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Critiques de Riku Sanjô (75)
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Fly, tome 1 : Le précepteur du héros

Fly fait partie des mangas chouchous de mon enfance et des tout premiers que j'ai pu acheter. Difficile donc de ne pas avoir une pensée nostalgique en me décidant de replonger dans la saga. Une petite appréhension aussi car il arrive que mes relectures ne soient réellement une réussite. Mais en partant du principe que j'ai entre les mains la première traduction et que le manga à plusieurs décennies derrière lui, j'étais en bonne condition. Et non, je n'utiliserais pas les noms originels pour parler des personnages, j'ai la version J'ai LU, pas celle remastérisée Dragon Quest (petite indication pour les puristes du genre ;) ).



Fly est pour moi LA référence fantaisie pure au niveau manga. Si j'osais... Allez, l'équivalent du Seigneur des Anneaux de Tolkien version bande dessinée nippone. Si, si. Une quête, un héros qui a tout à apprendre, des créatures fantastiques, de nombreux personnages, de la magie, des méchants à foison, de l’héroïsme, de l’aventure, des légendes… Un pur concentré de ce que j’aime dans le genre. Sans compter le côté très positif, ce sentiment de bonté dont Fly est la personnification même. Ce n’est pas une caricature, juste sa façon d’être. Il est jeune, il a tout à apprendre et nous, nous avons tout à découvrir de ce monde étrange et fabuleux.



Ce premier tome est d’ailleurs assez condensé. En plus de l’univers que le lecteur doit appréhender, il y a rapidement pas mal d’événements qui s’enchaînent. Nous ne sommes pas perdus pour autant, mais il y a un petit effet de vitesse qui peut paraître déconcertant. En quelques pages, nous rencontrons pas loin de cinq personnages principaux, sans compter que le Maître du Mal fait son apparition alors qu’il était censé être mort depuis de nombreuses années. Néanmoins, l’histoire est bien plantée. Il est facile d’appréhender les caractères des différents protagonistes et de saisir les règles de ce monde magique.



Difficile d’ailleurs de ne pas s’attacher à Fly comme à ses amis. Le mangaka parvient dès les premières pages à rendre son héros attachant. Il faut dire qu’il a un très bon caractère et qu’on sent rapidement en lui la fibre d’un héros. Pas de grand suspens, certes, mais je ne pense pas que ce soit l’objectif principal de l’auteur. Avec une saga de trente-sept tomes, visons plutôt l’évolution des personnages.



Il y a aussi une partie très comique. Dans les situations, mais aussi dans la caricature de certains personnages. Certains méchants sont tout simplement méchants, frôlant parfois la bêtise. D’autres protagonistes ont une allure assez déconcertante et en jouent sans tabou. Bref, pas de prise de tête ce qui contrebalance avec la noirceur qui reste en filigrane en arrière plan.



Un premier tome plus qu’introductif qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer et qui attise la curiosité en promettant de très belles choses par la suite.

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Fly, tome 35 : Se livrer à fond au combat

Un tome qui se lit assez vite étant donné qu’il se consacre à l’affrontement entre Ban et le reste de nos héros. Avec du recul, il ne se passe pas vraiment grand-chose et il est facile de le résumé en quelques mots. Mais franchement, arrivé là où nous en sommes, c’est assez logique.



Ban donne donc du fil à retordre à nos héros. Ils ne sont d’ailleurs plus que cinq à pouvoir se battre contre lui. Hym, Rafaturo, Aban, Pop et Fly. Mais on sent rapidement qu’ils ne feront pas le poids. Et pourtant ils y mettent tellement de volonté que c’est assez déchirant de les voir échouer et cela au péril de leurs vies. Il y a bien entendu des moments forts et pleins d’émotions, et on sent combien le groupe est soudé et prêt à tout. Même les anciens ennemis se montrent digne de confiance et n’hésitent pas à donner leurs vies pour Fly et les siens. J’aime beaucoup cela, cette partie rédemption avec une prise de conscience et pas seulement pour faire jolie.



A contrario, Ban, lui, est irrécupérable. Depuis qu’il a retrouvé son vrai corps, il est même carrément imbuvable. C’est l’arrogance même, le méchant dans toute sa superbe. Et même quand il arrive à un point où il sent que la chance des héros pourrait le mettre à mal, il arrive à leur sortir quelque chose qui terrasse même l’espoir si puissant de Fly. Peut-être le moment le plus douloureux à voir. Surtout que Ban semble n’avoir aucun scrupule. La destruction pour la destruction. Mais à quoi cela peut-il servir en fin de compte ? Si la Terre et les Hommes sont anéantis… sur quoi et sur qui va-t-il régner ? Oui, je sais, je n’ai pas la logique « méchant »… mais quand même…

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Fly, tome 28 : Le Grand Héros ressuscité

Très surprise en prenant ce tome vingt-huit et en découvrant sa couverture. Aban est mort depuis un moment déjà et je ne voyais pas trop pourquoi il apparaissait de nouveau, surtout que jusqu'à présent, les illustrations de couverture étaient en relation avec ce qu'il se passait dans le tome. Un souvenir de leur maître disparu, un rappel par rapport à la technique que Fly a utilisé pour vaincre Hadora dans le tome précédent... Eh bien non...



Mais parlons d'abord du combat contre Kilvan. C'est l'un des méchants que je trouve le plus charismatique depuis le début, par contre, j'avoue que ses petites apparitions aux moments cruciales deviennent redondantes. Et surtout, il est un maître des pièges, qu'il pose puis s'en va. Du coup, et peut-être fort heureusement, pendant un bon tiers du tome, nous voyons Fly et Pop en prise avec un sort qui va les tuer. Franchement, du point de vue dramatique tout y est. On sent vraiment que nos héros sont face à un mur et que le désespoir les gagne. On en viendrait presque à croire que c'est la fin, c'est pour dire. C'est peut-être par contre un poil longuet. Mais, il y a aussi pas mal d'éléments qui font qu'on arrive aussi à un tournant très sympathique.



Je m'explique. Pop, déjà, continue à avoir le beau rôle et à être au top. Son évolution depuis quelques tomes est très intéressante et en même temps crédible. Il ne fanfaronne pas, pousse ses limites. Les autres font tout pour les aider, mais c'est bien Pop qui parvient à avoir des idées. Il montre aussi beaucoup de coeur et de compassion. Ce qui entraîne la seconde chose que j'ai réellement apprécier : Hadora. Quand je regarde les premiers tomes et ce qu'il était et maintenant c'est assez extraordinaire. Et cette évolution a été traitée avec bienveillance et toujours crédibilité. Il apprend de ses erreurs, se rend compte de beaucoup de choses, progresse au niveau de sa façon de penser, voit les choses sous un autre angle. Et Pop s'en rend compte (il n'est d'ailleurs pas le seul). Il en vient à voir que finalement Hadora n'est pas si différent d'eux. Et c'est top.



