AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ruta Sepetys (877)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

https://lesbouquinsdechloe.wordpress.com/2016/09/02/ce-quils-nont-as-pu-nous-prendre-de-ruta-sepetys/



« Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre » est un livre tellement poignant. Il fait réfléchir sur toutes les horreurs du passé ; à l’école, on nous apprend un tas de choses sur Staline et son régime, mais jamais on ne nous parle de ce qu’il a pu faire en Lituanie ou même ailleurs. Car, oui ce récit est tiré d’une histoire vraie, ou de plusieurs, étant donné que Ruta Sepetys a mené sa petite enquête auprès de rescapés du goulag. Quand j’ai commencé à lire ce roman, je me suis dit : ouais bon, je prends cette lecture comme elle vient et puis je l’abandonnerai si jamais je n’accroche pas (quelle cruelle lectrice ! :o). Je ne pensais vraiment pas qu’au final, ça deviendrait un coup de cœur que je recommanderais vivement ! Il n’y a pas besoin d’être fervent(e) des romans historiques pour l’apprécier, puisque je n’accroche pas d’habitude à ce genre et pour cause, j’avais abandonné la lecture de « La voleuse de livres ». J’ai été agréablement surprise, c’est une lecture qui m’a beaucoup tenu à cœur.



Lina est une jeune fille, qui vit dans une famille dont le père est un « résistant », entre guillemets puisqu’il ne le montre pas au grand jour. Mais un jour, son père alors disparu, le NKVD vient frapper à sa porte et les embarque de force, elle, sa mère et son petit frère alors âgé de 10 ans. Commence un long périple dans des conditions de vie minables et encore, le mot n’est pas assez fort, je devrais dire épouvantables, horrifiantes. L’histoire se déroule avant la seconde guerre mondiale, Staline est au pouvoir et l’on commence seulement à parler d’Hitler, puis pendant la guerre. Donc Staline occupe l’Estonie, la Lettonie, et bien sûr la Lituanie qui sont les pays qu’il veut rayer de la carte. La famille de Lina va être jetée à bord d’un train qui va la déporter à des milliers de kilomètres de son pays natal, je vous laisse découvrir la destination puisque c’est là tout le mystère du roman. Ce roman est tellement émouvant, il m’a parfois fait pleurer, angoisser mais il m’a surtout fait espérer une bonne fin pour tous ces déportés qui ne rêvaient que de rentrer au pays ! J’en suis venue à me dire « mon dieu, et si j’avais été à leur place ? », qu’aurais-je fais ? Aurais-je tenu aussi longtemps que Lina et sa famille ? Me serais-je battue ou non pour ma liberté ?



A travers le combat de Lina, on peut voir le combat d’une mère prête à tout pour garder ses enfants près d’elle et les protéger des gens malfaisants. Alors oui, je vais me répéter mais je vous recommande encore et encore « Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre ».
Lien : https://lesbouquinsdechloe.w..
Commenter  J’apprécie          60
Le sel de nos larmes

Salt to the Sea (Le sel de nos larmes en version française) retrace les parcours de quatre adolescents pris dans l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. Tous ont un point commun : ils embarquent dans le Wilhelm Gustloff lors de l'opération Hannibal, destinée à évacuer la population allemande face à l'avancée de l'Armée Rouge. C'est un drame dont on parle très peu qui se produit alors. Le Wihlelm Gustloff est touché par des torpilles et coule. Plus de 8000 personnes avaient embarqué sur ce navire, 996 personnes seulement survivront. C'est une catastrophe six fois plus meurtrière que le naufrage du Titanic en 1912, pourtant cet événement semble oublié. Je n'en avais jamais entendu parler avant de lire ce roman, ce qui me semble assez incroyable. Ruta Sepetys donne une voix à des réfugiés dont on aurait tendance à oublier l'humanité perdue dans la masse, dans les gros chiffres, dans ce nom commun "réfugié" qui prétend définir ces personnes sans tenir compte de leur individualité. Chaque personnage a son histoire, sa personnalité, chacun a ses raisons d'être là où il est. Ils subissent la faim, le froid et la fatigue dans l'espoir d'un avenir meilleur. Je me suis vite attachée à eux, souhaitant connaître leur destin. Les pages défilaient vite sans m'ennuyer une seule seconde. C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié et qui fait douloureusement écho à l'actualité et à ces milliers de personnes qui perdent encore aujourd'hui la vie en mer en essayant de fuir les atrocités de la guerre.
Commenter  J’apprécie          60
Big Easy

Tout n’est pas génétique !



