Rebecca Lighieri

L’écriture de Rebecca Lighieri transcende les mensonges, la jalousie, transperce les convenances d’une famille comme les autres. Sensations fortes.
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C’est l’histoire de deux frères et d’une sœur victimes de la violence paternelle dans une cité marseillaise où ne règnent qu’injustice, drogue et misère. Une enfance saccagée, à force d’avoir été humiliés et maltraités par un père odieux. L’histoire sordide mais aussi l’écriture à base de « putes, bougnoules, connards » ont eu raison de mon enthousiasme à finir ce roman. Ce livre a pourtant reçu de nombreuses critiques dithyrambiques. Si vous faites partie de ceux qui l’ont apprécié, je serai ravie d’échanger avec vous.

Alors...je suis très déçue. J'étais vachement emballée par le résumé et je m'attendais à quelque chose de vachement bien mais je me suis ennuyée... En soi l'histoire est chouette mais pas assez développé ou pas bien développé à mes yeux.

En tout cas ce n'était pas trop mon truc.

• Le personnage de Ruby est bien mais sans plus.

Donc vraiment dubitative...

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas dévoré un livre aussi vite.

Ce chef d’œuvre est dur, cru, terrifiant, addictif et pourtant si beau. Il fait froid dans le dos et met en lumière la vie du côté obscur, lorsque le négatif prend le pas sur le positif, lorsque le mal prend le pas sur le bien, lorsque la mort prend le pas sur la vie.

Encore un excellent livre de Rebecca Lighieri après « les garçons de l’été » qui m𠆚vait déjà beaucoup marqué. Dans ce nouvel opus, elle raconte à merveille l’histoire d’une fratrie dans les quartiers Nord de Marseille au cours des années 80/90, soudée contre la violence de père et de leur milieu social.

Ce roman m'a laissé une impression de décalage entre la narration (à la première personne) et la personnalité de l'héroïne. Les dialogues collent bien à l'ado de 13 ans qu'est le personnage mais la narration utilise un vocabulaire plutôt soutenu, assez étrange pour cette même ado.

L'intrigue est malgré tout assez prenante même si on devine vite le fin mot de l'histoire.

Sortide et terrifiant en 2eme partie

Je partais enthousiaste pour cette lecture et je suis au final plutôt déçue. J'ai trouvé les ficelles trop grosses, les raccourcis trop nombreux, l'héroïne assez insupportable. Sans parler de la mièvrerie des discours entre Eden et Ruby. Je trouvais la fin aussi trop facile. Sauf l'histoire du tableau qui était bien trouvée. Pour le reste, je n'ai pas accroché au style d'écriture (j'avais l'impression de percevoir tous les efforts qu'avait fait l'auteure pour saisir l'univers d'un ado), ni même au rythme de la narration (des longueurs).

Je ne connaissais pas cet auteure, c'est une amie qui m'a conseillé et je l'ai écouté parce qu'elle me donne toujours de bonnes et surprenantes idées de lecture. Encore une fois c'est pas un livre vers lequel je me serais dirigé si j'avais lu le résumé, mais je ne regrette pas, comme quoi des fois les résumés, tout comme les titres, les couvertures, tout est suggestif :-)

Donc je l'ai lu et j'avoue qu'au début le récit des ces 3 "maris" me faisait l’effet d'un ongle sur un tableau vert (à l'ancienne celui avec les craies vous voyez? ) ou si vous préférez un morceau de papier alu sur les dents, vous voyez la sensation? très désagréable, les récits des maris, pas le livre en lui-même. Puis le récit évolue et l'effet passe un peu, du moins pour 2 des maris le 3eme étant un psychopathe tu passe plutôt à l'état de "non mais quel taré ce mec". Bon pour excuse il a tout de même une belle famille gratinée, mais le divorce n'est pas fait pour les chiens, ou l'exil ;-)

C'est plus ou moins un thriller pour moi, tu restes jusqu'à la fin avec la question de ce qu'il va se passer et je me suis planté un peu dans mes évaluations mais c'était très bien comme ça.

