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Critiques de Rosa Bonheur (7)
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Ceci est mon testament...



Un petit ouvrage choisi et offert pour un anniversaire par une main amie…il y a quelques années (2017), que j’ai omis de chroniquer ; toujours nécessaire de trier les bibliothèques et nos rayonnages

Ouvrage de petit format comprenant le testament de Rosa Bonheur, ainsi qu’une Lettre où elle s’explique sur ce qu’elle donne à sa dernière compagne , ayant l’audace d’aller contre la loi patriarcale et les liens familiaux…rappelant qu’elle avait suffisamment aidé, financé sa famille, qu’à la fin d’une vie de travail acharné, elle avait le droit et la liberté de disposes des fruits de son « labeur » !

La lecture de ce testament, à la mort brutale de Rosa Bonheur, succèderont pour sa compagne, Anna, soupçons et difficultés en grand nombre.

« Ce magnifique pied de nez conclut une vie de travail passionnée, d’abord en compagnie de Nathalie Micas, puis, plus tard, d’Anna Klumpke. De plus , en précisant qu’en cas de décès d’Anna les biens qu’elle lui lègue doivent revenir aux sœurs de cette dernière, elle ouvre la possibilité d’une nouvelle généalogie de femmes autonomes.

Ecrit en 1898, ce testament et la lettre qui l’accompagne témoignent d’une indépendance et d’une lucidité aussi exemplaires aujourd’hui qu’en leur temps. »(p.9)

Suzette Robichon nous rappelle le parcours incroyable d’une petite fille aussi vive, aussi douée que « garçon-manqué »….que le père, artiste lui-même , décide de former et d’encourager…

« Son appétit de vive, son insolence et ses allures garçonnières la font renvoyer de différentes écoles et d'un apprentissage de couture. Ne sachant que faire de cette enfant indocile, le père lui fait couper les cheveux, car personne n'est là pour s'occuper de ses boucles, et il la laisse s'installer et travailler avec lui- à la condition qu'elle "ait l'ambition de dépasser Mme Vigée -Lebrun "

La jeune Rosalie passe des jours entiers au Louvre où les élèves des Beaux-Arts la surnomment "Le petit hussard". elle a dix-neuf ans, en 1841, quand elle expose pour la première fois au Salon. (p. 11)



En lisant cet ouvrage, je revois avec bonheur, la belle surprise , il y a quelques années, d’avoir entre les mains cette « presque autobiographie » de Rosa par Anna…alors que je travaillais comme catalographe en « livres rares, et anciens . Publication monumentale dans un format impressionnant, une qualité de papier et de typographie, frisant l’excellence…« sorte d’écrit très personnel et de catalogue unique du travail, parcours, quotidien, de l’artiste, Rosa Bonheur. En lisant le rôle et le travail incroyable de cette dernière compagne, Anna… Les images de cette « monographie » me reviennent en mémoire !

« Anna [Klumpke ] devient donc la compagne, la portraitiste et la plume de Rosa.

Elle prend quotidiennement des notes sur la vie au fil des jours, le quotidien partagé, les conversations échangées. Rosa se raconte, Anna transcrit. Et c’est ainsi que, peu à peu, elle rassemble tous les éléments qui lui permettront, plus tard, d’écrire la presque « autobiographie » souhaitée. (…)

Fin septembre 1898, Rosa écrit à Anna : « Mon enfant, combien je vous aime, jamais je ne pourrai assez le répéter, nos âmes sont sœurs ; vous approchez le plus de celle qui a été le type de la parfaite amitié. » (p. 34).



Petit trésor que cette publication réunissant également un article de la Fronde, le 30 mai 1899, sur l’enterrement de By, à Thomery., complété par des repères chronologiques…et d'une bibliographie sélective.

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Ceci est mon testament...