Josie, 17 ans, ne sera pas une prostituée comme Louise. Elle ne sera pas non plus une raclure comme Louise. Elle ne s’amourachera pas d’un petit truand minable de la mafia comme Louis.



Au fait, Louise est la mère de Josie.



Nous sommes dans les années 50 à la Nouvelle Orléans. On ne peut pas dire que la vie de Josie ait débuté sur des chapeaux de roues. Une prostituée pas maternelle du tout comme mère, un père inconnu, un prénom hérité d’une tenancière de bordel, Josie aurait pu sombrer si elle n’avait une intelligence hors du commun ainsi qu’une sacré force de caractère.



Passionnée de littérature, elle rêve d’aller à Smith, une université du Massachusetts. S’instruire, échapper à la vie sordide de la Nouvelle Orléans.

Pour subvenir à ses besoins, Josie travaille dans une librairie pour Charly Marlowe et comme femme de ménage pour Willie, tenancière d’un bordel. Charly lui a fourni dès ses 12 ans, un petit studio aménagé pour lui assurer calme et tranquillité. Willie, elle, lui fournit protection, conseils…



Josie a su bien s’entourer, malgré tout. Elle mettra tout en œuvre pour accomplir son rêve sans tomber dans les méandres de l’argent facile mais sale.



Pour ça, elle pourra compter sur ses amis qui, malgré ce qu’elle pense, savent ce qu’elle vaut réellement.



Les romans de Ruta Sepetys sont dans ma liste depuis un moment. Je me suis donc lancée !



Waouh ! Quelle claque ! Je pensais tomber sur une histoire gentillette. Mais l’auteur a su bien créer son univers. On se croirait vraiment à la Nouvelle Orléans, ambiance étouffante et moite.



Les personnages sont juste grandioses. On les adore ou on les déteste mais rien entre les deux. D’une profondeur incroyable !



J’ai adoré tous les personnages, même les mauvais sans exception. On pourrait se dire qu’on a envie de secouer Josie pour qu’elle ouvre les yeux sur sa mère. Mais plus facile à dire qu’à faire quand on aime et qu’on a un grand cœur.



On aurait envie de foutre des baffes à Willie dans sa manière de parler mais on se rend compte que cette femme a un coeur en or et que son franc-parler est une manière de préparer Josie à la vie, à lui faire ouvrir les yeux.



Avec légèreté et profondeur, l’auteur aborde le thème de la résilience. On peut échapper à la génétique, à son destin soi-disant tracé si on s’en donne les moyens. Ce n'est malheureusement pas donné à tout le monde.



Au fur et à mesure de ma lecture, je me disais que cela valait bien 4 étoiles mais j’ai décidé en mettre 5. Vous voulez savoir pourquoi ? L’auteur a réussi à me faire pleurer 2 fois à la fin !

Commenter  J’apprécie          60
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Stéphane Hessel a dit : “Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux.”

Indignez-vous !



La phrase dans son contexte : ": "Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne comme j'ai été indigné par le nazisme, alors on devient militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l'histoire et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté mais pas cette liberté incontrôlée du renard dans le poulailler."



Que dire de plus ... ?



Ma note : 4/5



Livre addictif, qui vise et fait mouche par son style, auprès d'un public jeune (et moins jeune puisque je l'ai lu ;) !! Mais quelqu'un peut-il me dire à partir de quel âge, on ne fait plus partir d'un public jeune !?) .

Lecture très agréable, parfois dure (en même temps avec un tel sujet, on se doute bien qu'on est loin de "Martine part à la mer" !!) mais qui me donne envie de lire les autres livres de Ruta Sepetys.

Sujet que j'avais déjà rencontré dans "Purge" de Sofi Oksnen (si vous voulez "continuer" votre lecture ...)



