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Critiques de Rita Falk (112)
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Bretzel Blues

Décalé, ironique, sarcastique, ce policier allemand nous régale de ses colères; de ses procédures à la limite du légal, de sa vie de famille et du village hors temps, homme un peu bougon, un peu misogyne mais dont on suit les aventures avec délice
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Bretzel Blues

Franz Eberhofer, commissaire affecté à la petite ville Niederkaltenkirchen près de Landshut en Bavière, suspecte un assassinat lorsqu'on retrouve le corps déchiqueté par un train de M. Höpfl, principal du collège. Quelques jours avant sa mort en effet, Höpfl l'avait sollicité pour qu'il dresse le constat de l'inscription "Crève sale porc" sur un mur de son domicile.



Polar assez loufoque, irrévérencieux, dans le sens où Eberhofer n'en fait qu'à sa tête, et n'a pas sa langue dans sa poche. Il ne se prive pas de boire des bières avec ses potes, de rappeler qui mène l'enquête, et de contrôler les fréquentations de sa collègue Susie en mandatant un détective privé sur le lieu de ses vacances. Bref, une caricature de flic un brin macho, dont on perçoit toutefois les fibres sensibles qu'il ne faut surtout pas exprimer. Ca se lit vite, ça engendre quelques sourires. Donc pourquoi pas envisager la lecture d'un autre épisode mais en version originale cette fois.
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Choucroute maudite

Un livre sur les tribulations de Franz Eberhofer, un flic muté dans un petit bled, et réduit à faire la circulation à la sortie des écoles…

Ce loser mène tout de même une enquête : qui a tué les membres d’une famille, et pourquoi ?

Franz est entouré de la Mémé toujours à la recherche de bonnes affaires, du Papa fumeur de joints et amoureux des Beatles, de Louis II (son chien), de Leopold son frère, de Simmerl le boucher, de la Ferrari, de la Susie…et des copains buveurs de bière, autant de personnages typés et attachants.

L’intrigue ne casse pas trois pattes à un canard, mais je me suis bien amusé ; ce livre humoristique a rempli le rôle dont je l’avais chargé : me distraire après un livre un peu « lourd » : L’été sans retour.

Merci Rita Falk ! Merci aussi pour les recettes à la fin du bouquin.

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Choucroute maudite

De quoi ça parle ?



À Niederkaltenkirchen, en Bavière, Franz Eberhofer, grand amateur de la cuisine de sa mémé (sourde comme un pot), des petits pains au fromage de foie de son ami Zimmerl et des ballades avec son chien Louis II, est accessoirement le seul commissaire du patelin à ses heures perdues.



Il est vrai qu’après avoir travaillé dans les grandes (Ô Très Grandes) forces d’élite de Munich puis avoir été muté pour raisons disciplinaires (castration d’un pédophile par arme blanche) dans son village natal, haut lieu de la délinquance où un habitant vole la pelle et le râteau de son voisin tous les 36 du mois, il y a de quoi se décourager.



Mais que nenni ! Ce serait mal connaître Franz Eberhofer que de le penser capable d’une telle faiblesse. Il s’accorde parfaitement de sa situation, entre les bières chez Wolfi ; son passe-temps préféré : emmerder son frère Léopold (notamment en jouant sur ses échecs répétés avec les femmes) ; et d’occasionnels détournements et abus d’autorité afin d’éviter de payer des amendes ou de se plier à d’autres broutilles du même genre.



