AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Poul Anderson (542)


Si c'est de la magie, point n'est besoin d'avoir peur, répondis-je, car les arts infernaux ne peuvent rien contre les bons chrétiens. Mais laissez-moi vous répéter que ce n'est là qu'habileté mécanique et connaissance des arts de la guerre.
Et ceux-là peuvent beaucoup contre les bons chrétiens, marmonna un archer.
Commenter  J’apprécie          390
Il lança aux chiens l'os de bœuf qu'il venait de nettoyer et se lécha bruyamment les doigts. Lady Catherine fronça les sourcils et montra le bol d'eau et la serviette devant lui.
Je suis désolé, ma douce, murmura-t-il, J'oublie toujours vos nouveautés.
Commenter  J’apprécie          340
Le valtam releva la tête dans un geste reflétant la fierté farouche, inné, de sa race et la grandeur spécifique d’une culture pour laquelle ne pas perdre la face avait toujours été plus important que conserver la vie.
Commenter  J’apprécie          80
"Dieu protège le bon-droit !" rugit Sir Brian Fitzwilliams. Son cheval s'élança de nos lignes, suivi de près par une demi-douzaine de cavaliers. Ils galopèrent en demi-cercle, tout juste hors d'atteinte des canons. Le véhicule s'avança pesamment, tentant de les poursuivre, cherchant à les atteindre de son plus petit canon. Sir Brian le menant dans la direction qu'il voulait, souffla dans sa trompe de guerre et revint au galop se mettre à l'abri tandis que le chariot plongeait dans un trou.
Les tortues de guerre reculèrent.
Commenter  J’apprécie          40
- Leurs misérables âmes ne m'intéressent pas, dit d'un air dédaigneux sir Roger. Je veux savoir ce qu'est leur navire. Je l'ai inspecté après le combat. Par Notre-Dame, quel monstre de vaisseau ! On pourrait y faire entrer tout Ansby et il y aurait encore de la place !
Commenter  J’apprécie          50
Les hommes sont plus heureux que les êtres de Faërie – et plus heureux que les dieux eux-mêmes, dit-il. Mieux vaut une vie semblable à l’étoile filante, brève mais éclairant les ténèbres, que la longue, longue attente des immortels, dénuée d’amour, et seulement riche d’une sagesse sans joie.

Commenter  J’apprécie          230
Émotionnellement parlant, la physique est peut-être une plus grande sottise encore. En fin de compte, vous savez, après un nombre de générations suffisant, la pensée suit le sentiment. L’homme n’est pas fondamentalement rationnel. Il pourrait cesser de croire aux histoires que lui raconte la science si elles ne s’accordaient plus à ses intuitions.
Commenter  J’apprécie          20
Les elfes foncèrent et la clameur de la bataille résonna dans la nuit. Les cors trolls rugissaient, les cors elfes criaient, les trolls hurlaient comme des loups, les elfes comme des éperviers, une cacophonie de haches trolls heurtant les boucliers elfes, d’épées elfes s’abattant sur les casques trolls monta tel le tonnerre vers les étoiles et vers l’aurore boréale.
Hache et épée ! Pique et gourdin ! Bouclier fendu, heaume fracassé et broigne en lambeaux ! Le geyser rouge de sang elfe coulant à côté du gel vert et glacé du sang troll ! Et la danse de mort frémissante des lumières dans le ciel !