Déjà parce que Hadora agit de façon honorable. Cela change vraiment même si cela n'est plus vraiment un profil de méchant. Mais il y a cette part d'honneur et aussi d'autre vision (on dit toujours que dans un affrontement, il y a toujours deux points de vue, deux histoires). Et puis, je me suis attachée à Hadora, il faut bien le dire.



Le retour d'un personnage en milieu de tome m'a laissé un peu mitigé par contre. Je ne me souvenais plus du tout de cela, donc une surprise totale. J'ai même d'abord cru à une ruse. Et puis, il y a un côté "cheveu sur la soupe" qui efface pourtant la joie qu'on ressent à le retrouver. Cependant, je me dis que cela ne va pas durer. Ce serait trop beau et je vois déjà un sacrifice se profiler. Déjà qu'Henki nous fait encore son "Henki" alors là c'est un peu le pompon...

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Fly, tome 26 : Sus à l'ennemi

Ouf... J'avais un petit peu peur que le tome vingt six ressemble à son prédécesseur, mais non. Il y a bien un peu de romance dans l'air mais on est loin de ce côté trop gnangnan qui m'avait un peu agacé. Il faut dire qu'avec l'arrivée de Saboera, nos héros n'ont plus trop le choix que de rester concentrés. D'ailleurs, on parle du magicien des forces du mal... Comment ce personnage a pu survivre aussi longtemps ? Le type est un poltron de première, ne se mouille jamais, est vicieux et sans aucune valeur morale (bon, d'accord, c'est un méchant donc c'est un peu logique)... ? On oublie aussi le charisme et le côté puissant, vu qu'il est d'un ridicule sans nom. Et pourtant, tel le cafard qui renaît de ses cendres (pardon à tous les phénix...), il est toujours là !! Sérieusement, si un jour, il vient à disparaître, je sors le champagne.



Bref... Pop, lui, doute toujours. Comme je l’ai expliqué dans ma critique du tome précédent, Pop est celui qui est le plus humain à mes yeux, il est donc aussi celui qui est le plus « apte » à douter de ses capacités. Il ne voit absolument pas son potentiel et tout ce qu’il a accompli, et cela n’est pas de la fausse modestie. C’est déchirant en un sens pour le lecteur mais cela le rend encore plus attachant. Du coup, et cela malgré les événements qui le poussent à prendre conscience de sa valeur, le fait qu’il puisse activer son pendentif est un moment qui va probablement marquer un tournant pour lui. Bon, j’avoue que le moment où on le voit limite comme le nouveau messie… C’était too much à mon goût… Mais, encore une fois, cela se prête à l’univers.



Dans le genre aussi « cela se prête à l’univers » mais je grince quand même des dents : Sam. Ou plus exactement, la petite culotte de Sam super échancrée (sinon, c’est pas drôle). Déjà, je trouve que cela dégrade totalement l’image de la femme forte et indépendante qu’est notre héroïne. Fan service à gogo sans aucun intérêt. Ou alors, si on veut vraiment « chercher » : Sam assume sa féminité, elle est à l’aise avec son corps, ses compagnons masculins montrent leurs pectoraux, elle peut bien montrer ses fesses. Vous sentez le second degré… Oui… C’est extrêmement dommage même si je sais que c’est une culture, qu’il faut titiller le public masculin (et encore je suis quasiment certaine que ce n’est pas ce qu’il cherche) mais mince… Alors qu’elle a enfin la moitié d’un tome à elle toute seule, qu’elle montre combien elle est forte, intelligente, sensible, dévouée… et tellement d’autres qualités. J’ai l’impression d’être Don Quichotte, là, mais bon.



Sinon, tome réussi, rien à dire, il fait son job, remonte le niveau, dose parfaitement la tension et les émotions, tout en gardant le côté dramatique sans entrer dans le pathos dégoulinant. Et pourtant, dieu sait qu’on arrive à un tournant qui ne va pas être une partie de plaisir.

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Fly, tome 5 : L'éclair du glaive de la justice

Les combats s'enchaînent, cela devient un peu une usine à gaz, et à croire que les généraux des forces du mal ne peuvent rien contre nos héros. Il y a bien sûr un niveau qui va crescendo, les ennemis étant de plus en plus fort, et nos héros progressent de façon intelligente. Cependant, il y a toujours une sorte d'urgence dans le manga qui fait qu'on a l'impression d'être dans un tourbillon. Encore une fois, il y a trente-sept tomes tout de même (bon, je sais, on a vu des shonen dépasser le cap des soixante tomes et bien plus !).



Le nouvel ennemi de nos héros a de nombreux points communs avec eux. Ex-disciple d'Aban, c'est aussi un humain et qui a été élevé par des monstres. Fly se retrouve énormément en lui et le combat est dès lors assez mal parti. Difficile d'en vouloir à quelqu'un avec lequel on s'identifie. J'avoue que même moi, j'ai eu du mal à voir Henki comme un personnage antipathique. Certes comme le dit Sam, il a reporté sa souffrance sur toute l'humanité au lieu de faire son deuil et d'aller de l'avant. C'est un comportement que l'on pourrait qualifier de puéril en un sens même s'il est compréhensible. Avoir autant de haine aussi longtemps doit tout de même être épuisant. Surtout qu'à bien y regarder, le jeune homme a toujours plus ou moins des principes. Et il semble entretenir de très bonnes relations avec son armée. Ambivalence, ambivalence.



Un méchant donc plutôt intéressant mais que je classerai encore dans la catégorie : âme potentiellement secourable. Henki est de plus assez intriguant. Il a son charme, Sam ne pourra pas dire le contraire mais au delà, je trouve qu'il a du potentiel. Parlons un peu de Sam, d'ailleurs. Je pensais qu'elle aurait plus de présence avec ce combat dans le tome précédent mais en fait pas autant que cela. Elle reste la voix de la raison, l'âme du groupe et, il est vrai, ne soyons pas médisant, qu'elle a sa part de responsabilité dans l'issue du combat. Mais voilà, je trouve que malgré la force du personnage, il y a un côté "femme en détresse" qui perdure. Est-ce que le côté héroïc fantasy y joue beaucoup... Peut-être, cependant je trouve vraiment dommage de sous-exploiter le personnage et de lui donner le rôle de faire valoir à de nombreuses reprises.



