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Citations de Romain Puértolas (750)


Un livre, c'est quelque chose de très personnel. On ne l'interprète pas tous de la même façon. Il ne réveille pas les mêmes émotions en chacun de nous. Que les gens lisent ce qu'ils veulent! Ce qui les fait le plus vibrer, croire, rêver, mais qu'ils lisent!
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- Je n'ai jamais connu mes parents biologiques, et je doute de les connaître un jour.
- T'as pas la curiosité de le savoir ?
- Disons que je considérerais cela comme un manque de respect vis-à-vis de ceux que j'appelle papa et maman, qui m'aiment et qui m'ont toujours tout donné comme ils l'auraient fait pour leur propre fils de sang. Pour l'instant, disons que je suis heureux sans savoir. Je n'éprouve pas le besoin de savoir.
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Patricia m'avait quitté pour un autre écrivain au nom à consonance grecque dont elle préférait les romans aux miens et chez lequel elle aimait, accessoirement, les lunettes, le bouc, les jolies boucles poivre et sel et la délicatesse...
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Je connais un peu la mentalité de la campagne, où les enfants commencent à fumer à dix ans, où on leur apprend à conduire à douze, où on les envoie travailler en toute impunité pendant les vendanges, la récolte des pêches ou des poires. Je suis un produit cent pour cent de la ville, mais mon oncle, qui avait une exploitation (le mot veut tout dire) dans le sud de la France, ne se gênait pas, durant les grandes vacances, pour m'envoyer, en dépit de ma jeunesse, cueillir ses tomates pour pas un sou, avec les mêmes horaires que ses ouvriers adultes et salariés.
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–Par où me faut-il commencer ?
–Il y a cette phrase que dit le roi dans Les Aventures d’Alice au pays des merveilles : « Commencez au commencement et continuez jusqu’à ce que vous arriviez à la fin, ensuite, arrêtez-vous. » Je pense que cette méthode a fait ses preuves.
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L'embarras que provoque le mensonge chez celui qui en est coupable, la peur d'être démasqué entraînent une activité gestuelle importante. C'est proportionnel, plus on bouge en parlant et plus on ment.
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Mais l'erreur est humaine. C'est pour cela qu'il y a des gommes au bout des crayons à papier.
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Ne vous inquiétez pas, les ouvriers des Postes et Télégraphes (P & T) sont à la tâche et la communication devrait être rétablie en fin de semaine. Mais avouez qu'il y a un certain charme à retrouver le plaisir d'une bonne lecture, d'une conversation entretenue au rythme du courrier et un peu de lenteur dans ce monde au tempo effréné.
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En vérité, gourmand comme il l’était, notre fakir ne pouvait passer plus d’une journée sans s’alimenter. Dès que le soleil se couchait, chaque soir, on était venu refermer la toile de tente pendue devant le figuier et il s’était nourri des victuailles que son cousin Rhibbasmati (prononcez Riz basmati), complice de bon nombre de ses tours, était venu lui apporter. Pour ce qui était des vis et des boulons, ils étaient en charbon, ce qui, loin d’être très agréable à manger, était tout de même plus facile à déglutir que de vrais clous en acier, aussi rouillés fussent-ils.
Mais Ajatashatru n’avait jamais jeûné enfermé dans une armoire sans victuailles cachées dans le double-fond. Peut-être y arriverait-il s’il y était contraint. Après tout, il s’appelait Aja (prononcez À jeun). Le médecin de Kishanyogoor lui avait un jour affirmé qu’un être humain, fakir ou pas, ne pouvait survivre en moyenne plus de cinquante jours sans nourriture et pas plus de soixante-douze heures sans eau. Soixante-douze heures, autant dire trois jours.
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Mais pour rendre cette conversation un brin plus intéressante, disons que je suis toujours un peu révolté lorsque j'entends quelqu'un s'exclamer " Hitler était inhumain !" alors que ce qu'il a fait, sans l'approuver cela va sans dire, est, au contraire, très humain. Incontestablement humain même ! Vous connaissez beaucoup d'animaux, vous, qui construiraient des camps de concentration pour y exterminer d'autres animaux à cause de leur couleur de peau ou leur religion ?