Un acte à l’aune de l’audace et de la liberté dont elle fit preuve toute sa vie



« Je soussignée Rosalie-Marie, dite Rosa Bonheur, artiste peintre, saine de corps et d’esprit, exprime ici librement mes dernières volontés, ne devant rien à personne, et n’ayant pas la moindre dette, libre de ma volonté et de ce que seule j’ai gagné par mon travail, n’ayant jamais eu ni amants ni enfants. »



Comme l’indique Suzette Robichon, dans sa belle introduction, par ses quelques lignes, Rosa Bonheur « brise la loi patriarcale qui ne reconnaît pas d’autres liens que familiaux ». La peintre avait déjà contribuer à rogner un certain droit de propriété « Ce réel succès international est aussi partie dû à ce que Rosa Bonheur, en femme de progrès, a toujours autorisé la reproduction de ses œuvres au moyen de procédés de reprographie modernes ».



L’introduction se termine par : « Sur la pierre, et selon la volonté de Rosa, sont gravés ces quelques mots dont son testament fut le dernier acte : « L’amitié est une affection divine ». ». Le titre de la note est reprise de cette partie.



Suit le testament de Rosa Bonheur qui commence par la paragraphe cité en début de note. Comme dans le livre, je le reproduis une seconde fois, car ces quelques mots de 1898 méritent toute notre attention : « Je soussignée Rosalie-Marie, dite Rosa Bonheur, artiste peintre, saine de corps et d’esprit, exprime ici librement mes dernières volontés, ne devant rien à personne, et n’ayant pas la moindre dette, libre de ma volonté et de ce que seule j’ai gagné par mon travail, n’ayant jamais eu ni amants ni enfants. »



Après ce texte, une lettre-testament, le codicille au testament et l’article du journal La Fronde du 30 mai 1899 relatant « L’enterrement de By ».



Ce petit livre, qui mérite une large diffusion, se termine par des repères chronologiques, rompant avec l’invisibilité souvent construite par les historiens, en faisant une juste part aux actions des femmes durant cette période.
Lien : http://entreleslignesentrele..
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Ceci est mon testament...

Suzette Robichon dans l'avant-propos Le domaine de la parfaite amitié présente Rosa Bonheur, célèbre peintre animalier(e?) , sa vie libre dans la nature, son amour des animaux, ses succès internationaux et ses compagnes, Nathalie Micas, son amie de toujours depuis ses 14 ans et Anna Klumpke "sœur de palette" qu'elle désigne comme légataire universelle lui laissant le "Domaine de Parfaite Amitié".



Le testament et la lettre-testament n'ont aucune prétention littéraire. C'est cependant un texte scandaleux pour l'époque (1898). Il était alors (et maintenant?) inconcevable de déshériter les proches de sang (frère ou sieur) au profit d'une étrangère même si cette dernière avait partagé le domaine du vivant de Rosa Bonheur. Dans la lettre-testament, elle croit nécessaire de justifier sa conduite envers sa famille "m'ayant mal jugée en mon droit de libre librement" . C'est donc le testament d'une femme libre.



Enfin un article de la Fronde raconte l'enterrement de l'artiste à Thomery puis au Père Lachaise.



En annexe, une chronologie complète l'ouvrage.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Souvenirs de ma vie

Quoi de mieux que de se plonger dans la biographie d'un peintre avant de visiter l'exposition qui lui est consacré ?



Dépassant un premier mouvement d'arrêt devant la couverture particulièrement laide, je me suis lancée dans la lecture de cette biographie de ce peintre animalier superstar du XIXème siècle, Rosa Bonheur.



Le bandeau (d'un vert de mare radioactive) proclamait « l'incroyable destin d'une artiste-peintre libre et féministe » …. Une récupération anachronique ?



En effet, cette réédition étant due à une experte en sexisme - Natacha Henry – et non à un expert en arts, je redoutais la récupération féministe d'une artiste d'il y a deux siècles. C'est d'ailleurs l'argument de vente principal.



