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Critiques de Rachel Joyce (442)
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

L'idée m'a plu dès le départ. Je me suis dit que forcément ce livre allait être grand. Je fus déçue car j'attendais trop de ce périple, de cette marche pour retrouver le chemin de sa propre vie.

Néanmoins, et cela malgré certaines longueurs, je n'ai pas pu lâcher le livre car je tenais absolument à savoir pourquoi et comment il avait pu en arriver là. C'est finalement très addictif car les informations concernant la vie du personnage sont lâchées un peu dans chaque paragraphe. Je voulais comprendre absolument les motivations et le pourquoi de sa quête au travers de l'Angleterre et c'est ainsi que très rapidement j'ai finis le livre.



Un joli livre, simple et plaisant .
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

C'est vraiment un vrai, coup de coeur, de découvrir l'auteure Rachel Joyce, qui me conquis, par sa belle plume et par son histoire très émouvante.



«On pourrait croire que marcher, c'est simple comme bonjour. Qu'il suffit de mettre un pied devant l'autre. Mais je suis toujours étonnée de voir à quel point les choses censées être instinctives sont en fait difficiles».



Intriguant, Captivant, Bouleversant



Je me suis très attachée au couple d'Harold et de Maureen, le personnage d'Harold vit une vie ordinaire, enfin à la retraite, avec sa femme. Sa vie bascule quand il reçoit une lettre et il s'ouvre devant lui un nouveau départ. C'est en fait une quête personnelle, que part vivre notre cher Harold, dont il ne soupçonne même pas, l'ampleur de sa démarche. Il va rejoindre une amie, en marchant, dont il ne souhaite pas qu'elle meure.



Je ne trouve pas les mots pour dire, comment Harold est venu me toucher, c'est vraiment une lecture rafraichissante, qui se laisse déguster. C'est par ses yeux, qu'on voit les événements se défiler et comment également la voix de Maureen se laisse porter par ses pas. Je suis souvent une marcheuse, à mes heures, dont je peux comprendre ce qu'il peut vivre. L'auteure Rachel Joyce, nous offre là un bel itinéraire, un livre chaleureux, qui est bien construit. Il se lit goulument, suivant le courant et on se laisse projeter, dans cet univers si simple, si complexe, mais combien il est si riche.



«Et si ce n'est pas un petit miracle d'essayer de trouver sa route quand on ignore si l'on va arriver au bout, je me demande bien ce qui l'est.»



Je me souviendrai toujours de cet Harold qui part marcher, avec ses souliers de bateau, avec rien d'autre, et ses personnages hauts en couleur, qu'on rencontre. Pour mon plus grand bonheur, il possède une suite : «la lettre de Queenie». Je remercie également mon ami Eric76, qui me fait connaître, cette merveilleuse histoire.



Siabelle
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Une lettre peut changer le cours d’une vie. C’est ce qui est arrivé à Harold. Ce courrier écrit par une amie mourante le bouleverse tant qu’il rédige une réponse, part la poster et ne rentre pas. Il marche, il va marcher pour sauver son amie. Il appelle l’hôpital et commence son voyage, sans affaires de rechange, sans argent. Rien. Juste un pied devant l’autre et ses pensées. Réfléchir à l’existence, retrouver ses souvenirs, écouter les gens qu’il rencontre et leur parler, Harold va perdre beaucoup de temps au début de son voyage. Il contemple le paysage et réapprend à vivre avec les autres. Pendant ce temps son épouse d’abord en colère va faire l’apprentissage de la tolérance et de la compassion. Un cheminement pour l’un et pour l’autre qui leur permettra plus tard de se retrouver. Que dire de plus sans trop dévoiler ? C’est une superbe histoire.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Cette histoire d'un homme qui accomplit une sorte de pèlerinage est plutôt émouvante. Le livre est bien écrit. Mais je trouve qu'il y a parfois des longueurs. C'est un roman honnête où les personnages, le marcheur et sa femme, font une introspection, mais c'est une histoire des plus tristes, voire sinistre, où la maladie et le deuil sont très présents. Un livre à lire lorsqu'on est bien dans sa tête, car il est très dur. Je ne l'oublierai pas car je l'ai découvert à une période particulièrement pénible de ma vie, et je n'avais pas besoin de ce texte plombant pour y rajouter une couche de désespoir.
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L'inoubliable voyage de miss Benson

Grâce aux éditions XO, via net galley, j'ai eu le plaisir de pouvoir lire : L'inoubliable voyage de miss Benson de Rachel Joyce.