J'ai lu d'autres avis ici qui recommandent d'autres livres de cette auteure, je crois que je vais les écouter et en tenter d'autres. D'ailleurs merci ;-)

les hommes ne naissent ni libres ni égaux... Est il possible de sortir de cette impasse...

In the mood for…vivre éperdument.

Une cité HLM de Marseille, dans les années 80. Un père alcoolique, qui deale et se drogue. Une mère fragile, effacée.

Trois enfants qui connaissent la faim, celle du coeur autant que celle du corps.

Bientôt, les deux aînés, Karel et Hendricka, vont trouver de nouveaux repères auprès des gitans installés sur un terrain vague, face à la cité. Le petit dernier, Mohand, est quant à lui né avec plusieurs malformations et est régulièrement battu par leur père.



Que l’union fait la force, la fratrie le comprend bien, et chacun prend soin des autres comme il peut.

Leur enfance saccagée les condamne au manque vertigineux de tendresse, et parfois, à la rancoeur devant qui a une vie plus facile, plus « normale ».



Le style est brut, rythmé, contemporain. Le texte aurait pu être insoutenable, mais, si l’auteure n’épargne pas le lecteur, elle ne sombre pas dans le glauque.



Pour ma part, je me suis attachée aux personnages, qu’on voit évoluer sur une vingtaine d’années : malgré la brutalité de leur quotidien, la volonté de s’en sortir et d’échapper au déterminisme social est le moteur de leur existence. En cela, je les ai trouvés forts, inspirants.



Récit familial, fresque d’une génération, ce texte noir secoue comme une déflagration.

Le final, sublime, m’a accompagnée plusieurs jours.



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Tout le livre est dans le titre. Un récit on ne peut plus noir, que donne à la première personne le jeune Karel, déclinant un constat sans appel : il est des êtres, des groupes sociaux, des espaces, pour lesquels aucune place n’est faite pour une vie sereine. Même si tout au fond de ces vies existe une forme de vrai bonheur. La Cité Artaud et le Passage 50 dans les quartiers Nord de Marseille (mais l’on pourrait être n’importe où ailleurs) sont hors du temps, hors du monde. La vie y a ses règles propres, la haine et la cruauté y dictent le quotidien. La tendresse, l’entraide, une indéfectible complicité, l’amour ont leur place, leurs langages, mais il n’empêche, les insultes, les coups, les mises à mort ponctuent les histoires des gens.

Karel donne avec une lucidité poignante le récit de sa quête sans fin. Il embarque sans fard le lecteur dans son aspiration à l’amour et à la paix tout autant que dans la violence latente qui l’habite, qu’il le veuille ou non.

C’est un constat froid, sans fioriture, qui ne se discute pas. Pas de recherche d’analyse, l’auteur ne joue pas la sociologue, pas plus qu’elle ne cherche à donner dans le militantisme et la recherche de « solution ».

Un roman noir, plus noir que noir. A la fois parce qu’il ouvre sur un meurtre dont les méandres se dessinent petit à petit. Mais encore plus par l’impuissance qui s’impose à tous ces êtres. Un livre dans lequel il faut chercher, pour le trouver, le fil du goût de vivre. Et c’est cette quête sans fin qui tient si bien lecteur.

Rebecca LIGHIERI sera l'un des auteurs invités par LES CORRESPONDANCES DE MANOSQUE 2020.

Un roman qui heurte par son réalisme cru et sans concessions, au delà duquel l'auteure nourrit néanmoins une vraie empathie envers ses personnages traumatisés. Un roman noir, auquel je n'ai adhéré que moyennement.

C’est la France des marginaux, des laissés-pour-compte, d’enfants abandonnés qui se construisent en marge de la société. Un livre brûlant et sans pitié, comme le soleil de juillet.
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Dédié à tous ceux qui ont eu un(e) (vi)père aux poings.



Très beau livre. Et un auteur à l’humour certain. Rebecc A Lighieri.

Ils sont les trois fleurs qui trônent dans un vase ébréché. Ils sont Karel, Hendricka et Mohand, innocences écrasées par leurs parents, âmes brisées sous les coups d'une enfance ignoble.



