Rebecca Lighieri

Pour son premier roman jeunesse, Rebecca Lighieri, joue avec les frontières du merveilleux pour broder une fable écologique profondément ancrée dans notre réalité. Le sujet est grave. Le ton l’est beaucoup moins. Rebecca Lighieri sait faire rire. Les personnages qui prennent vie sous sa plume mordante sont drôles et attachants.
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Offert par ma femme car elle me sait fan de King (le quatrième de couverture fait mention d'un King à la française , je me suis risqué avec scepticisme dans ce roman.

Les 2 premiers tiers du livres se lisent sans trop de mal mais, pour me part, sans enthousiasme, (j'attends le moment King, vendu en quatrième).

Eh bien je ne fus pas déçu !

Une fin ridicule à mille lieux

du Maître de l'épouvante.

Bref, un roman que je n'ai pas apprécié mais qui peut facilement trouvé son public.

Ouah quelle lecture ! je ne m'attendais pas à cela... et pourtant j'ai été happé de la 1ère à la dernière page ! la nature humaine est vraiment étrange, fourbe, rageuse... même au sein d'une famille !

Une famille que l'on envie: Deux frères surfeurs, beaux, doués mais un requin vient révéler la personnalité de Caïn de l'un d'eux et c'est toute la famille qui sombre. On lit ce bon roman au travers des différents points de vue avec un vocabulaire assez cru et dur.

Roman haletant. Écriture à plusieurs voix. J’ai bien aimé ce roman que j’ai lu très rapidement cependant j’ai trouvé la fin décevante.

Ce livre a été un véritable coup de coeur pour moi. Meme si l'histoire est triste, cruelle, par moments, j'ai vraiment accroché. Vraiment. J'ai trouvé les mots choisis juste, les sentiments aussi, bref, j'en suis ressortie bouleversée. Et je n'ai pas encore réussi à me le sortir de la tête.

Trois hommes, trois maris en pleine crise. Farouk, fou amoureux de sa femme, Chloé, mais qui va faire une macabre découverte dans le congélateur qui suppose une trahison. Laurent est un ancien gosse des cités qui a épousé une femme d’une famille bourgeoise et conservatrice. Il ne s’y est jamais senti à sa place et lorsqu’il perd son travail il n’ose pas en parler à son épouse. Quant à Reynald, il a placé tous ses espoirs dans sa jeune épouse de 24 ans, une chanteuse sans beaucoup de talent mais au physique marquant, dont il gère la carrière ; mais la belle semble vouloir délaisser le mari vieillissant. Ces trois hommes vont se rencontrer par hasard au détour d’un forum sur le candaulisme.



J’avais beaucoup aimé les Garçons de l’été, du même auteur, je ne voulais donc pas passer à côté d’un autre de ses romans. Mais encore une fois l’auteure nous surprend, et s’il y a des similitudes, ce roman est plus trash et plus tourné sur le sexe. Le candaulsime, si comme moi vous ne saviez pas et repartirez d’ici moins bête (même si c’est dur à placer dans une conversation !) c’est le fantasme de regarder son partenaire nous cocufier (généralement un mari qui demande à un homme qu’il ne connaît pas de coucher avec sa femme, avec plus ou moins le consentement de celle-ci et sans que le mari ne fasse autre chose que regarder). Bref, même si les personnages n’ont pas tous le même rapport au sexe et au candaulisme, c’est malgré tout l’un des sujets du roman.

Les personnages ont chacun leurs problèmes et leurs personnalités. Laurent est sans aucun doute celui qui évolue et se révèle le plus et pas toujours en bien, il devient de plus en plus difficile de s’attacher à lui. Reynald est attendrissant dans sa manière un peu tordue d’aimer sa femme et ses maladresses. Mon personnage préféré reste Farouk, le prof de lettres classiques qui ne vit que par sa femme et dont la trahison le blesse au plus profond. Malgré certains clichés dont le livre ne manque pas, on est très vite entraîné dans l’histoire. Connaissant désormais l’auteur, on se demande comment les trois personnages vont se sortir de l’impasse où ils se sont fourrés. La fin une nouvelle fois, n’est pas des plus extraordinaires, mais elle clôture un peu plus le roman que dans son précédent roman, malgré quelques facilités



Ce roman est facile à lire, entraînant, fascinant dans sa noirceur, après le sujet n’est pas des plus faciles à conseiller, donc ça va vraiment dépendre de vos envies !
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Ma curiosité a été titillée par les nombreuses critiques... 48h plus tard je sors la tête de cette dégringolade vertigineuse, violente et féroce. J?ai été tenue en haleine et j?ai eu froid dans le dos. Pari plutôt réussi donc même si j?ai, moi aussi, regretté la vulgarité bien trop présente ainsi que les tirades en jargon du surf.

