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Critiques de Roger Frison-Roche (287)
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La grande crevasse

Quelle force dans l'écriture, quelle connaissance de la montagne, quelle sensibilité humaine ! C'est dans l'équilibre parfait de ces trois composantes que Frison-Roche m'emmène pour la deuxième fois en haute montagne. Moi-même fille de la ville, j'ai été très sensible au personnage de Brigitte, tiraillé entre son amour fou pour la montagne et son patrimoine urbain. La grande crevasse est lieu clef du roman mais c'est aussi symboliquement tout ce qui sépare les montagnards des peuples de la vallée. Sommes nous reconciliables ? La question se pose réellement. Jusqu'où surmonte-on ses différences ? Jusqu'où faisons nous des compromis ? Une vraie leçon d'alpinisme sur l'amour et le lien à autrui. J'ai adoré !
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La grande crevasse

Zian, guide de haute montagne rencontre Brigitte, une jeune notable parisienne en vacances à Chamonix. Leurs différences de milieux et d'instruction seront balayés par la découverte et la beauté de la montagne. Ennivré par les sommets, course après course, Brigitte tombe amoureuse de Zian et finit par l'épouser.

Mais la vie de femme de guide est bien rude. Brigitte se retrouve bien souvent seule et succombe finalement à l'appel de ses parents et de leur monde plus luxueux. ELle tarde à revenir à Chamonix et Zian triste et soucieux part seul pour ses dernières randonnées de la saison...



Finalement La grande crevasse, c'est une belle histoire d'amour née dans les sommets alpins, de magnifiques descriptions des paysages et de la vie de la montagne sans oublier quelques passages de purs aventure mêlé à un certain suspens.



(Quelques personnages de Premier de cordée se retrouvent dans la grande crevasse, c'est agréable.)
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La grande crevasse

découvrir les joies de l'alpinisme.

Enfin, je dis "les joies" plus par usage de l'expression. Car, ce n'est pas avec du baume au et un énorme sourire que j'ai tourné la dernière page. Mais, c'est pourtant ce que j'appelle une excellente lecture.



Il faut quand même que je commence par vous dire qu'il s'agit d'un tome 2. Bien que le tome 1 parle principalement d'un autre personnage et ne vous empêchera pas de comprendre ce tome, je vous déconseille vivement de lire ne serait-ce que la 4e de couverture du dernier tome au risque de vous spoiler complètement l'intrigue du 2.



Nous sommes donc à Chamonix avec Zian, guide de montagne quand la saison s'y prête. Un homme un peu brut de décoffrage et paradoxalement très renfermé sur lui-même et paisible.



La première partie du livre sera peut-être un peu lourde à lire pour des novices en alpinisme à cause des notions techniques. Personnellement, c'est une des raisons pour lesquelles j'ai adoré ma lecture.

Parce que l'alpinisme est un dépassement de soi, on y trouve des moments de pur bonheur mais aussi de pure angoisse. L'auteur ne négligera pas de montrer les risques et problèmes qui peuvent survenir lorsqu'on escalade, même en étant expérimenté.



Brigitte, notre deuxième personnage principal, est une jeune bourgeoise qui s'ennuie. Venue à la montagne en famille, elle tombe sur Zian qui la pousse à tenter la randonnée en montagne et à se dépasser. Son personnage ne m'a pas émue parce qu'il est trop passif et égocentré mais, il n'est pas irréaliste pour autant.



La seconde partie du livre est bien moins technique. Sans dévoiler l'histoire, on se retrouve dans les méandres de la psychologie de ces deux personnages et dans la "vieille France du terroir". La haine et les non-dits qui mènent à des conclusions hâtives seront nombreux et aboutiront à des drames.



