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Citations de Richard Bohringer (349)


Être un meilleur humain, c'est ça la révolution, vouloir être meilleur, chercher sa profondeur. Quel boulot enthousiasmant. Âpre, de chaque instant.
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Je ne sais pas vieillir. J’aime la lumière. J’aime les jambes des filles. En vélo. J’aime le monde entier.
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Tu verras le bonheur, c'est un tout petit truc de rien du tout qui fout le camp dès que t'as le dos tourné. Mais ça vaut le coup.
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Ca me fait penser à Roland. J’aime faire la route avec lui. Il a des grands silences. Moi, je remonte le fil de sa nuit. A petits pas, à petits mots. Sans rien presser pour rien casser. Il est fragile, Roland. Roland, c’est un beau souvenir. On a fraternisé. Fraternisé pour la vie. Mon frère l’acteur. Le païen! L’éructant! Mon miel en colère. Celui qui a des paillettes d’or dans les mirettes. J’ai joué l’Ouest, le Vrai, avec lui. Quand je prenais la main de Roland à la fin je sentais à quel point nous étions fiers du boulot bien fait. Un beau boulot. J’ai passé des nuits de ma vie avec lui et sa vie. Des nuits d’agonies et de renaissances. Des nuits fleurs bleues avec du néon partout. Des éclatements en mille parcelles multicolores de nos colères. Nous nous sommes aimés debout, en brassant l’espace. Je l’aime celui là et les autres. Les inconnus, les fous d’amour. Avec le mal humain qui les ronge. Chiens galeux! Chiens jaunes de nos errances! Témoins humains de nos errances! J’aime l’errance! Je m’engloutis d’errance! Je macère dans l’errance! J’aime les êtres d’errance! Mon ami l’acteur avec qui j’ai fait le tour de France. Roland, tu sais, Paulo, c’est cet acteur à qui on ne donne que des rôles de méchants, de fourbes. Ce poète scandaleux et doux comme le souvenir débarbouillé des ses vilaines plumes. Celui qui se fait mal pour être plus près de toi.
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C'est vrai que l'on doit la vie à ceux qui ne doutent pas de vous.
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Toujours vivre dans une cale au milieu d'un trésor inventé. De l'Inde du Sud au Grand Nord emmitouflé. Des tavernes exaltantes de destins brisés, de petit matin immortel où l'éthylisme rend prince indompté. Tout n'est qu'invention.
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Traîne pas trop sous la pluie
C'est pas Bogota, c'est Paris
Il y avait du cygne blanc dans
cette fille-là
Et puis du cygne noir
Est-ce que tu m'aimes encore, le corps?
La peau a ses raisons
Le mystère a du frisson
Traîne pas trop sous la pluie
C'est pas Bogota, c'est Paris
Derrière les vitres des bars
enfumés
Des jeunes filles légères
lisent des livres graves
Au milieu des hommes
aux yeux cernés
La selle du vélo est chaude
Sous les fesses assassines
Traîne pas trop sous la pluie
C'est pas Bogota, c'est Paris.
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Le chant des oiseaux m'exaspérait. Ces putains de piafs et la musique du bonheur! Je croyais encore que les autres étaient heureux. J'étais jaloux de leurs belles gueules. J'étais jaloux de la vie des autres. J'étais jaloux de la vie. Plus tard, beaucoup plus tard, j'ai compris que tout le monde était dans la merde. Même les cons.
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Parler d'amour au vent, c'est porter la possibilité aux autres.
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J’ai appris à ne plus écrire avec cette putain de drogue, à inventer chaque nuit une nouvelle histoire qui ne verrait jamais la vie. J’ai appris à mentir pour écrire, à me prendre pour un maudit, à tout dire pour qu’il ne me reste rien à écrire. Ecrire relève de l’espérance. Tu mets la virgule là où tu veux que ça freine et le point là où tu veux que ça s’arrête. Quand tu veux laisser ton idée faire son chemin sans toi, tu rajoutes quelques points.
Quand tu t’étonnes tu peux t’exclamer, c’est pas obligé. Et puis le reste, tu laisses à ceux qui veulent tout expliquer.
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Elle porte au coin des yeux le gai du triste, comme étonnée que les oiseaux s'envolent.
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Les gonzesses, tu picoles pour les approcher, tu picoles pour les oublier.
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Ballade des phrases qui chantent dans l'air du soir de printemps dont je ne sais pas quoi foutre. Mon cœur a pris trop de coups. Il tourne à l'envers.
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"On ne sait jamais rien de ceux que l'on prétend connaître."
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Il est des blessures qui ne s'ouvrent qu'à la nuit, à l'heure où les rires se taisent, où l'âme a froid et fait trembler le corps.
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Je me demande si cette fois-ci je reviendrai. Si je reviendrai dans la vie. Je vis dans du décolorant. Je me souviens des jours dorés. Je me souviens de l'ombre qui tremble. Je me souviens du pain, du café qui fume, des yeux clos, du soleil qui claque derrière le rideau. Du rire dans la maison claire, de l'âme qui s'envole au matin. Je me souviens de la peau, des doigts qui courent gros câlins. Je me souviens et tout revient. Nostalgie imbécile, quitte moi donc cet après-midi. Laisse-moi souffler, me reposer. Je suis épuisé. Je voudrais vivre comme hier, avant ce jour maudit où quelque chose s'envola. Imperceptible absence. Vivre dans du décolorant est épuisant.
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Traîne pas trop sous la pluie.
C’est pas Bogota, c’est Paris.
Il y avait du cygne blanc dans cette fille-là, mon pote. Et puis du cygne noir.
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Capitaine de tous les bateaux de la mer, je taillai la route avec cette putain de boule au creux du ventre. Ne pas être aimé ! J’en voulais pas de cette vie sans trace ! J’ai appelé la mort plus tard. Elle voulait rien savoir. Malgré la came, l’alcool. Elle ne voulait pas de moi.
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Paulo disait qu'il y avait deux écoles. La première était de se jeter dans un livre pour éviter la vie. La deuxième était de se brûler à la vie pour écrire un livre. Lui préférait la voix. Ça brûlait aussi.
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Ils aimaient la montée en ivresse. Le largage des amarres terrestres. Où tous les rêves étaient possibles.
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