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Critiques de Richard Malka (370)
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Le droit d'emmerder Dieu



Je tiens à remercier mon amie Doriane, Yaena sur Babelio, d’avoir attiré mon attention sur la plaidoirie de maître Richard Malka dans l’horrible affaire de l’attentat de Charlie Hebdo, à l’occasion de son commentaire relatif à mon billet du 30 mai dernier de l’ouvrage d’Ian Buruma sur le meurtre de Theo van Gogh.



Richard Malka mentionne explicitement l’assassinat brutal du réalisateur néerlandais et arrière-petit-neveu de l’illustre peintre, Vincent van Gogh, le 2 novembre 2004 à Amsterdam, à la page 24 de sa plaidoirie.

Rappelons que le coupable, Mohammed Bouyeri, un Amstellodamois de parents marocains, a commis cet acte atroce pour se venger du film documentaire "Submission" (soumission) sur le statut peu enviable des femmes dans certains pays musulmans.



L’égorgeur de Theo van Gogh a été condamné à vie, ce qui est tout à fait exceptionnel aux Pays-Bas, le 26 juillet 2005, et se trouve actuellement dans une prison de haute sécurité dans le sud du pays.

Le tribunal d’Amsterdam a, dans cette horrible affaire, en somme agi dans le sens des recommandations de Richard Malka.



En revanche, le meurtrier de l’homme politique Pim Fortuyn, Volkert van der Graaf, qui a tué le 6 mai 2002 pour "protéger" la communauté musulmane en Hollande et qui a été condamné à 18 ans de prison, a bénéficié d’une libération conditionnelle anticipée déjà en mai 2014.

Une libération qui a suscité de véhémentes protestations à différents endroits aux Pays-Bas.



L’assassinat de van Gogh figure également dans la "Chronologie des événements 2004-2020", en fin de volume, comme tout premier événement.



Une chronologie de 29 événements sur 5 pages et demi que j’ai trouvée particulièrement instructive.



Comme l’ouvrage a recueilli 80 avis positifs, dont 60 cinq étoiles, sur Babelio, parmi lesquelles des analyses très pertinentes et éclairées, j’estime que je peux me limiter ici à marquer mon accord avec les idées avancées et préconisées par l’auteur.



Je voudrais juste remarquer que les arguments de maître Malka ne devraient pas être interprétés comme une invitation à des propos incendiaires contre l’islam par des éléments d’extrême droite pour des gains purement électoraux, comme l’honorable Geert Wilders par exemple, pour rester dans le même pays, ou un sinistre Dries Van Langenhove en Belgique, s’y sont déjà distingués par le passé.



Pour mon millième billet sur Babelio, le 8 novembre 2022, j’avais sélectionné "Les Pensées" de Pierre Dac, illustrées par Cabu, en hommage justement à ce dessinateur fabuleux, une des victimes de cet attentat de Charlie Hebdo.



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Le droit d'emmerder Dieu

Lire cet essai, cela élève.

Richard Malka d'une plume élégante, précise et sans haine, plaide.

Sans concession, il met chacun, chacune, la société, par ses lâchetés qui ont permis que nous en arrivions là, devant ses responsabilités.

Il défend un des honneurs de notre société qui est la liberté d'expression, le droit au blasphème.

Et puis avec affection, il rappelle les combats, les convictions, le courage des disparus.

Il dénonce la tendance de certains à vouloir transformer les victimes en coupables, les bourreaux en victimes.

C'est facile à lire, pédagogue et précis.

En le lisant, je me suis rappelé une citation de Benjamin Franklin : "un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre et finit par perdre les deux".

Restons vigilant.
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Le droit d'emmerder Dieu

Ce livre n'est autre que la plaidoirie de Richard Malka au cours du procès lié aux attentats contre Charlie Hedbo et l'Hyper casher .

C'est une excellente initiative que de livrer ce texte, qui m'a fait sentir tout petit, devant la qualité des tournures , la force de la démonstration, le poids des mots et leur ancrage dans l'histoire.

Cette plaidoirie ne s'adresse pas aux accusés , ou plutôt ne les accable pas , mais a vocation à défendre le droit de blasphémer en France , acquis à la fin du XVIII ème. Droit que 72 pays n'accordent pas à leurs citoyens, pays qui pour la plupart victimisent les populations musulmanes vivant en occident quand leurs dirigeants tuent sans vergogne les voies dissonantes dans leur propre contrée. Des voies musulmanes bien entendu.

Evidemment , les fameuses caricatures sont au cœur de l'ouvrage et l'auteur montre bien la machination orchestrée par des intégristes danois pour faire monter "la sauce". Je ne prends pas partie, je m'en fous de ces caricatures .En France , c'est légal , c'est comme ça.