19 octobre 1950. La vie de Miss Benson commence aujourd’hui. À quarante-six ans, elle quitte Londres, l’enseignement, la grisaille… pour la Nouvelle-Calédonie.

Il est temps pour la célibataire endurcie de partir à la recherche du scarabée d’or que son père lui avait fait découvrir dans un livre. Avec sa tenue rose vif et ses petites sandales à pompon, Enid Pretty, vingt-six ans, est loin d’être la compagne de voyage que Margery Benson avait imaginée.

Pourquoi Enid, cette petite femme à l’allure délurée, est-elle prête à traverser la planète pour un scarabée ? De toute évidence, Enid emporte, elle aussi, ses secrets...

Alors qu'elles n’auraient jamais dû se rencontrer va se lier entre elles deux une amitié extraordinaire...

L'inoubliable voyage de miss Benson est un excellent roman que j'ai aimé pouvoir lire en une journée.

De mon canapé, j'ai adoré voyager jusqu'en Nouvelle-Calédonie avec Margery et Enid. Toutes deux sont surprenantes et elles nous emmène dans des aventures totalement rocambolesques. Impossible de s'ennuyer avec elles deux.

Il est vrai que nous sommes dans les années 1950 et que les conditions de voyage ne sont pas les mêmes que maintenant. Il faut longtemps pour arriver à l'autre bout de la planète quand on part de l’Angleterre pour aller jusqu'en Nouvelle-Calédonie. Il y a des dangers, des surprises pas toujours bonnes. Surtout quand on n'est pas vraiment qui on est..

Margery comme Enid sont deux femmes intéressantes, plutôt mystérieuses. Surtout Enid, qui cache pas mal de choses comme on le comprend très rapidement. Ces deux femmes forment un duo improbable qui fonctionne très bien. Elles se complètent, et m'ont souvent fait rire car il y a énormément d'humour dans ce roman.

L'histoire est bien trouvée, les personnages aussi, et l'ensemble donne une très bonne surprise qui fait du bien. J'ai souvent eu le sourire aux lèvres.

J'ai adoré ma lecture ; L'inoubliable voyage de miss Benson mérite bien cinq étoiles.
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Harold Fry, retraité depuis six mois reçoit une lettre étrange d’une ancienne collègue perdue de vue depuis longtemps. Elle lui annonce qu’elle va mourir d’un cancer.

Il écrit une courte réponse et dit à sa femme, avec qui il ne communique plus guère, qu’il va la poster.

Mais arrivé à la boîte aux lettres, il ne se décide pas à la poster et marche jusqu’à la suivante, puis la suivante….. et, pris d’une impulsion incontrôlable, il téléphone au centre de soins palliatifs en demandant qu’on avertisse son amie de ne pas mourir tant qu’il ne l’aura pas rejointe….. à pieds. Or l’hôpital est à 800 kilomètres.

S’ensuivent alors des jours et des mois de marche où il apprend à écouter les gens, où sa vie lui revient par vagues



Quel destin que celui d’Harold Fry ! Un homme prévisible et routinier que rien ne prédisposait à une telle aventure.

Sa femme, son fils, son amie…., comment est-il passé à côté de tant de choses ?

C’est une belle histoire, qui débute un peu trop à l’anglaise : détails, manies, voisinage, vues étriquées….., puis qui se dévore avec plaisir et vous laisse avec une belle bouffée d’optimisme.

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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Dans Ana Non, d'Agustin Gomez-Arcos, une vieille femme traverse l'Espagne à pied. Dans La lettre qui allait changer…, un vieux Monsieur traverse l'Angleterre à pied. Fin de la ressemblance.

Le livre de Rachel Joyce n'est pas ennuyeux, il est agréable à lire. Je conteste cependant avec force qu'on le range dans des listes « feel good ». La fin du roman l'exclut résolument. On n'est pas du tout chez une Aurélie Valognes anglaise !

En poche chez Pocket, ce roman a été au moins à une certaine période offert pour l'achat de deux autres Pocket. C'est un peu blessant pour ce roman. Mais avec un peu de chance, vous le trouverez mieux que ceux que vous aurez payés !

