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Citations de Rabindranath Tagore (606)


Si j'avais eu la conscience suffisamment claire et les mots suffisamment nuancés pour l'exprimer, j'aurais aimé te dire que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce qu'il y a demeilleur en nous.

Chacun possède un trésor.

Sois conscient et généreux de ton trésor et, en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à te remettre en question.

Cherche la beauté, la vérité, l'excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d'être à même d'accueillir celles des autres.

Occupe joyeusement ta place: il y a de la place pour chacun, sinon ni toi ni moi ne serions là.

Pense que ta place que tu n'occupes pas pour ne pas déranger reste vide à jamais et réjouis-toi que chacun occupe pleinement la sienne autour de toi.
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Rabindranath Tagore
Ma journée est faite, et je suis comme un bateau dessiné sur la plage,
l'écoute de la musique de danse de la marée dans la soirée.
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J'ai déjà dit qu'en ce temps-là il n'y avait aucun lien d'intimité entre les adultes et les enfants.Dans le fouillis des vieilles coutumes, Jyotidada apporta son esprit vigoureusement original.J'avais douze ans de moins que lui.Qu'il ait fait attention à moi malgré une telle différence d'âge est déjà surprenant.Mais ce qui est plus surprenant encore, c'est que jamais dans mes conversations avec lui il ne m'a traité comme un aîné traite un oeu plus jeune et ne m'a jamais fait subir de rebuffade.
Grâce à cela j'ai toujours eu le courage d'exprimer ma pensée. Aujourd'hui je vis parmi des enfants, j'essaie de les aiguiller sur toutes sortes de sujets de conversation, ils restent muets.Ils hésitent à poser des questions.Ils me paraissent appartenir à ce vieux temps où les grandes personnes parlaient et les enfants se taisaient.

( p.107)
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L’Écho des Harmonies
XXV
 
Des paroles vagues m’obsèdent, mais je laisserai le silence et la nuit s’exprimer lentement en musique.
 
Ma vie est aujourd’hui comme un cloître où l’on fait pénitence et où le printemps hésite à remuer et à murmurer.
 
Il n’est pas l’heure pour vous, mon amour, de franchir le pas de ma porte. À la seule crainte d’entendre le cliquetis de vos bracelets s’émeuvent les échos du jardin…
 
Les roses, pour embaumer, doivent patienter encore ; ne donnez pas aux corolles fermées l’inquiétude de s’épanouir avant le temps !
 
*
 
XI
 
Que faisiez-vous de vos chansons, mon oiseau, lorsque vous vous blottissiez dans ce nid tiède ? N’y trouviez-vous pas une joie complète ? Quelle nostalgie vous fait donc exhaler votre âme dans l’infini du ciel ?
 
— Mon bonheur restait sans voix dans les tiédeurs du nid ; dans l’infini du ciel j’ai découvert que je savais chanter.
 
