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Critiques de Rabindranath Tagore (206)
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Gora

J'ai eu du mal à entrer dans ce roman très dense qui décrit autour du personnage de Gora une Inde en ébullition, où naissent les questions indépendantistes et avec elles celle de l'Identité de cet immense pays.
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Le vagabond et autres histoires

Comme tout recueil de nouvelles l'ensemble est inégal, et demande à être replacé dans le contexte du temps et du lieu pour l'apprécier pleinement. Va ! pour ce coup de cœur pour "la petite mariée" qui mets en scène une grande palette de sentiments contradictoires qui ont bien touchés mon "cœur".
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Kumudini

Dans cette réflexion sur les mariages arrangés et la place de la femme dans la société indienne, j'ai surtout apprécié la façon dont Tagore dépeint une culture et un mode de pensée tellement différents des nôtres...
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L'écrin vert

La poésie de Rabindranath a la simplicité du monde réel et aussi sa diversité, et comme le réel elle est continuellement en mouvement. À l'image des grands fleuves du sous-continent indien comme le Gange et le Brahmapoutre, elle est débordante et vivifiante.
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Les oiseaux de passage

Quand la beauté poétique murmure à notre coeur...
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La religion du poète

Magnifique ouvrage à mettre entre toutes les mains, tous les amoureux de la poésie apprécieront de découvrir cet auteur et ce livre
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Kabuliwallah

Tagore est surtout connu en France pour ses poèmes et son magnifique Offrande lyrique. Et pourtant ce sont des nouvelles que nous présentent ici l'excellente maison d'édition Zulma, 22 nouvelles qui sont l'occasion de mettre en valeur le talent du prix Nobel de littérature pour capter des instants de vie qui en disent long sur les conditions sociales des Indiens en ce début de siècle. Ces nouvelles se déroulent en Inde, à Calcutta, la ville natale de Tagore, et mettent souvent en scène des femmes, victimes du système et de l'oppression masculine.



Qu'il s'agisse du mariage des petites filles (L'histoire du ghât, l'enfant muette), de l'éducation atrophiée des jeunes filles (Le cahier d'écolier), des difficultés dues à la dot (La dette) ou encore des mariages malheureux, la conclusion des nouvelles est souvent désespérée, mettant en valeur une injustice flagrante. L'innocence des enfants se perd, aliénés par la société et ses codes, la domination devenant exaltante pour certains. A l'origine de tant de noirceur, l'argent qui vérole bien souvent les rapports humains (L'arbre du chagrin, Le cerf d'or) mais aussi les errances du coeur humain (Insensé), facilement aveuglé, la raison peinant bien souvent à pénétrer l'esprit, et l'être humain se complaisant dans les "pièges de l'illusion".



Une série de portraits de "petites vies, petits chagrins" sans consessions dans cette Inde de la fin du XIXème siècle.



Ce que j'ai moins aimé : un peu répétitif, les nouvelles sont courtes et s'enchaînent, laissant peu de temps au lecteur pour s'imprégner de l'atmosphère et des personnages.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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La barque d'or (L'esquif d'or)

Une belle escapade dans l'univers de Tagore, je recommande fortement.
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Kabuliwallah

Un délice.
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Le vagabond et autres histoires

Tagore est l'un des premiers à avoir écrit des oeuvres romanesques telles que des romans ou des nouvelles. En effet, après les grandes épopées comme le Mahabharata et le Ramayana, c'est au 19è que se sont développées les traductions d'auteurs occidentaux et que sont nés les premiers romans.



Tagore est surtout connu pour sa poésie, pourtant j'ai découvert par ce recueil de nouvelles qu'il savait merveilleusement raconter des histoires de la vie de tous les jours, comme le faisait un Maupassant à peu près à la même époque. Ses sujets de prédilection sont la vie quotidienne des paysans, les traditions, l'intérêt pour l'étude (il a créé une école et une université) et bien sûr l'amour !



Dans "La jeune mariée", une jeune fille vive et impulsive est unie à un jeune homme calme, cultivé et très amoureux d'elle. Mais il faudra qu'elle apprenne à mûrir avant de devenir une femme en tant que telle !



Dans "Le vagabond", un jeune homme aime aller et venir, découvrir le monde et les hommes sans attaches ni sentiments. La seule chose qui saura le retenir, c'est la possibilité d'étudier qui lui ouvre le monde. Mais cela suffira-t-il à lui ôter l'envie de voyager ?