Il y a par contre une chose que j'ai beaucoup aimé dans ce tome. Déjà, un allier "inattendu" fait son apparition. Et ce personnage met en avant le fait que même certaines catégories de personnes, lorsqu'on leur ouvre les yeux peuvent changer. Une bonne approche. La seconde chose est que nos héros prennent le temps de réfléchir. Se voyant acculer et ne trouvant pas de solution pour vaincre Henki, Fly et Poppu vont allier leurs forces après une analyse de leur adverse. Je suis fan du travail d'équipe, d'une part, et ensuite j'ai ce côté réflexion. On ne fonce pas tête baissée, on essaye d'évoluer. Et j'ai envie de dire : pourvu que ça dure.



La fin du tome se termine un peu comme les autres avec la mise en avant d'un nouvel ennemi potentiel. Freeze n'a pas l'air commode et dans le genre vicieux et sans moral, il doit même surpasser Saboera. Ce qui me fera le détester sans aucun problème.

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Fly, tome 4 : Le rassemblement des 6 généraux

On enchaîne les combats, c’est le moins que l’on puisse dire. D’ailleurs à ce rythme, je me demande si le premier arc ne va pas se finir en seulement quelques tomes. Cela serait assez dommage en un sens, car même si il a un peu de challenge pour nos héros, pour l’instant, je trouve que les choses sont un peu facile. Ne vous y trompez pas, les trois amis sont malmenés mais j’aimerai voir un peu plus. Le mangaka utilise d’ailleurs un schéma répétitif dans les affrontements qui va finir par manquer d’originalité très rapidement.



Le point très positif de ce tome est Poppu. La fin du tome trois nous avait montré que le jeune homme était enfin prêt à endosser le rôle de héros pour lequel il avait été entraîné. Je ne dirais pas « ce n’est pas trop tôt », parce que franchement devoir risquer sa vie à un si jeune âge… Néanmoins, il agit maintenant avec un certain courage et veut sauver ses amis. C’est déjà un bon leitmotiv. Peut-être ce qu’il lui manquait jusqu’à présent. Une vraie cause qui le touche personnellement. Alors bien entendu, nous n’avons pas un retournement de personnalité complète. Mais Poppu change et j’espère le voir évoluer encore plus.



La fin du combat avec Krokodin est d’ailleurs pour moi, le combat de Poppu. Sans lui Sam et Fly étaient perdus. Et il a réussi à agir avec bravoure. Si l’on donne à Fly le combat contre Hadora, je penche plutôt pour que Sam ait la part belle en suivant. Cela serait plutôt chouette car on commence à aller vraiment dans le fan service avec ce personnage. Sa nouvelle tenue… pfff… Je ne compte plus les scènes où l’on voit sa petite culotte… Alors oui, je sais, une autre époque, la cible… Oui, enfin, elle a déjà un sacré décolleté, le mangaka aurait pu se calmer à ce niveau-là.



Bref passons… L’autre point intéressant de ce tome est que nous rencontrons tous les généraux d’Hadora. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont tous plus effrayants les uns que les autres. Autant, avec Krodokin, je pouvais voir une faille dans le sens où c’est un guerrier avec de l’honneur, autant les autres… C’est une bonne chose, moi qui voulait moins de facilité mais tout de même, cela fait beaucoup. A voir dans les prochains tomes.



Leur nouvel adversaire, le général de l’armée des Immortels a quelque chose d’assez spécial. Non seulement il a un lien avec nos trois héros mais en plus son histoire fait écho à celle de Fly. Sa psychologie est aussi pas mal détaillée et on comprend pourquoi il est passé du côté obscur. Il a des circonstances atténuantes, même si ses actes sont répréhensibles. Mérite-t-il une rédemption ? C’est une toute autre histoire. Et puis, le combat a juste commencé. Laissons un peu de temps à Riku Sanjo de développer tout cela un peu plus.

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Fly, tome 23 : Prélude à l'apocalypse

On poursuit avec le combat contre Ban, Kilvan et Myst (oui, rien que ça). La tension monte, on sent très vite que nos héros ne feront jamais le poids et l’angoisse est palpable. Et pourtant, impossible de ne pas perdre espoir, car c’est l’une des valeurs à laquelle la saga s’entête à nous faire adhérer. Et j’approuve. S’il y a bien une chose que j’aime dans les shonen, c’est cette capacité à faire croire aux lecteurs que rien n’est impossible.



Le combat, en soi, n’a rien de bien original dans le sens où l’on se doute que face à ses trois là, nos héros n’ont pas réellement de chance. Et c’est le plus tragique de l’histoire, car comme je le disais, ils gardent espoir qu’ils pourront d’une façon ou d’une autre avoir le dessus et sauver leur monde. La prise de conscience est aussi douloureuse que belle car elle met aussi en avant le fait que le groupe que nous suivons depuis le début est soudé à un tel point qu’ils sont prêts à tout pour les autres. On le savait déjà, ils nous en ont donné la preuve à de nombreux occasions, mais le danger, ici, est tellement grand que tout prend une forme plus intense.



Bien entendu, l’élément salvateur que l’on attendait arrive. Il n’est pourtant pas si « optimiste » que cela dans le sens que rien n’est absolument gagné, mais alors rien du tout. Cet intervention est plutôt une sorte de temps mort pour nos héros. Il y a de très belles actions, et des limites qui sont poussées à leur maximum mais pas au point de vaincre. Et même si j’ai confiance en eux, je ne vois pas comment ils vont parvenir à mettre en déroute Ban. Le vieux bonhomme a l’air tellement puissant, qu’il en devient, en quelque sorte, ridicule. Vous voyez ce que je veux dire ? Une sorte de caricature du méchant. Il a beau s’expliquer dans ce tome, il n’a pas le charisme que je recherche chez un ennemi. C’est juste une pourriture qui veut toujours plus de pouvoir parce qu’il le peut. A contrario, Hadora prenait plus de prestance et évoluait de façon tellement intéressante, surtout quand je le revois à ses débuts.



Un tome qui a de très bons moments, notamment en montrant la cohésion de nos héros. Nous arrivons à un point de non retour qui va revoir rapidement trouver une solution, sinon la série risque de tourner en rond avec un ennemi qui est présent depuis bien trop longtemps et des mystères qui restent encore non élucidés.

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Fly, tome 17 : La résurrection du démon

Notre petit Poppu joue les héros et pousse un peu trop loin sa chance… Ne pas confondre témérité et avantage stratégique. Une bonne leçon pour le jeune homme qui commence à brûler la chandelle par les deux bouts. A trop vouloir en faire, notre magicien va finir par mettre tout le monde en danger. Et en même temps, il est satisfaisant de voir combien il a évolué depuis le premier tome. Ce n’est plus la même personne et il est vraiment l’exemple qui prouve que trouver des amis, un but et de la confiance en soi peut vous changer quelqu’un.