Intéressant aussi les multiples phrases de faux culs des politiques ou l'ignoble diatribe de Virginie Despentes.

Enfin , je ne sais pas si Charlie Hebdo aurait mieux fait de faire profil bas , ce que je sais c'est qu'accuser ces gens là d'islamophobie est un pur délire , ils l'ont maintes fois prouvé.

C'est un livre sur la liberté, sur une conception de la France et de son passé , c'est un texte fort, essentiel sans doute.

La fin est porteuse d'espoir , cet espoir de fin de victimisation autour des nouveaux responsables musulmans en France . Je me souviens m'être fait la réflexion , les discours changent. Je n'avais donc pas rêvé, c'est un formidable espoir pour la France , la liberté d'expression mais aussi et surtout tous les musulmans , qui, il ne faut pas l'oublier sont sans doute les principales victimes.Silencieuses mais meurtries par l'image renvoyé, la honte d'être associé à cette marginalité fanatisée.
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Tyrannie

Voilà un livre qui ne laisse pas indifférent. Nous vivons un procès d'assises et nous assistons à un débat sur la liberté d'expression. Oscar Rinah est jugé car il a assassiné Satine Sa cher, un représentant d'une tyrannie qu'il condamne et fuit. Lorsque l'on sait que l'auteur Richard Malka est avocat dans la vraie vie on ne s'étonne plus de la qualité des plaidoiries. L'auteur nous emmène dans les coulisses d'un procès où l'on côtoie les angoisses des avocats, les haines, mais aussi nous fait réfléchir sur le véritable sens d'une démocratie ou encore des dictatures. Ce livre est un roman qui mêle une histoire d'amour une fiction politique et un thriller judiciaire. Moment fort de lecture.
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Le droit d'emmerder Dieu

Une plaidoirie et un pamphlet en ce petit livre de 90 pages qui donne beaucoup à réfléchir... Un portrait du courage de quelques-uns et des errements de quelques autres. Richard Malka, avocat de son métier (devant vivre aujourd'hui "sous protection policière") a été l'ami et le défenseur de beaucoup de personnes tombées dans l'attentat meurtrier de "Charlie Hebdo". La toujours incroyable Humaine Bêtise est une Hydre à multiples têtes (Ah, ces crétins de frères Kouachi se croyant des "héros" de l'Islam, jusqu'au bout...), toujours effarante de triste banalité... mais le courage a, lui, toujours un nom : "Charlie Hebdo"... Merci à vous, Richard MALKA ! Votre éclairante plaidoirie sera un Guide durable et fiable pour progresser dans les ténèbres de "L'Histoire" : celle qui fait encore notre humanité...
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Le droit d'emmerder Dieu

Le 7 janvier 2015, en France, nous avons eu notre 11 septembre! Un attentat qui allait changer notre monde, notre société et nous révéler que nulle part, nous ne serions à l'abri de la bêtise et la cruauté des extrémismes. A la différence que si le World Trade Center s'est écroulé, en France, même si le journal Charlie Hebdo a été durement touché, j'y ai perdu des gens que je considérais comme des potes: Charb, Tignous, Wolinski,... bref les 12 morts de cet attentats MAIS, le journal survivra, Charlie-Hebdo est toujours là, pas tout à fait pareil, mais on continuera à faire des caricatures en France et Merde aux cons!

Sinon, ce bouquin nous présente le magnifique plaidoyer de Richard Malka dans son intégralité car il n'a pu le faire dans sa totalité (à cause du COVID) lors du procés des attentats en 2020. Il n'y a pas grand chose à dire, si ce n'est que c'est une superbe leçon de tolérance, de ce qu'est la liberté d'expression et d'amour de l'humanité à opposer à l'imbécilité crasse de ces individus qui se réclament d'une idéologie en massacrant des journalistes, des profs, des innocents en se faisant passer pour des défenseurs d'une religion, à l'opposé également de tous ces donneurs de leçons, moralisateurs hyppocrites qui prétendent que il faut faire attention à ne pas humilier tels ou tels pratiquants d'un Dieu qui n'a besoin de personne pour se défendre tout seul! Alors oui! Nous avons Le droit d'emmerder Dieu .



A lire absolument pour bien comprendre ce qu'est la liberté d'expression, bordel!!!
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Le droit d'emmerder Dieu

Ce livre est la plaidoirie dans son intégralité de l’avocat de Charlie Hebdo, Richard Malka, prononcée partiellement (pour des raisons de calendrier et de pandémie) lors du procès en Assises des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher en janvier 2015.



Ce texte est d’une intensité qui m’est allée droit au coeur et m’a rappelé de bien douloureux et choquants souvenirs.