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L'inoubliable voyage de miss Benson

Si vous avez une âme d’aventurière, si vous n’avez pas peur des insectes, si vous ne redoutez pas le climat de la Nouvelle-Calédonie, si vous être prête à vous perdre au milieu des éléments à la recherche du scarabée d’or, si vous ne craignez pas de vous mettre en danger et de risquer de mourir, alors, ce livre est pour vous.



Vous vivrez des péripéties inoubliables, des aventures plus extraordinaires les unes que les autres, avec Miss Benson et la truculente Enid Pretty, apprêtée comme pour aller à une soirée, enchaînant les amants, et jouant sur la séduction pour obtenir ce qu’elle souhaite, tout le contraire de Miss Benson, ridicule avec son embonpoint, engoncée, casque colonial sur la tête, et filet à insectes à son bras, sans compter ses bagages, en route pour le bout du monde, à la recherche de ce fameux scarabée d’or qui la fait tant rêver depuis qu’elle est toute petite.



Malgré leurs différences, leurs incompatibilités, Miss Benson et Enid Pretty, très attachantes au demeurant, enchaîneront les aventures plus loufoques les unes que les autres, certaines plus gaies que d’autres. Bien des épreuves les attendent. Ah c’est sûr, ce n’est pas de tout repos ! Tous ces déboires et réussites leur permettront de devenir amies pour l’éternité.



Truculent, foldingue, amusant, émouvant, dur parfois. Une très belle découverte pour sortir des sentiers battus et de « sa zone de confort, pour cette rentrée littéraire.



Ce livre mérite véritablement un prix.

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Si on dansait...

Si on dansait, le titre est tout à fait inapproprié car on ne danse pas dans ce bouquin, rien, jamais, pas un paso, pas un tango, pas de pas de danse, en revanche de la musique il y en a, plein de musique et, alors, on chante! C'est mieux de chanter l'Alleluia du Messie de Haendel plutôt que de le danser, si, quand même!

Frank est disquaire dans une petite rue d'une ville, Unity street, la rue de l'unité qui donne dans High street, la grande rue, là où se passe la vie dense et intense. Dans l'unité quelques commerces de gens qui se connaissent bien, qui se soutiennent contre les gros de la grande rue. Il y a aussi une tatoueuse, amoureuse de Frank, une ancien prêtre en retraite vendeur d'objets religieux, un boulanger, des jumeaux croque-morts et un bistrot où chacun échoue seul ou en groupe pour partager sa solitude.

Frank vend des vinyles, que des vinyles, pas de CD, c'est pas de la musique les CD's. Il est aidé par un jeunot, Kit qui range les disques que Frank dérange ayant son propre classement.

Frank a ouvert sa boutique quand Peg, sa mère est morte. Peg lui a appris tout ce que l'on peut savoir sur la musique, toute la musique tous genres confondus, sacré, baroque, moderne, jazz, rock, etc. Les yeux de Bach, les silences de Beethoven et beaucoup d'autres anecdotes qui s'accompagnent d'un disque écouté sur la "dansette".

Franck a un talent, il sait quelle musique va avec qui, ainsi quand tel client vient choisir un disque et qu'il déclare n'aimer que Chopin, Frank le regarde et lui choisit un vinyle d'Aretha Franklin. Ebloui, le client ne jure plus que par Aretha et achète tous ses disques.

Lisa est une jolie dame qui vient voir le disquaire. En apercevant Frank elle tombe en pâmoison, coup de foudre, elle s'écroule sur le trottoir. Réveillée elle s'enfuit oubliant son sac.

Elle repassera, c'est sûr.

A force de non-dits, ces deux là, fait l'un pour l'autre, enfermés dans leurs secrets, vont se défaire avant que de s'être connus. A qui la faute, Lisa qui a trop parlé, Frank pas assez ? Un peu des deux certainement et la route destinée à être parallèle, s'écartera pour les perdre. Définitivement ?

Ce livre est extrêmement rafraîchissant, quatre actes, pardon quatre faces A,B,C et D qui se tiennent bien dans ce lieu utopique où rester soudés ne sera pas suffisant pour arrêter le rouleau compresseur des promoteurs.

J'ai beaucoup appris sur les compositeurs, les musiciens et les interprètes avec ces chapitres intercalés dans le récit où maman Peg raconte la/sa musique. Il y a une ambiance très sympathique et la prose de Joyce est vraiment chantante, elle est pénétrante, parfois envoutante quand Peg dit le fait du Beata viscera de Pérotin ou le King of blue de Miles Davis. Un voyage en musique et en amitié réjouissant.

