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Critiques de Ruta Sepetys (876)
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Si je dois te trahir

C'est la peur, la faim et le froid qui rythment le quotidien de Cristian, un lycéen de dix-sept ans qui vit avec sa famille à Bucarest dans un appartement étroit et misérable. Car Cristian est roumain et que Ceausescu règne sur son pays plongé dans la terreur depuis des années. 



Un adolescent comme les autres qui a des rêves, celui de devenir écrivain. Mais le régime oppressant qui contrôle la Roumanie a broyé tous ses espoirs. Un pays sur écoute en permanence, jusque dans les foyers où il est préférable de taire ses pensées. Lorsque Cristian est recruté comme informateur par la Securitate, la police secrète, le jeune garçon n'a pas le choix. Mais, en cette fin d'année 1989, un vent d'espoir s'immisce au sein de la population et Cristian est bien décidé à se battre lui aussi au péril de sa vie pour retrouver sa liberté. 



Comme avec ses précédents romans, Ruta Sepetys m'a bouleversée avec ce nouveau récit qui se penche sur une autre facette difficile de l'Histoire, la dictature de Ceausescu. Grâce à un formidable travail de documentation qui nous offre une toile de fond historique passionnante, on est plongé avec réalisme dans cette terrible période où les conditions de vie pour les roumains étaient vraiment dramatiques entre files d'attente interminables, coupures régulières d'électricité et espionnage incessant. 



Les chapitres courts et rythmés m'ont tenu en haleine et la tension monte peu à peu. À travers le regard de cet adolescent, on découvre des existences où le mot liberté n'existe pas. 



Une lecture forte, tragique et captivante.
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Si je dois te trahir

Il n'y a pas beaucoup d'auteur.ice qui font le consensus... Mais Ruta Sepetys tout le monde l'aime. Les adultes, les ados, les libraires, les bibliothécaires, les profs, les jurés de prix et même mon père ! Et avec "Si je dois te trahir", ça ne risque pas de changer de si tôt.

L'autrice américaine s'attaque ici à un sujet peu (pour ne pas dire pas) abordé dans la littérature jeunesse (pour ne pas dire que chez les adultes, ça ne court pas non plus rayons) : la dictature de Ceausescu. Par le vécu de Cristian, un lycéen de 17 ans, elle nous raconte l'ambiance terrible d'un pays privé de tout où le concept de liberté est synonyme le licorne sur skateboard. Le jeune homme va être approché par la terrible Securitate, une police secrète qui voit tout et entend tout en faisant notamment pression sur les citoyens devenus malgré eux des mouchards. Il sera alors tiraillé entre ses rêves de révolution entretenus par les radios pirates qui relaient la chute du communisme dans d'autres pays et son envie de ne pas causer de tort à sa famille...

Impossible de lâcher ce roman bien documenté. Les chapitres courts nous entrainent dans les pas de Cristian qui résonnent comme autant de cris de révolte contre le totalitarisme.
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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Un roman jeunesse puissant sur la seconde guerre mondiale. Durant cette lecture on se retrouve au côté de Lina, 15 ans qui va vivre l'effroyable, l'atrocité de la guerre. Avec sa brutalité, son injustice. Ce fût une lecture très instructive car l'action se situait en Lituanie. Je n'avais pas connaissance des horreurs qui s'y étaient déroulées.



Malgré la jeunesse du personnage principal, j'ai trouvé chez elle une maturité mais aussi beaucoup de courage. J'ai admiré sa force de caractère. Quel que soit l'âge du lecteur, il peut croire et espérer avec elle.



L'écriture de Ruta Sepetys est simple, efficace et va réussir à transmettre beaucoup d'émotions, mais aussi du suspense qui me faisait tourner les pages à une vitesse folle.



Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre est un roman important, une fiction historique aux recherches précises capturant la dévastation de la guerre tout en gardant cette furieuse envie de s'en sortir. Croyez moi la littérature jeunesse regorge de pépites comme celle-ci.



Un titre fort qui réfère à ces hommes & ces femmes qui ont su garder le plus important : l'amour & l'espoir.

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Hôtel Castellana

Hôtel Castellana c’est une fresque historique et familiale que j’ai tout simplement adoré.

On y rencontre des personnages vrais, attachants et mystérieux.

On découvre la face cachée de l’Espagne y compris les dégâts monstrueux causés par

cette abominable dictature.

Ce roman m’a bouleversé, j’ai eu le cœur serré à de nombreuses reprises …

Amour, amitiés, combativité, rebondissements et secrets rythment ce roman qui vous plongera dans une Espagne sous le régime de Franco.

Au-delà de mon immense coup de cœur pour ce roman, j’ai également eu coup de cœur pour la plume de l’autrice qui est terriblement belle.

Malheureusement je ne peux pas vous en dire plus au risque de trop vous en dévoiler, mais une chose est sûre : il faut que vous partiez à la rencontre d’Ana, Daniel, Julia, Rafa, Fuga, Nick et Puri au plus vite !

Vous ne le regretterez pas, j’en suis certaine !!!



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Hôtel Castellana

Des amours contrariées aux dernières années du règne fasciste de Franco, la vie dans un grand hôtel quand le pays, par intérêt commercial, s’ouvre. Fresque populaire (avec donc les facilités de la grande efficacité) où s’entend la difficulté de la vie dans l’après-guerre où l’épuration perdure pour les enfants des Républicains. Dans la peau d’un hériter texan, naïf et curieux, Ruta Sepetys dit l’horrible répression de la vie sous la dictature. Tout de romanesque, pour ne pas dire de romance, Hôtel Castellana est un roman d’une efficacité entendue, une lecture distrayante.
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Le sel de nos larmes

D'origine lituanienne, Ruta Sepetys est partie de sa propre histoire familiale pour imaginer ce roman, son père ayant été déporté.