La force de ce roman réside dans tout ça : réussir à faire un livre avec une vrai description technique de certains aspects de l'alpinisme tout en ne négligeant pas les relations humaines et psychologiques.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La grande crevasse

J'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai pourtant eu un peu de mal à rentrer dedant. Dès le départ, il y a beaucoup de détails, beaucoup de descriptions pour que l'on puisse suivre pas à pas les aventures montagnardes des personnages. Mais très vite, on se laisse prendre. Dans la première partie, on escalade plusieurs sommets, dont le Mont-blanc, avec les héros... L'histoire commence véritablement dans la 2e partie du livre. Une histoire d'amour, qui ne se passe pas aussi bien que prévu... Plus on avance dans le livre, et plus on a du mal à décrocher. La fin est inattendue... Je n'en dis pas plus. Lisez vite ce livre avant qu'il ne soit plus édité, car il date des années 40 !
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La grande crevasse

Je n'ai pas du tout accrochée, j'ai trouvé que ça trainait en longueur....
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La grande crevasse

Très beau roman d'amour et d'aventure en montagnes, dans la vallée de Chamonix. Roger FRISON-ROCHE décrit merveilleusement les paysages, les crevasses , les aspérités du terrain en haute montagne et la proximité du guide de haute montagne avec le relief.

La première partie du roman, siège de la rencontre entre Zian et Brigitte, m'a semblé manquer de rythme, mais la dernière partie m'a tenue en haleine jusqu'a la dernière ligne ! Pour les amoureux de montagne !
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La montagne aux écritures

d'autant je n'ai pas vraiment appréciée le 1er tome qui était : la piste oubliée, que j'ai apprécié celui ci qui est la suite.

un peu de longueur pour le récit de Lignac qui n'était pas sans me rappeler les long passages de la comtesse de Ségur ( le récit de Paul ) mais, à la fin on en sent l'utilité.

je ne me suis donc pas ennuyée longtemps,j' ai pris mon temps pour le lire.

le désert, le sahara, la montagne, la découverte magique ou magnifique de la montagne aux écritures. un bon roman somme tout.

un peu surprise de la fin quand même ..dommage que cela ne soit pas un roman historique mais contemporain dans la médiathèque de mon coin .

j'ai bien aimé.
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La montagne aux écritures

De passages en découvertes; les lumières se font et se défont.



Avancer pou comprendre. Comprendre ce que l'on voit; croit voit.



Réalités ou apparence ?



Questions et réponses se croisent et s’entremêlent à nos yeux pleins de ces croyances et certitudes que l'on donne à prendre en toute simplicité.



Initiations, rencontres et renouveaux apparaissent page après page, de chapitre en chapitre.



Ecriture à lire avec recueil.
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La montagne aux écritures

Le désert, avec la montagne lieu de prédilection de Frison-Roche qui nous entraîne dans des expéditions sahariennes au fil de ce roman où montagne et désert se rejoignent , au fil de pages magnifiques. Et la réflexion quant à la place de l'homme dans cette nature quasiment inviolée à l'époque n'est pas en reste chez Frison. Très beau roman.
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La montagne aux écritures

N'ayant jamais lu Frison-Roche, j'ai trouvé dans "La montagne aux écritures" un beau roman d'aventure. J'ai lu ce roman sans lire "La piste oubliée" au quel il fait suite, quelques références à des personnages ou évènements antérieurs m'ont donc échappés, mais dans l'ensemble çà n'a freiné ma lecture. Entre désert et montagne, le périple des protagonistes est aussi une quête, un voyage intérieur et, d'un récit à l'autre, une plongée dans le passé et les souvenirs oubliés. Les personnages sont réussis et attachants (ma préférence va tout de même au savant plus qu'a l'aventurier).
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La piste oubliée

Roger Frison-Roche (1906-1999) est un de ces héros du XXème siècle, à la fois scientifiques, écrivains, explorateurs, et grands sportifs (il fallait l’être pour faire ce qu’ils faisaient !) qu’on appelait Haroun Tazieff, Jacques-Yves Cousteau, Paul-Emile Victor, et bien d’autres. Roger Frison-Roche, de plus, était romancier. Il a mis dans ses livres l’essentiel de sa vie d’aventurier : que ce soit en montagne, sur les pics des Alpes et du monde, dans les étendues désertiques du Sahara, ou encore dans les glaces neigeuses du Grand Nord.