J’ai appris beaucoup de choses sur l’origine de la fatwa lancée contre ce journal satirique, sur l’escroquerie d’imams danois qui a dynamité mondialement la polémique autour des caricatures danoises relayées par Charlie Hebdo en 2006, et bien d’autres actes et faits qui ont mené à l’assassinat de journalistes et dessinateurs.



Il critique avec courage et arguments des personnalités publiques nommément citées, qui ont appelé (en bref) à cesser les provocations envers la religion islamique, et, ou accusé le journal d’islamophobie. Il explique qu’en agissant ainsi, elles faisait de l’Islam une religion d’exception, alors que toutes se valent.



Le fil rouge de cette plaidoirie, c’est la défense de nos libertés, dont la fondamentale liberté d’expression. Donc le droit de blasphémer, donc le droit d’emmerder Dieu, n’importe quel dieu !



Un plaidoyer intense et plus qu’utile. À lire et relire !



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Idiss (BD)

J'ai découvert, grâce à Babelio, que Robert Badinter avait écrit un livre en hommage à sa grand-mère. Ce livre Idiss a été adapté en bande dessinée et c'est par ce biais que je fais connaissance avec la famille de Robert Badinter.

Un premier mot sur le graphisme que j'apprécie beaucoup. Chaque planche fourmille de détails, c'est très coloré et un peu enfantin. Il a été demandé par Robert Badinter de ne pas représenter avec exactitude les visages de sa famille car il a la volonté que cette histoire ait une portée universelle. C'est aussi un rappel du danger bien réel qui existe face aux dérives xénophobe et antisémite.

Fred Bernard illustre avec beaucoup de détails et des traits doux le texte de Richard Malka qui nous relate comment la famille de Robert Badinter a vécu cette période bien sombre de l'Histoire. Je n'ai pas lu le livre éponyme de Robert Badinter je ne sais donc pas si cet album lui est fidèle mais le petit mot de remerciement en exergue laisse penser que l'album reflète bien le message souhaité.

Idiss, la grand-mère de Robert Badinter serait certainement satisfaite de voir cet album lui rendre hommage et serait sans aucun doute fière de sa famille qui a su rester liée , unie et aimante malgré toutes les tragédies.

Très bel album qui me donne envie de faire plus ample connaissance avec Idiss et sa descendance en lisant maintenant le le livre de Robert Badinter.
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Le droit d'emmerder Dieu

« Bien plus qu'une plaidoirie, un éloge de la vie libre, joyeuse et éclairée », peut-on lire en quatrième de couverture. Au moment de ces attentats, j'avoue avoir été partagé entre le droit d'expression inhérent à au droit français et la pensée que peut-être il ne faut pas trop manquer de respect aux religions. Mais cette question ne m'a pas préoccupé particulièrement. A la lecture de cette plaidoirie, je ne peux qu'acquiescer à l'idée de l'auteur. Richard Malka remonte dans le temps pour nous présenter ce procès, depuis les origines de l'attentat. C'est une lecture rapide mais intéressante. D'une écriture juste et précise. Un livre que je recommande. Un grand merci à l'amie qui me l'a offert.
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Tyrannie

« La population de mon pays était divisée entre ceux qui avaient peur et ceux qui faisaient peur. »



Portrait de l'Aztracie, dictature fictive qui ressemble à tant d'autres du passé, en cours, ou imaginées par des auteurs (Aldous Huxley, George Orwell...) : purges, intimidations meurtrières, lois castratrices absurdes, lavage de cerveau, encouragement à la délation...



On appréhende les règles de cette autocratie par deux biais :

- par le récit de sa genèse et la biographie du dictateur, Isidor Aztri ;

- à travers le procès, en France, d'un de ses opposants.



La description directe du fonctionnement du pays ressemble, par la forme, à un conte oriental, et certains aspects, qui rappellent les mythologies antiques, mettent mal à l'aise. On peut aussi se perdre dans la multitude de personnages.



La partie 'procès', plus concrète, est passionnante.

Richard Malka, avocat, nous présente de façon extrêmement détaillée tous les rouages d'un jugement (stratégies, manipulation, états d'âme des juristes, des témoins, des jurés, coups de théâtre)...

On admire encore plus cette précision lorsqu'on a assisté à des procès, où, même sans être juré, même sans être lié à l'une des parties, l'implication, l'émotion sont tout autres que lorsqu'on en regarde sur écran.

On suit intensément les interventions de chacun, on se laisse convaincre par telle plaidoirie, tel discours d'expert, on est invité à se poser les questions de responsabilité, intentionnalité, culpabilité, et de la portée universelle que peuvent revêtir le procès d'un individu et le verdict du jugement...



Bref, c'est captivant et très instructif.

Un peu dense, peut-être, mais une telle richesse exige bien un effort de lecture soutenu.