Le final est un feu d'artifice.

La playlist de Peg se trouve à la fin du bouquin.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Je suis désolée de ne pas emboîter totalement le pas aux critiques favorables à ce livre, et je le regrette bien, car la campagne anglaise doit être magnifique.

Mon intérêt a commencé à se réveiller quand l’auteur apporte en contre-point à l’avalanche de bons sentiments, la description de la récupération par les médias d’un évènement engendrant l’arrivée d’une nuée de personnes dont le seul intérêt est de dévier la lumière sur eux et de régler leurs problèmes existentiels, et qui, une fois le soufflé retombé, quittent le navire comme des rats.

Pour moi c’est la question de l’origine qui motive toute action à priori louable qui fait l’intérêt de ce livre.

C’est sans doute un joli conte moderne, mais j’avoue m'être souvent ennuyée. Est-ce dû à la traduction ? au format radiophonique auquel est habituée l’auteur qui multiplie les répétitions ? Mais peut-être est-ce aussi et plus probablement, le fait que je n’avais pas mis les bonnes chaussures ce jour là.
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La lettre de Queenie

Voici , pour ceux qui ont lu et apprécié " La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry...." la version de celle qui est à l'origine, par sa lettre, de la longue marche existentielle, semée de rencontres, d'Harold.C'est vrai qu'on ne sait presque rien , dans la première version, de Queenie, sinon qu'elle a marqué le passé d'Harold, assez pour qu'il entreprenne ce voyage insensé.



Queenie qui se meurt, au centre de soins palliatifs St Bernardine, mais malgré l'horreur et la douleur au quotidien ( elle souffre d'un cancer déformant), le défi d'Harold va entraîner un regain d'optimisme, dans l'attente de son arrivée, parmi tous les résidents, en fin de vie mais qui continuent à espérer, à plaisanter, à se battre contre la mort.



Ce livre est bien sûr poignant mais aussi plein d'humanité, de solidarité, il touche au coeur. Et que l'on aime Queenie, le désir de fuite permanent qui a hanté son existence, sa profonde solitude, sa discrétion trop grande, son effacement, son sentiment de culpabilité...



En créant son délicat jardin de bord de mer et en y consacrant tout son temps et son amour,elle a pu exorciser en partie son chagrin, sa perte, elle a pu les magnifier.



Un beau portrait de femme, perdue et frémissante, toute en intériorité, une approche sensible d'un autre aspect de l'histoire, qui complète parfaitement la première version.



" La lettre de Queenie" ou les mots impossibles à transmettre...
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Si on dansait...

Pourquoi ne pas traduire le titre original de ce beau roman de Rachel Joyce par le disquaire ? C'est vraiment trop réducteur d'avoir choisi Si on dansait… car le héros de ce livre réjouissant est Frank, un disquaire passionné par TOUTES les musiques et surtout acharné défenseur des vinyles.

Cette mise au point me paraît indispensable avant de conseiller vraiment la lecture d'un livre émouvant, prenant, fort bien documenté et riche en informations. Plongeons-nous donc sans plus attendre dans la mise en place de l'histoire de ce disquaire et d'une certaine Lisa.

Unity Street est une rue de Londres pas comme les autres, en mauvais état, délaissée par la municipalité, convoitée par un promoteur vorace mais où tout le monde se connaît et s'entraide, depuis Maud la tatoueuse, en passant par le Père Anthony, les frères Williams, Madame Roussos et surtout Frank, le disquaire, assisté par Kit.

Seul contre une mode envahissante, l'invasion du CD, Frank résiste, ne vend que des vinyles qu'il classe à sa façon dans sa boutique où les cabines d'écoute sont deux armoires : « L'avenir appartient au vinyle, clamait-il »…

Mieux que ça ! Frank a un don pour deviner de quelle musique a besoin son client car il a eu une formation impressionnante, enfant puis adolescent, grâce à Peg, sa mère. Nous sommes en 1988. Frank a 40 ans et cette femme qui s'est évanouie devant sa boutique a quelque chose de différent. Plus loin, c'est encore de Frank qu'il s'agit : « Il était ravi, confus, excité, terrifié, heureux, triste, tellement sûr de lui et totalement confus. »