Aussi, lorsque la malédiction qui pèse sur la famille Neuhofer semble se manifester à nouveau, le commissaire est-il plus énervé qu’autre chose d’être tiré de son quotidien douillet. Il faut dire que chez les Neuhofer, on ne meurt jamais de façon classique (par exemple dans son lit, comme toute personne sensée). Le père électricien s’est fait électrocuter alors qu’il changeait son lave-vaisselle – un comble pour un homme de la profession ! La mère dépressive a été retrouvée pendue à un arbre dans la forêt et le fils aîné s’est fait écraser comme une crêpe par une benne. Ne reste plus que le fils cadet, qui s’empresse de vendre la maison familiale maudite. Franz, cependant, pressent qu’il y a anguille sous roche : tous ces décès coup sur coup sentent le traquenard, mais personne ne veut entendre parler de meurtre. Ceci s’explique en partie par la réputation du commissaire, connu dans les services pour avoir la gâchette facile et le caractère imprévisible.



Toutefois, lorsque le cadet lui-même succombe à un accident de scooter provoqué par la percussion d’une laisse de chien, Franz n’a plus le moindre doute. Ce sera à lui de trouver un moyen, entre deux plats de la mémé, pour élucider ce quadruple meurtre.



Mon avis :



Bon, je ne prétends pas ici faire la critique d’un grand roman de la littérature allemande. Ce n’est pas un classique (comme on le devine facilement). C’est pourquoi il serait injuste de ma part d’appliquer à Choucroute maudite les critères d’évaluation auxquels je soumettrais d’autres ouvrages plus sérieux. Tout simplement, si Rita Falk n’a nullement l’intention de nous offrir une vision nouvelle du monde ou de nous ouvrir les portes d’une réflexion profonde, pourquoi donc, nous lecteurs, en chercherions-nous une ?



Parenthèse mise à part, je donne à Choucroute maudite comme note finale : 4/5, car j’ai vraiment beaucoup aimé ! Commençons toutefois par le commencement : les personnages.



Ils sont tous chers à mon cœur désormais et c’est très rare que je ressente cela. D’habitude, il s’en trouve toujours un qui m’horripile et m’insuffle des envies de meurtres. Ici, tous plus loufoques et saugrenus les uns que les autres, il semblerait que les habitants de Niederkaltenkirchen soient tout droit sortis d’un jardin d’enfants. Que ce soit Franz, guidé par son estomac et sa légère mesquinerie pour parvenir à ses fins ; ses amis : le boucher et le tocard de chauffagiste (qui passe son temps à tromper sa femme (qui s’est déclarée en abstinence de gymnastique de matelas), mais qui, bien entendu, se fait perpétuellement découvrir, en raison de légères déficiences en matière de stratagème) ; ou la commère du village : Liesl Mooshammer, nous avons droit à un vrai festival en continu. Mon personnage préféré cependant reste la mémé : sourde comme un pot, avec des cors aux pieds, habillée de sweat-shirts pour enfant et cuisinant des plats à tomber par terre. Ce combo d’illuminés du bac à sable m’a fait éclater de rire de nombreuses fois, parfois à des instants peu opportuns. Je l’ai déjà constaté, il n’est pas fréquent qu’une lecture m’amène à extérioriser mes émotions : ces éclats de rire intempestifs sont donc le signe indéniable que ce roman possède un petit quelque chose en plus.



Maintenant : les péripéties, aka une enquête complètement abracadabrantesque. Tout est farfelu de bout en bout et c’est ça qui est bien. On y retrouve quelques caractéristiques de la série télévisée Les Petits Meurtres d’Agatha Christie – notamment le fait que l’enquête n’importe pas tant que les relations cocasses entre les personnages. Sans les amourettes de Franz avec la femme qui se joue de lui et ses voyages d’investigation sous couvert de vacances romantiques avec son ancien compagnon de voyage Rudi, le livre aurait-il toujours le même piquant ? Sûrement pas !



