AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Robert Crais (155)


Si Pike ne s'était pas arrêté à la station d'en face, il n'aurait pas vu les deux hommes ni traversé la rue. Il n'aurait pas rencontré la femme qu'il s'apprêtait à rencontrer, et rien de ce qui allait suivre ne se serait passé. Mais Pike s'était arrêté. Et le pire restait à venir.
Commenter  J’apprécie          10
Maggie courait dans le pré vert, le cœur en paix, satisfaite. Le ventre plein. Sa soif étanchée. La main de Scott sur le dos,réconfortante. L'homme s'appelait Scott. Elle, Maggie. C'était leur caisse,ici, et leur caisse était bien protégée.
Commenter  J’apprécie          10
Quand Scott entra dans le chenil, Maggie aboyait ,de pure joie,cette fois. Elle sauta contre la grille, dressée sur ses pattes de derrière, remuant la queue.Scott la fit sortir et lui ébouriffa la fourrure en lui parlant de la vois de canard qu'elle aimait tant.
Commenter  J’apprécie          10
- Quel genre de plaintes ?
- Des trucs graves. Tu connais le principe:"C'est celui qui le trouve qui le garde "?
Expression en vogue à la police et qui faisait ricaner les agents eux-mêmes : sauf que pour les flics ripoux, ce n'était pas du tout une blague. Si, au cours d'une perquisition, ils trouvaient de l'argent liquide, ils en laissaient assez pour que la chose soit reclassée en crime plutôt qu'en délit et gardaient le reste pour eux.
"C'est celui qui le trouve qui le garde..."
Commenter  J’apprécie          00
Tandis qu'ils s'installait sous l'avocatier, Scott se souvint d'une des blagues favorites de LELAND.
- Il n'y a qu'une différence entre les SWAT et la K-9. Les chiens, eux, ne négocient pas.
Commenter  J’apprécie          00
- Sens, Maggie,sens.
Ses narines palpitèrent et se contractèrent. Lorsque Maggie cherchait une odeur spécifique, sa respiration changeait. Flairer, ce n'est pas respirer. L'air qu'un chien aspire pour l'analyser ne va pas dans ses poumons. Ainsi Maggie flairait par petites inhalations. Les chiens flairent toujours par séries de trois à sept inhalations ; pour Maggie, c'était toujours trois. Snif-snif-snif, pause, snif-snif-snif. Le chien de Budress, Obi, était adepte des cinq fois. Jamais plus, jamais moins.
Personne ne savait pourquoi mais cela différait pour chaque chien. A chaque chien son rythme.
Commenter  J’apprécie          00
Le chèque loue mes services. il ne m’achète pas.
Commenter  J’apprécie          70
- Je ne veux pas travailler pour vous.
- Pourquoi ?
- Vous ne me plaisez pas.
Commenter  J’apprécie          10
Clark Hewitt gémit, et Teri sentit son corps trembler contre le sien. On était en plein mois de juillet, et la pluie était tiède. Son père ne tremblait pas de froid.
- Je ne les laisserai pas te faire du mal, ajouta-t-elle. Il ne t’arrivera rien. Je te le promets.
Clark Hewitt hocha la tête sans regarder sa fille. Teri le serra encore plus fort, et les tremblements s’atténuèrent peu à peu.
La camionnette tanguait toujours, immergée dans les ténèbres et la pluie.
Commenter  J’apprécie          40
Bien
Commenter  J’apprécie          00
Maggie dansait d'une patte sur l'autre, inquiète, prête au départ. Ses poils se hérissèrent le long de sa colonne vertébrale, des épaules à la queue ; le goût du sang lui vint à la gueule.
La meute allait chercher.
La meute allait chasser.
Maggie et Scott.
Des chiens de guerre.
Commenter  J’apprécie          90

Le cadre de la loi n'est autre que la manière dont nous définissons et protégeons la justice. S'il était donné à chacun de définir subjectivement ce qu'est la justice, l'ordre cesserait vite d'exister et toute justice disparaîtrait. Ce serait l'anarchie.
Page 259
Commenter  J’apprécie          130
René continua à scruter l'eau, son grand corps par instants secoué de soubresauts comme si les synapses de sa cervelle s'allumaient à retardement.
Page 219
Commenter  J’apprécie          90
Elle ne semblait pas aussi décidé. Elle avait l'air du nageur qui, après avoir sauté du plongeoir, s'aperçoit brusquement que le bassin est vide.
Page 167
Commenter  J’apprécie          150
- Dites-moi un peu, lui répliquait-je, ce René, c'est du lard et du cochon ou bien on l'a fabriqué avec des pièces de rechange?
Page 98
Commenter  J’apprécie          160
Dis à Darko que j'arrive.
Commenter  J’apprécie          50
Il entendit la voix de Donna résonner dans ce vide immense et caverneux - quatre mots, toujours les mêmes, et à l'infini :

"Tel père, tel fils".
Commenter  J’apprécie          40
Il m'était arrivé dans ma jeunesse de fuguer pour courir les fêtes foraines. Je fuguais parce que ma mère m'avait raconté que mon père était un homme-obus. Çà paraît idiot, non ? Ma mère ne m'avait jamais dit comment s'appelait mon père, ne m'avait jamais montré une photo de lui, ne me l'avait jamais décrit. Mon grand-père et ma tante n'étaient pas mieux informés que moi. Avec le temps, que mon père ait été un homme-obus n'avait plus eu d'importance.
Ce qui comptait c'est que, dans mes rêves, parfois, il venait me chercher.
Commenter  J’apprécie          40
Elle fila vers Scott, les oreilles rabattues, la langue pendante- la chienne la plus heureuse du monde. Scott écarta les bras et l’étreignit tandis qu'elle se jetait sur lui. Quarante kilos d'amour noir et fauve.
Commenter  J’apprécie          60
Un souvenir retrouvé en entraine un autre, de même que l'eau qui suinte par la fissure d'un barrage. Elle suinte, puis elle coule de plus en plus fort, jusqu'à ce que le barrage craque. Alors, tout vient.
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Robert Crais Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Indigo blues" de Robert Crais.

Combien de temps se passe entre le déménagement et la visite des enfants au détective privé ?

3 mois
3 ans
6 mois
6 ans

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Indigo Blues de Robert CraisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}