Après avoir découvert la couverture de ce bouquin sur Instagram, je me suis mise en tête de me le procurer. C’est presque devenu une obsession ! Avouer qu’elle est MAGNIFIQUE ! Pour le coup, je l’ai acheté sans vraiment lire le résumé, je dois l’avouer. Mais s’il y a bien une chose que je suis capable de vous certifier, c’est que je ne regrette ABSOLUMENT pas cet achat. En effet, « Le Voleur de Coeur » m’a plongée dans une lecture passionnante et angoissante. Nous suivons un protagoniste du nom de Dylan, jeune homme né sans magie, sans mélo-âme dans un monde où tout nécessite pourtant d’avoir accès à ces deux aptitudes. Et si vous pensez très sérieusement manquer de chance dans votre vie, c’est que vous ne vous êtes pas encore consacrés à la découverte du roman de Rawia Arroum.
Pour entrer dans le vif du sujet, je commencerais une nouvelle fois – et il en sera toujours ainsi, sachez le – par aborder le sujet du fameux conditionnement de vie. Peut-être – assurément – est-ce personnel, mais je me suis littéralement sentit à la place de Dylan, dès les premières phrases. En effet, fils d’un chef très respecté et renommé, son devoir est celui de succéder dignement à son père. Je ne saurais dire quel genre de tribu, village, clan, ethnie … est-ce qu’ils sont, mais je les apparentes énormément à des Vikings, notamment lorsque l’on prend en considération les descriptions physiques des personnages, incluant des dreadlocks, des cheveux longs … etc. Donc qui dit, de toute évidence, « clan« , « ethnie » ou tout autre chose, dit également « tradition« , « coutume » et « us« . Choses qui ont tendance, selon moi, à aller à l’encontre du libre-arbitre de l’homme. Et c’est là que je me reconnais en Dylan. Son côté rebelle, à la limite de l’insolence et de la provocation, joue en sa faveur. Il en devient un personnage absolument attachant. Il a ses convictions, ses idéologies, il veut vivre. Vivre, certes, mais selon ses désirs et pas ceux des autres. En dehors de cela, il est la représentation typique d’un jeune homme de nos jours : gaffeur, joueur, sarcastique, en proie à des problèmes plus ou moins importants, et surtout en quête de liberté.
Pour parler un peu plus de lui (et remarquez que je ne m’attarde jamais autant sur un personnage), il est l’image même de l’anti-héro. Et pour moi, c’est un point fort de l’histoire. Rawia Arroum sort des héros à la puissance fulgurante et phénoménale, elle nous invente un jeune homme ordinaire – quoi que pas tant que cela – de toutes pièces et le rend humainement impressionnant. Oui, oui, « HUMAINEMENT » impressionnant. Et sachez que son humanité le rend beaucoup plus réaliste que la plupart des autres héros. Il utilise des expressions, et assiste à des scènes (il en est même l’instigateur, la plupart du temps) que vous avez tous et toutes vécu au moins une fois dans votre vie. Et à ce moment-là, vous ne pouvez que compatir ou comprendre ce qu’il ressent ! HUMAINEMENT IMPRESSIONNANT ! Bien que parfois, je me sois sentie un peu perdue face à Dylan et ses amis (car il entretient des relations plus ou moins brusques et surprenantes avec son entourage complet) je me suis très rapidement attachée à eux. Question d’humanité, encore une fois. Car oui, Dylan n’est pas le seul personnage à être doté d’une personnalité plus que réaliste. Non, Le Voleur de Coeur regorge d’une multitude de facette présentes en chaque personnage, principal ou secondaire.
Le questionnement perpétuel de Dylan, quant à sa vie, sa famille, son avenir, son passé … maintient toute l’intrigue de l’histoire et peu à peu, tout se dévoile. N’allez pas vous imaginez qu’on nous balance la vérité comme une balle de tennis. (Vlan ! Dans la tête – quoi que … l’impact est tout autant douloureux !). Bien au contraire. Aucun détail n’est laissé pour inutile, et très vite, ce qui semblait être le chaos dans notre esprit s’éclaire d’une façon à la fois joviale, à la fois écœurante. Vous voyez ce que je veux dire ? Je préfère cependant vous laissez le loisir de découvrir Dylan de votre plein gré, dans l’espoir qu’il vous charmera autant que moi.
Bien que le début m’ait paru assez difficile à assimiler, mais simplement le temps que l’histoire se mette en place rassurez-vous, je dois dire que j’ai très rapidement été prise dans le courant de l’histoire. En effet, j’ai eu du mal à me faire à l’image de Vikings affublés de guitares, je ne le cacherais pas, mais dès que l’on s’y fait, tout parait plus naturel.
Mélanger Magie et Musique, c’est du déjà vu. Mais ce que Rawia Arroum en fait, j’appelle ça : l’originalité à l’état pur. Et le scénario, BON SANG, s’il ne vous convient pas, je ne sais plus quoi faire pour vous ! Bien sûr, cela représente, je pense, un gros risque. Ça peut plaire, comme déplaire à un bon nombre, mais en ce qui me concerne, c’est un véritable succès ! Rythmé par des rebondissements et des retournements de situations en tout genre, le roman nous tient en haleine, il est impossible de ne pas réagir pendant notre lecture. Dès qu’un instant de calme s’installe, on démarre au quart de tour la page suivante, et je vous assure, que je suis très proche de la réalité. A peine les premières lignes lues, la curiosité nous pousse à continuer et dès lors, on se retrouve coincé dans un tourbillon de surprise et de chamboulement. Ajoutez à cela l’écriture poétique et précise de Rawia Arroum, et vous avez la recette idéale pour passer un bon moment !
Vous obtenez un mélange surprenant dans lequel les interrogations, sur qui de la Vérité ou du Mensonge se révèle être le mieux, sont troublantes et où Justice et Injustice se battent pour la notion de Bonheur.
Bien évidemment, tout est une question de gout. Certains aimeront, d’autres non. Après tout, je le rappelle, Rawia Arroum a fait un pari très risqué en créant un héro aux antipodes de ceux que l’ont côtoie habituellement, qui plus est mis au premier rang dans un scénario particulièrement surprenant et d’une originalité indéniable. Mais à mes yeux, c’est une vraie perle que je vous recommande à tous et toutes. Je dois avouer que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en lisant le minuscule résumé que l’on retrouve au dos du livre. J’avais la conviction de m’attaquer à une histoire basique, à la limite de l’ordinaire, dans le style dramatique … Mais alors rien de tout cela ne s’est avéré être correct. Mon intuition m’a grandement induite en erreur, mais sachez que la surprise en a été d’autant plus agréable. C’est pourquoi, après avoir eu l’impression de m’éterniser sur cette chronique, je ne peux que vous conseiller de donner une chance à Dylan. Son aventure, son existence, ses doutes … Tous cela aura raison de votre temps, croyez-moi, et donnez m’en des nouvelles !
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