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Eh bien moi, j'aimerais mieux être incinérée, lui avait dit la Française. j'aurais trop peur de me réveiller dans un cercueil. - Et de vous réveiller dans une urne, ça ne vous fait pas peur? lui avait rétorqué le fakir
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Sentir, c’était la première chose que la jeune femme faisait en rencontrant un homme. Elle sentait la peau de son visage, de son cou. Les singes n’avaient rien inventé. C’est ainsi qu’ils apprenaient à connaître leurs ennemis ou à reconnaître chez les autres un compagnon fidèle. On apprenait plus de choses sur un individu par son odeur que par ses paroles.
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Quand il ne nous reste plus rien, il nous reste toujours le souvenir de notre mère. Et des jours heureux de notre jeunesse en sa compagnie, lorsqu’on se sentait aimé, protégé, lorsqu’on était un enfant et que l’on n’avait aucune responsabilité, lorsque les problèmes de la vie glissaient sur nous car il y avait toujours maman pour s’en occuper, pour nous prendre la main, nous caresser, nous dire : « Tout ira bien, mon chéri, maman est là.»
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L’humain est un être qui, s’il n’aime pas souffrir, ne peut s’empêcher, lorsqu’il est triste, de se complaire dans sa tristesse, d’y barboter, de la vivre et la revivre, de remuer toujours plus profondément le couteau dans la plaie pour que cela fasse bien mal et prouver à quel point il est misérable.
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Je ne peux m'empêcher de penser avec tristesse à tous ces beaux livres qu'ils auraient pu écrire s'ils n'avaient pas écourté leur vie, à cette gigantesque bibliothèque des livres non écrits , que personne ne lira jamais...
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Il travaillait pour un journal de Tucson et se trouvait là par hasard, de passage pour le week-end. Les journalistes raffolaient de ce genre d’histoires auxquelles toute la population pouvait s’identifier. Ils aimaient susciter la peur, la propager, l’exacerber, ils aimaient aussi jouer les enquêteurs, évoquer des pistes auxquelles personne n’avait pensé, en inventer des grotesques, des improbables, confectionner à la lueur de leurs néons des titres racoleurs pour la une du lendemain matin.
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Dans la vie, il faut toujours être le premier, celui que les autres suivront.
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Mille.
C’était le nombre de fois où Xavier Dupont de Ligonnès avait été aperçu après le 15 avril 2011. Plus de mille témoignages avaient été recensés en onze ans. Au monastère Saint-Désert dans le Var, dans une abbaye de l’Indre, dans un bus à Versailles, à Bastia, dans un train à Soulac-sur-Mer, dans un restaurant de Mondovi, en Italie, à l’aéroport de Glasgow, sur le bord d’un lac à Chicago, à Sospel.
Tel Jean Valjean, et « comme tous ces tristes fugitifs qui tâchent de dépister le guet de la loi et la fatalité sociale », le fantôme de Ligonnès apparaissait de temps en temps dans l’actualité pour qu’on ne l’oublie pas. Hugo l’écrivait déjà en 1862 : « On a pu, plus tard, retrouver quelque trace de son passage dans l’Ain […] On vient de le voir à Montfermeil. […] Du reste on le croyait mort, et cela épaississait l’obscurité qui s’était faite sur lui. » On n’aurait pu mieux écrire concernant Ligonnès.
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Ils ont découvert ce qui fait grossir dans les hamburgers, l'informa Agatha.vous ne devinerez jamais. La petite rondelle de tomate...
Les sourcils du superintendant se levèrent sous l'effet de la surprise. Il regarda son assiette, perplexe.
- Maintenant j'enlève la tomate, reprit-elle. Et je mets double ration de ketchup pour compenser.
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- Et comment s'appelle votre roman ?
- La vraie vérité sur l'affaire du cas Quebert.
- C'est quoi un kakeber ? Demanda Agathe intriguée. Ce n'est pas de l'anglais.
- Le cas Quebert, pas "kakeber"
- Oui," kakeber", c'est un mot français ? Vous savez ce que c'est ? Demande-t-elle en se trouvant vers le bûcheron.
- Un "kakeber" ? Non. jamais entendu parler.
- CAS-QUE-BERT! Hurla le jeune Dicker, d'un coup relégué au statut de témoin de sa propre conversation. C'est le nom de l'affaire, le nom de l'accusé. Il s'appelle Quebert et c'est son cas..
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