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3.47/5 (sur 620 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 11/09/1945
Biographie :

René Belletto est un écrivain français.

Il suit des études de lettres au lycée du Parc à Lyon. De 1976 à 1982, il est critique de films pour l'hebdomadaire Lyon Poche sous le nom de François Labret.

Son premier livre Le Temps mort reçoit en 1974 le prix Jean Ray de littérature fantastique. Mais c'est en 1981 qu'il connaît la consécration avec Le revenant, qui obtient le prix de l’Été VSD Radio Monte-Carlo, suivi par Sur la terre comme au ciel qui lui vaut le Grand prix de littérature policière en 1983.

En 1986 L'Enfer, troisième roman ayant pour cadre sa ville natale, est distingué du prix Femina. Avec La Machine, il aborde le thème fantastique des échanges d'identités.

Par la suite, il écrit un scénario pour une série télévisée puis le développe dans deux romans policiers : Régis Mille l'éventreur (1996), Ville de la Peur (1997), pour les conclure par un roman sophistiqué, Créature (2000), qui plonge l'intrigue et les personnages dans un monde parallèle. Il effectue ce faisant la synthèse entre ses talents d'auteur de policiers et de fantastique.

Parallèlement, René Belletto développe une œuvre beaucoup plus sophistiquée et aboutie, voire expérimentale dans certains cas. Cette démarche transparaît dans Coda (2005).
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Source : Wikipédia
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René Belletto : Créature
Depuis le musée Rodin à Paris, Olivier BARROT présente le dernier roman de René BELLETTO "Créature". L'intrigue est tortueuse, le genre obsessionnel mais captivant.
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
René Belletto
Le mystère de la question est envoûtant, l’explication de la réponse toujours décevante, c’est, hélas! bien connu.
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Je me levais alors et caressais tendrement son ventre, et même le baisais – et même, dans ma feinte avidité d'imposer silence au gazouillis (plutôt que « gargouillis »), le mordais à pleine lèvres, que serait le monde sans ces gazouillis de Liliane, me disais-je, c'était à l'époque du plus intime et du plus éperdu de notre union – comme est aveuglante l'illusion de l'amour !
Page 64
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La musique est un calcul secret de l'âme.
(Leibniz)
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En anglais comme en français, forger, to forge, a trois sens principaux : 1) "fabriquer", 2) "inventer" (une histoire), 3) "commettre un faux" (inventer faussement, forger de toutes pièces). Forger signifie "forgeur" et "faussaire", forgery "contrefaçon", "faux".
Pip, né dans une forge, fils adoptif d'un forgeron, est destiné (le contrat de travail existe déjà) à être forgeron. Narrateur, il est aussi le forgeron de l'histoire. Privé d'existence, il ne peut que vivre faussement, il commet un faux sous nos yeux dès qu'il s'invente un nom.
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Vous allez encore me trouver drôle,mais je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis que je suis mort ...
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La scène de ses adieux avec Antoinette, la veille au soir, lui revint à l'esprit. Elle était debout sur le quai de la gare, lui venait de ranger à grand-peine ses valises dans le filet et s'était accoudé à la fenêtre du compartiment. Tant que le train était resté à l'arrêt, ils avaient réussi à se conduire avec naturel, mais au moment où il s'était ébranlé une gêne insurmontable les avait saisis tous les deux. Ne pas se quitter des yeux dans ces conditions avaient été une véritable épreuve. Après tant de mois passés ensemble, voilà qu'ils n'avaient pas pu se regarder en face. Ils étaient restés immobiles, silencieux, sentant bien que toute parole eut sonné faux. Le malaise s'était dissipé dès qu'une distance plus importante les avait séparés. Ils s'étaient alors adressé de grands gestes en se criant au revoir. Comme cela lui arrivait souvent, Cyril s'était complu à revivre ce départ, l'imaginant ainsi : le train revenait sur le quai, il retrouvait Antoinette et ils s'expliquaient les raisons de leur gêne, ce qui les faisait rire et les soulageait. Quand le train repartait, ils échangeaient des sourires de connivence qui signifiaient : "Nous savons bien ce qu'il en est quand deux personnes se quittent sur le quai d'une gare..."
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J'entrepris d'écrire, à l'intention de ma mère adoptive, une lettre de suicide, que j'enverrais peu avant de me donner la mort, dans trois jours, une semaine, un mois, je ne savais, mais enfin ce serait chose faite, je veux dire écrire cette lettre.
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Dans tous ses livres, et de façon particulièrement précise et impitoyable dans "Les Grandes Espérances ", Dickens règle ses comptes avec une mère non aimante, un père faible, et une sœur, Fanny, qui lui était préférée et prenait des cours de musique pendant que lui, Charles Dickens, âgé de douze ans, gagnait l'argent de la famille en travaillant dans une fabrique de cirage (la couleur noire est présente de façon obsédante dans son œuvre), dix heures de travail quotidien, huit kilomètres de trajet à pied (avant que son père, tout de même apitoyé, ne lui trouve un logement plus proche de son lieu de travail).
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Après ma séparation d'avec Cécile, je croyais que tout serait bien et que j'allais mener une vie de légende, mais non, depuis deux mois (deux mois déjà !), les vents de la fortune me soufflait en pleine figure et j'étais à prendre avec des pincettes, voire avec un filet et un trident. En voiture, il fallait que je me méfie, je conduisais en dépit des lois de la civilisation, passant ma hargne maussade sur le volant, l'accélérateur et le levier de vitesses, j'avais dû commettre mille imprudences graves pour me retrouver si vite boulevard des Belges.
J'arrivais devant le 27 bis avec un quart d'heure d'avance. La maison ne se voyait pas, ou à peine. Les Tombsthay faisaient partie de ces Lyonnais privilégiés qui ont une façade sur le parc de la Tête d'Or et son zoo. D'un côté c'est la ville, et de l'autre la jungle, ou peu s'en faut, les grandes étendues verdoyantes, un lac, les cris des bêtes les plus diverses, lions, biches, éléphants et tant d'autres.
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Je ne me retournai pas, mais je savais que la mort était debout à ma porte et regardait jusqu'au fond de ma maison.
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