Si la témérité de Poppu n’a pas vraiment de point positif ici pour les héros, pour le lecteur, il en va autrement. Kilvan se dévoile un peu plus ici. Il combat, discute un peu et le personnage qui a pourtant l’allure d’un bouffon nous prouve encore qu’il a le charisme d’un méchant et surtout l’étoffe. Il a la classe, il est terrifiant car il n’en fait pas des tonnes, il ne passe pas pour un guignol… Bref, l’ennemi le mieux réussi pour moi jusqu’à présent.



Hadora restaure aussi son blason dans ce tome dix-sept. Psychologiquement, il y a un gros changement que j’approuve totalement. Physiquement… Bof, bof… C’est un peu un copier-coller de la forme guerrier de Baran. Nous sommes encore clairement dans cet « hommage » aux Saiyans. L’objectif est atteint, sans nul doute, mais il y a un peu un côté « body builder » étrange. Son combat contre Fly est d’ailleurs un peu précipité dans tous les sens du terme. Il est rapide et survient juste après qu’on ait vu notre héros en super grande forme. Et là, retour à la case zéro. Cet effet yo-yo n’apporte pas grand-chose au final.



Un autre point ridicule : Ban… Une version de Saboera plus grande, plus puissante, plus imposante. De la condescendance, aucun réel charisme. Kilvan gagne encore la palme. Et là, je me dis qu’on doit aussi approcher de la fin de cet arc, si il apparait enfin. Non ? Alors que nos héros sont en mauvaise posture et qu’il y a encore tellement à faire.



Le gros point positif est que les humains sont toujours en phase « alliance » et décident vraiment d’agir. On passe le moment où Henky fait la moral à Poppu (alors qu’il est du genre à faire pareil) et on croise les doigts pour que la suite soit moins dans les erreurs et plus dans le concret.

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Fly, tome 3 : Tous unis

Beaucoup de choses se passent dans ce troisième tome ce qui le rend plutôt dense. Mais franchement, cela passe tout seul et le mangaka arrive à nous embarquer sans mal dans son histoire tout en l'étoffant de plus en plus. Il y a de l'action, on continue à en apprendre plus sur les personnages, de nouveaux font leur apparition et le tout passe comme une lettre à la poste.



Après leur rencontre avec Sam, les garçons se retrouvent face à un autre nouveau personnage. Et pas des moindres : Krokodin, l'un des généraux des armées du mal. Après l'humiliation qu'il a connu, Hadora envoie ses généraux... Très classe, très courageux... Mais passons. Krokodin me semble même plus puissant que son supérieur. Mais là encore, pourquoi pas. Et puis où serait le challenge si Fly ne rencontrait pas des adversaires qui le poussent à se dépasser. Le général a d'ailleurs un sens de l'honneur qui a le mérité d'être souligné mais comme beaucoup de guerrier, son orgueil a du mal à encaisser une défaite. Et ce n'est pas l'autre général, Saboera qui va aider ce travers. Autant, Krokodin a quelque chose de sympathique, autant Saboera... On a tout de suite envie de lui donner une bonne raclée. Mais déjà, on voit un travail sur les différentes personnalités des personnages et cela même chez les méchants. Un très bon point.



Le combat entre Krokodin et Fly prend pas mal de place dans le récit. Il est très plaisant à voir, car non seulement, on voit que notre héros prend le temps d'analyser et de mettre en pratique son entraînement avec Aban, mais il montre aussi que le roi des fauves mérite son titre. Contrairement à Hadora, il n'est pas à cataloguer dans la catégorie méchant "méchant". J'ai hâte d'en découvrir un peu plus d'ailleurs car je pense qu'on a juste gratté à la surface du personnage. Il a l'air plus complexe que son apparence et son étiquette d'ennemi laissent paraître.



Le combat se déroulant en deux temps, le mangaka en profite pour nous en dévoiler un peu plus sur Sam. Un personnage que j'apprécie mais que je trouve un peu trop froid en un sens. Elle a une certaine perfection dans son caractère qui la place au dessus des autres et la rend moins accessible. Elle est adorable et a de grandes valeurs mais à chercher à la rendre parfaite... A voir comment elle évolue. A contrario, Poppu a de la marge ! Il était clair depuis le début qu'il était froussard et embarqué dans cette histoire un peu contre son gré. Et là, le pauvre garçon est pas mal secoué. Ce qui est bien pour deux choses : la première qu'il se rend compte de sa couardise et de ce qu'elle implique. La seconde qu'il a plus de potentiel qu'il ne le croit. Et à partir de là, il a une marge de progression qui est assez énorme. C'est l'élément comique mêlé à un anti-héros assez "pathétique" aux premiers abords.



Fly reste lui fidèle à lui-même. Il est toujours aussi adorable et droit. J'aime beaucoup la relation qui s'instaure entre lui et Poppu d'ailleurs. On voit bien le lien fraternel qui commence à se tisser. Et cela ne pourra qu'être bénéfique aux deux jeunes hommes. Si Poppu sera tiré par le haut, Fly lui y gagnera en relation humaine. Un bon duo qui a du potentiel à revendre.



Alors par contre, je vais me répéter, mais j'ai vraiment du mal avec les insultes à tout va... C'est vulgaire et cela ternit l'histoire. Je comprends franchement pas les traducteurs... Enfin, heureusement que ce n'est pas non plus dans toutes les bulles. D'ailleurs en parlant de bulles ! Je trouve ça trognon de voir que chacune est numérotée pour aider avec le sens de lecture japonais. Je n'y avais pas fait attention dans les autres tomes. Je crois d'ailleurs que c'est la première fois que je vois cela dans un manga.

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Fly, tome 36 : S'enflammer comme un éclair

Attention à vos petits cœurs avec cet avant dernier tome. On peut aisément dire que le mangaka joue sur la corde sensible avant sa fin qui s’annonce assez grandiose. J’espère ne pas être déçue, bien que faire mieux que ce tome trente-six semble assez difficile.



Nous commençons assez fort avec Pop qui sauve encore une fois tout le monde. Vraiment, le jeune magicien aurait pu être le héros de cette aventure. Il est assez incroyable et dans ce tome, il y met toutes ses forces. Nous avons en face de nous, un magicien qui fait des prouesses, qui a une intelligence incroyable mais qui plus que tout redonne l’espoir à tous. Et voir Pop être le défenseur de la race humaine dans sa globalité, cela vaut le détour.



