Citations de Riku Sanjô (33)
J’ai agi comme aux échecs. Le vainqueur est celui qui déplace ses pièces pour masquer le coup final.
La défaite ne réside pas dans le fait d’être blessé ou vaincu. Elle n’existe que quand on perd soi-même tout espoir.
Les disciples d’Aban que j’ai cherché à vaincre au prix de ma vie sont des guerriers plein d’espoir. Ils possèdent une foi inébranlable. Avoir un cœur si fort qui permet de garder espoir jusqu’au moment fatidique, n’est-ce pas là leur arme la plus puissante ?
Sache que lorsqu’on est magicien, il faut toujours être le plus calme de l’équipe. Même dans les moments où tout le monde est très nerveux, il faut savoir observer le combat en restant aussi froid qu’un glaçon…
C’était toujours sur Fly et Henki que reposait le dernier jusqu’ici… Moi, je n’avais qu’à me battre à fond jusqu’à épuisement, c’était suffisant. Il ne m’est jamais arrivé d’être l’espoir de tous, et le dernier, en plus…
Un pays n’est pas une terre ou un bâtiment. Si son peuple reste en vie alors ce pays continue d’exister !
Savoir se sacrifier pour protéger ceux à qui on tient le plus, c’est le destin de ma famille.
Tous les hommes meurent un jour, et c’est pour cette raison que tout le monde vit en faisant de son mieux.
Tu vois, cette différence (de force) n’est pas un problème. L’idée de considérer le plus fort comme un héros est une erreur.
Il ne faut surtout pas croire que le sacrifice de sa vie soit un gage de victoire. C’est une mort inutile.
Poppu, perdre un de ses parents est tout aussi douloureux qu’une blessure physique, même moi je le comprends très bien.
Oui, nous protégerons le monde. En attendant son retour. Un jour, il reviendra de lui-même et nous serons à nouveau réunis. « Que la Terre est belle avec ses villes et ses habitants en paix » se dira-t-il. Comme il sera fier d’en avoir été le défenseur, le jour où le héros reviendra.
Mes disciples ont tous bon coeur. J'en suis très fier mais la guerre est une chose cruelle. Il faut savoir avancer vers la victoire même au prix des larmes, c'est un fait inéluctable.
Que ma mort soit élégante ou non, peu importe. Du moment qu’il reste une possibilité, fût-elle infime, de gagner, je joue ma chance.
Même en disposant d’une grande force, nul n’a le droit de détruire la paix qui unit les autres.
Je suis incapable de rendre qui que ce soit heureux. Je porte malheur, c’est pour cela que je me bats à vos côtés, pour porter malheur aux forces du mal.
Tu es franche, c’est ce que j’aime chez toi, Leona.
- Qui c’est celui-là, un autre disciple d’Aban ?
- Oui, c’est Poppu. L’apprenti magicien.
- Vous ne pourriez pas me le confier ?
- Tu penses qu’il promet ?
- Non au contraire, c’est la première fois que je vois un apprenti magicien aussi nul. Il faut absolument que je le forme, sinon il mourra.
Il faut savoir accepter de perdre après avoir engagé toutes ses forces. Sinon tu ne pourras jamais devenir plus fort. Se battre jusqu’à l’extrême limite de soi c’est ça être un véritable guerrier.
C’est parce que j’ai considéré les créatures inférieures comme des déchets, c’est ça la raison de ma défaite. Elle résidait dans mon cœur.