Dans une imposante bibliographie, aussi riche que belle, il laisse deux trilogies importantes : celle qui lui valut la célébrité, celle de la montagne : « Premier de cordée » (1942), « La Grande crevasse » (1948), « Retour à la montagne » (1957) ; et celle du désert, intitulée « Bivouacs sous la lune », composée de « La Piste oubliée » (1950), « La Montagne aux écritures » (1952) et « Le Rendez-vous d’Essendilène » (1954).

L’histoire de « La Piste oubliée » se place en Algérie française, juste après la fin de la Première guerre mondiale. La date est importante, car elle permet de situer le roman dans son époque, et surtout dans son contexte : nous sommes dans l’Empire colonial français, Les « valeurs » colonialistes de l’époque, décriées aujourd’hui, parfois avec raison, étaient alors le bréviaire de cette armée d’Afrique, il ne faut pas occulter cet élément dans le portrait psychologique des héros.

Sous couvert d’une exploration scientifique (la découverte d’une piste oubliée dans la région du Ténéré), dirigée par le professeur Lignac, c’est une véritable expédition militaire qui se cache, à la recherche d’un arabe soupçonné d’avoir tué un soldat français. Le lieutenant Beaufort, un savoyard féru d’alpinisme mais novice en matière de désert, commande la petite troupe. Il est assisté par Franchi, un vieux routier, qui commande la méharée (l’ensemble des chameaux). Avec eux voyagent aussi des goumiers (indigènes recrutés par l’armée) ainsi que des Touaregs qui servent de guides. Les différences de caractères se font vite sentir, de même que les antagonismes de race entre goumiers et Touaregs. L’affaire se complique quand une ex-maîtresse de Franchi, Tamara, qui a partie liée avec les complices de l’assassin recherché, se met de la partie. Et la piste, dans tout ça, me direz-vous ? Elle daterait de la nuit des temps, peut-être même avant, la légende la fait remonter au roi Salomon, et de magnifiques peintures rupestres rencontrées en chemin confirment cette opinion.

Nous sommes au pays de Théodore Monod. Ceux et celles d’entre vous qui ont lu « Méharées » et « L’Emeraude des Garamantes » connaissent déjà ce décor sublime et parfois inquiétant, et ce mystère du désert, qui fait que l’homme se sent à la fois infiniment petit, et paradoxalement bien dans sa place dans l’univers. Mais là où Théodore Monod en géologue et théologien, ne sortait guère du cadre scientifique ou intellectuel, le romancier qu’est Frison-Roche s’attarde dans les détails qui donnent du piquant à l’action : la soif, la faim, la peur, les bêtes (les chameaux, mais aussi les vipères), les conflits… (e qui ne l’empêche pas, au demeurant, d’avoir de magnifiques accents quand il dépeint la beauté et la magie du désert).

Car il s’agit bien d’un roman d’aventures (à rapprocher de « L’escadron blanc » de Joseph Peyré). L’auteur maintient le suspense, grâce à une écriture alerte, qui alterne belles descriptions et scènes d’action, dans la meilleure tradition.

L’histoire se poursuit avec « La Montagne aux écritures » et « Le rendez-vous d’Essendilène »



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La piste oubliée

J’ai trouvé le roman passionnant, malgré un début assez lent.



Début du XXe siècle. Un jeune officier français arrive au Sahara : la fascination va être progressive, puis totale. Il dirige une expédition à la découverte d’une région inexplorée, la « piste oubliée ».

Le portrait des Touaregs est intéressant. Contrairement aux clichés, ici ils sont également présentés comme paresseux, fourbes, etc… Les courageux, ce sont les Noirs.

Et on découvre vraiment le Sahara au point de vue climatique et géographique. On apprend les conditions de survie.