Bref, vous avez avec Choucroute maudite du divertissement littéraire en chausson de qualité ! Je n’ai pas pu le lâcher et aurais sans hésiter enchaîné avec le tome suivant si je n’avais eu d’autres lectures en cours. C’est ainsi qu’à mon grand désespoir j’ai découvert que seuls les trois premiers tomes de cette série étaient traduits en français. Oh, miséricorde ! Depuis ma lecture de ce roman, j’ai craqué et lu le tome 2 (Bretzel Blues) et suis en plein dans le tome 3 (Pression fatale). Toutes les bonnes choses ont une fin… à moins qu’un éditeur ne se décide à reprendre le flambeau.



https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2022/01/16/choucroute-maudite-de-rita-falk/
Lien : https://lirelandoulerevedune..
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Choucroute maudite

J'aime beaucoup les polars culinaires, ceux de Michèle Barrière, de Diana Mort Davidson, de Nancy Faibanks,... alors quand j'ai aperçu "Choucroute maudite" dans les rayonnages de la bibliothèque de l'hôtel d'Archaoia Epidavros où je séjourne actuellement, j'ai sauté sur l'occasion de découvrir un nouvel auteur, un nouvel héros et de nouveaux pays !



Franz Eberhofer est policier à Niederkaltenkirchen, une paisible petite ville d'où il est originaire, et où il a été muté après avoir subi quelques difficultés à Munich.



Humilié par son frère aîné depuis sa naissance qui a coûté sa vie a leur mère, Franz vit entre sa grand-mère sourde et nourricière, mais surtout accro aux produits en promotion, et son père vrai fan des Beatles.



Lorsqu'un habitant du village hérité de toute sa famille après trois accidents mortels indépendants, mais la coïncidence est trop belle, Franz décidé de mener une enquête solitaire, personne ne souhaitant qu'il fasse de vagues dans ce petit village si calme.



De fil en aiguille, il dénouera les fils d'une belle arnaque à l'échelon national.



Un polar gentillet qui démarre très très lentement (ça m'a rappelé les enquêtes effrénées de l'inspecteur Derrick) mais qui peu à peu se déploie et monte en puissance.



Un héros qui prend de l'assurance au fil des pages et qui semble prêt à prendre son envol à la fin de ce premier opus.



Bonus supplémentaire : les principales recettes de la grand-mère sont partagées en fin de volume !


Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Bretzel Blues

Bretzel Blues appartient à un genre peu courant, le polar rural. On se souvient des prédécesseurs avec les grands anciens Jean Vautrin (Canicule) et A.D.G. (La nuit des grands chiens malades), sans oublier Jim Thomson (1 275 âmes), et quelques nouveaux venus (très bon article dans Le Monde des livres du 31 mars 2016). Ici, nous sommes dans le polar rural allemand, bavarois plus exactement. Autant préciser tout de suite que c’est très caricatural (ce que ne sont pas les romans précités), plutôt lourd (comme la cuisine qu’ingurgitent les protagonistes) et complet avec ploucs à toutes les pages, relations familiales tordues et vices cachés.



Cela dit, il y a une intrigue criminelle et une enquête (sur la mort suspecte d’un directeur de collège unanimement détesté). Le commissaire Franz Ebehofer en est chargé ou plutôt s’en charge avec l’aide d’un vieux pote, ex-flic viré pour raison disciplinaire. Entre quelques pâtés au fromage de foie, pas mal de bière et des ballades avec son chien. Ce qui surprend, c’est qu’il ne s’en tire pas trop mal et que l’on y croirait presque. Car il y a une véritable procédure avec interrogatoires, police scientifique, légiste, etc.



Bon, Bretzel Blues n’est pas le roman de l’année, ni même du mois, mais certains accrocheront (cela semble cartonner en Allemagne avec quatre adaptations au cinéma !). Cela se lit en moins de deux heures, c’est parfois drôle (principalement au niveau d la famille de Franz) et on a quand même envie d’avoir le fin mot de l’histoire (assez prévisible toutefois). Petit lecture d’été sur la terrasse, avec une Beck st un bretzel à proximité.