• Merci à Diablotin pour l'idée ! 😉
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Tyrannie

Voici une oeuvre remarquable, premier roman d'un avocat engagé dans les débats les plus brûlants de notre époque, scénariste et aussi auteur de vingt- deux bandes dessinées.

On suit passionnément , même si au début , on hésite , les étapes , à Paris, d'un procès d'assises scruté par la presse internationale , les téléspectateurs , les intellectuels de notre temps d'un avocat pénal : Raphaël-CONSTANT, séduisant, secret , intense, honnête qui défend Oscar Rimah, pédiatre renommé , chef de service dans un grand hôpital, réfugié politique d'Astracie , un pays imaginaire.

Ce dernier a assassiné le secrétaire général de l'ambassade d'Astracie en France .....

Raphaël va tenter l'impossible : l'acquittement d'un meurtrier qui revendique son geste, un combattant éminent de la Liberté , un acte destiné , en réalité , à réveiller les consciences .....

La bataille s'avère longue, ardue, hardie et hasardeuse .

Nous faisons aussi connaissance avec AMALIA, RÉFUGIÉE politique elle aussi,séductrice, mystérieuse en diable, ambiguë , séduisante qui jette son dévolu sur Raphaël ......

Mais qui manipule qui?

Quelles idées agitent Amalia ? Quel dessein l'anime ?

Pourquoi Raphaël tombe dans le piège de cette passion trouble?

Nous côtoyons Georges - Emer- Talaf, pervers , tyrannique , horrible , surnommé par la bonne société Astride " le Crapaud ", secrétaire général du ministère de la transparence et de la Vertu d'Astrid , grand maître de l'idéologie Astracienne ..

Isidor Astrid, entre drogue et folie, un dictateur , obsédé , porté, possédé par l'idée de pureté que le peuple a laissé s'installer -------il s'est abstenu d'aller voter --------refusant de choisir " entre la peste et le choléra ", alors qu'il s'agissait plutôt de choisir entre " Une Grippe et un Cancer généralisé " . --------Les hommes se sont abstenus persuadés à tort -------que les Astrides" n'appliqueraient jamais leur programme ridicule ........

L'Astrisme c'est Isidor, halluciné, fanatique, marqué au fer rouge par les déviances graves de sa mère Marie qui l'ont convaincu que sans "Transparence , Humilité, Vertu " doctrine du régime , POINT de SALUT .......Le peuple devait porter des masques du lever au coucher du soleil , des mesures d'éloignement familial prononcées......

L'écriture très travaillée est parfaite, les personnages très fouillés et attachants .

C'est un ouvrage puissant , réfléchi , passionnant , efficace , sans temps mort, au suspense maintenu , en tension , bien sûr , comme dans tous les procès d'assises, entre Thriller judiciaire , Conte sensuel et Fable Politique ! Procès de la Tyrannie !

Un livre qui interroge et agite nombre de problémes de notre époque , détournement de la religion, conséquences ou non d'un vote , traumatismes irréversibles de l'enfance , déviance, déshumanisation , mégalomanie : l'Humanité, ses folies et ses dérives , l'attachement à la Liberté .

Une utopie et un ouvrage à part , rare, original .

Un coup de maître !

J'espère que je n'ai pas été trop longue, surtout que je n' en ai pas trop dit !

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Le droit d'emmerder Dieu

Plus qu'un pamphlet ou une plaidoirie, on est surtout ici dans le rappel d'évidences qu'on finit par oublier (sciemment ou pas). C'est vraiment une excellente piqûre de rappel !

Et oui nous vivons dans un pays laïc où on a le droit de blasphémer, "d'emmerder Dieu". C'est un droit qu'il faut préserver. La plaidoirie de Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, le rappelle. Ce texte est en effet la trame de la plaidoirie faite suite aux attentats qui ont touché ce journal.

Quand j'ai lu ce texte me sont revenues différentes évidences : un dessin peut être nul, génial mais une chose est sûre, il ne tue pas, un intégriste muni d'une kalach, lui, il tue. Et on devrait instaurer un délit de blasphème ? Quelle ineptie !

.

Un court texte qu'il faut lire ne serait-ce que pour découvrir comment se s'est propagée l'affaire des caricatures (un faux éhonté que j'ai découvert avec ce récit).

Un court texte qui rappelle qu'il faut défendre tous nos droits qui ne sont pas acquis (les avis des politiques sur les "caricatures" sont ahurissants !).

Un court texte qu'il faut lire puisqu'à l'heure actuelle il n'y a pas si longtemps, un prof, S. Paty, est mort pour avoir tenté d'expliquer cette affaire à ses élèves.