Belles lectures les gens !
Commenter  J’apprécie          60
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Les mots me manquent pour donner mon sentiment pour ce livre. On découvre une partie de l'Histoire trop peu connue, et qui pourtant a malheureusement bien eu lieu. C'est un livre Jeunesse donc j'ai été un peu frustrée par le style de l'auteure parfois. Mais cela reste une lecture dont je ressors chamboulée.
Lien : http://ephemere-arca.blogspo..
Commenter  J’apprécie          60
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

J’avais beaucoup aimé « Purge » de Sofi Oksanen qui racontait le calvaire des Estoniens sous Staline aussi j’avais peur de la comparaison entre les deux histoires.

Je viens de terminer le roman de Ruta Sepetys et j’ai encore des images plein la tête. Cette fois c’est le peuple Lituanien qui subit la folie du dictateur soviétique.



Nous suivons la déportation de Lina, 15 ans, et de sa famille de camps en camps jusqu’à son internement dans un goulag au nord du pays.

La famille subit les épreuves et la barbarie dans la dignité avec toujours de l’espoir, de l’empathie et de l’amour. Lina se réfugie dans le dessin et raconte son histoire pour que l’on n’oublie pas le calvaire de son peuple.



Ce roman décrit bien l’histoire terrible mais méconnues qu’ont subit des milliers de Lituaniens. Un moment de lecture captivant et bouleversant.



Ces deux histoires m’ont donné envie d’aller visiter les pays baltes pour rencontrer ses peuples qui se sont relever avec dignité de nombreuses années de cauchemar.
Commenter  J’apprécie          61
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Après avoir lu beaucoup de livres sur la guerre, n'allais-je pas en avoir assez? Encore un! Avais-je vraiment envie de lire toute la détresse du monde alors qu'on ne parle que de ça en ce moment?

J'ai attendu longtemps avant de l'ouvrir, le livre sur ma table de chevet ( me faisait-il signe?).

Mais lorsque je me suis enfin décidée, je ne l'ai plus lâché. Je n'avais qu'une envie : aller au bout, le terminer, faire ce voyage avec Lina et tous les autres malgré les atrocités.

Une lecture facile écrite avec des mots simples, historique avec des faits réels, horrible avec toutes ces exactions qu'elle raconte. Bien sur, il y a des choses que nous adultes voudrions savoir: ce que font vraiment les adultes qui sont avec elle, les relations avec les autres déportés. Mais l'auteur nous entraîne dans le sillage de Lina et on sent cette force, cette volonté de survivre à travers les doutes, les peurs et surtout l'amour et l'espoir que cette jeune lituanienne peut trouver auprès d'elle.

Un récit bouleversant, qui ne laisse pas insensible.

A lire et à faire connaître à tous, jeunes et vieux!
Commenter  J’apprécie          60
Big Easy

Josie n'a jamais eu une vie facile puisque sa mère est une prostituée et qu'elle n'a jamais connu son père. Dès très jeune, elle a dû apprendre à se débrouiller toute seule et à ne compter que sur elle-même. C'est comme cela qu'elle s'est retrouvée à travailler dans une librairie du quartier français de la Nouvelle-Orléans des années 50. C'est Charlie, le propriétaire du lieu qui lui a offert cette chance, lui permettant ainsi d'occuper une pièce auparavant vide pour y dormir en échange de ses services.



Josie est également une jeune fille très intelligente, chose qui lui a permis d'obtenir d'excellentes notes jusqu'au lycée et qui lui fait espérer qu'un jour elle réussira à quitter la Nouvelle-Orléans pour se rendre à l'université. C'est dans la librairie de Charlie qu'elle va faire la connaissance de Charlotte, une jeune étudiante avec qui elle va se lier d'amitié et qui va la convaincre de postuler dans l'université de ses rêves. Commence alors le combat de Josie pour atteindre le but qu'elle s'est fixé et pour pouvoir enfin quitter cette ville et tout ce qui va avec.



Ce livre est vraiment génial dans son genre, il montre bien que la famille n'est pas forcément forgée par le sang et que l'on peut qualifier de famille nos amis ainsi que ceux qui nous entourent, nous soutiennent dans les épreuves que l'on traverse et qui restent à nos côtés qu'on aille bien ou mal. Josie va ainsi pouvoir trouver en ses amis tout le soutien dont elle a besoin et c'est grâce à eux qu'elle va réussir à trouver le courage de se relever lorsqu'elle est au plus bas et que tout semble s'effondrer peu à peu.



