Citations de Romain Puértolas (758)
"Le coeur est une grande armoire dans laquelle on enferme tous ceux que l'on aime pour les avoir toujours en soi et les trimballer partout avec soi dans la vie."
"La vengence ne servait à rien. Qu'elle etait aussi inutile qu'un crayon de couleur blanc"
"La mort d'un être cher vous fait parfois croire n'importe quoi"
"Il faut parfois savoir prendre son temps pour en gagner"
"Je viens te chercher mon amour... Peu importe le prix, peu importe le moyen , rien ne m'empêchera de venir te chercher aujourd'hui.Tiens bon mon ange. La lune ne se lèvera pas sans que je sois à tes côtés. Je te promets. Même si je dois apprendre à voler comme un oiseau pour venir te chercher."
J'écris continuellement, partout. Sur des emballages de chewing-gums, sur le menu cartonné des restaurants, en marge de mes livres. Un jour, manquant de papier, j'ai même écrit sur un pan de ma chemise blanche. Je vous laisse seule juge de ma folie.
Les réussites professionnelles, là aussi lorsqu’il y en avait tant on mettait de bâtons dans les roues des femmes, demeuraient invisibles au regard du grand public. On avait à peine parlé des sept milles Américaines ayant servi au Vietnam, la majorité comme infirmières, peut-être parce que la guerre était un jeu d’hommes et que l’image de la soignante en blouse blanche avait toujours été plus un fantasme dans l’esprit masculin qu’une vraie profession.
Nous devons nous aider l'un l'autre, lieutenant Crispies, dit-il reprenant son sérieux. Nous sommes les deux seuls Noirs de New York, Colorado. Je le sais, j'ai compté. Nous ne sommes pas dans une foutue plantation d'Autant en emporte le vent. Je veux redevenir anonyme, me fondre dans la foule multicolore de ma ville, ne plus me sentir observé, redevenir une personne de plus, invisible.
Il est vrai, la domination de l’homme était universelle et le rôle féminin était si peu considéré qu’une femme ne pouvait faire la une des journaux qu’en donnant naissance à des quintuplés. On passait sous silence tout exploit sportif féminin, lorsque toutefois il put y en avoir, tant il était compliqué pour une femme de participer à quelque épreuve que ce fut.
Il faudrait toujours avoir un moine tibétain dans la poche en cas d'urgence, de dépression, de manque de foi ou de confiance en soi.
On se serait cru dans une scène de L’Île aux trésor, ou plutôt dans un mauvais remake du film de Fleming revu par Kubrick un soir de cuite.
Il a un grain ce chinois, et pas précisément de riz, pensa la jeune factrice, qui s'apprêtait à tourner les talons et à laisser ce taré planté là.
Le fakir au nom imprononçable _ sujet à des jeux de mots calamiteux : le 1er fait sourire, le 3e navre _ débarque à Roisy, muni d'un faux billet de 100 euros pour acheter un lit à clous en promotion chez ikea.
Dès les 1eres pages, un doux délire s'installe: un taxi-gitan, roulé cherche à se venger durant tout le périple. Notre fakir s'installe pour une nuit dans le centre commercial apres avoir passé commande et refusé les avances d'une charmante parisienne esseulée. S'en suit un périple paris-douvres-barcelone-italie-tripoli-paris dans une armoire, une valise Vuitton, une soute à bagages d'avion, heureusement pressurisée,une montgolfière... Occasion de rencontrer des migrants déterminés à atteindre le but de leur voyage, un chien dans le noir, une célèbre actrice tres compréhensive , occasion également de se découvrir un coeur d'or et des talents d'écrivain dont les premieres lignes sont tracées avec un crayon ikea sur la chemise"blanche"de notre migrant involontaire.
Une happy end et nous avons lu un roman facile, à l'humour incertain. Aucune fatigue intellectuelle ne s'en suit, "tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil". Bref , le genre de bouquin que l'on peut _ selon son humeur _ abandonner en cours de lecture. 2/5
Les divers ingrédients constitutifs sont retrouvés dans la biographie de l'auteur: écriture à temps perdu durant les trajets-travail, les manoeuvres de prestidigitation, la police des frontières ...
Un jour, je me suis rendu compte que quel que soit l'album, l'intérieur du visage de Tintin n'était réalisé qu'à partir de 6 traits de crayon. 6 traits seulement. Deux petits arcs pour les sourcils, deux points pour les yeux, une boucle pour le nez et une virgule pour la bouche. Durant toute sa vie, Hergé n'a joué que sur ces 6 éléments pour faire passer l'ensemble des humains expressions sur le visage de son personnage : joie , colère, étonnement, tristesse...
(…) il jeta un coup d’œil distrait à la rue à travers la fenêtre. Une femme était plantée sur le trottoir, regardant son caniche en train de se soulager dans le carré d’herbe où était fixé le panneau « BUREAU DU SHÉRIF ». Ne se sachant pas observée, elle le laissait faire. Le policier se demanda si elle aurait fait de même si elle l’avait vu derrière la fenêtre. Un philosophe grec, il y a très longtemps, avait démontré que l’homme devenait mauvais à partir du moment où il ne se savait pas observé. Deux mille ans après, ses paroles étaient toujours d’actualité.
La littérature c'est la vie. Beaucoup d'enquêtes sont résolues grâce à la littérature et les meurtres font partie de la vie.
Ajatashatru, surpris par l'attaque éclair de ces Gipsy Kings du dimanche, n'avait pu éviter la glacière de plage de sept kilos dans la joue et la morsure d'un croco dans le flanc. De nature maigrichonne, il fut projeté comme un plume par un coup de vent sur le tapis roulant des bagages arrivant de Majorque.
Dans sa poitrine, son coeur battait au rythme d'une bande sonore de Bollywood.
— Ajatashatru n'est pas de notre couleur, annonça Adnan, mais, après tout, peu importe que tu sois noir ou blanc, a dit le grand philosophe Michael Jackson !
Et tout le monde rit.
Même les Syriens dans la misère la plus totale, fuyant l'horreur d'un pays détruit par les bombes, connaissaient Michael Jackson. C'était rassurant, ce lien entre eux, fût-il improbable.
La vie est comme un miroir, si tu lui souris, elle te sourira.
[Gandhi]