Merci pour cette belle plaidoirie.
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Le droit d'emmerder Dieu

Derrière ce titre provocateur Richard Malka, avocat de la partie civile lors du procès des attentats terroristes de janvier 2015 contre Charlie hebdo et contre l'hyper Cacher de la porte de Vincennes, propose l'intégralité du texte de sa plaidoirie. Il commence par remonter aux origines de notre liberté d'expression et de notre droit au blasphème et rappelle au passage tout l’historique de l’affaire des caricatures (montées en épingle par des imams intégristes, après avoir ajouté au dossier 3 caricatures qui n’avaient rien à voir). Il dénonce ensuite la lâcheté de nombre de personnalités publiques (aussi bien intellectuelles que politiques) qui au lieu de dénoncer la mystification et de soutenir la liberté d’expression, ont contribué à ce que se mette alors en place un engrenage infernal contre Charlie hebdo, taxé d’islamophobie et de racisme. Un comble quand on connaît le journal ! Il dénonce ensuite l’expression «religion de paix» en rappelant que les extrémismes religieux ont fait des millions de morts, quelles que soient les religions : «Les religions ont structuré l'humanité en lui apportant une morale, mais elles peuvent aussi conduire au pire.»

Précédé d’un préambule qui explique ce qu’est une plaidoirie et suivi d’une chronologie des événements, ce texte est très instructif. C'est une salutaire piqûre de rappel car de tels mécanismes peuvent se reproduire. Bref, c’est à lire absolument et à faire connaître autour de soi.
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Le droit d'emmerder Dieu

- Les caricatures danoises du prophète Mahomet (Mohammed), vous connaissez ? Oui ! Bien sûr ! On en a tellement parlé ! Oui, mais les avez-vous vues ?

- Peut-être que oui, peut-être que non…

- Mais lesquelles avez-vous vues ?

- Ben, les caricatures, quoi !

- Je repose la question : « Lesquelles avez-vous vues ? » Celles faites par un/des caricaturiste/s danois ou celles présentées par des imams danois de la sphère des Frères musulmans ?

- Comment ? Vous osez prétendre que des imams danois ont publié des caricatures du Prophète ?

- Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais bien Richard Malka, dans la plaidoirie qu’il avait préparée en sa qualité d’avocat de Charlie Hebdo. Il affirme que trois caricatures ont été ajoutées par des imams danois à celles de la main d’un caricaturiste danois. Parmi ces trois ajouts, une photo issue de la fête du cri du cochon qui se tient à Tulle et où un participant a trouvé drôle de se présenter affublé d’oreilles et d’un groin de cochon… sans aucun rapport ni de près ni de loin avec un quelconque prophète. Et voilà comment se crée la désinformation et que l’on répand la haine. Et ces imams danois affabulateurs ont-ils été inquiétés ?



Pourquoi tant de haine contre la France dans ces histoires de caricatures (au départ, on trouve le Danemark) ? Parce que la France fut le premier pays à interdire en 1791 que l’on condamne le blasphème. Qu’est-ce que le « blasphème » ? C’est tout simplement dire des choses qui ne plaisent pas à ceux qui croient dans une divinité. Dans beaucoup de pays, le blasphème vous conduit à la prison, voire à la mort… La France a décidé que ce n’était pas un crime de blasphémer et c’est ce qui rend la France tellement haïssable aux yeux de nombre de religieux (et pas que musulmans). Faut-il renoncer à toute caricature parce que, forcément, il y aura toujours des gens pour se sentir blessés ?

« Ce qui souille l’humanité, ce qui insulte Dieu s’il existe, ce ne sont pas nos caricatures, c’est le meurtre d’innocents, ce sont les propos de comptoir du pape, ce sont les délires paranoïaques d’un Premier ministre pakistanais, c’est l’absence de doute qui caractérise le fanatisme, c’est ce puissant venin pour l’esprit qu’est l’idéologie victimaire, celle du fameux deux poids, deux mesures, ou de l’accusation d’accusation d’« islamophobie », là où, en réalité, le droit s’applique de la même manière pour tous. »



Beaucoup se sentent attaqués dans leur religion par des caricatures qui en réalité s’en prennent, non à la religion en elle-même, mais au fanatisme religieux et aux débordements intégristes et violents… Et l’irruption du religieux dans la politique. Faut-il renoncer au droit de se moquer du fanatisme ?



Ce livre contient la plaidoirie qu’avait prévue Richard Malka lors du procès des criminels qui ont causé la mort de personnes dans les locaux de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Il n’a pas eu l’occasion de la défendre telle quelle. Il s’en explique en début d’ouvrage.



Un livre indispensable au débat : « A-t-on le droit de tout dire ? »

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Le droit d'emmerder Dieu

Alors que nous commémorons, dans la douleur, l'assassinat de Samuel Paty, il m'a paru nécessaire de lire la plaidoirie de Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, écrite à l'occasion du procès des attentas de 2015 qui a eu lieu en 2020.