 
La Fugitive – (Les poèmes réunis dans ce volume sont extraits de recueils composés durant la période qui s’étend entre 1884 et 1922 ; ils ont primitivement été écrits en bengali par l’auteur, qui les a lui-même traduits en anglais, puis furent retraduits en français par Renée de Brimont)
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Prendre soin de l'enfant d'une autre peut créer des liens émotionnels très forts, car il ne peut exister de sentiment de possession. La seule revendication possible est celle de l'amour.
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Vipradas comprit que c'étaient les femmes qui manquaient le plus d'estime pour leur sexe. Elles ne savaient même pas que c'était pour cette raison précise qu'il était si facile de leur manquer de respect dans leur foyer. Elles éteignent elles-mêmes les lumières qu'elles portent en elles, se disait-il. Ensuite, elles ne font que mourir de peur et de soucis, sans cesse battues par ceux qui sont indignes d'elles. (...) Non, un être humain ne doit pas accepter tant de disgrâce. Celles que la société dégrade à ce point dégradent, chaque jour, cette même société. (p. 307-308)
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Rabindranath Tagore
La rivière peut devenir la mer mais elle ne pourra jamais faire que la mer soit une partie d'elle-même... De même notre âme peut seulement devenir Brahman comme le fleuve peut devenir la mer.
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Là où l’esprit n’éprouve pas de crainte,
Là où l’on porte la tête haute,
Là où la connaissance est libre,
Là où le monde ne s’est pas brisé en milles domaines sertis de hauts murs par des luttes intestines,
Là où les mots viennent des profondeurs de la vérité,
Là où un inlassable effort tente de toucher à la perfection,
Là où le clair courant de la raison ne s’est pas perdu dans le sable stérile des habitudes,
Là où Tu invites l’esprit à progresser, à élargir sa pensée, à passer à l’action,
Dans ce havre de liberté,
Fais, mon Père, que mon pays s’éveille.
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Tes yeux m'interrogent, tristes, cherchant à pénétrer ma pensée; de même la lune voudrait
connaître l'intérieur de l'océan.
J'ai mis à nu devant toi ma vie tout entière, sans en rien omettre ou dissimuler.
C'est pourquoi tu ne me connais pas.
Si ma vie était une simple pierre colorée, je pourrais la briser en cent morceaux et t'en faire
un collier que tu porterais autour du cou.
Si elle était simple fleur, ronde, et petite, et parfumée, je pourrais l'arracher de sa tige et la
mettre sur tes cheveux.
Mais ce n'est qu'un coeur, bien-aimée. Où sont ses rives, où sont ses racines?
Tu ignores les limites de ce royaume sur lequel tu règnes.
Si ma vie n'était qu'un instant de plaisir, elle fleurirait en un tranquille sourire que tu pourrais
déchiffrer en un moment.
Si elle n'était que douleur, elle fondrait en larmes limpides, révélant silencieusement la
profondeur de son secret.
Ma vie n'est qu'amour, bien-aimée.
Mon plaisir et ma peine sont sans fin, ma pauvreté et ma richesse éternelles.
Mon cœur est près de toi comme ta vie même, mais jamais tu ne pourras le connaître tout entier.
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Rabindranath Tagore
"Si vous fermez la porte à toute les erreurs, la vérité restera dehors."
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Elle était comme un jeune faon dans un pays où il n'y a pas de chasseurs. (la petite mariée)
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Là, dans l'espace illimité
où les nuages s'étendent pour dormir,
j'ai bâti ma maison pour toi , ô Poésie.
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Rabindranath Tagore
GITANJALI

Le même fleuve de vie qui court nuit et jour à travers mes veines court à travers le monde et danse en cadence.
C'est la même vie dont la joie fuse à travers la terre légère en innombrables brins d'herbe, et qui éclate en tumultueuses vagues de feuilles est de fleurs.
C'est la même vie qui flux et reflux se rejettent dans l'océan ----berceau de la naissance et de la mort .
Je sens mes membres glorifiés, au toucher de cette vitalité. Orgueil ! le battement de vie des âges danse en ce moment danse
dans mon sang.
LXIX.
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Mais on apprit que Madhusudan avait brusquement décidé qu'il emmènerait sa nouvelle épousée le lendemain même du mariage. Ce n'était ni par fidélité supposée à une coutume, ni par nécessité, ni par amour. Ce n'était rien d'autre qu'une manifestation d'autorité. (p. 77)
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La leçon la plus importante que l'homme puisse apprendre dans sa vie n'est pas que la douleur existe dans le monde, mais qu'il dépend de nous d'en tirer profit, qu'il nous est loisible de la transmuer en joie.
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La loi est très lente à agir, comme une machine de fer immense et compliquée, elle accepte les preuves après les avoir pesées et inflige la punition avec calme, elle ne possède pas la chaleur d'un coeur humain.
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Il pensait alors que kumu se soumettrait facilement à son autorité, comme les filles ordinaires qui vont jusqu'à aimer leur dépendance. (...)
Il réfléchissait au moyen de vaincre la force d'une faible femme. (p. 129)
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- Poltronne, pourquoi penses-tu à la mort comme à une échappatoire? La mort est ce qu'il y a de plus certain, l'océan suprême de tous les cours d'eau de la vie, l'harmonie finale de tous les mensonges et de toutes les vérités, de tout le bien et de tout le mal.
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Si à chaque être humain était assignée une place bien définie dans le monde, Tarapada, lui, n'était qu'une vague joyeuse sur le grand fleuve sans fin de l'existence. Le passé n'avait pas plus de sens pour lui que le futu: avancer était la seule chose qui comptât.
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Sors de tes méditations et laisse de côté tes fleurs et ton encens! Tes vêtements se déchirent et se souillent, qu'importe! Va le joindre et tiens-toi près de lui dans le labeur et la sueur de ton front.
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