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Citations de Robert Seethaler (230)


Les voix.

Il s'imaginait ce que ça donnerait si chacune de ces voix avait l'occasion d'être entendue encore une fois. Evidemment elles parleraient de la vie. Il se disait que l'homme n'était peut-être en mesure d'évaluer définitivement sa vie qu'après s'être débarrassé de sa mort. (p. 12)
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Pour l'amour on n'est jamais assez adulte, a-t-elle dit. (p. 87)
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Heiner Joseph Landmann [Le Maire ]

Et ceci, mes chers concitoyens, nous ramène une dernière, toute dernière fois, à mes erreurs: oui, j'ai graissé des pattes, fait de fausses promesses, et probablement un tas d'enfants illégitimes, j'ai menti et j'ai trompé, j'ai été mauvais, j'ai été faux et horrible. En résumé, les amis, j'ai été l'un d'entre vous ! (p. 126)
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Navid Al-Bakri
Je ne comprenais pas que Dieu soit censé incarner la vérité, la véracité des choses, alors que sa création était si imparfaite. (p. 53)
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Navid Al-Bakri
J'ai posé mes questions aux hommes, non à Dieu. Je vous ai écoutés. Je vous ai regardés en face. Je vous ai pardonné quand vous avez tagué la façade du magasin et cassé mes vitres. Quand vous m'avez traité de chamelier, j'ai ri chaque fois que j'en avais envie. J'ai laissé de nombreuses fois ma tristesse à la cave. J'ai honoré mes parents et les ai remerciés. J'ai payé mes impôts et balayé chaque soir le trottoir du magasin. Je n'ai rien emporté ni rien laissé. Je n'avais que cette vie. (p.54)
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Là où meurt ce qu'est vieux, y a d'la place pour ce qu'est nouveau.
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Les cicatrices sont comme les années, elles s'accumulent petit à petit, et tout ça finit par faire un être humain.
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Ses cheveux embaumaient le savon, le foin et, trouvait-il aussi, un peu le rôti de porc.
p 47
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Les cicatrices sont comme les années, se disait-il, elles s'accumulent petit à petit, et tout ça finit par faire un être humain.
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L'homme donne la vie à la force de ses reins et prend la vie à la force de ses bras. L'homme est la chair, il est la terre, il est paysan...
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Il ne s’était jamais trouvé dans l’embarras de croire en Dieu, et la mort ne lui faisait pas peur. Il ne pouvait pas se rappeler d’où il venait, et en fin de compte ne savait pas où il irait. Mais, à cet entre-temps qu’était sa vie, il repensait sans regret, avec un petit rire saccadé et un immense étonnement.
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En outre, l’énorme différence d’âge entre eux instaurait d’emblée la juste distance, celle qui, avec la plupart de ses semblables, lui permettait seule, en fin de compte, de supporter une relative proximité. Franz était tout jeune, le monde du professeur, en revanche, vieillissait de jour en jour. Même sa fille dont il brossait encore les dents de lait assis sur le rebord de la baignoire pas plus tard qu’avant-hier, lui semblait-il, avait maintenant dépassé la quarantaine !
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L’avenir se profilait maintenant dans son esprit comme un lointain rivage aux contours imprécis émergeant de la brume matinale : encore un peu flou, mais riche de beauté et de promesses. Tout était soudain d’une délicieuse légèreté. Comme si, avec la silhouette de sa mère se brouillant au loin sur le quai de Timelkam, il avait laissé une bonne partie du poids de son corps.
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Quand on ne sait rien, on n’a pas de soucis, se disait Franz, mais si c’est difficile et pénible d’acquérir du savoir, c’est encore plus difficile pour ne pas dire impossible, d’oublier ce qu’on sait
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Un cigare de cette qualité n’est pas particulièrement donné.
– C’est parce qu’il est récolté par des hommes courageux sur les rives fertiles du fleuve Juan y Martinez et délicatement roulé à la main par de belles femmes, dit Franz en hochant la tête avec sérieux.
– Encore que, en l’occurrence, je ne me m’explique pas vraiment pourquoi le courage est censé constituer la qualité la plus éminente des cultivateurs cubains, lui opposa Freud.
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Il y avait une chose que son apprentissage avait bien vite inculquée à Frantz: de soi – disant professeurs, Vienne en comptait autant que les rives du Danube de petits galets.
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c'est parce qu'il est récolté pas des hommes courageux sur les rives fertiles du fleuve San Juan y Martinez et délicatement roulé à la main par de belles femmes
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Combien d'adieux peut supporter un être humain ? se demandait-il. Peut-être plus qu'on ne croit. Peut-être pas un seul. Rien que des adieux, où qu'on soit, où qu'on aille, on devrait être prévenu. Il eut envie de se laisser carrément tomber en avant et de rester allongé là, le visage contre le sol du quai. Un bagage abandonné, perdu, oublié, seulement entouré des trottinements de quelques pigeons curieux.
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Tout regorgeait de vie. La mort elle-même n'était qu'une idée de vivants. Tant qu'on pouvait se l'imaginer, elle n'était pas encore là. (p.106)
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On ne peut pas raconter la musique, il n'y a pas de mots pour ça. Dès qu'on peut décrire la musique, c'est qu'elle est mauvaise. (p.63)
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