Ce livre met également en avant le fait qu'il est possible de s'en sortir dans la vie même quand tout semble s'écrouler autour de soi, même si la vie ne nous a pas toujours gâté, simplement en se battant pour obtenir ce que l'on cherche à atteindre. En effet, c'est à force d'efforts et de persévérance que l'on peut espérer voir enfin le résultat de notre combat et c'est une chose que Josie et les personnages qui l'entourent illustrent très bien.



Un autre point que j'ai vraiment apprécié dans ce livre est le fait que l'on en apprend beaucoup sur la Nouvelle-Orléans et sur l'ambiance qui régnait dans cette ville dans les années 50. C'est une ville très connue mais je n'avais encore jamais lu de livres dont l'intrigue se déroulait là-bas donc j'ai été ravie de la découvrir tout en suivant Josie.



Les personnages de ce livre sont aussi très intéressants. En effet, ils pourraient se révéler n'être que de simples stéréotypes (des prostituées, des mafieux et autres personnages des bas-fonds de la société) mais pourtant ils se révèlent peu à peu plus profonds que ce que leur statut pourrait laisser imaginer, et si certains s'enfoncent dans le cliché c'est pour enrichir l'histoire et permettre à de nouveaux rebondissements d'avoir lieu ce qui relance l'intrigue pour la plus grande joie du lecteur.



En quelques mots, ce roman est une vraie leçon de vie et de courage. Il est vraiment génial et je vous conseille vraiment de le lire si vous ne l'avez pas encore fait ! J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi :)
Lien : http://uneviedelivres.blogsp..
Commenter  J’apprécie          60
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Ce roman, d'une grande force, m'a fait connaître une partie de l'histoire que je connaissais mal. On ne parle pas assez de ces milliers de personnes déportés des pays Baltes, de ce véritable génocide. Ce livre permet de se souvenir. A travers l'histoire de Lina, adolescente lituanienne de 16 ans, nous suivons la vie dans les camps de travail forcé en Sibérie.



Dès le début, je me suis beaucoup attachée aux personnages... Lina, la narratrice, mais aussi son petit frère Jonas, si jeune, si innocent mais qui a déjà trop vu, Andrius, si mystérieux et pourtant très attachant, et beaucoup d'autre... Tout au long du livre, je ne me suis jamais ennuyée, même si les situations se ressemblent, l'auteur ponctue le récit de Lina par ses souvenirs qui nous aident par la suite à comprendre l'histoire. La fin de l'histoire est vraiment parfaite aussi, il ne s'agit pas d'un "happy end", mais je l'aime beaucoup aussi.





L'écriture de Ruta Sepetys, agréable mais dure aussi, m'a littéralement happée dans l'histoire. J'avais l'impression d'avoir toujours connu ses personnages. Les émotions étaient incroyablement bien retranscrites... Puis j'ai beaucoup aimé la couverture, je la trouve vraiment magnifique, à l'image du livre.



J'ai beaucoup aimé ce livre très touchant et très bien écrit et vous le recommande vivement pour mieux connaître cette période sombre de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          62
Big Easy

J’ai reçu Big Easy grâce à Gallimard, merci à eux pour cette magnifique découverte. J’avais adoré Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, précédent roman de Ruta Sepetys, je partais donc avec une attente forte pour ce nouveau livre, qui ne traite pas du tout de la même époque ni de la même thématique. Nous sommes à la Nouvelle Orléans dans les années 1950 avec Josie dite Jo, jeune fille de 17 ans, fille d’une prostituée d’une maison close. J’ai adoré ce personnage, femme forte, capable de relever des défis et dont l’envie de s’en sortir est omniprésente, on la sent prête à se dépasser, et elle est touchante par ses faiblesses, ses lacunes, ses failles. On a envie de l’aider, de la soutenir. J’ai adoré Cokie aussi, qui m’a émue à de nombreuses reprises au cours de ma lecture, il m’a souvent mis les larmes aux yeux, j’avais envie de le protéger.



En fait, tous les personnages nous font ressentir quelque chose, pas un ne m’a laissée indifférente et une fois à la fin de ce roman, j’ai été triste de les quitter, j’aurai voulu continuer encore le double avec eux, connaître la suite de leur vie, de leurs aventures, poursuivre ma découverte de leur parcours. J’ai été vraiment triste de finir ce livre qui m’a complètement accrochée, que j’ai dévoré. Le style de Ruta Sepetys est magique, il nous entraîne où elle le souhaite, les mots s’enchaînent sans qu’on se lasse, sans qu’on s’ennuie, elle nous décrit les personnages avec tant de précision, que j’aurai pu croiser Jo, Cokie ou n’importe quel autre dans la rue et que je l’aurai reconnu. Pareil pour l’ambiance, on s’imagine réellement dans la Nouvelle Orléans, dans le quartier français, on ressent l’atmosphère qui régnait dans les années 1950, du moins comme on peut se l’imaginer.



