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Citations de Richard Lange (52)


C'est le 4 juillet, le 200e anniversaire des États-Unis d'Amérique, mais Jesse s'en fout royalement. Son pays à lui n'a ni drapeau, ni hymne, ni choristes vêtus de rouge, blanc et bleu. C'est une terre dévastée où des âmes en peine traquent d'autres âmes en peine. C'est la faim, la chasse, et le sang qui vient après.
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« Ça fait cent trente-trois ans que je vagabonde sur cette terre. J'ai oublié des villes que je connaissais autrefois, les visages de femmes que j'ai aimées, les noms d'hommes que jai méprisés. Mais je me souviens de ce jour-là comme d'une gifle qui me brûle encore la joue. Je me revois courant dans l'herbe haute, qui essaie de me faire trébucher. Les nuages de fumée et l'odeur de la poudre. Les détonations et les cris. Et je me rappelle avoir vu un papillon jaune et une mer de fleurs bleues, et avoir pensé : C'est un endroit trop joli pour mourir. »
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Combien de gens as-tu assassiné ? demande-t-il à Jesse.
-Un ou mille, c'est la même chose, non ?
-Oui, je suppose, concède Sanders. Dès le premier, tu étais damné.
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Le soleil levant a embrassé les montagnes. Je suis resté planté sur le parking, émerveillé par cette vision et me demandant s'il s'agissait d'un message divin et, si oui, ce qu'il signifiait. Je n'ai rien trouvé, ce qui prouve, je suppose, que je n'ai pas l'imagination qu'il faut pour être un prophète et que c'est donc une bonne chose qu'on m'ait destiné à devenir un tueur.
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Au moment où j'écris ces mots, bien qu'allongé dans l'éclat chaud d'un après-midi doré, je suis glacé jusqu'aux os par ce que j'ai vu et ce que j'ai fait.
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Bien des années en arrière, lui expliqua-t-elle, elle avait fait un choix. En échange de la vie et de la santé éternelles, elle s'était laissé contaminer par une maladie - une maladie atroce et incurable, dont la douleur ne pouvait être atténuée qu'en buvant le sang d'autres humains. On les appelait vagabonds, elle et tous ceux de son espèce. Ils vivaient comme des nomades, sans cesse en mouvement pour éviter de se faire repérer, traquant furtivement leurs victimes à la faveur de la nuit.
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Mes doigts sont trop faibles pour tenir ce stylo, mon esprit trop fatigué pour me souvenir clairement. Je vais dormir un peu et écrire le reste plus tard. Sauf si je me réveille et découvre que tout ça n'était qu'un mauvais rêve. Faites qu'il en soit ainsi.
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Au cours des dernières vingt-quatre heures, la croûte de la civilisation a été arrachée et le pus qui suppure dessous m'a été révélé. J'ai appris qu'il existe des monstres qui se font passer pour des hommes, que la nuit abrite des crimes innommables, et mes propres mains ont été entachées de sang.
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Au bout du compte, l'issue ne dépendra pas de qui est le mieux armé, mais de qui se bat le plus férocement.
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Nous autres qui souffrons sommes sensibles aux souffrances des autres.
Nous sommes branchés sur la fréquence du chagrin.
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Quelqu'un m'a poignardé dans le dos. La lame était froide comme un stalactite en rentrant chaude comme un clou tout juste forgé en ressortant. (230)
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Nous autres qui souffrons sommes sensibles aux souffrances des autres. Nous sommes branchés sur les fréquences du chagrin. (68)
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Trois quarts de siècle qu'il vit de nuit, aux heures ébène où les monstres chassent et où les bonnes gens restent à l'abri dans leurs maisons. Depuis qu'il a mué, l'aube est une peine capitale, le moindre rayon de soleil un rasoir chauffé à blanc. (12)
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Tony allume une cigarette. Le cendrier déborde de mégots. Ça t’arrive jamais de voir une minette et d’avoir juste envie de la ligoter pour lui filer une trempe ? Il m’a demandé ça un  jour, à une époque où il était encore marié à Tracy. On faisait du camping dans le parc de Yosemite, tous ensemble. Les femmes et les petites étaient parties se coucher. Je me souviens d’avoir regardé les étoiles, puis le feu, et de m’être dit Oups !
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Au passage, Freddy lui montre les nouveaux meubles qu'il vient d'acheter chez Ikea à San Diego.
"Celui-là s'appelle Gustav, dit-il. Tu le crois ça ? Appeler un fauteuil Gustav ?" Il tapote le fauteuil. "Salut Gustav. Ca roule ?"
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"Vous savez pour Johnny Cash ? lui demande l'autre.
- Comment ça ?
- Il s'habillait en noir à cause des Indiens, des anciens combattants, des taulards, de tous les pauvres connards entubés par la vie, dit-il."
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Ils coupent par le centre-ville et chaque coin de rue recèle un souvenir horrible pour Jeronimo. Ici il a tranché l'oreille d'un homme, là un autre est tombé à genoux et lui a proposé sa gamine de douze ans en remboursement d'une dette.
Jeronimo était un homme perdu avant d'arriver ici, mais cette ville l'a rendu encore plus mauvais. Il y règne une cruauté qu'il n'a rencontré nulle part ailleurs, comme si tout ce clinquant juste de l'autre côté de la frontière avait rendu ce monde fou.
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- T'es au courant que je suis pas le méchant qui veut te dépouiller, hein ? Moi, je suis le gentil, celui qui veut t'aider à le garder.
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Diaz remit le flingue dans sa poche et se rendit à la cuisine. La bestiole qui fouillait dans les déchets s’enfuit à son arrivée. Il perçut distinctement le bruit de ses griffes sur le lino gondolé. Il se mit à la fenêtre qui donnait sur le garage en ruine au bout de l’allée. Devant lui, l’évier débordait d’assiettes sales. Respirant par la bouche, il regarda le flic actionner la poignée et faire basculer la porte en métal. (…) Le flic sut tout de suite où chercher, bizarrement. Il déplaça une marmite à tamale et un sac de couchage, enfonça une main dans le trou et en sortit deux cabas de chez 99 Cents Only. Il regarda à l’intérieur pour vérifier puis ressortit du garage, qu’il referma. Ce mec est un ripou. Ca fit tilt dans l’esprit de Diaz.
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Quand le cocktail de Petty arriva, il leva son verre pour trinquer.
"A nous, dit-il simplement.
- Et à tous les autres", ajouta Yvonne. (Tinafey)
Oui, pensa Petty. Pourquoi pas ? A tous les autres. A Sam et Joanne, à Beck et aux Frenchies, au pauvre Tony et au cow-boy qui s'était fait prendre entre deux feux, à Hug et Carrie, et - tu sais quoi ? Après tout, on s'en fout - à Don, et même à ce connard d'Avi, à tous les chanceux et les malchanceux, les escrocs et les escroqués, les vivants et les morts. A tous.
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