Et l'on retrouve dans ce septième tome, Georgie , authentique membre de la famille royale anglaise, arrière petite-fille de la reine Victoria qui doit sans cesse garder la tête hors de l'eau de la pauvreté puisque sa famille ne lui donne pas d'argent , et qu'elle n'a pas le droit de travailler , vu sa position dans l'ordre de succession. Aussi, est-elle obligée de "gratter"sans cesse des invitations chez des gens plus riches, qui ont souvent besoin de ses conseils, ou de sa bonne éducation. C'est que Georgie connaît l'étiquette sur le bout des doigts.
Et c'est cette spécificité qui fait qu'elle est invitée à Kingsdowne Place dans le Kent (une demeure qui n'a rien à envier à Downton Abbey...) . Sa mission (si elle l'accepte), c'est d'éduquer , d'apprendre toutes les régles de la haute société à un jeune (futur) héritier australien, autant dire : un rustre... Comment se servir des couverts, comment s'habiller correctement en fonction des circonstances etc ?
Hélas pour la famille, Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannoch, trente-quatrième héritière du trône britannique ,(dites Georgie), a le chic pour tomber sur des cadavres, de préférence, ceux des membres de la "maisonnée" où elle est invitée. Mais heureusement pour ses hôtes, elle sait mieux que personne résoudre les crimes .
Cette fois-ci, bien que présent, Darcy est quasiment absent, policièrement parlant..., et Georgie ne pourra compter que sur elle.
Et bien que conservant le même ton que dans les tomes précédents, le rythme s'essouffle. La tension entre Darcie et Georgie n'existe plus, il est acquis qu'ils se marieront un jour, quand il aura les moyens de la faire vivre. le suspens dû à l'enquête est tout petit. Les répliques de l'héritier australien ne sont pas très aiguisées,
Rhys Bowen fait durer la série, mais on dirait qu'il n'y a plus grand chose à tirer des personnages, de leurs particularités, que tous ont brillé dans d'autres tomes.
Alors, en tant que lectrice, il faut se raccrocher à cette demeure où séjourne Georgie, très Downton Abbey avec son majordome select , ses couloirs interminables et ses habitants.
Un tome moins savoureux que les premiers, mais agréable à lire tout de même. Léger, distrayant, et immensément aristocratique..