Citations de Pierre Christin (119)
"Rien n'est vrai, mais on ne peut pas le prouver" P. 122 (Olivier Christin)
- Qu'est-ce qui, pour vous, caractérise un polar ?
- Pour moi, le polar, aimé dès l'adolescence, c'est ce qui est ancré dans le réel, ce qui dépeint notre société telle qu'elle est et met en scène des individus proches de nous. Le contraire du roman "littéraire" contemporain - surtout français - qui a ses grandeurs mais se déroule trop souvent dans un univers narcissique qui n'existe pas ailleurs que dans les pages du Monde des livres.
in dBD HS#17 Polar et bande dessinée
Il faut toujours se méfier des superhéros, même lorsqu'ils s'agit de pépés bougrement écologiques
- Mais qu'est-ce que c'est encore, M. Le Curé ? Déjà qu'on dit plus la messe en latin, c'est pas que vous allez mettre du plastique sur les murs, non ?
… incidents inadmissibles qui se sont produits à Tréhoët alors que toutes les décisions ont été prises dans le cadre légal et qu'il s'agit d'un atout majeur pour le développement de la région...
Il est heureux que ces mauvaises plaisanteries n'aient pas débouché sur des incidents graves, à l'exception de quelques travailleurs étrangers légèrement blessés en raison de leur imprudence... Mais je mets en garde les agitateurs qui s'aviseraient de récidiver... une compagnie de CRS va stationner dans la région de Tromiliau et...
D'ailleurs, tout le monde est peut être innocent. Ou alors, tout le monde est coupable. C'est réversible, selon le point de vue qu'on occupe, selon le moment où l'on juge, selon la couleur dont on peint l'évènement, selon le sens bien différent que peut prendre un lieu en fonction de celui qui l'occupe.
On va vendre et acheter de l'information, c'est ça l'avenir.
La série a commencé dans le magasine Pilote en 1967. Goscinny est le premier qui m'ait reçu et qui m'ait dit: " C'est amusant, continuez!"
(Jean Claude Mézières)
Dépêchons-nous les feignants !
Vous voulez tous finir O.S. comme vos pères ou quoi ?
En rang par deux ! ...
Et si un Cocorul découvrait que notre vieille planète n'est plus qu'un angoissant jardin où l'on réapprend à vivre aux hommes qui l'ont occupée il y a très longtemps ?
Et si un ambassadeur terrien blanchi sous le harnais se mettait à douter de la cause passablement indéfendable qu'il est chargé de négocier face à des êtres venus d'on ne sait où ?
Et si un journaliste sans illusions depuis bien longtemps recevait des nouvelles filtrant d'un passé que tout le monde a intérêt à oublier sauf lui ?
Et si un débile moyennement léger héritait d'un empire industriel dans un monde en décomposition ?
Et si un metteur en scène formidablement intelligent disposait quelques heures par semaine de l'appareil audio-visuel dont il essayerait de faire l'anti-opium du peuple, hum, hum ?
Et si une bonne partie du territoire français était transformé en parc d'amusement où s'affrontent les possesseurs de grosses cylindrées et les petits mecs fanas de bagnoles ?...
(extrait de la quatrième de couverture de l'édition parue chez "Encre" en 1978)
La vengeance ne permet pas de réécrire le passé, mais elle peut aider à envisager un semblant d'avenir. Du moins c'est ce que j'ai cru...
À vrai dire, la grande affaire de La Lune Bleue, c'était le retour imminent d'Olga. […] Tout le monde attendait la vedette. C'est moi qui devais l'accueillir devant La Lune bleue. Je n'ai pas été déçu. Elle revenait d'un passage triomphal sur le Ku-Dam à Berlin.
Il trouve dans le pays minier ravagé par le chômage à la fois son sujet et la manière d'en parler, crue s'il le faut. "On touche ici au fondement secret de la ségrégation des classes... cela se résume en une petite formule terrible... : ces gens là sentent..."
Malheureusement, j’ai eu tendance à prévoir un certain type d’événement ! Je constate que mes prévisions négatives sont advenues à l’inverse des positives qui ne sont pas encore réalisées, du moins pas de façon aussi significative. Il est vrai que l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl est assez frappante si on la compare à ce que j’ai prévu, en toute innocence, dans Valérian.
(p.55)
- C'est ça les Rockies ! Plein été. Et tout d'un coup plein hiver...
C'est ce mercredi-là que ma vie a pris un tour imprévu.
Mais je ne m'en suis rendu compte que bien plus tard.
C'est toujours plus calme quand il y a des rombières qui viennent s'encanailler avec leur Jules.
J'ai tout de suite su que l'Asie serait ma destinée.
Vous transmettrez mon bon souvenir à ceux qui vous ont envoyée.
Moi, je crois qu'il faut amarrer les maisons entre elles.