Commenter  J’apprécie          190
Tous les hommes sont nés fous.
(Skafloc)
Commenter  J’apprécie          70
Il est trois puissances en ce monde contre lesquelles les dieux, les démons et les hommes ne peuvent rien, que la magie ne peut vaincre et dont la force ne peut triompher, et ce sont le Christ blanc, le Temps, et l'Amour.
Commenter  J’apprécie          102
Les étranges yeux du Diable, piquetés de flammes plus froides que l'hiver, la considérèrent un long moment.
- Les Ases sont mêlées à cette histoire, dit-il lentement. Odin, qui sait lire dans l'avenir, a un but qui lui est propre... Je l'ai connu jadis, dans mon incarnation de Loki, et je n'ai pas aimé cela... Mais tu auras mon aide.
Commenter  J’apprécie          50
- le monde est chair qui se décompose sur le crâne d'un mort, marmonna la femme troll. Elle se rallongea en tressaillant, faisant cliqueter sa chaîne. La naissance est la venue d'asticots dans la chair pourrissante. Déjà les dents du crâne ricanent, et les noirs corbeaux ont nettoyé ses orbites. Bientôt un vent stérile soufflera entre ses os blancs et nus.
Commenter  J’apprécie          31
Dans les yeux d'Imric dérivaient des esquilles de lune et les ombres d'une ancienne sagesse, car Imric demeurait en ces terres bien avant la venue des premiers hommes. Mais il était toujours jeune d'aspect, avec le front large et les hautes pommettes, le menton étroit, le nez fin et ciselé des seigneurs elfes. Ses cheveux flottaient, or et argent, plus fin que des fils d'araignée, de la bordure de son casque à cornes jusqu'à la cape rouge qui couvrait ses épaules.
Commenter  J’apprécie          70
Il trouva un beau domaine vert près d'une petite baie où il pourrait ancrer ses navires. Un Anglais y demeurait déjà, mais, une nuit, Orm et ses hommes cernèrent sa maison et y mirent le feu. L'homme périt, ainsi que ses frères et le plus gros de la maisonnée. On raconte que sa mère, une sorcière, avait échappé à l'incendie - car les assaillants avaient laissé fuir les femmes, les enfants et les esclaves qui le souhaitaient - pour jeter ensuite un sort à Orm, jurant que son fils premier-né serait élevé par-delà le monde des hommes pendant qu'Orm élèverait un loup destiné à le dévorer.
Commenter  J’apprécie          10
Tout est flux. La réalité impose les courants du changement au chaos quantique suprême. Non seulement votre vie est constamment en danger, mais il en va de même pour la possibilité de votre existence, sans parler du monde et de son histoire tels que vous les connaissez.
Commenter  J’apprécie          130
« Excellente solitude. » Oui, Kipling avait trouvé les mots justes. Je n’ai jamais oublié le frisson qui m’a parcourue la première fois que j’ai entendu ces vers, lus à voix haute par mon oncle Steve. Et pourtant, c’était il y a au moins douze ans. Et le frisson demeure.
Commenter  J’apprécie          80
L'hiver amenait le froid, l'obscurité; les ceintures, serrées, mais il promettait aussi un travail moindre, de la glace qu'on tassait sous ses pas ou sur laquelle on glissait, des boules et des bonshommes de neige, de vieilles histoires aimées de tous. Le printemps amenait le labeur, la pluie, la blanche aubépine et un ciel remplis d'oiseaux revenus d'on ne savait où. L'été passait, vert, vert, vertige d'odeurs, abeilles bourdonnantes, soleil sur les torrents aveuglants et tièdes- sauf quand venait l'orage, mais alors c'était merveilleux: le marteau de Thor volait, zzz!, et crac!, il châtiait les trolls, puis les roues de son char tiré par des chèvres l'entraînaient aux tréfonds des cieux. L'automne flamboyait, dispensait des fruits des deux mains, les ventres se tendaient à éclater, la bruyère fleurissait pourpre, la pleine lune éclaboussait la nuit d'une clarté sous laquelle luisaient la gelée blanche, et la rosée sur les toiles d'araignée, tandis que s'étendait un pont bercé par les flots, qui s'allongeait jusqu'à l'horizon; et dans le ciel tout là haut, éclatait le chant du départ d'une oie sauvage...
Commenter  J’apprécie          30
Dommage qu'on ne puisse pas quantifier la statique et la dynamique de l'être humain sous forme de vecteurs clairs, ou de mettre au point un calcul de tenseur pour les contraintes dans le mariage.
Commenter  J’apprécie          102
Il semblait tous être des guerriers ou des sorciers, les tâches domestiques étant accomplies par des esclaves capturés dans des tribus de gobelins, kobolds ou autres créatures. Holger apprit également que les pharisiens ne connaissaient ni la vieillesse ni la maladie, mais étaient censés ne point posséder d’âme. Tout ça ne devait pas faire un voisinage agréable, pensa-t-il.

Commenter  J’apprécie          220
Prenons l'homme moyen, travaillant dans un bureau ou une usine, conditionné par un ensemble de réflexes verbaux, son avenir à une errance au jour le jour, dont les aspirations consistent à se remplir l'estomac et à se laisser abrutir par la télévision, dont les l’ambitions se réduisent à posséder des voitures toujours plus volumineuses, des objets en matière plastique toujours plus perfectionnés, et tout ce qui compose le fameux mode de vie américain. Même avant le changement une sorte de vacuité existait dans le monde occidentale, comme si on se rendait compte, inconsciemment, qu'il devait y avoir, dans la vie, autre chose qu'une existence éphémère – et comme si cet idéal avait attendu en vain
Commenter  J’apprécie          80



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Poul Anderson Voir plus

Quiz Voir plus

SECONDE GUERRE MONDIALE

Quelles sont les dates de début et de fin de la Seconde Guerre mondiale ?

De 1940 à 1945
De 1914 à 1918
De 1939 à 1945

8 questions
617 lecteurs ont répondu
Thèmes : seconde guerre mondialeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}