Et là, bien sûr, son meilleur ami reprend du poil de la bête. Fly se lance dans le combat avec son allié de toujours, son frère d’armes. Et c’est super à voir. Oui, c’est du shonen classique, mais quand on a suivi ces deux-là depuis le début, il est impossible de ne pas être emporté. Et Leona qui entre elle aussi dans la bataille. Je veux dire, vraiment, abattre toutes ces cartes là maintenant, ça claque (mais que va-t-il rester pour la fin ?).



Et alors qu’on croit que nos émotions ont déjà été à leur apogée, voilà que notre petit Gome entre en scène. Alors bien entendu, c’est la partie du tome qui joue sur la corde sensible, mais en même temps, certaines scènes entre Fly et son amie d’enfance, celle qui l’a suivi partout, sont absolument touchantes, déchirantes et mélancoliques mais elles apportent aussi de l’espoir. Et voir tous les hommes, tous les personnages que l’on a pu croiser, s’unir, décider de mettre leurs dernières forces dans ce fol espoir qu’il y a encore une chance qu’ils survivent… C’est magique.

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Fly, tome 27 : Le duel du vrai dragon

J'ai eu un peu peur avec le début du tome vingt-sept. Nous basculons directement sur le combat de Henki et le pion, et je me suis dit : ça y est, on va avoir droit à un combat un peu trop grandiloquent et plein de valeurs exacerbées... Mais non, il dure à peine quelques pages, ce qui est assez étrange au final car pour moi Hym est un peu l'équivalent de Fly dans le sens où on le sous-estime beaucoup. Mais bon, je me suis peut-être trompée...



La suite est un peu plus "cheesy" même si c'est aussi l'un de mes passages préférés. C'est paradoxal, je sais mais Henki dit une phrase à Sam qui m'a marqué lors de ma première lecture qui remonte à plus de vingt ans maintenant. La relire m'a donné la même émotion, ce qui est plutôt sympathique en soi, car cela veut dire que l'oeuvre me touche toujours malgré les années. Il y a aussi la prise de conscience de Sam par rapport à ses sentiments. Sa vie est dictée, en quelque sorte, par l'amour qu'elle porte aux autres, mais elle ne s'est jamais vraiment penché sur l'amour qu'elle pourrait porter à quelqu'un, quelqu'un de vraiment spécial pour elle. J'ai toujours Léona et Fly à l'esprit quand je pense à une romance dans la saga. Ces deux-là ne sont pas réellement en couple, du moins pas officiellement, et pourtant à les voir agir l'un envers l'autre, il n'y a aucun doute. Le moment où Fly tend un parchemin vers la princesse, totalement découragé car il ne sait pas lire et qu'elle lui dit sans aucune malice qu'elle lui lira plus tard... Les discussions à cœur ouvert qu'ils ont, sans tabou, le respect qu'ils ont pour l'un pour l'autre. Ils sont un peu un modèle à ce niveau-là alors qu'ils sont les plus jeunes. Et j'aimerai vraiment que Sam rencontre quelqu'un comme cela. Bon, Pop est le candidat tout à fait désigné mais il faudra sûrement attendre un peu.



En parlant de notre magicien... Son combat n'est pas aussi long que celui de Sam mais il a aussi le mérite de mettre le jeune homme en avant et de façon plutôt sympathique. Sa prise de conscience a vraiment abouti à un changement. Il montre combien il est réfléchi et qu'il ne s'avoue pas vaincu malgré les blessures. Franchement, dans ce combat, il n'avait pas à rougir et il est tout à fait à la hauteur de Fly ou Henki ! Et c'est tellement chouette de le voir comme cela. Il a d'ailleurs aussi la chance d'avoir une discussion honnête avec Sam. Ces deux-là ont enfin crevé l'abcès et c'est un soulagement. Ce n'est pas forcément ce à quoi on s'attend, mais c'est aussi tout à fait eux.



La fin du tome est aussi la fin du combat entre Fly et Hadora. Rien de bien spécial, c'est même un peu du déjà vu. Fly nous montre sa nouvelle technique, et aussi combien il a encore gagné en force. Le seul point positif et la présence de ses amis et tout le côté chevaleresque : il ne veut que personne n'intervienne. C'est aussi dur à voir pour le lecteurs que pour ses amis, mais c'est Fly, et on ne le changera pas.

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Fly, tome 20 : Le serment de la lance magique

Un tome un peu étrange et dont je n’avais plus aucun souvenir. Du coup, c’était plutôt chouette car c’était une totale découverte pour une fois.



La première partie laisse à sourire et en même temps, le mangaka nous montre encore une fois que les personnages secondaires, aussi minimes soient-ils, ont leur place et leur moment de gloire. Chui en plus de détenir une information capitale qui aidera nos héros, doit affronter l’un des gardes d’Hadora. Quand on voit le petit rat et son ennemi, on se dit que la partie va être vite réglé, mais non. Chui a le temps de montrer combien il est courageux et que malgré ses faiblesses, il n’en reste pas moins un chef qui tient à ses subalternes et qui fera tout pour les protéger. J’avoue que cette première partie avait surtout quelque chose de mignon, malgré l’issue dramatique à laquelle on pouvait s’attendre.



Le retour d’un personnage change toute la donne et va par la suite donner un peu de renouveau à la trame. Enfin, en quelque sorte, car ce n’est pas la première fois qu’un ancien ennemi décide de se joindre à Fly.



J’ai cependant trouvé très bizarre cette idée de combat entre Henki et Baran… Ils sont du même côté vu qu’ils ont un ennemi en commun, mais Henki refuse que Baran se sacrifie en allant seul au combat. C’est très chevaleresque et on sait combien l’aîné des disciples d’Aban est une perfection d’honneur et de bravoure. Mais franchement, régler ça par un affrontement à mort… C’est un peu le délire. Baran est quand même l’un des êtres les plus puissants qui soit… Enfin, cela conduit à des événements plutôt sympathiques qui font que ce choix de trame plus qu’étrange fini par être oublié.



Là, où les choses vont devenir intéressantes, du moins, je l’espère, c’est que le père et le fils vont combattre côte à côte. Cela laisse présager des combats de haut vol surtout si l’on combien l’expérience de Baran avec la jeunesse et la fougue de Fly. Mais, Meruru nous casse totalement le moral avec son mauvais pressentiment. Ce qui n’est pas mal pour le côté dramatique et qui tempère l’élan d’optimisme des héros. A être trop confiants… Et puis, il y a cette partie de la mythologie des Chevaliers dragons qui me titille depuis un moment. Baran a dit qu’il n’y en avait qu’un par génération. Fly n’en ai pas un à part entière mais est-ce que l’univers acceptera l’existence des deux chevaliers encore longtemps… J’espère que oui…

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Fly, tome 15 : Le grand débarquement du roche..

