AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Richard Bohringer (349)


La certitude venait du confort. Seule la pauvreté était compagne de l'incertitude. Le confort ne doute jamais.
Commenter  J’apprécie          161
L'homme est ainsi fait. Il a des blessures qui ne cicatrisent jamais.
Commenter  J’apprécie          160
Nous fréquentons la folie des sentiments. Il faut qu’un peuple soit lyrique. Il faut sauver le peuple de la désespérance.
La peur frôle. Et puis une histoire de là-bas nous donne des ailes ivres d’images et le rire revient.
Soyons raisonnables avec les rivages sombres.
Commenter  J’apprécie          160
Toute mon enfance, j'ai entendu que j'étais le fils d'une pute et d'un Boche. Il y a mieux.
Non maman, t'étais pas une pute. Non papa, t'inquiètes pas là-haut. Je vous aime. Trop tard, c'est sûr.
Commenter  J’apprécie          152
Je préfère ce qui se cherche plutôt que ce qui se trouve, c'est une option comme une autre. La finalité n'est pas la vérité, même si l'on peut s'y tromper tellement ça y ressemble.
Commenter  J’apprécie          150
Je voudrais être tellement généreux.
Commenter  J’apprécie          150
"Rien n'est facile un jour ou l'autre pour personne. Et des milliers de pages ne suffiraient pas à décrire le tourment. L terre tremble et engloutit par centaines des milliers d'humains. Alors il faut faire pousser des fleurs sur sa merde."
Commenter  J’apprécie          150
Je ne sais pas écrire des histoires à la troisième personne, j'écris ce qui vient, ce qui est venu et j'appelle ce qui viendra.
Commenter  J’apprécie          150
John n'aimait pas Noël. John n'aimait pas la gaieté de ces jours imbéciles où il fallait que bébé fasse risette, qu'il avait de belles fossettes, que tout le monde voulait lui changer ses couches, que sa merde, c'était du caramel, qu'il fallait mettre des lumières partout, qu'on s'aimait pour la vie, en bouffant la dinde, qu'on foutait des bûches dans la cheminée, que le bébé pas con se demandait comment le Père Noël n'allait pas se brûler les couilles. Il riait. Toute la famille autour du berceau lui chantait : Fais risette, joli bébé, et s'esclaffait devant son rire. Lui dans son berceau s'éclate. Il va voir une belle flambée de père Noël.
Commenter  J’apprécie          140
Le quinzième round, c’est toujours le plus difficile pour les boxeurs, c’est le round des héros.
Commenter  J’apprécie          140
Je voudrais inventer un blues blanc. Je voudrais chanter un blues blanc. Comme ça pour sourire, pour la blonde. (...) Je voudrais dire à ma blonde que même quand je ne suis pas là, quand je suis de l'autre côté de la ville à me battre avec mes diables je pense à elle, comme une flamme au bout de la nuit. Et que les enfants je les emmènerai remonter le Mississipi.
Commenter  J’apprécie          140
En fait jamais pu vivre la vie en place. Un formidable don d'observation pouvait laisser espérer à un plus grand talent, à une plus grande verticalité. Mais je fais dans le sanguin ! L'affectif ! A la fois, je touche les anges sans pouvoir l'exprimer, et m'abandonne à des clichés. Je suis superficiel profondément. Ou peut-être profondément superficiel. Il suffira de la couleur du matin.
Commenter  J’apprécie          140
Ce matin, Philippe Léotard, capitaine de l'aéronef, et Roland Blanche ont accueilli Bernard Giraudeau. Calme-toi, calme-toi, mon coeur. Souris lorsque tu penses à lui. Tendre ami.
Commenter  J’apprécie          140
Toi qui lis ce bouquin, j'écris le désir de la vie. Écrire à toutes pompes. Comme un fou. Ne pas savoir où aller. Se perdre. Me réfugier.
Commenter  J’apprécie          140
je savais qu'avant de me connaître il lui était arrivé de faire l'amour plus souvent qu'elle en avait envie. Alors moi j'ai jamais voulu la forcer. Je me disais qu'elle finirait bien par venir à moi. Qu'elle me désirerait. Qu'elle ferait tomber mon masque et me prendrait la taille dans ses bras sans que j'en rougisse.
Commenter  J’apprécie          140
"Avancer en âge et avoir toujours le cœur comme une étoile filante. Comme celle qui fait rêver les petits enfants. Une qui fait rire. Ps fastoche ! Je crois qu'on peut commencer sa vie en mentant, mais la finir sans mentir."
Commenter  J’apprécie          131
J’aimais ces matins clairs au printemps où, sortant d’un infect rade obscur et apaisant, nous découvrions qu’il ferait très beau ce jour-là. Avec l’ami se dire à demain, déchirants de solitude. Et simplement au mot demain renaître une nouvelle fois.
Demain c’était sûr on croiserait Blanche-Neige. Et si on la croisait pas on reverrait les potes, on reparlerait d’elles en trinquant.
C’est beau une ville la nuit.
Commenter  J’apprécie          132
Paulo je t'aime. Cette nuit j'ai pensé à toi et aux mots de ma lettre pour te le dire. Ton front penché vers des rêves qui te paraissent impossibles, à ton oreille te convaincre du contraire.
Commenter  J’apprécie          130
J'aime des poètes, des écrivains dont je n'ai lu que trois phrases. J'en ai aimé le mystère. Trois phrases suffiraient à définir une oeuvre.
Commenter  J’apprécie          130
Au coin d'une rue, la fille est belle et la robe légère, le vent bourrasques fait le malin et nous voilà par terre. On croyait la vie finie et nous voilà guéris de toute envie noire.
La lumière de la chair dévoilée par le vent bourrasques change nos plans. Oh oui, vision brutale et brûlante d'un bout de corps en mouvement.
Il y a le vent lourd et con. Juste chaud et poisseux. Il y a le vent odorant qui réveille la mémoire, il y a le vent doux et charnel, le vent qui frôle, le vent qui caresse, qui s'engouffre, qui dessine le corps et redessine l'intime.
Commenter  J’apprécie          130



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Richard Bohringer (1739)Voir plus

Quiz Voir plus

Peinture : Impressionnisme (4)

Considéré comme précurseur de la peinture moderne cet avant-gardiste admirateur de Velàzquez et Goya fit scandale avec deux tableaux mémorables, l'un exposé au Salon des refusés (1863) l'autre présenté au Salon officiel (1865). Très proche des impressionnistes qu'il soutient dans leur positionnement esthétique ainsi que matériellement mais soucieux de ne pas rompre avec le Salon officiel, il conserve une grande indépendance à leur égard et ne participe à aucune des expositions du groupe quand bien même il devient apparenté à l'une de ses membres en 1874, date de la première exposition impressionniste. Vous avez reconnu :

Gustave Courbet
Eugène Boudin
Camille Corot
Édouard Manet
Henri Fantin-Latour

1 questions
9 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , histoire de l'art , impressionnismeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}