Ainsi, Rachel Joyce m'a captivé par son écriture, intrigué et tenu en haleine jusqu'au bout avec cet amour partagé qui n'arrive pas à émerger totalement : « Frank était tellement occupé à aimer les autres qu'il était incapable d'envisager que quelqu'un puisse l'aimer en retour. »

De plus, le récit est émaillé de grands morceaux de musique, des Quatre saisons de Vivaldi à King of Blue de Miles Davis, sans oublier le Messie de Haendel, Bach, les Beatles, Beethoven, les Beach Boys, Pérotin, Puccini, James Brown, Led Zeppelin, Duke Ellington, Berlioz, Chopin, Aretha Franklin, Shalamar, João Gilberto… La liste est longue mais chaque compositeur ou artiste cité a son rôle et son utilité dans le récit.

La dernière partie du roman, sa face D, nous rapproche d'un seul coup d'aujourd'hui puisque nous voici en 2009, que la musique est partout, que le CD vit ses derniers instants et surtout que le vinyle donne raison à Frank. Au fait, où est-il ? Qu'est-il devenu ? Et Lisa ? Jusqu'au bout, ce roman émeut, inquiète, régale : « Alleluia ! ». C'est non seulement un hommage au vinyle mais surtout à la musique, à la chaleur humaine, à la vie.

Je remercie vivement Masse Critique de Babelio et XO Éditions pour cette belle découverte.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Je viens de passer un excellent moment à parcourir l'Angleterre en compagnie d'Harold Fry! Un roman drôle et initiatique. Dépassement de soi, remise en question, retour à la nature, à la simplicité, au dénuement vont aider Harold à y voir plus clair dans sa vie, à comprendre ses erreurs et les causes de celles-ci. C'est un livre plein d'espoir qui m'a donné envie de rechausser mes baskets et de partir à la découverte de moi-même...

Bref, j'ai adoré!
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

La lettre qu’il reçoit un mardi va chambouler la vie d’Harold FRY.

Queenie, une ancienne collègue travail lui apprend en effet que très gravement malade elle succombera bientôt.

D’abord un peu décontenancé par le fait qu’il n’en avait plus de nouvelles depuis une vingtaine d’années, il lui prépare tout de même une lettre de réponse qu’il va tout simplement lui poster.

Mais voilà au dernier moment à la première boite il se ravise sans se l’expliquer et continue jusqu’à une autre boite, puis une autre… jusqu’à décider finalement qu’il la lui portera lui-même. Il fait ainsi le choix de se rendre auprès de Queenie et demande au personnel soignant qu’on la prévienne qu’Harold FRY est en route.



« Elle a simplement à m’attendre. Parce que je vais la sauver, voyez-vous… Je vais continuer à marcher et elle, doit continuer à vivre » !



Il va entamer ainsi un périple difficile vu son âge et d’autant plus pénible que ce voyage va le replonger dans un passé personnel très lourd.

Malgré, tantôt de bonne foi, tantôt créant autour de lui une atmosphère perturbante, diverses rencontres tenteront de l’accompagner sur son chemin sans finalement lui apporter l’aide dont il aurait pourtant bien besoin.

Dans ce premier roman Rachel Joyce réussi à travers une écriture empreinte d’une grande émotion à captiver le lecteur pour l’associer au difficile parcours de son personnage.

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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

"The unlikely pilgrimage of Harold Fry" rien que le titre original reste le plus approprié et représentatif.

Mais quel roman Mammmma quelle claque! Je ne sais pas quoi écrire...

J'ai pourtant eu un moment d'ennui dans ce récit de cheminement personnel pour notre Harold Fry, que la route était loooongue mais loooongue. Mais je savais que le bout du tunnel serait là et que la lumière jaillirait.

J'ai traîné à le lire, savouré ce voyage à pied avec Harold, vu des paysages que j'admire personnellement, vécu ses introspections, participé à ses échanges humains, compati à ses douleurs physiques à ses traumatismes personnels, réfléchi avec lui à ce que serait son lendemain.

Bref, toute une symbolique s'est dégagée de ce bouquin Anglais, j'en ai encore les émotions à fleur de peau, pas de larmes mais difficile à exprimer un tel ressenti.

Je l'avais déjà repéré lors de sa sortie en librairie mais oublié depuis, en même temps avec un titre comme celui-ci à rallonge eh bien je suis ravie qu'une amie lectrice comme stokely me l'ait conseillé, elle savait déjà qu'il me plairait et je l'en remercie vivement pour cette immense découverte.