C'est donc avec un regard circonspect que j'ai commencé ce livre. Celui-ci se compose de deux parties, inégales :

La première raconte les circonstances par lesquelles Anna Klumpke, une jeune artiste-peintre américaine en est venue à tout quitter pour cohabiter avec la vieille Rosa Bonheur. Cette première partie est écrite par l'Américaine seule.



La seconde partie, d'un style tout à fait différent, ne semble pas écrit par la même personne. Mais cela fait partie du pacte : « Nous les (les notes prises par A.K) arrangerons et nous les relirons ensemble. »



L'introduction jette un éclairage troublant sur une Rosa Bonheur égoïste et une manipulatrice face à une Anna Klumpke naïve et indécise : chantage affectif de lui consacrer sa vie, « comme celui de Méphistopholès lorsqu'il demande à Faust de lui abandonner son âme ».



Cette noirceur d'âme se voit aussi dans la jalousie que l'artiste avoue avoir éprouvé au regard de Tony Robert-Fleury, grand peintre de l'époque qui donna à Anna Klumpke la chance d'étudier avec lui au même moment où Rosa Bonheur lui demande de mettre sa carrière en sourdine pour devenir une sorte de dame de compagnie. Naturellement, Anna Klumpke hésite et Rosa Bonheur lâche un ultimatum inique : « Si vous me quittez, je n'aurai pas longtemps à vivre. » !



Il faut quand même se rendre compte que Rosa Bonheur ne demande rien de moins à la jeune artiste américaine que de ne jamais plus retourner de son vivant dans son pays, de quitter sa famille, de renoncer à sa propre carrière artistique ainsi qu'au mariage qu'un jeune homme lui avait proposée avant son départ pour l'Europe !



Rosa Bonheur, pour parvenir à ses fins n'hésite pas à mentir à l'entourage de la jeune femme qui s'inquiètent pour elle : «Tu es trop libre pour accepter les fonctions de demoiselle de compagnie. ».

Mais la jeune femme est sous l'emprise de son admiration pour la vieille dame, elle n'a aucune liberté, son aînée mettant dans sa bouche les arguments qu'elle doit répéter à sa mère : « Pénétrez-vous des arguments que je lui donne afin de vous défendre et de la convaincre. »



Mais pourquoi donc Rosa Bonheur voulait-elle s'attacher à demeure Anna Klumpke ?



En premier lieu, pour écrire ses mémoires. Bien sûre, il y avait déjà a eu des biographies publiées mais rappelons-nous que Rosa Bonheur était un peintre vénéré de son vivant même et qu'elle avait un sens du self-marketing très développé.



Mais elle veut que ce soit une femme qui écrive ses « vraies » mémoires. Car ce n'est qu'à une femme qu'elle pourrait se confier à propos de Nathalie Micas, son amie d'enfance avec qui elle vivait jusqu'à la mort prématurée de celle-ci. Et surtout sur sa mère (enterrée dans une fosse commune quand elle décéda à une période de la vie marquée par la misère).



Elle voit en Anna un successeur à son amie Nathalie Micas, décédée sans avoir achevé le travail car dit-elle «Si je vous ai choisie, c'est parce que vous êtes une femme et que je vous parle à cœur ouvert ». Bien entendu, Anna n'a aucune liberté dans l'écriture de ces mémoires, elle n'est qu'un outil.



L'aspect le plus touchant de cette biographie, est de découvrir cette vieille femme qui souffre toujours de l'absence de l'amour maternel. On trouve de brèves allusions au remariage de son père. Elle trouve qu'une marâtre est bien du travail pour des enfants qui viennent de perdre leur mère (c'est elle qui, pré-adolescente, avait du prendre la place de sa marâtre dans la tenue du foyer) et qu'un père bien avisé devrait rechercher la paix pour sa famille, du moins dans un premier temps.



Pour lui convaincre Anna Klumpke de sacrifier sa carrière, sa famille, son avenir à une obscure vie de dame de compagnie-secrétaire, elle lui fait miroiter une vie de sororité tel les frères Riepenhausen, vivant et peignant ensemble.