Ce "droit au blasphème" devrait être commenté, analysé, disséqué, dans tous les collèges et lycées de France.
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Traité sur l'intolérance

Quel texte ! d’une intensité rare, et un propos bien étayé !



Il s’agit de la plaidoirie du procès en appel des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher, où l’auteur, après une évocation de la lâcheté de certains intellectuels, étudie le Coran et ses diverses interprétations : les mutazilites, le premier courant, tolérant, qui accordait une grande place au libre arbitre, supplanté par les littéralistes, qui prônent l’application du Coran à la lettre, courant dont sont issus le wahhabisme saoudien et le salafisme. L’islam des lumières face à l’islam des ténèbres.



Il nous permet de comprendre ainsi que toute interprétation peut donner lieu à des excès, notamment quand on évoque le blasphème selon que l’on s’inscrit dans tel ou tel verset du Coran. Il évoque les hadiths, les commentaires sur le Coran, et les interprétations superficielles qui peuvent donner lieu à des outrances, ou des croisades ou se faire taxer d’islamophobie.



Richard Malka dénonce la complicité de certains intellectuels, écrivains ou politiques surtout à gauche, et leur vision angélique de l’Islam qui ne condamnant pas le terrorisme islamiste au nom d’une soi-disant tolérance renforce au final leurs idées belliqueuses. Mais Salman Rushdie le dit beaucoup mieux que moi :



Salman Rushdie qui, dénonçant en 2017 « l’aveuglement stupide des gens de gauche qui font tout pour dissocier le fondamentalisme de l’islam », s’alarmait de « l’évolution radicale de l’islam, dévoré par ce fanatisme qu’est le wahhabisme » et nous exhortait ‘à voir la réalité des origines du jihadisme qui n’est pas extérieur à l’islam.



L’auteur cite au passage Claude Levi-Strauss et Jacqueline Chabbi, historienne et islamologue de renommée mondiale, ou encore, Adonis, Bernard Rougier, Gilles Kepel, Omar Youssef Souleimane…



Ce texte m’a beaucoup touchée, et m’a permis d’approfondir mes connaissances sur l’islam, avec une bibliographie fournie, certains auteurs étant dans ma PAL… j’aurais bien aimé l’entendre plaider en fait, mais j’entendais un peu sa voix dans le lointain. Ce serait bien de lire la plaidoirie du premier procès : « Le droit d’emmerder Dieu » ou encore « Éloge de l’irrévérence »



Il est difficile, en ce qui me concerne, de rédiger une chronique sur un texte aussi fort, ainsi que faire un choix dans les extraits que je vais partager car j’ai des notes partout, un nombre incroyable de textes soulignés, chaque phrase méritant d’être retenue, alors il faut lire ce texte et méditer sur le propos.



J’ai aimé la comparaison avec Thomas Mann qui avertissait, en 1936, l’Europe des dangers qui la guettaient…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur.



#Traitésurlintolérance #NetGalleyFrance
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Le droit d'emmerder Dieu

Nul autre titre n'aurait pu être mieux choisi que celui-ci. le droit d'emmerder Dieu, c'est la liberté que s'est donné la bande à Charlie et qui provoqué, le 7 janvier 2015, un attentat islamique perpétré par les frères Kouachi qui ont tué douze personnes. Richard Malka, avocat engagé, nous livre ici sa plaidoirie. Glaçant et nécessaire. ⭐️ ⭐️⭐️ ⭐️
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Le droit d'emmerder Dieu

Un court livre qui est la transcription de la plaidoirie de Maître Richard Malka, l'avocat de Charlie Hebdo, lors du procès en 2020, tenu dans des conditions difficiles, notamment en raison de la crise du Covid, des attentats de janvier 2015, qui avaient tué tous ces « grands » de Charlie, Cabu, Wolinski, que j'aimais tant et qui étaient plutôt de ma génération, mais aussi l'immense Charb, et aussi Tignous, Bernard Maris, Honoré et bien d'autres.



Quel livre salutaire, et qui remet les pendules à l'heure sur cette sinistre histoire. Parce que cette plaidoirie met en perspective ces attentats dans le cadre de nos valeurs républicaines auxquelles tant de nous sont attachés.



Maître Malka nous en raconte le début, un peu oublié, de ces caricatures de journalistes danois, puis de leur reprise par France-Soir, dont le Directeur sera limogé, puis par Charlie Hebdo en 2006. J'y ai découvert que ces caricatures ont fait l'objet d'une manipulation honteuse d'imams danois, qui y ont rajouté 3 images pour salir la publication, puis l'amplification des faits et de la polémique par un prédicateur influent du Qatar.