Dans les autres nouvelles, l'amour, la nature et la soif de savoir se mêlent souvent dans de beaux portraits d'hommes et de femmes.



J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces nouvelles où l'humanisme et la soif de justice sont toujours présents. Même si certaines situations semblent aujourd'hui un peu dépassées (même en Inde), les sentiments et la nature restent les mêmes et sont superbement décrits.

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Souvenirs d'enfance

Après les nouvelles de Tagore, voilà son enfance, ou comment prolonger un peu le plaisir d'être avec ce grand auteur.



Ecrit en 1940, soit l'année avant sa mort alors qu'il avait quatre-vingts ans, ce recueil exprime les impressions qui lui restent de son enfance alors qu'il est à la fin de sa vie (il ne le sait pas encore... mais bon..). C'est-à-dire que loin d'être un récit chronologique, c'est une succession de moments qui l'ont marqué. Ses échecs à l'école par exemple, cette école qu'il n'aime pas au point d'essayer de tomber malade par tous les moyens. Mais il avait une santé de fer ! Ou la vie dans cette ville de Calcutta qui changera tellement à l'aube du 20è siècle (eau courante électricité, cinéma... pour les plus fortunés bien sûr). Les petits conflits avec sa (ses) belle-soeur(s), (il était le 14è enfant de la famille), mais aussi les plaisirs partagés avec ses frères. Et l'art dans lequel il excellait, déjà tout jeune, la poésie bien sûr. C'est ce qui lui permettra d'épater quelques filles, et aussi d'être publié dans le journal de son frère.





Ce qui ressort, c'est la fraîcheur des souvenirs que Tagore garde encore de son enfance malgré son âge. Certes il y a tout un arrière-plan qui, pour nous, parait très exotique (monter à dos d'éléphant , écouter les extraits du Ramayana, ...) , mais le reste pourrait être repris dans "Le petit Nicolas" ! Les découvertes de l'enfance, ses émerveillements, ses roublardises, ... tout cela est universel et on le sent bien dans ce récit. Il y a un petit plus quand même, c'est la poésie qui était déjà présente chez Tagore !

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La Petite Mariée - Nuage et Soleil

Deux magnifiques nouvelles écrites d'une main de maître que j'ai adoré lire et d'où je suis restée en haleine jusqu'à la fin de chaque histoire.

Toutes les deux histoires parlent de jeunes gens : à chaque fois nous avons droit à deux filles espiègles, qui aime se faire remarquer, l'une en riant de tout et l'autre en jetant des noyaux de cerises. Du côté masculin, à chaque fois ce sont des jeunes étudiants. Mais aucunes histoires à part ces détails ne se ressemblent. Ces histoires ont un côté un peu drôle, un côté mignon, un côté triste dont une histoire a un côté dramatique.

Par ces histoires, on peut découvrir que l'amour peut mûrir comme un fruit sur un arbre et pas forcément d'un coup de foudre comme on peut souvent le croire.

Un bon petit livre pas cher qui se lit très facilement et qui nous donne ce que nous pouvons rechercher dans des histoires.
Lien : http://atasi.over-blog.com/l..
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La Petite Mariée - Nuage et Soleil

Tagore m'a réconcilié avec les nouvelles. En effet, je restais toujours sur ma faim soit parce qu'elles étaient trop courtes ou trop ennuyeuses à mon goût. Un auteur à (re)découvrir

si vous voulez vous plonger dans la littérature indienne.
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Souvenirs d'enfance

Très joli livre évoquant une Inde disparue aristocratique et littéraire? réflexion sur la création littéraire. Joli et poétique.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Chârulatâ

Le scénario est assez simple, et donne une idée de ce que pouvait être la situation du femme indienne de bonne condition sociale à la fin du XIX° siècle début du XX°

Originellement titré Nastanihr en Bengali " le nid brisé", le roman est paru en 1901, époque où l'Inde était encore colonie britannique... ce qui me parait très important à souligner.

Chârulatâ,dite Charu, pétulante jeune femme mariée très jeune à un homme plus âgé qu'elle qui ne l'a pas vue grandir, s'ennuie. Son mari créateur d'un journal anglophone, ne s'intéresse qu'à sa publication, qu'il co-dirige avec le frère de Charu. Afin qu'elle ne s'ennuie pas, comme il était de coutume dans la bonne société indienne d'alors, il invite son propre cousin Amal, étudiant en littérature, à venir vivre chez eux, en échange de cours de littérature pour Charu, qui adore la lecture. Charu et Amal s'entendent parfaitement, se chamaillent, s'amusent, écrivent...