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Choucroute maudite

Oubliez les polars hyper rigoureux qui vous mettent les nerfs en pelote, l’auteure vise plutôt vos zygomatiques avec son enquêteur hors norme : Franz Eberhofer. A noter que le roman est le premier d’une série qui compte déjà 8 titres en Allemagne, il y a fort à parier que les suivants seront prochainement traduits et disponibles chez le même éditeur.



Rita Falk opte pour un récit à la première personne en donnant la parole à Franz Eberhofer qui s’adresse au lecteur comme à un voisin de troquet à qui il raconterait son enquête entre deux chopes. Et on se prend rapidement au jeu, même si parfois on se demande qui est ce drôle d’hurluberlu qui ne manquera pas de vous surprendre.



On pourrait penser que la vie à Niederkaltenkirchen (à tes souhaits) est un long fleuve tranquille et c’est généralement le cas, sauf pour Franz qui est convaincu d’être sur importante affaire criminelle. Ce qui ne l’empêche pas de finir ses journées chez Wolfi, le troquet du village, avant de rentrer rejoindre le Papa et la Mémé et se régaler des « petits » plats de cette dernière (la cuisine bavaroise a l’air fort appétissante, mais un tantinet bourrative. Quelques idées recettes figurent en annexe du roman). Et bien entendu, avant d’aller se coucher, il ne peut échapper à une promenade en forêt (toujours le même itinéraire) en compagnie de Louis II, son chien.



J’ai beaucoup aimé la famille Eberhofer : le Papa, veuf inconsolable qui passe ses journées (et ses nuits) à écouter les Beatles à plein volume, et la Mémé, sourde comme un pot, en perpétuelle traque de promotions en tout genre. Et parfois il y a la visite du Leopold, le frère aîné, parti vivre à Munich afin d’ouvrir une librairie.



Si l’intrigue policière est abordée avec un second degré évident, il n’en reste pas moins que globalement elle tient la route. Plus d’une fois, on se demandera si Franz poursuit un vrai criminel ou court après un crime imaginaire…



Une découverte sympathique, quasiment lue d’une traite (256 pages coupées par une nuit de sommeil). C’est avec plaisir que je reviendrai à Niederkaltenkirchen écouter Frank me raconter de sa prochaine enquête.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Très vite ou jamais

Ce livre que je n'ose définir d'épistolaire car le personnage principal écrit en fait pour un ami dans le coma et même si c'est effectivement de lettres dont est constitué le roman, est un récit d'amitié profonde et sincère.

Jan et Nils sont deux jeunes garçons faisant partie d'une bande d'amis soudée depuis des années, ils font tout ensemble et l'avenir semble radieux jusqu'au jour où l'un d'eux fait une chute en moto et que tout bascule, c'est seulement quelques mois plus tard que Jan décide d'écrire pour son ami, pour lui-même aussi d'ailleurs, de raconter sur quelques lignes les événements de sa journée au Nid de coucous une clinique psychiatrique dirigée par une bonne-soeur, les nouvelles des copains et de la famille; puis de lui rendre visite chaque jour s'il peut et ainsi de lui lire ces mots et les résultats sportifs. En d'autres mots Jan essaie de faire "participer" Nils au quotidien, de le garder auprès de lui attentif au moindre signe d'amélioration.



Ce garçon qui se débat avec le pessimisme des médecins et son trop grand optimisme à lui préfère voir son ami bien vivant et près à repartir et reprendre vie plutôt que de le considérer comme déjà mort. La bande d'amis se délite et les parents de Nils se séparent, Jan quant à lui vit d'autres choses, rencontre et s'attache à des personnes qui lui ouvriront les yeux vers d'autres horizons. C'est un roman plein d'émotion et d'humour, j'ai dégusté les instants passés au Nid de coucous et ai été attendri par les moments passés auprès de Nils; il faut précisé que ceci est un roman jeunesse best seller en Allemagne et que la façon d'aborder le coma et la possible mort est très originale.