Et puis, la plaidoirie nous rappelle toutes ces lâchetés de nos politiques en 2006-2007, Chirac, et Villepin en tête, Ayrault, et de nos soi-disant intellectuels, dont Emmanuel Todd, Pascal Boniface…c'est bien de nous remettre en mémoire tous ces noms, ceux qui ont oublié l'histoire de la France et de ses combats pour la liberté d'expression, qui commencent au 18 ème siècle, avec les Encyclopédistes, puis se poursuivent à la Révolution Française, puis au 19ème siècle avec les lois de 1881 sur la liberté de la presse. Tout cela Maître Malka le rappelle pour montrer que tout ce qui fait Charlie Hebdo ne vient pas de nulle part, mais est fidèle aux valeurs de notre pays. Et finalement, sans aimer forcément le personnage, je me dis que notre actuel président est sans doute celui qui a été le plus courageux pour défendre nos valeurs, son discours lors de l'hommage à Samuel Paty le prouve.



Et puis, Maître Malka nous raconte l'histoire de Charlie, de toutes ces femmes et ces hommes qui furent à son origine, puis de leur parcours, et de leurs combats contre le racisme, au côté des minorités, et des opprimés.



La plaidoirie montre aussi la stratégie des islamistes, leur position victimaire qui leur permet de critiquer et accomplir l'inacceptable.

Mais si on peut, à la limite, non pas accepter, mais comprendre tous les pays du monde musulman, et celle stupide du pape François, l'attitude de nos politiques et « intellectuels » durant la période 2010-2015 est impardonnable. Que de lâcheté, c'est affligeant. Car cette lâcheté a justifié en quelque sorte l'engrenage qui a conduit aux attentats de janvier 2015.



Et Maître Malka de nous dresser le portrait de toutes ces petites frappes, celles qui sont mortes comme celles qui sont sur le banc des accusés, de leur médiocrité, de leur rouardise, de leur manque total d'humanité.



Suite aux attentats, et si un grand mouvement de solidarité nationale et internationale s'est manifesté, Maître Malka montre, et ça me fait mal, je le découvre, l'ignominie des propos tenus alors par Mélenchon, Obono, et la France Insoumise. Dans leur idéologie de défense des minorités et des opprimés, quel aveuglement, quelle absurdité, quelle façon de se tromper de cible. Et il y a pire, et je découvre avec effarement les écrits de Virginie Despentes, dont j'aime pourtant beaucoup les romans, comme quoi, mais, ce n'est pas nouveau, on peut être grand écrivain-e et salaud, Céline nous a appris ça.



Mais, la plaidoirie montre que, malgré ces ignobles, il y a eu un après-Charlie, et que les responsables de la religion musulmane ont beaucoup évolué. Ils ont compris l'importance de la liberté d'expression pour le vivre-ensemble dans notre pays, et même le droit à critiquer une religion quelle qu'elle soit, et d'ailleurs, la à été particulièrement remarquable lors de la mort de Samuel Paty..



Et Maître Malka termine par un hommage émouvant à l'intention de Charb, celui qui animait la rédaction de Charlie.



Après la lecture, je me suis dit, plus jamais ça, et pourtant il y eut les attentats de novembre 2015 à Paris, de juillet 2016 à Nice, et d'autres après, jusqu'à l'horrible assassinat de Samuel Paty.



Mais, et c'est le mérite, je trouve, de cette plaidoirie, c'est de nous rappeler l'essentiel. La liberté d'expression, c'est le gage du bon fonctionnement d'un pays démocratique, mais il ne faut jamais transiger, et il faut accepter d'en payer parfois le prix.

Un tout petit bémol, alors que Maître Malka explique à un endroit qu'il critique non pas la religion musulmane, mais l'extrémisme, ses propos dans une autre partie tendent à montrer que la violence est consubstantielle au Coran. Sans être capable de me prononcer sur le fond, il y a là une contradiction un peu regrettable, et qui ferait les délices d'un certain Éric Z
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Le droit d'emmerder Dieu

Ceci n’est pas un roman, ceci n’est pas un essai. Ceci est le plaidoyer de l’avocat de «Charlie Hebdo » lors du procès des attentats de Janvier 2015.



Voici un petit moment que je l’ai fini et je me décide enfin à parler de ce petit livre de 96 pages «Le droit d’emmerder Dieu ». Alors oui, tout le monde devrait le lire, tous les collégiens ou lycéens de toutes confessions confondues devraient l’avoir entre leurs mains afin de comprendre ce qu’est vraiment la liberté !



Parce que Richard Malka plaide sans haine, sans rancune aucune : il évoque simplement les noms des disparus, ses amis, leurs écrits, leurs dessins, leur ironie bien sûr celle que les fanatiques sont incapables de comprendre tant leur cœur est noir !