De retour à Papunika après leur combat contre le rejeton de Saboera, nos héros se retrouvent confronter à plusieurs problèmes. Le manque d’organisation des humains face à la menace que représentent les forces du mal, ainsi que leur incapacité à fournir des armes à Fly. Pour le premier point… Il était temps, qu’au bout de quinze tomes et après que Fly et ses amis se soient « débarrassés » de sept ennemis assez puissants, sans aucune aide, que les Hommes réagissent… Et encore, c’est Léona, la plus jeune souveraine, qui prend les choses en main. C’est affligeant et réaliste en même temps. Et je ne parle pas seulement vis-à-vis de l’époque médiévale qui est représentait dans l’univers du manga.



Il faut dire, que depuis le début de l’histoire, l’espère humaine en prend sacrément pour son grade. Ce n’est pas volé, mais le mangaka met très souvent en avant nos ires défauts. En un sens, cela permet de valoriser encore plus nos héros, dont la vertu et le courage paraissaient être « hors norme ». Mais on perd vite foi en l’humanité. Dans ce quinzième tome, la vanité de certains fait immanquablement lever les yeux au ciel. Et voir leur déroute un peu plus tard n’est même pas jouissif… Tellement attendue d’une part, et ensuite on reste dans une logique de rentre pathétique ceux qui n’ont pas la fibre des héros.



L’autre partie du tome se consacre à la recherche d’une arme qui pourrait soutenir la force de Fly. Notre héros se retrouve avec une puissance telle qu’aucune arme ne lui résiste… Bien dommage, cela frôle le chômage technique quand même. Bon clairement et sans plaisanterie, cela ressemble à un obstacle qui va poser problème… cinq minutes tout au plus, mais il y a tellement un effet dramatique derrière cette recherche que le mangaka arrive à nous tenir en haleine. Et puis, c’est aussi l’occasion de découvrir les parents de Poppu.



Je me suis faite la remarque avec ce tome, mais je trouve vraiment que les personnages secondaires manquent de développement graphique. La mère de Poppu en est l’exemple flagrant. Elle ressemble à d’autres mamans que l’on a pu voir jusqu’à présent. Son mari est une caricature à lui tout seul… Alors d’accord, il y a trente sept tomes, difficile de prendre du temps sur ce genre de protagonistes… mais quand même. Heureusement, il y a Ron (le portrait craché de Elrond du Seigneur des anneaux !), cette créature du mal « reconverti » qui apporte un peu plus de « finesse ». Je ne sais pas si on le reverra par la suite, mais il est plutôt sympathique. Bourru mais juste. Très réfléchi et lucide.



L’autre point très intéressant du tome réside dans le fait que la puissance de nos héros est telle qu’ils se débrouillent seuls maintenant. Du point de vue du développement, c’est plutôt chouette, et c’est aussi une preuve que les choses sérieuses vont commencer.

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Fly, tome 10 : La bataille entre le père et l..

La confrontation avec Baran se poursuit. La révélation les concernant lui et Fly n’est pas une surprise et malheureusement, nous n’en apprenons pas beaucoup plus dans ce tome dix. Quelques indices nous laissent penser que Baran a dû avoir un passé loin d’être heureux. Sa haine envers les humains doit probablement venir de la mort de sa femme ainsi que du rejet qu’il a dû subir. La mère de Fly n’apparaît vaguement qu’en souvenirs et elle nous semble être une femme aimante et gentille. Je la vois donc mal abandonner son enfant. Sa mort expliquerait la colère de Baran ainsi que « l’abandon » de Fly. Baran parle aussi à son fils du rejet des humains. Qu’être différent conduit forcément à être détesté. Cela ressemble à s’y méprendre à de l’expérience.



Difficile après ces déductions d’en vouloir au père de Fly. Cependant, contrairement à Henki ou Krokodin, je le vois mal se ranger du côté de nos héros. Prêt à se sacrifier pour son enfant, oui, mais les rejoindre… Il y a beaucoup trop de souffrances dans ce personnage. Nous verrons bien. Je spécule.



Là où le tome est par contre très intéressant, c’est que Baran nous confirme que Fly est puissant. Je sais, c’est le héros de l’histoire, c’est normal. Cependant, il aurait pu juste égaler son père. Reste maintenant à gérer et peaufiner cette puissance. Parce que soyons réaliste, Fly ne contrôle pas tout et souvent, c’est un peu la chance et l’instinct de survie qui font que ses combats se finissent bien. L’autre point intéressant réside dans ce que Baran fait subir à notre héros. Cruel, certes, mais je pense que cette épreuve pourra aussi amener de bonnes choses. J’espère juste qu’elle n’ira pas très loin car le jeune homme est maintenant plus que vulnérable.



Le général des Dragons en profite aussi pour lancer son attaque en faisant appel à ses trois alliés. Quatre ennemis se profilent donc. Est-ce que cela fera durer plus longtemps la trame… probablement. Et Fly étant hors course, ce sont ses amis qui vont devoir prendre les choses en main. Un bon point qui leur permettra d’avoir un peu leur heure de gloire et de ne plus être seulement dans l’ombre de leur ami. Poppu s’illustre déjà pas mal dans ce tome. Il a encore du chemin à faire, mais franchement depuis ses débuts dans l’histoire, il a réellement changer et c’est avec plaisir que je suis ses aventures.

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Fly, tome 9 : Le chevalier du dragon

Enfin une petite pause dans les combats contre les généraux des forces du mal ! Et cela pour se consacrer un peu plus à nos héros et en particulier Fly. Il était temps au bout du neuvième tome d’en apprendre un peu plus sur notre orphelin préféré. J’aimerai aussi qu’on s’intéresse un peu plus au passé de Poppu mais il ne faut pas trop en demander pour l’instant.



Après leur victoire contre Freeze, Poppu et Fly se retrouvent à Papunika et restent quelques temps avec la princesse Leona. Ils en profitent pour poursuivre leur entrainement avec Matorif et pour faire des emplettes. Oui, un héros, ça a besoin d’armes et d’équipements.



Ce tome en soi est une critique de notre société à bien des égards. Ce n’est pas non plus un matraquage, certes, mais difficile de passer à côté. Un grand centre commercial, où l’on peut tout trouver, même des objets ridicules et les prix qui vont bien avec. On préfère dépenser beaucoup pour quelque chose qui nous donnera du prestige mais en retour lorsqu’on demande un peu de bravoure… Il n’y a plus personne. Et puis, on vous ferez acheter votre mère si besoin.