Un rien plus de finesse et c?était parfait.





À plusieurs moments jai ressenti la même ambiance que dans Chanson Douce et La Vraie Vie.

De Biarritz à la Réunion, les frères Chastaing vivent un éternel été, avec pour seules préoccupations le vent et la houle. Mais tout s’effondre lorsque l’aîné, Thadée, est attaqué par un requin. Amputé d’une jambe, il va se laisser aller à ses penchants sadiques, concevant pour son cadet resté indemne une jalousie sans bornes. Rebecca Lighieri, que l’on connaît surtout sous le nom d’Emmanuelle Bayamack-Tam, s’attache comme dans ses précédents romans à faire voler en éclats les hypocrisies de la cellule familiale. Révélateurs d’une hargne trop longtemps contenue, l’amertume et la violence de Thadée contaminent peu à peu ses proches, transformant Les Garçons de l’été en un thriller féroce et haletant dans lequel le soleil fait tourner toutes les têtes.
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Voilà bientôt les trois « husbands » occupés à déballer leurs malheurs, humiliations et autres espérances déçues. Avec la parole se libèrent d’autres pulsions, au fil de ce roman qui joue avec le polar et dynamite le couple.
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Après le très médiatique Les garçons de l’été, je découvre le nouveau roman de Rebecca Lighieri, Husbands. Je vais essayer d’être plus constructif qu’un « j’ai aimé » (pas forcément le cas) ou « j’ai pas aimé » (plusieurs éléments).



Premièrement, et c’est pas souvent le cas, je dois dire que je n’ai pas senti que les voix masculines étaient l’oeuvre d’une autrice. Autant dire que Rebecca Lighieri a mis les couilles sur la table (d’écriture) et a laissé parler son côté masculin. Elle se lâche, c’est le moins qu’on puisse dire. Personne n’y échappe. Autant les hommes que les femmes. Husbands ressemble a un exutoire, la libération de colère.



Sous couvert d’une intrigue à peine crédible, Rebecca Lighieri explore la rencontre entre les milieux bourgeois/littéraires et le milieu plus spécifique du candaulisme. Je vous laisse chercher dans le dictionnaire. Mais l’exploration de ce milieu interlope, prétexte à toucher du doigt le vice et la déviance, n’a été qu’artificiellement utilisé.



La suite sur le blog…
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Un thriller implacable, difficile à lâcher, violent et cru. Âmes sensibles s’abstenir.

J’ai découvert cette auteure avec « Les garçons de l’été ». J’ai retrouvé dans ce nouveau titre le même rythme effréné, un ton cru provocant et une grande érudition.

À part ces traits communs, l’histoire est très différente et l’on est ici face à un roman noir.

Les trois narrateurs sont trois maris déçus par leur mariage qui trompent leur ennui sur Internet. Ils finissent par se rencontrer et devenir amis.

Enfin peut-on appeler amitié ces échanges entre hommes aigris qui se racontent leurs déceptions ? Ce sont des « Desesperate Husbands » qui trouvent du réconfort à baver sur leurs femmes.

Mais cela ne s’arrête pas là et l’un d’eux s’emballe et cela dérape complètement.

On est embarqué dans cette sombre histoire avec des pincements au cœur parfois : on tremble pour leurs proches en se demandant jusqu’où l’auteur va nous embarquer.

Une femme qui raconte les travers des femmes vus par leurs maris, c’est fort et décapant.

Je vous préviens : c’est très cru parfois et violent.

Ce n’est pas un coup de cœur comme « Les garçons de l’été » mais ce thriller atypique est à découvrir pour le ton et le sujet.

Avis aux amateurs.
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Un thriller vraiment particulier, surtout quand on n'a pas lu le résumé avant ! Mais tout de même, c'est peut-être un bon début pour se remettre au thriller/policier. Rien de trop gore ni trop flippant, ça me convient parfaitement !