C’était il y 8 ans déjà, si loin et si proche en même temps



Aucune critique à faire bien sûr. Ceci est un plaidoyer, une ode à la tolérance et surtout un éloge à la liberté et au droit de vivre libre !



Et puis il y a ce titre: "Le droit d'emmerder Dieu" ! C'est suffisant après tout !

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Le voleur d'amour

Je connais Maître Malka à travers son métier d'avocat et ses engagements forts ; j'ai lu récemment son indispensable le droit d'emmerder Dieu, transcription de la plaidoirie qu'il avait préparée pour le procès des attentats de janvier 2015.

Je ne connaissais pas Richard Malka l'écrivain.

Pour une surprise, ce fut une surprise !



D'emblée, l'écriture me séduit. Elle est travaillée mais pas précieuse du tout ; elle est très belle et tout coule de source dans ces phrases qui s'enchaînent à merveille.

Cette écriture, plus le contenu surprenant et mystérieux rendent ce roman terriblement addictif : une fois entamé, je ne l'ai plus lâché.



J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans rien savoir de son contenu ni de son genre, le nom de l'auteur ayant suffi à attirer mon regard.

Je n'ai pas lu la quatrième de couverture pour conserver le mystère, et j'ai bien fait, une fois de plus.

Pourtant ce que je découvre dans les premières pages me fait tiquer : mais dans quoi me suis-je lancée ?



Le narrateur raconte avoir commencé sa vie à Venise au dix-huitième siècle, mais il date son premier texte de 20--. Je n'ai pas besoin d'avoir la précision des deux derniers chiffres, mon esprit matheux ne fait qu'un tour : mais, mais, c'est beaucoup trop long, ça !

Ce que j'apprends en poursuivant m'interpelle encore plus, et fait un peu vaciller ma raison.

Trop tard : je suis ferrée et j'ai envie d'en savoir plus sur cet homme bien étrange et sur sa vie, je veux tout connaître de lui.

Voilà ce qui s'appelle savoir accrocher le lecteur !



Malgré son caractère surnaturel, le voleur d'amour traite de nombreux thèmes bien réels et c'est pour cela qu'il m'a plu. Il parle en particulier de l'amour ou plutôt des dégâts que peut provoquer l'absence d'amour.

Le personnage principal est tourmenté et terriblement attachant ; l'histoire avance tel un rouleau compresseur et ne laisse aucun répit au lecteur.

Voilà un livre original en diable, que j'ai dévoré malgré son côté sombre et violent.



Pour conclure, je tiens à aborder un dernier point.

Richard Malka n'est pas n'importe quel auteur. Je ne parle pas là de son talent ni de son métier d'avocat.

Richard Malka vit depuis des années une situation exceptionnelle : il doit vivre sous protection policière. Comme d'autres, trop nombreux, qui subissent le même sort.

Oui, subir. Car ce statut particulier est loin d'être un privilège ! Loin d'être enviable. Il n'a rien de comparable avec le fait, pour certaines personnalités, d'avoir des gardes du corps qui les protègent lors de certains déplacements ou événements.

Non.

Vivre sous protection policière signifie dépendre en permanence de ceux qui sont chargés de veiller sur vous, ne plus être autonome. Avoir une vie restreinte. Ne plus rien pouvoir improviser. Être forcé de renoncer à tout ce qui fait le sel de la vie : ces amis qu'on invite au dernier moment, ce film que l'on décide au pied levé d'aller regarder, ces parents que l'on passe voir à l'improviste.

Vivre sous protection policière signifie ne plus avoir une once de liberté.



Qu'a donc fait Richard Malka pour mériter une telle horreur ?

Rien. Ou du moins rien d'illégal et rien de moralement condamnable.

Richard Malka se bat pour la liberté. Pas seulement la sienne, mais notre liberté à tous... et ses actions et discours ne plaisent pas à certains. Certains qui ont l'esprit suffisamment dérangé pour vouloir éliminer ceux qui les gênent.

J'ai une admiration infinie pour cet homme courageux, intelligent et lucide et je vomis tous ceux qui par lâcheté ou compromission ont fait que nous en soyons là en France en 2022.

Qu'un avocat qui n'a enfreint aucune loi et n'a fait que son travail soit dans cette situation.

Qu'une journaliste qui n'a enfreint aucune loi et n'a fait que son travail soit aussi dans cette situation.

Ces faits sont infiniment plus préoccupants pour l'avenir de notre société et de nos enfants que l'épidémie que certains dirigeants se plaisent à faire traîner en longueur.

Une prise de conscience collective s'impose d'urgence !



À ceux qui ne l'ont pas encore fait, je conseille vivement de lire le droit d'emmerder Dieu.
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