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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Comment une marche décidée sur un coup de tête devient une introspection de soi.

Un sujet qui est très bien traité, on suit avec attention le cheminement d'Harold tant physique que moral. Au fur et à mesure de sa marche, Harold abandonne le conford au profit du dénuement, ne conservant que l'essentiel pour avancer et subsister. Cela lui permet de faire un bilan sur sa vie passée et présente, son mariage, sa vie de famille. Ses réflexions, d'abord anodines, s'approfondissent pour aborder les vrais problèmes et leurs raisons. Tout ce qui avait été relégué au fond des tiroirs, bien cachés sous une énorme pile de mouchoirs.

Harold s'enrichit aussi de ses rencontres, le plus souvent bonnes mais aussi instructives et constructives, et des échanges avec les autres surtout quand il s'agit d'inconnus. C'est bien connu, il est plus facile de parler à un inconnu.

Une écriture sensible, une quête de soi intéressante, le but de sa marche n'est pas celui que l'on croit et l'arrivée estvtres émouvante.

J'ai passe un agréable moment de lecture.
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Pourquoi cette pépite est resté si longtemps dans ma bibliothèque, c'est la question que je me pose en refermant ce récit qui m'a happé le temps d'un week-end. Tout débute comme l'indique le titre lorsque Harold Fry reçoit une lettre d'une ancienne collègue de boulot qui est condamné par la maladie. En lui faisant une lettre de retour et en allant poster celle-ci, il se rend compte que cela ne lui parait pas suffisant pour la soutenir dans cette épreuve.



Malgré le fait qu'Harold et Queenie ne soient plus proches depuis des années celui-ci décide de lui rendre visite à pied, mais celle-ci se situe à plusieurs centaines de kilomètres sur un coup de tête sans avoir prévenu son épouse. Et voila notre Harold sur le trajet pour rejoindre Queenie sans avoir préparer d'itinéraires, ni de vêtements ou chaussures adaptées pensant qu'il pourra sauver son ancienne collègue s'il effectue ce trajet à pied.



J'ai aimé les points d'humour anglais de ce récit et l'introspection d'Harold qui du coup apparait au fil du récit concernant Queenie, son ancien travail, sa femme, son fils, on sent que quelque chose de douloureux lui est arrivé dans le passé.



J'ai aimé les passages ou sa femme et avec leur voisin pour l'aider au mieux dans son trajet, j'ai aimé les rencontres qui jalonnent le périple d'Harold et j'avoue que la fin m'a serré le coeur.



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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

J'aime en général le roman style road movie, on y découvre beaucoup sur un pays aux mille facettes, les us et coutumes au fil de la route, c'est très enrichissant.

Celui diffère de tout ce que j'ai pu lire, car on n'y a prend guère ce que je viens de citer, mais le déroulement se fait bien sur la route mais plus sur le fil d'une vie.

Harrold Fry, part sur un coup de tête n'ayant rien préparer de ce voyage, là forcément il rencontre des désagréments mais peu importe il avance. Il rencontre ma fois des personnes fort charitables, à qui il conte son histoire d'amie qui l'attend, à l'autre bout de l'Angleterre, atteinte d'un cancer en phase terminale, il pense la sauver en la faisant attendre sa venue. C'est simple, beau...

On retrouve quand même dans ce road movie, comme tout marcheur ce besoin de dénuement, l'essentiel un point c'est tout, mais Harrold, il est parti avec rien juste sa lettre dans les mains, au fil du chemin, il a glané quelques souvenirs à offrir à son amie, un sac plastique pour sa brosse à dents et autres petites choses.

Mais bien vite, même cela lui semble superflu, il ne gardera que les souvenirs à offrir.

Cette philosophie du marcheur en quête de ce besoin de rien juste un pied devant l'autre, est bien retracé dans ce roman.

En somme, il semble simple de vivre avec rien. Un peu d'humilité dans cette société de consommation à outrance, fait du bien à lire.

Le cheminement intérieur d'Harrold se peaufine tout le long de ce trajet interminable.

L'histoire apparait au fil de l'itinéraire, puis sa femme Maureen restait à la maison, chez elle aussi, un déclic se fait un peu à retardement mais la lumière enfin rejaillit sur son couple, ce passé, cet enfant David...