Tout celà est fort intéressant, même si on reste dans un triangle amoureux classique, manque de communication, rancoeurs, etc...

En tout cas c'est comme ça que le roman est présenté un peu partout.



Pourtant une chose me parait intéressante à creuser que je n'ai vue nulle part: un roman publié en 1901, alors que l'Inde est sous le joug de l'Angleterre. Or celui qui échoue totalement, C'est Bhupati, le mari, qui publie un journal anglais, ne jure que par l'anglais, adore l'anglais.. tandis que les succès littéraires sont du côté d'Amal et Charu, qui représentent l'espoir de la littérature bengalie ( c'est dit à peu près comme ça), dans un texte lui-même écrit à la base en bengali. Je sur-interprète peut être, mais en tout cas pour moi, c'est en filigrane une manière d'annoncer que le temps de la suprématie anglaise arrive à son terme, et qu'il est temps pour les indiens de réapprivoiser leur langue. Et là, c'est beaucoup beaucoup plus intéressant pour moi..



A vérifier en lisant d'autres textes du même auteur ...


Lien : http://chezpurple.blogspot.c..
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La Petite Mariée - Nuage et Soleil

J'ai vraiment aimé ces deux nouvelles. Le style est très poétique, ce sont deux petits bijoux à lire absolument. Les personnages apprennent l'amour, dans une Inde de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, pourtant a priori rigide. J'ai trouvé ces deux textes profondément modernes et j'ai découvert cet auteur, le premier non européen à avoir reçu le prix Nobel en 1913. J'avoue que je ne sais pas quoi ajouter si ce n'est que le texte est d'une pureté surprenante. Mais je reste sur ma faim et je compte bien continuer à découvrir cet auteur!
Lien : http://lecturesnag.blog.free..
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L'Offrande lyrique - La Corbeille de fruits

"Ce que j'admire dans le Gitanjali, c'est qu'il n'est encombré d'aucune mythologie."

André Gide dans l'introduction à sa traduction (p. ix)
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Chârulatâ

Chârulatâ est une épouse délaissée. Son époux, Bhupati, consacre tout son temps à la survie du journal qu'il a fondé, mais soucieux tout de même de distraire sa femme il confie à son jeune cousin Amal, étudiant, l'éducation de la jeune femme et les encourage à discuter littérature. Ceux-ci se rapprochent, s'amusent à des jeux affectifs innocents. Leurs rapports prennent très vite un caractère exclusif qui effraie le jeune homme. Ce dernier acceptera en hâte un mariage arrangé qui l'éloignera finalement du pays et le fera émigrer vers l'angleterre...
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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Kumudini

Les étapes indiennes proposaient une lecture commune d’un roman de Tagore « Kabuliwallah » que je n’ai pas pu trouver en médiathèque. Aussi, me suis-je tournée vers un roman du Maître que propose ma médiathèque « Kumudini », ouvrage disponible depuis peu en traduction française.



« Kumudini a dix-neuf ans, la grâce d’être bien née, de goûter les arts et de prier les dieux. Elle vit dans la compagnie tendre de son frère aîné, Vipradas, humaniste fort accablé par le souci des dettes insurmontables de la famille. Jusqu’au jour où un mystérieux entremetteur vient demander pour son maître, un riche négociant adoubé par le pouvoir colonial, la main de Kumudini. Tout enivrée des légendes sacrées de Krishna, le dieu à la peau de nuit, et de sa bien-aimée Radha, elle y voit un signe du destin et presse son frère dubitatif d’accepter le marché. Mais en unissant sa destinée à celle de Madhusudan, vieil époux aux désirs d’ogre qui règne en despote jusque dans les moindres recoins de sa vaste maisonnée, Kumudini devient l’instrument inespéré et malheureux d’une épouvantable vengeance… »



Je n’avais jamais lu Tagore, j’avais entendu parler de ses romans, de sa poésie et de son côté traditionnaliste. Aussi, ai-je été surprise en lisant « Kumudini » des prises de position de l’écrivain envers la condition des femmes indiennes, soumises à une inféodation, souvent cruelle, à leur belle-famille.