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La piste oubliée

Parfois un peu daté dans l’aspect colonial du récit mAis un vrai roman d’aventures où il peut faire très soif.
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La piste oubliée

Quelques années après la Première Guerre Mondiale, dans le grand sud saharien à peine pacifié, les tribus de nomades s'affrontent encore. Ayant arrêté Akou, le meurtrier, un soldat français est assassiné par celui-ci alors qu'il le ramenait à un poste pour qu'il soit jugé. Aussitôt, une expédition est organisée. Mais pour être plus discrète, elle aura une mission scientifique qui lui servira de prétexte. Elle inclura le professeur Lignac qui recherche les vestiges d'une piste oubliée dans le Ténéré. Le lieutenant Beaufort, solide chasseur alpin mais novice du désert, et Franchi, méhariste corse blanchi sous le harnais mais ensorcelé par sa vénéneuse compagne Tamara, l'accompagneront ainsi qu'une poignée de Touaregs et de Chaamba et une bonne trentaine de chameaux. Mais dans ces étendues désolées et brulées de soleil, ces hommes parviendront-ils à mener à bien leur mission au milieu des vents de sable, des attaques de vipères, de frelons géants et autres embûches ?

« La piste oubliée » est un grand roman d'aventures et d'exploration comme savait si bien en écrire Frison-Roche, l'écrivain spécialiste des montagnes (« Premier de cordée », « La grande crevasse ») qui commença comme alpiniste et comme guide d'expéditions au Hoggar (1000 km à dos de chameau, traversée du désert en 2 CV, etc, etc...). C'est dire si l'on a affaire à un spécialiste de la question. Il sait mieux que personne nous faire découvrir ces lieux aussi splendides qu'hostiles. Cette histoire d'hommes, pleine de fureur, de violence, de souffrance et de courage sent vraiment l'authentique et le vécu. Rien que pour cela, elle mérite d'être lue si l'on s'intéresse aux grands espaces et aux grandes épopées de cette époque déjà fort lointaine. On apprend énormément de choses sur la vie et les moeurs des peuplades du désert. Un seul petit reproche : une profusion de mots arabes ou tamacheks qui oblige le lecteur ne connaissant pas ces langues à aller presque à chaque page en chercher la signification dans le lexique placé en fin d'ouvrage. Terrible et exaltant.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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La piste oubliée

Sahara, méharée. Solitudes et rencontres, réflexions et pensées d'oublis et d'ailleurs.



Découvertes d'un autre que l'on ignore dans un autre monde où l'horizon se noit aux néons des villes.



De routes en chaos, les pistes se font mirages aux yeux de l'étonnement et l'attente.



A découvrir sans détours.
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La piste oubliée

« La piste oubliée » Roger Frison-Roche (Arthaud, 315p)

Sahara, Tamanrasset, début des années 20, un soldat français a été tué par Akou, un petit chef de tribu locale. Camouflée en mission scientifique, une expédition militaire légère méharée est organisée pour retrouver l'assassin. Lignac, jeune et hardi géographe, doit retrouver, loin dans le Ténéré, la piste oubliée qui mène à une oasis perdue de légende. En protection, le lieutenant Beaufort, chasseur alpin mais peu au fait des pièges du désert n'oublie pas sa tache de police. Épaulé par Franchi, un sous-officier blanchi sous les dunes depuis trop longtemps, et par des équipes de Touaregs et de serveurs-guides soudanais, il dirige cette aventure compliquée dans un Sahara si magnifique et éprouvant, plein de pièges naturels et humains. Trahis par certains Touaregs, pistés par l'ancienne maîtresse Targui de Franchi qui veut le tuer avec l'aide de l'assassin fugitif, les méharistes s'enfoncent de plus en plus loin dans ce Sahara si protéiforme. Et plus l'expédition doit surmonter les obstacles, plus la mission tourne à la quête mythique des anciennes pistes du roi Salomon, quand cette partie du désert était, peut-être encore florissante, ce dont témoigne les gravures rupestres.