Au final, Harrold arrive au bout de ce voyage, avec des kilos en moins mais a retrouvé la richesse intérieure, sa femme, a fait de la lumière sur son passé et peut enfin poursuivre sa route serein, pardonné et léger.



Un très beau roman, simple mais efficace, avec un très beau personnage, Harrold, on se prend d'amitié pour cet homme humble, et sa quête.



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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Un livre dans ma PAL depuis des années, déniché dans « l’armoire à livres » de mon travail.

Harold est retraité, il vit dans un petit lotissement et partage avec Maureen, son épouse depuis des décennies, un quotidien morne et silencieux. Quelque chose entre eux, il y a longtemps, s’est brisé et de longues journées s’étirent sans fin, sans que rien ne vienne perturber cette immuabilité...

Puis, un beau matin, une enveloppe rose arrive. Destinée à Harold, elle émane de Queenie, une ancienne collègue, qui hospitalisée dans un établissement de soins palliatifs, lui apprend qu’elle est en fin de vie.

Perturbé par la nouvelle, Harold lui répond une courte missive et part poster son courrier. Lors du court trajet vers la boîte aux lettres, il se remémore son ancienne collègue avec émotion, sa gentillesse, son sens de l’humour. Il décide d’aller poster sa lettre un peu plus loin, histoire de se laisser le temps de penser... Ces quelques pas, l’air sur son visage, le parfum du printemps, les souvenirs, la tristesse qui l’accable, la culpabilité qui l’écrase le poussent en avant. Et puis, se forme le projet fou d’aller lui porter lui-même les quelques mots rédigés, à pieds.

Et Harold commence à marcher, laborieusement, douloureusement, ni équipé, ni prêt pour ce périple, mais sans retour possible en arrière. Sur son chemin, il va croiser des personnes formidables, émues par la démarche du vieil homme qui suscite sympathie et gestes généreux.

Comme un pèlerinage, Harold refait l’histoire de sa vie, se rappelle Maureen lorsqu’encore ils s’aimaient, David leur fils avec qui il n’a jamais vraiment réussi à nouer une relation filiale, ses parents qui ne désiraient pas sa naissance... Que de souffrances, de regrets, d’occasions manquées de se témoigner de l’amour...

C’est un joli roman, qui touche à la fois par la simplicité et l’humanité des personnages, qui réserve aussi quelques retournements inattendus. On marche aux côtés d’Harold, on le soutient, on a parfois des ampoules aux pieds mais on poursuit parce qu’on sait au fond de nous qu’il y a quelque chose de salvateur, de réparateur dans les kilomètres avalés, dans l’épuisement du corps qui permet de laisser libre la pensée.

Un brin de feel good mais sans mièvrerie.



Challenge MULTI-DEFIS 2021

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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Sur la route...

Il s'en passe des événements sur la route quand Harold décide de quitter sa petite vie de retraité et de partir en direction du Nord de l'Angleterre pour retrouver son amie Queenie. Et cette décision, il l'a prise... sans la prendre vraiment. Elle est venue toute seule au fur et à mesure qu'il réapprenait à marcher et surtout à réfléchir et à se remettre en question.

Et cette route, il la fait à pieds parce que tant qu'il marchera, Queenie vivra. Queenie, cette ancienne collègue qui vient de lui envoyer une lettre d'adieu, l'informant que le cancer qui la rongeait ne lui laissait désormais plus aucun espoir.



Il aurait pu, à l'instar de Forest Gump, se mettre à courir et se faire rattraper sur le chemin par toute une bande d'illuminés ou de profiteurs (clin d'œil à ce personnage au passage) pour arriver plus vite, mais il n'en a plus ni la force, ni le courage. Harold a laissé la routine s'installer, sa vie il la subit.



Ainsi les mille kilomètres, qui séparent la maison d'Harold de l'hôpital, sont autant de pas qui permettent au lecteur de connaître Harold et sa famille, de comprendre son parcours et surtout de s'interroger sur la vie, les rencontres, le poids du passé, la culpabilité, etc...



Un roman plaisant qui vous fera passer un agréable moment, bien calé dans votre fauteuil et chantonner :

Un kilomètre à pied ça use ça use...

Un kilomètre à pied ça use les souliers

Mille kilomètres à pied ça use ça use

Mille kilomètres à pied ça change les idées 🎶








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