Facile à lire et écrit avec beaucoup de douceur j'ai pris un grand plaisir à lire ce récit émouvant d'un garçon qui perd son meilleur ami.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Bretzel Blues

j'avais beaucoup aimée le tome précédent.

ici les mêmes ingrédients.

de l'humour, des flics, une enquête

mais un peu moins accrocher.

je m'arrête là pour cette série

je lis très peu de livres d'auteurs allemand. c'est à découvrir. ce sont des livres court et accessible
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Pression fatale

Où l’on retrouve la Mémé, le Papa et même la Suzi pour cette troisième enquête du commissaire Eberhofer.



Un dangereux malfaiteur s’est échappé de prison et poursuit le juge Moratschek jusque chez lui.



Franz est chargé de veiller sur lui, et le conduit donc chez lui, avec son répertoire des Rolling Stones. Le Papa décide de troquer ses Beattles contre l’autre groupe, et les deux hommes passent leurs soirées la musique à fond.



Dans le même temps, le maire du village charge le commissaire de retrouver et ramener la Suzi, car sans elle, la mairie part à vau-l’eau.



Direction l’Italie dans le vieux combi VW avec toute la famille, car le Léopold a pris ses quartiers d’été avec femme et enfant dans la ferme familiale.



Encore une lecture bourrée d’humour, avec les petits plats de la Mémé qui vous ferait prendre 20 kilos rien qu’en lisant son menu.



Mais, à l’instar du commissaire, j’ai trouvé bizarre cette amitié entre le Papa et le juge. Cela cacherait-il quelque chose ?



J’attends la suite avec impatience, car le dernier rebondissement est de taille.



L’image que je retiendrai :



Celle du thé à la menthe que boit Eberhofer en début de roman dans une famille turque.
Lien : https://alexmotamots.fr/pres..
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Choucroute maudite

Avec le commissaire Eberhofer, héros paumé de cette série aux titres caloriques, on s'amuse tout au long de ses enquêtes, dans le village de Niederkaltenkirchen de Bavière, avec une garantie de beaufitude germanique et des plats locaux qui épicent joyeusement la lecture. Une galerie de personnages mémorables - j'ai préféré la Mémé, ses plats et sa faiblesse pour les promos chez Aldi ou Lidl, mais tous sont bien campés et croquants, voire succulents ou sanguinolents.

Cette série de polars légers et marrants où RitaFalk se moque de tout - de pays, habitudes, même de ses personnages - a un succès fou et mérité outre Rhin.

Les lecteurs qui veulent du thriller sérieux, noir, devraient aller voir ailleurs. Ici, la choucroute narrative est drôle.



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Choucroute maudite

Très déçue...

La quatrième de couv' me laissait espérer un mélange entre Nadine Monfils et Agatha Raisin version bavaroise, avec la truculence des mots des San Antonio... Et je me retrouve avec un roman très mal écrit (mal traduit ?), privilégiant les faciles pipi-caca-prout - (et mémé) en guise d'humour.

Le bouquin m'est tombé des mains, avant même d'avoir parcouru trente pages ; le reste, je l'ai survolé, mais c'était trop affligeant.

Pour avoir visité la Bavière, je n'ai pas du tout retrouvé l'ambiance de ses villages, contrairement à ce qui était avancé.

De plus, le livre n'est pas un bel objet : couv' moche, impression numérique, mise en page bâclée. Contente de l'avoir loué, et non pas acheté au prix (bien trop) fort.
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Choucroute maudite

Le commissaire Franz Eberhofer se retrouve dans un trou par mesure disciplinaire.

il est occupé : promener son chien 1h05 à chaque fois, amener mémé faire les promos dans les magasins, s'engueuler avec son père qui écoute les Beatles en boucle et boire un coup au café du coin chez Wolfi avec le plombier et le boucher (je sais il a du sang sur le tablier)

C'est assez trépidant autant que Dérick.

a il y a des gens qui meurent beaucoup dans la même famille il va être obligé de s'en occuper.