Je n’ai pas particulièrement aimé ce passage. Il éclaire sur le monde où se déroule l’histoire mais il est trop cynique et n’apporte clairement rien. Par contre, un peu plus loin dans le tome deux autres points critiques sont soulevés et apportent plus de profondeur. Fly, nous le savons depuis un moment, est un être à part. Sa marque sur le front et la force qui l’accompagne peuvent effrayer… et c’est le cas ici. Même si notre héros se bat pour défendre l’humanité en risquant sa vie à chaque fois. Mais voilà, il est différent. Et la différence fait peur, pousse à exclure, conduit à la haine. Nous n’atteignons pas ce niveau, cependant Fly y pense et cela le blesse. Le mangaka passe tout de même un très bon message par le biais des amis du jeune homme. Cela fait réfléchir et c’est toujours quelque chose que j’apprécie dans les œuvres que je lis.



Un troisième et dernier point : l’appel à la nouveauté. Nous découvrons deux pays. L’un riche, avec une activité commerciale importante et une population forte. On joue dans la caricature comique en voyant une population incapable de se défendre, alors qu’elle a des armes à foison, et une couardise assez ridicule. A contrario, l’autre pays qui n’a pas choisi « d’évoluer » se retrouve être en pleine désertification. Deux extrêmes qui font encore réfléchir. Je ne dis pas que l’évolution est une mauvaise chose, juste qu’il faut un juste milieu.



A côté de cela nous rencontrons deux nouveaux personnages plutôt sympathiques et intrigants. Deux voyantes qui conduisent notre trio à un sanctuaire qui pourrait être la clé sur le passé de Fly. Personnellement, je n’y ai pas vu une grande révélation, les indices depuis le début de la saga étant assez parlant, mais ce qui va en découler risque d’être assez palpitant.

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Fly, tome 7 : Le Sauveur immortel

Ou comment se faire spoiler par le titre du tome sept… Je me demande parfois à quoi pense les maisons d’édition, franchement… Enfin, on peut au moins dire qu’il y avait une certaine excitation à savoir qu’un personnage allait revenir (oui, je cherche à rester positive).



Fly, Poppu et Sam sont donc repartis sur l’île pour détruire les deux tours de Freeze et sauver la princesse Leona. Les choses auraient pu être plus ou moins facile, vu qu’ils avaient un plan plutôt bien ficelé, mais voilà, ils se battent contre les forces du mal. Et le fairplay n’est pas vraiment leur tasse de thé. Du coup, en plus de Freeze, Myst, Saboera et même Hadora sont de la partie. Bon, j’avoue que du point de vue stratégique, il est clair qu’une attaque groupée est clairement intelligente, on se demande même pourquoi ils n’y ont pas pensé plus tôt… Mais bon, cela voudrait aussi dire la fin de nos héros et donc plus de saga.



Fort heureusement devant la bassesse de leurs ennemis, nos trois compagnons voient arriver deux alliés. Et pas des moindres. Pour ma part, j’adore le concept du retour de ces deux protagonistes. J’ai trouvé que leur ralliement avec nos héros avait était facile même si ils se justifient tous les deux de façon convaincante. Il y a vraiment un esprit « bon enfant » dans ces premiers tomes, à la limite du bisounours mais le mangaka assume parfaitement et cela passe vraiment bien. Donc, je ne me plaints pas. Les deux combats qui s’en suivent sont en plus intéressants et cela change des affrontements que l’on a pu voir jusqu’ici.



Un mot sur Hadora… Déjà, je comprends pas sa présence sur le champ de bataille. Enfin, si, elle prouve vraiment que son titre n’est que du vent et qu’il est un pion du Dieu du mal, ni plus, ni moins. Et le pire, c’est qu’il nous prouve aussi qu’il n’est pas à la hauteur (une seconde fois !). Là, par contre, grosse déception. Je ne comprends pas l’essence même du personnage.



Enfin, bref. Le combat contre Freeze arrive vers la fin du tome et le mangaka parvient à encore étoffer sa psychologie tout en nous montrant qu’il avait encore des cartes à jouer. Un méchant qui a la classe, qui est crédible et qui pour le coup fait vraiment peur. Myst devrait être pas mal comme ennemi, mais clairement Saboera, je pense que je rigolerai lorsqu’il arrivera vraiment pour son combat.



Cet affrontement est aussi une petite merveille du côté du travail d’équipe. J’aime beaucoup cela et en plus avec un groupe plus étendu, il est encore plus sympathique de voir nos héros se démener. J’ai hâte de voir la fin de ce combat car je suis curieuse de savoir comment ils vont faire pour se débarrasser de ce général.

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Fly, tome 2 : La confrontation - Hadora con..

Les événements vont toujours à une vitesse assez impressionnante. Un peu comme si le mangaka voulait poser ses bases rapidement pour ensuite se concentrer sur le périple de Fly. Ce n’est pas plus mal car j’avoue que j’ai envie de voir comment les choses vont évoluer sans passer par une période d’entrainements qui durerait plusieurs tomes. Fly est d’ailleurs dans la lignée des héros « classiques » des shonen où c’est l’expérience qui fait évoluer.



Le combat entre Aban et le maître du mal occupe donc la plus grande partie du tome. Du shonen classique avec une escalade des techniques, beaucoup de dialogues, un sacrifice et notre héros qui nous prouve encore qu’il a l’étoffe de son destin. Ce combat est d’ailleurs l’élément déclencheur de la quête de Fly. De là, Poppu et lui s’engage dans une aventure dont le but ultime, outre venger leur maître, est bien évidemment d’éliminer le mal de leur monde.



En soi, j’aime beaucoup le principe que nos héros partent à l’aventure sans maître, sans réelle équipe, avec peu de maîtrise de leurs pouvoirs. Ce sont des gemmes brutes. Du gros potentiel qui va devoir s’affiner au fur et à mesure des combats. La rencontre avec Fuam est une excellente chose d’ailleurs. Déjà pour la présence féminine mais aussi pour son côté plus mature. J’adore nos deux garçons, mais ils sont un peu brouillon. Le personnage de Fuam a, de plus, une force et une indépendance que l’on retrouve certes, beaucoup à l’heure actuelle dans la littérature, mais qui à l’époque, en France, était moins courante.



Un second tome encore une fois sympathique et qui lance vraiment bien la trame principale. Je ne me souvenais pas, par contre, qu’il y avait un vocabulaire aussi vulgaire à certains moments… Etrange (ou pas, vu l’époque de la traduction) mais franchement pour un manga qui est destiné à un jeune public, c’est assez ennuyant. Il y a aussi un côté un peu kitch dans l’ensemble très présent dans les combats, qui a son charme et qui fait sourire.

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Fly, tome 34 : La véritable résurrection du die..