Ce roman tient de la course du capitaine Achab derrière sa baleine blanche Moby Dick. Mais on est aussi dans un western des années 50 (date d'écriture du roman) manichéen et stéréotypé avec ses bons (tous les Français bien sûr, militaires ou scientifiques), leurs serviteurs (dévoués, noirs, incultes et superstitieux, mais si proches de la nature, n'est-ce pas), les traîtres (Touaregs perfides et sournois qui se prennent pour des princes mais qui sont lâches, évidemment …) Bref, les poncifs colonialistes abondent, on sent un paternalisme digne de Tintin au Congo. Mais l'aventure est bien menée, pleine de rebondissements, entre les attaques de frelons géants, l'eau qui est si rare, les chameaux qui souffrent, les méchants qui se rapprochent…

Et surtout, le désert… Ah ce Sahara si envoûtant, qui met l'homme si intimement face à lui-même, qui le fait chavirer et le fascine ! L'impressionnante dureté du climat, les paysages si variés à couper le souffle, les nuits immenses, le soleil qui écrase et devant lequel on est si petit, la vie qui pointe malgré les conditions dantesques parfois là où on l'attend le moins, Frison-Roche sait nous les faire sentir, humer, palper ; il connait ces lieux, cet autre monde qui parle à une part profonde de nous-mêmes. On regrettera la surabondance de mots arabes ou berbères (même avec le lexique de fin), mais la beauté est omniprésente, exaltante, inouïe.

Alors oui pour ce désert-là, qu'on y ait mis les pieds ou pas, ça vaut vraiment le coup de lire « La piste oubliée ».

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La piste oubliée

ce livre m'a moyennement plus. c'est plutôt à la dernière partie du livre que je l'ai trouvé intéressant.je pensais me régaler, je n'ai pas trop aimé leur exploration. pourtant beaucoup d'ingrédients étaient là pour plaire. peut être si j'avais connu les lieux avant, je me serai régalé comme quand j'ai lu un livre au rayon enfance sur le désert.

ça m'a un peu refroidi sur l'auteur, je ne sais pas si je continuerai à lire ces livres.
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La piste oubliée

Ce premier tome du « Cycle Hoggar » est une réussite, l’adaptation de Vivier et Delvecchio rendant parfaitement hommage à l’œuvre de Frison-Roche, et satisfaisant aussi bien ceux qui découvrent les aventures contées par l’écrivain aux multiples facettes, que les connaisseurs de ses récits.




Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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La piste oubliée

Livre très sympa pour se mettre dans l'ambiance du désert avec son lot de difficultés et de beautés. La volonté d'écrire à l'aide du vocabulaire du pays ralentit un peu la lecture (lexique à la fin) mais donne une dimension en plus.
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La piste oubliée

Roger Frison-Roche a écrit ce beau roman d'aventures sahariennes en 1950 et le situe dans le temps quelques années après la première guerre mondiale, une époque où la France coloniale était encore à son zénith.



Je pense que Frison a voulu avant tout raconter une aventure humaine en s'inscrivant dans ce qui faisait cette époque et je ne peux être du côté de ceux qui le taxent de complaisance à l'égard du colonialisme. Les choses, la vie étaient ainsi dans ces temps et l'auteur met ses personnages en scène dans ce qui était le contexte de l'époque.



L'essentiel de ce roman est pour moi ce rendez-vous réussi avec le désert, les dunes, le sable, le vent. Frison le connaissait parfaitement pour l'avoir parcouru intensément et avoir vécu ces moments, ces nuits, ces horizons comparables à ceux de la montagne.



L'histoire importe finalement assez peu, une expédition scientifique qui cache une poursuite d'un assassin, les péripéties s'enchaînent et ce qui reste, à mon goût, c'est le style d'un écrivain capable d'emmener ses lecteurs sur le Grépon, dans les écumes de la Nahanni en Amazonie ou auprès des rennes du Grand Nord canadien avec le même talent dans son écriture.



La piste oubliée peut paraître un roman un peu vieillot de nos jours car la situation du Sahara a bien changé depuis alors que le décor de la montagne paraît immuable malgré la fonte des glaciers et la modification des voies suite aux effondrements de la roche.



Je préfère donc les romans de montagne de Frison mais j'ai suivi avec beaucoup de plaisir et d'admiration pour lui, cette piste oubliée.

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