Les critiques trouvent se livre drôle je vous laisse juge : c'est pas vraiment évident.

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Bretzel Blues

Comme « Choucroute maudite », ce petit RP présente également une intrigue plutôt mince. C’est encore Franz Eberhofer, le flic ostrogoth, qui s’y colle, un peu au-petit-bonheur-la-chance dans cette campagne bavaroise où les personnes loufoques (comme sa famille !) ne manquent pas. Humour et truculence sont au menu… agréable lecture de détente.
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Choucroute maudite

Que penser de ce roman humoristique avec ses clichés allemands si drôles ? Un ovni ! Un style surprenant, loufoque, déjanté, drôle, parfois grotesque !!! On ne sait pas où l'auteure amène le lecteur mais on y va....après s'être accroché sur le premier tiers du roman.
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Choucroute maudite

Franz, commissaire de police, a été muté à la campagne parce que la grande ville lui donnait des envies de meurtre. Il vit donc à Niederkaltenkirchen , dans sa famille. Avec Papa, qui fume des joints et écoute les Beatles en boucle à fond la caisse. Avec Mémé, sourde comme un pot et adepte du low-kick, qui traque les promos dans les prospectus publicitaires. Avec de temps en temps son frangin Léopold qui rapplique, flanqué d'une nouvelle femme, trouvée dans un pays de l'Est, en Thaïlande ou ailleurs.

Bref, la vie pourrait être rose, simple et pétillante comme une bière fraîche s'il n'y avait la maison Neuhofer, bradée après le décès subit des membres de la famille. Ou cette bombe atomique, nouvelle venue au village, qui traîne un chien de luxe et prétend restaurer la vieille demeure familiale. Ou les copains qui racontent des trucs bizarres au bar du coin.

Bref, Franz a fort à faire pour débrouiller tout cela. Et c'est d'autant plus compliqué qu'on le prend pour un cinglé depuis ses ennuis à Munich, et qu'il est obligé de se pointer chez le psy tous les quatre matins, dès qu'il évoque la possibilité d'ouvrir une enquête ...

Bref. Un petit polar allemand sans prétention, tordu comme un bretzel et qui s'avale aussi vite.
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Choucroute maudite

Ceux qui me suivent depuis un moment savent que je suis fan de Nadine Monfils, de son humour décalé et de son univers. En lisant la 4ème de couverture de ce livre, j’ai senti qu’il avait le même potentiel.



Franz est repartie vivre dans son village natal après quelque soucis dans la police de Munich. Mais sous ses dehors de village tranquille Niederkaltenkirchen cache pas mal de secrets.



J’ai adhéré à l’histoire dès le début. Même si j’ai parfois eu du mal avec les mots en allemands (je me suis même aperçue au bout d’un moment que je ne les lisais même pas), le lexique de la fin m’a aidé à comprendre certains jeux de mots et surtout la culture bavaroise. Et c’était plutôt bien parce que n’ayant pas fait allemand durant ma scolarité, j’étais un petit peu larguée.

L’intrigue par elle-même est assez simple, surtout quand on a l’habitude de lire des polars, mais ce qui fait la force du roman ce sont ses personnages. Ils sont hauts en couleurs, et, même s’ils ont beaucoup de travers, ils sont tellement réels qu’on ne peut que les adorer !

La famille de Frantz est totalement déjantée et, quand on y réfléchit, elle ressemble pas mal aux familles dites standard. Ils m’ont bien souvent fait rire. Tous les habitants du villages sont des stéréotypes : le boucher, le propriétaire de bar, le plombier et sa femme, le maire… mais ils sont tellement bien décrit et si adaptés à l’histoire que cela ne choque pas. Tout s’imbrique très bien.