Par ailleurs on devine – plus que ça n'est dit clairement – que Rosa Bonheur veut qu'Anna Klumpke prenne la place laissée vacante par la mort de Nathalie Micas. Et là se pose – pour nous, vivant au XXIème siècle, la question que tout le monde se pose : Rosa Bonheur était-elle lesbienne ?

Alors, oui, elle s'habillait en homme comme George Sand. Mais pas pour choquer mais, comme elle l'explique, par commodité, dans les abattoirs ou dans son atelier. Et au tout début du livre, elle dit clairement que quand on vit seule, cela peut éviter des ennuies. D'ailleurs, quand Rosa Bonheur avait de la visite, elle se dépêchait d'aller se changer. Enfin, elle spécifia bien à Anna Klumpke qui entreprend son portrait que « c'est dans mon costume de femme que je veux que mon image soit transmise à la postérité. 



Oui, mais alors, cette vie en commun ? Tout d'abord, il faut dire que Rosa Bonheur souhaitait aussi pour cette raison avoir une biographie femme car elle avait tout à fait conscience de « la mauvaise opinion que le monde a en général, des femmes qui vivent ensemble » et souhaitait que « la postérité (la) juge avec impartialité. »

Rosa Bonheur a d'abord vécu avec Nathalie Micas, son amie d'enfance. Mais celle-ci ne semble pas être lesbienne. Rosa Bonheur rapporte (un peu méprisante?) en effet cet épisode de son amie se préparant à la visite du médecin : «Nathalie peigne sa queue. Elle se fait belle pour plaire au docteur : elle a un faible pour cette sorte de mammifère. » 



A la mort de Nathalie Micas, Rosa Bonheur a fait une dépression. Quand elle voit Anna Klumpke surgir, elle veut se l'attacher à cause aussi de la grande ressemblance entre sa biographe et sa mère  : « Dans aucune de mes biographies, on ne parle du culte que j'ai voué à la mémoire de ma pauvre mère, et c'est à mes yeux, la plus grande des imperfections. »



Alors, oui, Anna Klumpke vit dans la maison de Rosa Bonheur. Celle-ci lui avait d'ailleurs vendu le projet comme une « communauté d'artistes » comme les hommes le faisaient. La mère d'Anna Klumpke la voit plutôt comme une « dame de compagnie ». Mais, en aucune façon, ni pour Nathalie Micas, ni pour Anna Klumpke, il n'est question de sentiments, si ce n'est de l'amitié, même si elle est exprimée avec beaucoup plus de force que de nos jours.



Anna Klumpke voit plutôt cette relation comme une relation mère-fille mais où la mère serait une quasi-divinité. Elle dit : « Jusqu'à présent, je n'osais pas vous montrer mes sentiments. Ah ! Si vous pouviez comprendre l'admiration que j'ai eu toujours pour vous. C'était un vrai culte ! Et pensez que me voici devenue votre fille d'adoption! »



Ce qu'on peut tirer de cette biographie – à part la connaissance non seulement de la vie de Rosa Bonheur mais aussi de tout l'arrière-plan artistique de l'époque – est qu'il ne faut pas voir les choses d'une époque avec nos yeux de la nôtre.



Un autre exemple qui concerne cette fois-ci l'amour de Rosa Bonheur pour les animaux. Il s'exprime dans des formes qui nous choquent au XXIème siècle, comme faire empailler la tête de sa première jument, Margot, ou faire de la peau de la lionne Fathma, un tapis.

Par ailleurs, cet amour des bêtes est parfois teinté de métempsychose. D'ailleurs, si Rosa Bonheur est catholique, c'est d'un catholicisme très moderne où il vaut mieux faire le bien autour de soi plutôt que de marmonner des prières à l'église. Et où Dieu se rencontre dans la beauté du paysage.