Bref, ce livre est un vrai coup de cœur, et on peut affirmer que Ruta Sepetys est une grande auteure à suivre.
Commenter  J’apprécie          60
Big Easy

Ne passez pas à côté de ce beau roman, qui vous emportera dans les quartiers sombres de la Nouvelle-Orléans des années 50. Une toile de fond authentique et un contexte intéressant qui nous dévoilent les dessous des maisons closes, de bandes mafieuses et des vieilles librairies.



L’intrigue n’a rien d’original ni de palpitant. On se retrouve face à une histoire classique de jeune fille pleine de rêves, née au mauvais endroit, dans la mauvaise famille. Et pourtant, on ne lâche pas les pages, on s’attache à Josie, et on garde, comme elle, l’espoir fou qu’elle pourra enfin fuir cette ville et devenir quelqu’un. J’ai vraiment passé un superbe moment, vivant l’histoire comme si j’en étais l’héroïne, m’imprégnant de cette ambiance des années 50 comme si j’y étais. Pas de grandes surprises ou d’intrigue bien complexe, rien que l’on n’ait déjà vu ou lu, mais quelle finesse dans les personnages, dans les émotions… J’ai vraiment été transportée !



Je découvre pour la première fois la sublime plume de Ruta Sepetys et je n’ai qu’une envie : m’empresser de lire son premier roman, Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre. Bref, un vrai régal !
Lien : http://charabistouilles.word..
Commenter  J’apprécie          60
Big Easy

Ce livre montre comment peuvent vivre les prostituées ; l'une d'entre elle à eu un enfant : une fille, qui a d'autres reves que de devenir comme sa mère, une fille de joie.

Superbe à lire!
Commenter  J’apprécie          60
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Lina 15 ans vit en Lituanie avec sa famille, elle rêve de dessin et de liberté. Mais une nuit des soldats russes viennent chez elle et 20 min plus tard, elle est jetée dans un camion aux côtés d’autres personnes avec lesquelles elle va entamer un très long voyage. Elle ne sait pas où est son père. Tout le groupe subit un très long voyage en train pour se rendre dans des Goulags en Sibérie. Elle va ainsi se retrouver dans un des camps de travails les plus au nord de la Russie, là où n’y a rien. Elle dessine où elle peut en cachette des soldats russes pour laisser des indices à son père afin qu’il les retrouve. Elle va rencontrer Andrius, elle le déteste au début, mais finalement est bien heureuse de pouvoir compter sur lui.

À la fin du roman l’auteur nous explique tout son travail de recherche pour écrire ce livre. Ses propres parents ont pu fuir avant d’être déportés mais certains membres de leur famille n’ont pas eu cette chance. Elle s’est rendue en Estonie pour en apprendre plus sur les déportés dans les Goulags. Elle a rencontré de nombreuses personnes qui ont bien voulu témoigner pour elle. Son livre est donc une fiction mais certains passages ont réellement eut lieu, par exemple le médecin qui arrive dans le camp de travail pour examiner les travailleurs et leur donner les premiers soins.

Ce roman est un vrai coup de cœur, il est enrichissant et nous apporte un point de vue un peu oublié de ces petits pays perdus entre l’Allemagne et la Russie qui ont beaucoup souffert pendant la deuxième moitié du XXe siècle.

Commenter  J’apprécie          62
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Difficile de me résoudre à plonger dans l’univers de ce roman. Pourquoi ? Et bien parce qu’il y est question d’heures parmi les plus sombres de notre histoire européenne, celles qui ont vu la déportation au kolkhoze des populations d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie. Je craignais donc l’aspect émotionnel de cet ouvrage, tout en restant persuadée qu’il me fallait le lire.