Bonne lecture. Le scénario est haletant est les ambiances distillées au fil de la lecture sont bien amenées. La description donnée de la Réunion par sa flore et ses paysages est très appréciable.

Je déplore cependant une trop grande dose de vulgarité qui n'était pas toujours nécessaire. Le "parler" des personnages était parfois trop franc (ça passe à l'oral mais ça casse à l'écrit).

La fin du livre par les yeux d'une préado de 13 ans et très juste tant du point de vue des émotions du personnage que de ses réflexions personnelles.

Si le langage cru ne rebute pas, c'est un livre à découvrir !

A la vue de la couverture, mon mari a cru que je lisais une bluette! C'est aussi ce que je me suis dit quand j'ai vu le livre mis en avant dans ma librairie, avant de voir le bandeau "le Stephen King à la française".



A la française, je ne sais pas, au féminin sans doute. A défaut de lire King, j'ai fait le parallèle (ou plutôt l'opposition) à la lourdeur et au gore de Grangé, et j'en ai conclu que oui, une femme pouvait nous faire peur.



En apparence les Chastaing forment une famille idéale, du moins c'est ce que pense la mère de famille : deux fils brillantissimes, magnifiques et doués en surf, une père pharcienne parfait quoique adultère, une mère aimante quoique étouffante, et une petite dernière un peu bizarre. Mais un été, le drame éclate, le fils aîné a un accident de surf horrible et devient handicapé.

La lente descente aux enfers de la famille commence, une sorte de putréfaction racontée tour à tour par un des protagonistes.



Les masques tombent, les squelettes sortent du placard, les gentils succombent et le lecteur est entraîné dans un cauchemar très habile, très bien raconté, franchement flippant. Un brin caricatural peut-être mais le récit est très dynamique et il est difficile d'interrompre sa lecture.



Je conseille donc cette belle trouvaille de la rentrée, surprise de ne pas voir autant de buzz autour du livre mais ça viendra, je le souhaite.

Dérangeant !

J'ai choisi ce livre pour le surf et La Réunion. Je ne suis jamais montée sur une planche de surf. Je n'y connais rien sauf peut être admirer les beaux surfers sur la plage. Finalement, la couverture du livre a sûrement aidé au choix de ce livre ...

Les paysages de La Réunion sont bien décrits et donnent envie d'aller faire de la randonnée dans cette luxuriante nature.

Tout au long du roman, il est fait référence au phyique des personnages. C'est obessesionnel. Chaque scène a une description du corps des protagonistes que l'on connaît déja. Je comprends l'intérêt d'insister car un des héros voit son autonomie fortement diminnuée. Ces passages accuentuent l'atmosphère mais je les trouve superflu.

Je suis aussi restée sur ma fin. Sans trop en dire ur l'histoire, il manque un chapitre de Thadée pour conclure.

Je suis passée à côté de ce livre. Je n'ai pas compris le propos ou plutôt pas voulu car il interroge ma face la plus sombre. Je n'ai peut être pas envie d'aller creuser du côté de ma propre violence.
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Cette famille que nous propose de découvrir l’auteure a l’air de la famille parfaite. Deux parents qui s’aiment et forment un beau couple et qui ont eu trois beaux enfants. Deux garçons tous les deux aussi intelligents que sportifs (notamment très doués pour le surf) et une petite fille à l’âme plutôt artistique. Pourtant cette belle vitrine cache plein de faux-semblants et elle se brise au moment où l’accident de l’aîné survient. Dès lors, tout va de mal en pis et les repères s’effondrent peu à peu. On découvre la suite de l’histoire, de la reconstruction ou non des personnages, à travers leurs différents points de vue (les parents, les enfants et même les petits-amis). Une grande place est laissée à l’action au dépit des descriptions.



Conclusion :



J’ai passé du temps sur ce livre car les différents sujets abordés sont très difficiles : le viol, le meurtre, le deuil, l’handicap, l’évanouissement de la vie de famille… autant de thèmes abordés dans ce roman qui offre une vraie fresque de la vie contemporaine. L’écriture de l’auteure m’a parue très libre et peu moralisatrice comparée à tous les propos avancés par les personnages. On sent bien que l’auteure garde un point de vue externe sur son histoire et ne se mêle pas aux pensées de ses personnages.