Suite et fin du « grand » mystère entourant Myst et qui au final tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Je veux dire que depuis j’ai lu pas mal de shonen et que je n’ai pas vraiment été surprise en relisant ce tome. Il y a une part de déjà vu malheureusement qui fait que l’ensemble est bien tourné, mais sans que cela soit non plus la révélation du siècle.



On pouvait aussi aisément se douter que le combat entre Fly et Ban ne pouvait pas se terminer de la sorte. Après plus de trente tomes, clore ce chapitre en un volume s’était assez dérisoire. Donc encore, là, un autre indice assez gros pour avoir la puce à l’oreille.



Après, il y a certains passages très sympathiques. On passe juste à énième personnalité de Myst, qui du coup ressemble beaucoup à Freeze sous sa forme originale (lui qui le détestait tant…) et on saute vers son réel combat contre nos héros. Le passage avec Sam permet de mettre en avant qu’elle est bien une combattante puissante mais qui comme son caractère est très « humain », ne pousse pas au maximum la violence dont elle est capable. Henki a aussi son rôle. Il est après tout, l’enfant qui a été recueilli et élevé par Myst. La conclusion de leur affrontement est prévisible mais elle a aussi une symbolique très forte. Très bon choix de la part du mangaka.



Puis, bien entendu, il y a le combat entre Fly et Ban. J’ai détesté le côté ultra-misogyne de ce dernier. D’accord, cela va bien au personnage mais alors qu’est-ce que ça a le don de m’énerver… Leona a depuis longtemps prouvé qu’elle était une femme forte et digne de diriger tout un peuple. Elle nous montre d’ailleurs combien elle est courageuse et que malgré sa force qui est loin d’égaler celle de Fly, qu’elle peut, elle aussi, être partisante de la victoire (un peu comme Eowyn dans le seigneur des anneaux).



Reste à savoir maintenant, ce que Ban va bien pouvoir faire maintenant qu’il a compris combien les compagnons de Fly sont importants. Il a certes usé d’une technique mais je me dis qu’elle ne durera pas longtemps. Et ce n’est pas ce petit tour qui empêchera Fly de sentir la présence des êtres qui lui sont chers.

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Beet the vandel buster, tome 1

C'est mon fils qui avait emprunté ce manga à la bibliothèque. Après l'avoir fini, il m'a conseillé de le lire. En fait, il aime bien que, parfois, je lise les mêmes choses que lui pour pouvoir ensuite en parler ensemble. Comme il n'est pas vraiment difficile, il aime quasiment tout, c'est emplie de doute que j'ai attaqué ce "Beet the vandel buster". Finalement, c'est une bonne surprise. Ce 1er tome présente un univers assez chouette, un monde régulièrement attaqué par des créatures démoniaques. Celles-ci sont pourchassées par les Vandel Busters, des guerriers dotés de pouvoirs magiques. La bonne idée c'est que non seulement les Vandel Busters gagnent des points au fur et à mesure qu'ils tuent des monstres mais ces derniers également gagnent des points en se débarrassant des Busters. Ce fonctionnement fait pas mal penser à un jeu vidéo. C'est bourré d'action, il y a aussi pas mal d'humour. Le dessin est plaisant et dynamique. Bref, c'est une bonne surprise pour moi, je vais continuer la série avec plaisir.

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Fly, tome 29 : Naissance d'une arme surpuis..

Ce vingt-neuvième tome est pas mal mais il ne m'a pas non plus tellement intéressé. Cela peut paraître étrange mais comme on se focalise en grande partie sur le combat que mène le reste des troupes sur Terre, qu'Aban se la joue "monde des bisounours" et que les dernières pages annoncent un autre combat entre Henki et Hym... c'est un peu comme si on regardait un film, que le moment le plus palpitant arrivait et là : PUB ! Vous voyez ce que je veux dire ?



Je l'ai déjà dit, depuis son retour, Aban ne me semble être qu'une apparition éphémère. Pour moi, il ne restera pas longtemps et finira par se sacrifier pour ses élèves. Il est un peu un atout que nos héros ont en poche et qui les sauvera au moment opportun. C'est sûrement cynique mais je ne vois pas trop pourquoi le mangaka aurait choisi de le faire réapparaître après tout ce temps si ce n'est pour cela. J'espère me tromper pour de nombreuses raisons, ne serait-ce que pour Flora qui doit toujours l'aimer mais aussi pour nos héros qui devront une nouvelle fois faire face à la mort de leur mentor. Mais son attitude si désinvolte et les sous-entendus sur sa condition n'augurent rien de bon. Il donne au moins la possibilité à Pop de se rétablir, et à nos amis de retrouver un peu le sourire.



Sur Terre, les choses vont plutôt "bien". Il y a des dégâts, il ne faut pas non plus se leurrer mais clairement, on sent que l'union est bien là et qu'elle permet aux Hommes et à leurs alliés d'avoir le dessus. Même Myst les trouve valeureux, ce qui en soi doit être le plus beau compliment qui soit. Reste le problème Saboera... Ce type est un cafard... jusqu'au bout il agira comme une vermine et trompera en jouant sur les bons sentiments de certains pour s'en tirer. Est-ce que sa chance lui sourira jusqu'au bout... ? Un petit retour de manivelle appuierait non seulement le fait qu'il est totalement différent de Krokodin, Henki et Ron Berku mais aussi qu'il est temps que justice soit faite.



En parlant de Ron Berku, j'aime beaucoup ce que le personnage est devenu. Contrairement à Baran qui n'a pas totalement fait la paix avec les humaines, le forgeron, lui, semble à leurs contacts avoir une autre vision d'eux. Sa relation avec Nova est d'ailleurs très salvatrice. Le jeune homme a trouvé un modèle et quelqu'un qui lui inspire du respect et qui le pousse à trouver un but. Il était assez en déperdition depuis un moment, et même si après avoir été aux côtés de Fly, le héros du Nord semblait plus ou moins en paix, on voit encore qu'il a des doutes sur son destin et même son utilité. Un bon point encore une fois.



Puis, vient la fin du tome. Henki s'en sort plutôt pas mal à lui tout seul contre une armée entière de supers créatures. jusqu'à qu'Hym fasse son retour. Son élimination me semblait être vraiment prématurée lors du dernier ou avant dernier tome (je ne sais plus...). Il y a une explication tout à fait plausible et que j'apprécie plutôt face à son retour. Maintenant, je me dis qu'un énième combat entre ses deux-là n'est pas vraiment utilise, d'autant plus que je pense que l'on va avoir un semblant de copier-coller du combat Fly / Hadora. En espérant que cela ne s'éternise pas.

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