Kumudini Chatterji est une jeune fille cultivée, aimée et bien entourée par son frère aîné et les gens de leur maisonnée. Nous sommes à la fin du XIXè siècle, dans une Inde, plus exactement au Bengale, exigeant de s’affranchir de l’occupation anglaise. Elle ne croit pas au mariage d’amour, ne connaissant que le système des mariages arrangés : elle a vu ses sœurs quitter le foyer paternel pour rejoindre celui de leur époux, sœurs qui se sont épanouies dans leur union. C’est sans révolte qu’elle accepte de bon cœur et dans une attente joyeuse le mariage arrangé proposé par son frère Vipradas. Ce dernier a du accepter l’union en raison de dettes trop lourdes. L’acceptation est vécue comme une immense défaite par cet homme cultivé, progressiste (dans le sens noble du terme), ouvert à la modernité et ses progrès dans de multiples domaines. Le futur époux, Madhusudan est issu d’une famille avec laquelle celle de Kumudini est en conflit depuis plusieurs générations. Les deux familles ont suivi des chemins différents, celle de Kumu dans l’opulence, la richesse de propriétaire terrien à la campagne, celle de Madhusudan Ghoshal dans les difficultés financières jusqu’à ce que l’inverse se produise sous les efforts de Madhusudan qui a su faire fructifier les rares avoirs familiaux au point de pouvoir, enfin !, être en capacité d’assouvir sa vengeance. Car il s’agit d’une histoire de vengeance et le mariage arrangé en est le moyen le plus cruel qui soit.



Le lecteur suit la descente aux enfers de Kumu et de Vipradas, chacun à sa manière. La première, hiératique face à la rusticité de son époux, subit l’inféodation en s’attelant à des tâches de subalterne, ce qui empire la maladresse de Madhusudan alors qu’il tente de l’apprivoiser. Le second sombrant dans la maladie et la mélancolie.



Kumu tiendra tête, avec constance et élégance, à son « ogre » d’époux aux appétits insatiables et au despotisme insupportable. Les projets de Madhusudan, devenu Maradjah par la volonté du pouvoir colonial, se heurtent à la résistance, extraordinaire, de Kumu face aux humiliations qu’il lui fait subir, et au mépris qu’elle lui adresse en retour. Une attitude absolument inédite, impensable dans une Inde où la femme est traditionnellement assujettie aux volontés de son époux, asservie par lui et soumise à ses ordres ou à ceux de la belle-famille. Kumu, éduquée par son frère qui a fait d’elle une femme qui possède la liberté de penser, est l’image même d’une résistance qui forcera le respect d’une belle-soeur et d’un beau-frère, est la figure par laquelle se lézardera le bel édifice du Maradjah. Je l’ai souligné plus haut, c’est l’époux qui, malgré les vexations, se sent rabaissé par celle qu’il veut asservir, et, comble de l’insupportable, qui apparaît comme en position de faiblesse aux yeux de sa maisonnée. Le conflit larvé entre les deux époux, deux visions de l’Inde, monte crescendo et apporte une tension extrême au roman. Le renversement de statut des époux, l’esprit d’indépendance de Kamu vis à vis du poids des us et coutumes, font du roman une anticipation des mouvements d’émancipation de la femme indienne et une virulente dénonciation des mariages arrangés. Ainsi, Tagore, à la fin de sa vie, devient un révolutionnaire visionnaire même s’il ne permet pas à son héroïne, qui a l’audace de quitter son époux, de remporter l’entière victoire ce qui aurait été une gageure impossible dans le contexte historique de la publication du roman.



J’ai vraiment aimé l’histoire de Kamu car malgré les passages très sombres de sa vie, il y a de la lumière et de la beauté. La force d’évocation du texte est telle que j’étais au Bengale, avec ses senteurs, ses couleurs, sa musique, ses maisons de maître délabrées mais tellement belles, sa nature luxuriante et prolixe ainsi que tout un art de vivre. J’étais également aux côtés de Kumu, kidnappée à son frère, pour être assujettie à sa nouvelle famille, dans la douleur, l’incompréhension, le chagrin et les graines de la révolte.



Traduit du bengali par France Bhattacharya
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
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Chârulatâ

"Charulata", on pense évidemment au très beau film de Satyajit Ray,qui s'est inspiré de ce court roman (ou longue nouvelle) de Tagore.

Si le roman laisse plus de place au mari, la traduction française (récente !) est nettement moins subtile que le film qui joue des silences et des regards.

Néanmoins, à lire pour la remise en contexte.
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