Ouf... J'avais un petit peu peur que le tome vingt six ressemble à son prédécesseur, mais non. Il y a bien un peu de romance dans l'air mais on est loin de ce côté trop gnangnan qui m'avait un peu agacé. Il faut dire qu'avec l'arrivée de Saboera, nos héros n'ont plus trop le choix que de rester concentrés. D'ailleurs, on parle du magicien des forces du mal... Comment ce personnage a pu survivre aussi longtemps ? le type est un poltron de première, ne se mouille jamais, est vicieux et sans aucune valeur morale (bon, d'accord, c'est un méchant donc c'est un peu logique)... ? On oublie aussi le charisme et le côté puissant, vu qu'il est d'un ridicule sans nom. Et pourtant, tel le cafard qui renaît de ses cendres (pardon à tous les phénix...), il est toujours là !! Sérieusement, si un jour, il vient à disparaître, je sors le champagne.
Bref... Pop, lui, doute toujours. Comme je l'ai expliqué dans ma critique du tome précédent, Pop est celui qui est le plus humain à mes yeux, il est donc aussi celui qui est le plus « apte » à douter de ses capacités. Il ne voit absolument pas son potentiel et tout ce qu'il a accompli, et cela n'est pas de la fausse modestie. C'est déchirant en un sens pour le lecteur mais cela le rend encore plus attachant. du coup, et cela malgré les événements qui le poussent à prendre conscience de sa valeur, le fait qu'il puisse activer son pendentif est un moment qui va probablement marquer un tournant pour lui. Bon, j'avoue que le moment où on le voit limite comme le nouveau messie… C'était too much à mon goût… Mais, encore une fois, cela se prête à l'univers.
Dans le genre aussi « cela se prête à l'univers » mais je grince quand même des dents : Sam. Ou plus exactement, la petite culotte de Sam super échancrée (sinon, c'est pas drôle). Déjà, je trouve que cela dégrade totalement l'image de la femme forte et indépendante qu'est notre héroïne. Fan service à gogo sans aucun intérêt. Ou alors, si on veut vraiment « chercher » : Sam assume sa féminité, elle est à l'aise avec son corps, ses compagnons masculins montrent leurs pectoraux, elle peut bien montrer ses fesses. Vous sentez le second degré… Oui… C'est extrêmement dommage même si je sais que c'est une culture, qu'il faut titiller le public masculin (et encore je suis quasiment certaine que ce n'est pas ce qu'il cherche) mais mince… Alors qu'elle a enfin la moitié d'un tome à elle toute seule, qu'elle montre combien elle est forte, intelligente, sensible, dévouée… et tellement d'autres qualités. J'ai l'impression d'être Don Quichotte, là, mais bon.
Sinon, tome réussi, rien à dire, il fait son job, remonte le niveau, dose parfaitement la tension et les émotions, tout en gardant le côté dramatique sans entrer dans le pathos dégoulinant. Et pourtant, dieu sait qu'on arrive à un tournant qui ne va pas être une partie de plaisir.
Commenter  J’apprécie         240
Sam, tu sais, il arrive qu’on ne puisse pas protéger les gens seulement avec de l’amour et de la bonté. La force seule est injuste et la justice sans la force est sans valeur.
Opening de l'anime "Dragon Quest : La Quête de Daï" (2020)