Attention, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Il allie scènes de viol ou de meurtre à d’autres moments de violence physique ou verbale. Je pense qu’il faut le savoir avant de se lancer dans cette lecture.
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Je suis un peu embêté à écrire cette chronique de Les garçons de l’été car ce roman m’a beaucoup plu, beaucoup plu jusqu’au dernier quart. Et je ne m’explique toujours pas l’intention de l’auteur, Rebecca Lighieri, avec ce finish. Pourtant, tout était bien parti.



Si je fais fi des légers spoil sur ce qui devait arriver (des spoils qui se sont avérés exagérés) j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette histoire. Et c’est principalement du au style de Rebecca Lighieri. Fleuri, vif, j’ai trouvé qu’elle réussissait bien à incarné les personnages qu’elle met en avant à travers les chapitres dédiés, les chapitres qui sont leurs voix. Même si on ressent un peu que c’est dans celui de la mère que l’autrice est le plus à l’aise.



Les garçons de l’été est un roman contemporain décomplexé et il n’est pas utile d’y accoler un autre genre pour le rendre plus attractif. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire les dégâts qu’un drame produit sur une famille et sur les amis. Pas de spoil, cela se passe au tout début.



Construction et déconstruction, Rebecca Lighieri prend un plaisir manifeste avec ses personnages et avec le lecteur. c’est là où c’est décomplexé. Elle nous entraîne dans une histoire forte où elle ne pose pas de limite. Le plaisir du lecteur est accru avec tous ses points de vue qui se répondent.

la suite sur le blog…
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On pourrait connaitre cette famille, connaitre ces ados.Pas de doute on a bien froid dans le dos en refermant ce livre.C est donc que l'auteur a très bien travailler,rien ne manque .

Un roman qui obsède car on finit par se dire non mais tu te rends compte ! Et que l' on souhaite par dessus tout partager

Un titre qui nous incite à lire ce roman pendant notre été. De plus, cela se passe à Biarritz. Thadée et Zachée sont deux jeunes hommes, brillants. Thadée a décidé de prendre une année sabbatique et est parti à La Réunion pour surfer. Car le surf est une passion et une façon de vivre pour ces deux frères. Thadée rejoint son frère sur l’Ile pour quelques jours de vacance, mais un drame va se dérouler. Le frère aîné va perdre sa jambe, dévoré par un requin. Cet accident va alors faire imploser la famille. Roman polyphonique, l’auteure va nous entraîner dans une chute de cette famille. Chaque membre de la famille va alors nous narrer ce qui va se passer après l’annonce de cet accident. On est happé par cette histoire. J’ai beaucoup aimé la façon de l’auteure de nous entraîner dans les côtés obscurs des personnages. Sous des apparences de famille normale, bien installée à Biarritz, nous allons découvrir des failles et être entraîné dans une sorte de polar. Ce livre est à la fois une description d’une famille d’apparence normale, du monde du surf (avec des termes de ce monde, des lieux de spots..), puis un polar avec une éventuelle vengeance, un roman fantastique avec une paisible villa basque qui pourrait devenir un lieu hanté ( !!). Ce livre se dévore et j’ai beaucoup aimé retrouver des lieux que je connais bien et des descriptions de comportements que je côtoie. Je tiens à remercier Marie-Laure VANIER qui a fait un super billet sur ce livre sur Libfly (je ne demanderai pas le remboursement de ce livre, que d’ailleurs, j’ai acheté d’autres exemplaires pour l’offrir !). J’avais déjà lu « si tout n’a pas péri de mon innocence » d’Emmanuelle Bayamack-Tam (autre nom littéraire de Rebacca Lighieri) et cette auteur nous décrit avec son étrange façon des familles en apparence normale, mais qui deviennent vite border line. Je vais continuer donc à lire cette auteure. Attention tout de même quand vous lirez ce roman sur la Grande plage de Biarritz, vous ne regarderez peut être pas de la même façon ces beaux surfeurs qui « dansent » sur les vagues !!« Un roulement de conga a salué la double révélation que je venais d’avoir, mais c’est aux tiges vertes et fraîches des pâquerettes, des myosotis et des boutons d’or que j’ai chuchoté : « tout est bien ». Bien sûr, rien ne l’était, mais il faut un début à tout, surtout quand ce début est une fin. » (p440)