'abord ça a été les barbelés qu'on chassé les lièvres... Et puis leur missels automatiques...
_ Missiles eh, idiot...
_ Bah, missels, missiles, tout ça c'est pas catholique... la preuve, les palombes, elles viennent plus par ici...
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Figurez-vous que notre service des rêves est totalement déstabilisé par une crise d'inspiration collective.
Les gens qui font une consommation effrénée d'images se plaignent de voir toujours les mêmes histoires.
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L'auteur d'un livret d'opéra doit faire preuve de modestie car il se met au service d'un art qui n'est pas le sien, comme le fait un scénariste qui écrit un scénario pour un dessinateur.
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