J’ai vraiment passé un très bon moment avec ce policier et j’ai découvert que ce n’est que le premier d’une série qui a déjà plusieurs tomes en allemand, j’espère qu’on aura la traduction pour la suite…
Lien : https://mutietseslivres.com/..
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Bretzel Blues

La Mémé, le Papa, la Suzie, le Léopold et sa Panida avec leur bébé Sushi, ils y sont tous.



La Mémé est toujours aussi férue de réductions dans les supermarchés, ce qui donne une scène comique quand elle s’y rend en bus avec ses amies.



Le frère Léopold fait son grand retour à la ferme, ce qui ne plaît pas à Franz.



Qui plus est, la Suzi lui fait des infidélités avec un italien, tout va de mal en pis.



J’ai aimé retrouver Franz, sa famille et ses amis. Les bons petits plats de la Mémé (avec ses recettes en fin de volume). Les excentricités du Papa.



Encore une fois, l’enquête n’a que peu d’importance, les personnages (même secondaires) sont les plus truculents.



L’image que je retiendrai :



Celle de la pièce des plaisirs cachée dans la maison du mort.
Lien : http://alexmotamots.fr/bretz..
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Bretzel Blues

La suite de mon petit bonbon bavarois ! Ils sont revenus : Franz, son chien Louis II, la mémé, son papa et tous les personnages de Rita Falk ! Si vous voulez un suspens et une action insoutenables, vous passerez votre chemin ! Mais vous manquerez quelque chose (c'est une suite, mais elle peut se lire toute seule) !

Nous sommes en Bavière, à Niederkaltenkirchen exactement. Après avoir résolu une affaire il y a peu, tout va bien pour Franz : la famille, les amours avec sa Susi, un train-train bien agréable ! Et voilà que déboulent en simultané du changement professionnel et personnel ! Le personnel, c'est son satané frangin et la nouvelle madame frangin, il a perdu le compte, mais cette fois, il s'est reproduit ! Sushi pour la famille ou Pif-de-nain va d'ailleurs être la cause de quelques scènes délicieuses ! Côté professionnel, un proviseur pas aimé reçoit des menaces sur la façade de sa maison, avec une liste longue comme une kyrielle de saucisses bavaroises de suspects possibles et ce d'autant plus qu'il a le mauvais goût de disparaître... Bref, voilà notre commissaire embarqué à la recherche de ce proviseur, entre deux querelles de voisinages (ah ce groupe de paroles pour voyeurs de thermomètres, je ne vous dit que ça....), de baby-sitting de nièce qu'il est le seul à pouvoir endormir, de perdition de sa Susi dans les beaux yeux (enfin pour elle) d'un Italien et de virée pour les promotions avec une Mémé toujours aussi impayable (la scène au H&M est absolument anthologique osons le dire ! ce groupe de mamies en goguette !). Vous l'aurez compris, je suis accro ! Une suite amène toujours cette petite inquiétude : est-ce que l'on va être autant attrapé ? Eh bien oui et je dirai presque plus encore ! Un top ! Un savant mélange de gouaille (bravo pour le boulot de traduction) et de personnages absolument truculents. Il y a tout de même une enquête, avec un dénouement que l'on n'attend pas forcément. Mais ce n'est pas là le point central de cette série ! Foncez ! à savourer avec un bretzel et une bonne bière ou pour les sans alcool, un apfelschorle ! Et pour les non-germanistes, il y a un lexique à la fin. Mais surtout surtout surtout aussi les recettes de la mémé ! Ce n'est pas sa ligne qu'il faut surveiller lorsqu'on les lit, mais la lente cuisson de tout ce que vous allez mijoter ! Double bonheur, moi je vous le dis !
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Très vite ou jamais

Roman plein d'émotions mais pas forcément triste! J'ai beaucoup souri ,ri à certaines situations, anecdotes sur leur amitié.

Je me suis attachée à Jan , j'ai espéré avec lui et j'ai adoré la fantaisie de Sœur Barbara .

Coup de cœur pour ce livre !!
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