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Citations de Poul Anderson (542)


Comment oublier ce jour-là ? J'étais allé faire une course. Le temps était beau, ensoleillé après un peu de pluie, on enfonçait jusqu'aux chevilles dans la boue de la grand-rue.
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Immobiles dans le froid vif, Asgerd et Freda observaient les elfes à l'ouvrage. Ils étaient étranges, ces grands guerriers élancés qui se mouvaient comme l'eau qui frémit , sans jamais faire un seul bruit hormis lorsque leur broigne argentée tintinnabulait dans la nuit . Pâles , sans âges , le visage mince , les traits osseux, avec des oreilles d'animal et des yeux de mystère aveugle, leur vue inspirait la terreur aux mortels.
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Les dernières lueurs du soleil faisaient rougeoyer la pointe de sa lance, d'où semblait couler du sang vers le ciel.
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Il n'avait pas peur de la mort, mais il était douloureusement difficile de supporter le poids de l’échec.
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Le but recherché en mécanisant votre culture est précisément de vous soulager de l’effort physique et de l’incertitude due à une totale dépendance de la terre. Et une société mécanisée ne peut s’embarrasser de toutes ces vieilles croyances, rites, coutumes, traditions, qui sont les vôtres. Ce temps est révolu. La vie est trop courte, et le style de la vôtre n’est pas adapté à cette réalité. Vous êtes encore comme les Skontariens, qui n’en finissent plus de trimbaler partout leurs lances ridicules alors qu’elles ont perdu toute utilité depuis très longtemps.
— La tradition fait la vie… le sens de la vie…
— La civilisation de la machine a sa propre tradition : vous l’apprendrez. Elle a son propre sens, et je pense que c’est celui de l’avenir. Si vous persistez à vous accrocher désespérément à des habitudes périmées, vous ne rattraperez jamais l’histoire.
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J’entends claquer des sabots, murmura-t-elle. J’entends des sabots galoper à la lisière du monde. C’est le Temps qui chevauche, et la neige tombe de la crinière de son cheval, et la foudre jaillit de ses sabots, et quand le Temps sera passé, tel un vent au cœur de la nuit, il ne restera plus que des feuilles racornies, emportées par le souffle de son passage. Il s’approche j’entends des mondes s’effondrer sur son sillage… Qu ‘on me rende ma mort ! hurla-t-elle. Qu’on me laisse ramper dans ma tombe pour me dissimuler du Temps !
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De plus en plus le monde devenait monde de la nuit, où ils voguaient sur des eaux enténébrées et constellées d'argent, entre des montagnes de glace que la lune parait d'un éclat spectral.
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C'était une nuit fraiche de printemps, la lune était presque pleine, le givre scintillait sur l'herbe et les étoiles étaient aussi froides , aussi brillantes qu'au cœur de l'hiver. Le calme n'était troublé que par les soupirs du vent dans les branches bourgeonnantes, et le monde était fait d'ombres furtives et de lumière glaciale.
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La famille de Rotherhithe s'était adressée à un détective-conseil bien connu qui était parvenu, par un raisonnement très astucieux suivi d'expériences sur des animaux, que l'accusé était innocent et que l'agent de la mort était une "émanation nocive" provenant du coffre. On avait jeté la boîte et son contenu dans la Manche. Félicitations mutuelles. Et, en fondu, une fin satisfaisante.
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Je veux que tu me refasses l'amour. Tu vois, j'ai passé le stade de l'amitié et de l'arrangement pratique. Je suis tombé amoureuse de toi.
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Vous autres chevaliers êtes des gens bizarres. Vous êtes capables de traverser le monde entier pour venir secourir une damoiselle, et ensuite vous ne savez qu'en faire, sinon la ramener chez elle et peut-être la prier de vous offrir une mèche de cheveux ou un ruban pour en orner votre manche. C'est grande merveille que votre race n'ait pas encore disparu.
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Hugi l'aida à se vêtir de ses habits médiévaux et attacha des lanières de cuir autour de ses chevilles tandis qu'il passait une chemise molletonnée par-dessus sa tête. La cotte de mailles cliqueta quand il l'enfila, et pendit sur ses épaules avec un poids qu'il n'aurait pas soupçonné. Voyons, maintenant... de toute évidence, cette large ceinture allait autour de sa taille et il devait y passer sa dague, tandis que le baudrier supportait son épée. Hugi lui tendit une coiffe, qu'il mit sur sa tête, et par-dessus laquelle il posa son casque normand. Quand les éperons dorés furent fixés à ses chevilles et qu'une cape écarlate eut été posée sur son dos, il se demanda s'il avait l'air intrépide ou tout simplement ridicule.
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Vivre comme le roi Hrolf s'avérait ruineux car il se montrait le plus généreux des donneurs de cadeaux. Mais la fortune qui affluait à mesure que s'étendait sa paix suffisait et permettait même d'épargner.
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- Un instant, ma dame, intervint Gudhmund. Ma reine (Olof) nous a dit de préciser qu'elle ne comptait pas venir ici comme invitée.
Yrsa se rembrunit.
- Comment ?
- Si vous venez la voir, ma dame, elle aura un mot à vous dire.
La grimace d'Yrsa s'accentua. Eusse-t-elle été présente, la reine Valthjona l'aurait dissuadé d'accepter une invitation aussi insultante. Mais Yrsa sentit qu'elle devait apprendre de quoi tout ceci retournait.
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Il trouva un beau domaine vert près d'une petite baie où il pourrait ancrer ses navires. Un Anglais y demeurait déjà, mais, une nuit, Orm et ses hommes cernèrent sa maison et y mirent le feu. L'homme périt, ainsi que ses frères et le plus gros de la maisonnée. On raconte que sa mère, une sorcière, avait échappé à l'incendie - car les assaillants avaient laissé fuir les femmes, les enfants et les esclaves qui le souhaitaient - pour jeter ensuite un sort à Orm, jurant que son fils premier-né serait élevé par-delà le monde des hommes pendant qu'Orm élèverait un loup destiné à le dévorer.
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Quand sa mère l’appela pour le petit-déjeuner, il était sur le point d’inventer pour son propre compte le calcul différenciel.
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Le soleil se couchait lorsque le piège s'était refermé sur le lapin. L'animal s'était débattu en se jetant contre les parois, jusqu'à ce que la peur et l'engourdissement eussent triomphé de ses forces. Alors il était resté accroupi, le corps secoué par les battements de son coeur. Aucun autre mouvement ne l'agitait, tandis que tombait la nuit et que les étoiles se levaient. Mais quand la lune monta dans le ciel, sa lumière froide se refléta dans ses grands yeux et, par-delà les ombres, il regarda vers la forêt.
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Mais nul n'avait sondé ces abysses du cosmos, pour lesquels il n'existait aucune unité de mesure.
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Car, en fait, chaque planète est un monde, d'une infinie variété, avec d'infinis secrets.
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Comme l'a souligné Whitehead, l'idée médiévale d'un Dieu unique et tout-puissant était capitale pour la Science, car elle supposait la notion de l'ordre de la nature. Et Mumford a ajouté que les premiers monastères ont sans doute eu la paternité de l'invention des horloges mécaniques - une invention essentielle - du fait qu'ils observaient des heures régulières pour la prière.
(page 241)
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