Alors je ne vais pas vous dire que ce n’est pas une histoire poignante ou bouleversante, c’est même tout le contraire, mais la bonne surprise, c’est que l’auteur ne tombe jamais dans le pathos. Son récit, même s’il s’appuie sur des recherches que l’on devine poussées, est bien rythmé et ne souffre d’aucune des longueurs que l’on craint généralement lorsqu’on aborde un ouvrage dont la trame a une base historique. L’équilibre entre les descriptions, qui ne s’égarent pas dans le détail qui mettrait mal à l’aise, et les dialogues est juste parfait.



Quant aux personnages, j’ai été extrêmement touchée par leur courage, leur combativité, leur détermination, leur envie de vivre, tout simplement, et j’imagine combien il en faut dans pareilles circonstances. Pourtant, nul n’est tout blanc ou tout noir, et l’auteur en a parfaitement tenu compte. Tous ont une histoire, un passé, qui ont forgé leur caractère et leurs convictions.



A lire, pour le devoir de mémoire, pour qu’on n’oublie jamais cette part méconnue de l’histoire.
Lien : http://aristide-pilgrim.blog..
Commenter  J’apprécie          60
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Je sais, je clame souvent mon désintérêt pour les romans historiques. Pourtant, j'ai un vrai coup de cœur pour ce titre, très fort, qui amène le lecteur à se poser beaucoup de questions. Il s'agit bien d'une fiction, mais l'auteure s'est basée sur des témoignages de déportés pour construire les anecdotes de son récit. Comment est-il possible de survivre à des conditions aussi extrêmes, physiquement, moralement, humainement ? Comment est-il possible que les horreurs décrites aient pu avoir lieu impunément durant des années ? Comment est-il possible que moi, lectrice désormais adulte, à qui on a expliqué en long et en large et à grand renfort de chiffres et de films l'abomination de la déportation des juifs sous le régime nazi, j'ai encore l'impression de tomber des nues en découvrant l'ampleur du génocide perpétré par les troupes staliniennes sur des millions de victimes ? Bien plus efficace qu'un cours d'histoire, où les données restent souvent abstraites, j'ai reçu comme une grande claque la réalité de ce que certains ont pu vivre, il n'y a pas si longtemps. Les chiffres ne disent rien du quotidien des déportés. Ils ne disent rien de la puanteur, de la souffrance, de la maladie, du travail harassant, de la faim incessante, de la déchéance physique, de la peur, des moqueries et du harcèlement du NKVD, de la mort qui frappe partout, des cadavres qui s'empilent. Ils ne disent rien non plus de l'espoir, de la fierté, des moments de douceur et de tendresse auprès de ceux qui restent, de l'échange, du soutien et de la solidarité qui peuvent parfois se mettre en place. Ce livre dit tout ça, et par conséquent, il est une lecture essentielle à tout âge à partir de 14 ans. L'écriture reste assez simple, sans fioritures, et en fait un texte abordable à des lecteurs moyens malgré ses 420 pages.
Lien : http://chezradicale.canalblo..
Commenter  J’apprécie          60
Hôtel Castellana

Dans l'Espagne franquiste des années 50, traumatisée par la guerre civile, plusieurs personnages se croisent autour de l'hôtel Castellana.

Tous sont les témoins ou les protagonistes d'un monde où les secrets sont une nécessité pour préserver sa liberté.

Ces petits secrets, mis bout à bout, s'imbriquent comme les pièces d'un puzzle pour révéler une des faces sombres du régime de Franco...



Une écriture fluide et des chapitres courts rythment un roman où la romance côtoie la grande histoire. L'autrice documente son ambiance en apportant des sources historiques.

Les personnages, attachants, auraient pu gagner en épaisseur, en revenant de manière plus précise sur ce qu'ils ont vécu pendant la guerre civile. C'est le cas de toute la famille d'Ana mais aussi de Fuega qui aurait pu être un élément encore plus puissant de ce roman.



C'est un roman très agréable et facile à lire, j'ai été prise par l'histoire malgré une déroulement qui s'étire parfois en longueur et des frustrations autour du passé non raconté des personnages.

Néanmoins, l'autrice poursuivait l'objectif de pousser les lecteurs à s'intéresser à cette période de l'histoire espagnole et me concernant, cet objectif est atteint.
Commenter  J’apprécie          50
Hôtel Castellana

A travers l'objectif photo du jeune texan Daniel Matheson on découvre l'Espagne d'après guerre sous Franco...