Fresque générationnelle et récit urbain, la quatrième œuvre d'Emmanuelle Bayamack-Tam sous le pseudonyme de Rebecca Lighieri est un roman difficile mais nécessaire sur le déterminisme social et familial, un texte lourd de désenchantement qui peint les horreurs ordinaires qui tracent des destins.



Sur une période de vingt-cinq ans, l'auteure décrit les affres de la maltraitance, les velléités vitales d'évasion et les échappatoires nécessaires à ces enfances martyrisées par un père violent, alcoolique et drogué, et par une mère emmurée dans son silence et sa sollicitude sordide. Nés dans la cité Artaud à Marseille, banlieue abandonnée et fourmilière cosmopolite, les trois enfants écrivent leur destinée au rythme des chants gitans, des castings et des jeux sur la colline. Ils découvrent Michael Jackson et voient s'éteindre Freddie Mercury, ils assistent médusés à l'explosion de Marseille sur une tête de Boli, ils découvrent l'amour et le sexe, la gloire et la maladie.



Rebecca Lighieri a le talent rare des écrivains qui savent raconter la jeunesse et la fureur de vivre, tout en s'inscrivant dans une tradition sociale malheureusement très ancrée dans la réalité. Elle fait revivre les tourments ordinaires de l'adolescence, les premiers émois qui font taire les cris du foyer.



Les mots sont durs, parfois violents. La description des souffrances endurées dans le cercle familial est d'une cruauté rare, les violences sont d'une ignominie telle qu'elles en deviennent insoutenables, et pourtant, il se dégage de ce roman une certaine incandescence. La flamme de la vie qui veut triompher et du cœur qui veut coûte que coûte s'en sortir, est là, elle irradie. Elle brille comme un feu-follet qui semble ne jamais s'éteindre.

Zachée et Thadée, deux frères habitant Biarritz sont allés faire du surf à la Réunion.



Ils sont beaux tous les deux et ont tout réussir, jusqu'à ce que Thadée se fasse arracher la jambe par un requin... De retour à Biarritz, Thadée va se renfermer sur lui, jusqu'à ce que deux ans plus tard, il propose à son frère un surf trip à la Réunion.



Zachée, ravi de voir que son frère va mieux, accepte la proposition.



Trois jours après leur départ, Zachée se noie.... Mais Cindy, la petite amie de Zachée, découvrira que Thadée n'est pas innocent au décès de son frère..
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Au détour du rayon de ma librairie je vois cette couverte et ce titre. Je suis attiré et pense que ça va être un roman fluide et léger. Que dire ! Il est passionnant, sombre et captivant. Une sorte de huis clos où les narrateurs sont les membres d'une famille qui égrènent leur histoire et leurs déboires. J'aime le style de l'auteur à la fois direct et réaliste. Détaillé mais raisonnablement on est embarqué par l'histoire. Les émotions et sentiments des personnages sont explicites et on vit avec eux. Sincèrement je vous recommande ce livre. Un vrai coup de coeur !

Ruby partage sa chambre avec sa petite sœur. Pour avoir plus d'intimité, elle s'enferme dans le cagibi de la maison. Un jour, alors qu'elle est dans sa cachette, elle se retrouve propulsée dans un autre univers, au milieu d'une forêt où elle aperçoit d'autres adolescents. Quelques minutes après, elle se retrouve de nouveau dans le cagibi. A-t-elle rêvé ? Si c'est un rêve pourquoi a-t-elle une empreinte de fougère au creux de la main ? Roman haletant dans lequel on suit avec plaisir Ruby dans sa quête de vérité ! A lire absolument ! Dès 13 ans.
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« Eden » est le premier roman que je lis de Rebecca Lighieri. J’ai trouvé l’idée originale de passer d’un monde à un autre sans vraiment savoir si c’est un rêve ou pas. Les sujets relatés sont vraiment fort et sont également les problèmes actuels de notre société donc j’ai trouvé très intelligent de la part de l’autrice d’en parler. Cependant, j’ai trouvé qu’il manquait trop d’informations sur la fin du roman. J’espère qu’il y aura un second tome :)