Pour finir, quel niveau de véridicité attribuer à cette biographie ? Par exemple, page 392, Rosa Bonheur déclare : « Laver mes pinceaux a toujours été pour moi une tâche importante à la fin de chaque journée, et jamais je n'ai consenti à charger mes domestiques de ce soin. J'y attachais tant d'importance que je ne voulais même pas que Nathalie m'aidât. (…) Lorsque je suis occupée à faire la toilette de mes pinceaux, je déteste d'être interrompue par qui que ce soit. » Mais seulement quatre pages plus loin, Anna Klumpke relate : « C'était le 20 septembre, aux approches de cinq heures et demi. Le jour commençait à tomber et je lavais les pinceaux de Rosa Bonheur dans le cabinet de toilette. »

Je vous laisse juge...
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Souvenirs de ma vie

Coup de cœur pour cet essai qui relate la vie, la vraie, de Rosa Bonheur. Anna Klumpke nous livre un portrait à la fois par sa plume et par son pinceau de la célèbre peintre animalière (qui personnellement me fascine).



Après avoir lu Rosa Bonheur l'audacieuse de Natacha Henry qui se concentre sur sa jeunesse, j'ai découvert ici les deux facettes de Rosa : l'artiste oui, mais c'est aussi la femme que l'on perçoit dans ces lignes, écrites par celle qui l'a intimement connue, et c'est, à mon sens, ce qui fait la force de cet essai.



Le récit commence donc par la voix d'Anna Klumpke qui raconte les circonstances de leur rencontre et celles l'ayant amené à peindre son portait. C'est très intéressant et ça permet de poser le contexte et surtout la raison pour laquelle c'est elle qui s'est chargée de la biographie de Rosa. J'avais peur que l'écriture soit lourde mais pas du tout, c'est très fluide et on accroche vite. Par contre, j'ai trouvé que cette première partie était trop longue (presque un tiers du livre). On ne connaît pas Anna, et ce n'est pas elle qui nous a poussé.e.s à lire ce livre, mais Rosa !



Lorsqu'enfin elle prend la parole, c'est passionnant. On perçoit vraiment l'esprit de ce sacré bout de femme, c'est donc la meilleure partie de l'essai. Il y a également de vraies lettres incluses dans le récit qu'Anna a retrouvé et ça plonge vraiment dans l'ambiance. La troisième partie, où Anna se concentre sur la fin de vie de Rosa, était trop larmoyante à mon goût.



Je finis ma lecture en ayant l'impression d'avoir connu Rosa intimement, et ses idées (notamment féministes) me plaisent ! C'est donc un ouvrage que je recommande à celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur la grande Rosa Bonheur.
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Souvenirs de ma vie

Etrange objet littéraire, historique, amoureux, que cette délicieuse et plutôt insolente (auto) biographie à quatre mains. Retracer leur vie à deux, et particulièrement la sienne : tel est le culotté projet que confie, en 1898, la peintre animalière Rosa Bonheur (1822-1899) à Anna Klumpke, sa jeune amie américaine, peintre elle aussi, et de trente-quatre ans sa cadette.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Souvenirs de ma vie

A l'issue de lecture de cet ouvrage, deux réflexions :

- si l'on veut en savoir plus sur une célébrité, mieux vaut avoir recours à la biographie plutôt qu'à l'autobiographie.

- ce titre Souvenirs de ma vie est trompeur car, en dehors de la 2eme partie (sur 3) qui est autobiographique, les deux autres (1 et 3) sont le fait de celle qui fut la compagne de la dernière année de vie de Rosa Bonheur, l'artiste peintre Anna Klumpke. le titre d'origine Rosa Bonheur, sa vie, son oeuvre (1908) correspondait bien plus au contenu.

Ce livre reste cependant un témoignage intéressant sur l'époque, la place des femmes dans le monde des arts, les transactions financières autour des oeuvres picturales et l'attirance des grands de ce monde pour les artistes.

Au final, je suis restée sur ma faim, des pans entiers de la vie de Rosa Bonheur sont tout juste survolés et je ferai bien de procurer une vraie biographie pour en savoir plus.

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