L'espagne pour les étrangers et celle des espagnols soumis à la dictature....

On découvre également de l'intérieur le trafic d'enfants volés..

Une lecture intéressante..
Commenter  J’apprécie          50
Hôtel Castellana

Je viens de passer trois jours dans les rues de Madrid. J’y ai posé mes valises dans un somptueux hôtel.



1957, le dictateur Francisco Franco est au pouvoir. Les Espagnols gardent le silence. Un silence qui fait du bruit. Qui choque. Je me suis retrouvée au cœur d’un pays où les habitants souffrent. Où la pauvreté est présente. Où il y a un grand décalage entre la bourgeoisie au sein de l’hôtel Castellana et la pauvreté des rues espagnoles.



J’ai fait la connaissance d’un jeune américain venu avec ses parents pour affaires. Daniel est passionné par la photographie. Jamais sans son appareil photo, il capte les instants présents. Un regard. Un geste. La réalité.



J’ai rencontré une famille qui lutte, qui survie. Ana est employée dans l’hôtel Castellana. Je l’ai directement appréciée. Elle est forte et fougueuse et déterminée. Elle vient avec sa sœur Julia (protectrice et froide) et son conjoint Antonio (à l’écoute des autres). Sa petite nièce Lali. Et avec son frère Rafa qui m’a touchée par son histoire. C’est un être fort qui fait tout pour avancer.



Le temps d’un été tout se joue. Entre amour, amitié et dictature la limite est fragile. Le silence des uns produit des orages chez les autres.



Ce roman est pour moi une jolie découverte. Ses pages se sont livrées à moi. Des secrets enfouis. Des moments de l’Histoire. Une plume enivrante. Des paysages et des saveurs uniques. Un tourbillon d’émotions.



Je ne veux pas vous en dire plus. Il est à découvrir. Il ne vous rester plus qu’à faire vos valises et réserver votre chambre !
Commenter  J’apprécie          50
Hôtel Castellana

Un roman historique très documenté mais écrit avec un équilibre parfait entre fiction et Histoire.



Nous découvrons l’Espagne durant la dictature franquiste grâce aux points de vue différents d’un jeune américain texan un peu naïf au départ et celui d’une jeune espagnole. S’opposent le luxe, la liberté et l’exubérance à la censure, l’oppression et la pauvreté.



Un coup de cœur pour ce roman dont j’ai aimé la narration, la richesse des personnages, les mystères, les rebondissements et le rythme captivant malgré l’épaisseur du livre !

Je découvre la plume de cette auteure qui met en avant des faits peu connus. J’ai été touchée et transportée dans cette histoire et par cette

Mpériode obscure pas si lointaine…
Commenter  J’apprécie          50
Hôtel Castellana

Plongeon historique dans l'Espagne franquiste au moment ou le Caudillo ouvre les portes aux Américains.

Plusieurs sujets sont abordés dans ce roman s'appuyant sur des faits historiques, certains sont particulièrement sensibles et rappellent une période douloureuse de l'après guerre civile. A travers le récit, l'auteure brosse le portrait de plusieurs personnages de condition sociale différente et dévoile une certaine manipulation psychologique, le plus grand écart sociétal est bien évidement celui entre Anna et Dan. L'évolution de l'histoire n'est donc pas surprenante , tout au contraire du dénouement très téléphoné et beaucoup trop rapide, et surtout bien peu crédible après tant d'années de séparation.. C'est ce qui m'a le plus dérangé dans cette aventure.

Les personnages secondaires sont tout aussi attachants que les principaux et c'est par leur intermédiaire que l'auteure soulève quelques secrets qui ont marqué cette période dictatoriale. le suspens est donc au rendez-vous. La lecture est addictive et plaisante de part la plume fluide et légère qui touchera aisément le lectorat jeunesse visé. Cependant comme elle le dit si bien, ses romans s'adresse à tous et permettent de découvrir des périodes historiques troubles à partir de fictions romanesques. Un peu trop ici pour que je la trouve réaliste.







Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Ruta Sepetys Voir plus

Quiz Voir plus

Big Easy

Qui est l'auteur de ce livre ?

Stephenie Meyer
Ruta Sepetys
John Green
Veronica Roth

20 questions
47 lecteurs ont répondu
Thème : Big Easy de Ruta SepetysCréer un quiz sur cet auteur

{* *}