Les 4 héros qu'elle imagine viennent de pays différents et ont déjà tout un parcours derrière eux avant de se rencontrer : Florian est un Prussien qui s'est donné une mission à mener à bien, Joana une jeune infirmière qui a du fuir la Lituanie et quitter sa famille, Emilia une adolescente polonaise déjà bien malmenée par des soldats et Alfred un Allemand partisan du nazisme. Chacun a ses secrets et ses failles, que l'on va découvrir petit à petit.



Malgré ses 500 pages, j'ai DE-VO-RE ce livre !



D'abord parce qu'il se présente sous forme de roman choral, avec une alternance entre le récit des 4 personnages principaux et que ceux-ci sont à chaque fois très courts (2-3 pages). Il se lit donc très vite. Ensuite pour ses personnages justement, tous hyper attachants, que ce soit les héros (excepté Alfred qui est plutôt antipathique dès le départ) ou les personnages secondaires qui vont croiser leur chemin. Enfin, pour le drame qu'il évoque, un épisode de la Seconde Guerre Mondiale que l'on ne connaît pas, le naufrage du Wilhelm Gustloff qui fit près de 9 000 victimes, principalement des civils cherchant à fuir l'avancée de l'Armée Rouge.



C'est un roman très touchant, parfois dur, plusieurs passages m'ont d'ailleurs arraché une larme...




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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Pfiouuu.



Dans ce roman, nous suivons Lina, jeune Lituanienne de 15 ans et sa famille : sa mère, Elena et son frère Jonas. Cette famille nous emmène dans un périple à travers la Russie, déportés suite à l'annexion de la Lituanie.

Ruta Sepetys dépeint à merveille le NKVD (d'accord j'en sais rien, mais j'imagine), les camps de travaux, le froid sibérien en bref, tout ce qui constitue l'histoire.

Magnifique et horrible, voilà le résumé le plus clair que je pourrais faire, en fait.

Bref, lisez-le de toute urgence sauf si vous êtes jeunes ou trop sensibles (présence de violence, beaucoup de violence).

Je vais arrêter là, parce que je sais pas quoi dire de plus, à part ça : "Woaw."



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Hôtel Castellana

D'abord séduite par la couverture (que je trouve magnifique) je me suis plongée dans ce livre avec curiosité d'autant que ce n'est pas un style que je lis habituellement. J'ai beaucoup aimé les personnages mais la partie de l'histoire qui m'a le plus intéressé et dégoûté est celle de la cousine d'Anna. Quand on en vient à son récit, l'ambiance décrite et les faits installent une atmosphère un peu glauque mais je n'ai pas pu m'empêcher de lire la suite. Savoir que certains des faits relatés sont vrais ( même si les personnages et les lieux sont fictifs ) apporte aussi un intérêt documentaire.

Je vous le conseille, les descriptions des photos faites par Daniel sont très réussies et l'histoire est palpitante.
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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

J'avais pris une véritable claque avec le roman "Le sel de nos larmes" de la même autrice, et j'étais donc très curieuse de découvrir un autre bouquin de celle-ci, sur un sujet non moins important de l'Histoire.



Celui-ci met en lumière la déportation qu'ont vécu près de vingt millions de personnes des pays baltes durant la Seconde Guerre Mondiale. On a parfois tendance à oublier (moi y compris), que cette guerre, ce n'était pas que les nazis qui ont commis des meurtres en masse. On le voit bien ici avec le cas de ce qu'a fait le NKVD à cette période sous le régime de Staline.

Ainsi, l'autrice, après un travail de recherches, nous livre cette partie de l'Histoire avec des personnages fictifs. Par ce biais, elle permet de nous relater ce qu'ont vécu ces personnes, l'horreur et l'humiliation qu'elles ont subi parce qu'elles vivaient là où Staline voulait s'imposer, tout simplement. Ce roman, comme le dit Ruta Sepetys, c'est redonner une voix à ces personnes, des années après ces événements, pour ne pas oublier leur histoire.



Ce sont des passages durs auxquels nous faisons face. La peur, la faim, la soif, le cruel manque d'hygiène, entre autres, et ce sans compter la violence et les humiliations que les soldats infligent aux déportés. Les morts défilent et c'est en pleine face, en quelques phrases que l'on se prend l'horreur, qu'on se rend compte de l'atrocité dont l'homme est capable. La fin est encore plus violente, en découvrant les conditions de vie, les privations dans lesquels survivaient comme le pouvaient les déportés, entourés chaque jour de plus de cadavres.



Cette histoire, nous la suivons grâce à Lina. Je ne me suis pas attachée à elle autant que les protagonistes de "Le sel de nos larmes" de la même autrice, ce qui fait que je n'ai pas eu la même intensité d'émotion. Néanmoins, elle permet de raconter cette histoire, à laquelle je n'avais juste qu'ici jamais prêté attention.

On voit aussi qu'il y a, en elle et plusieurs personnes autour d'elle, l'envie de vivre, mais aussi l'espoir. Que malgré tout ce qu'ils endurent, la douleur et la perte, comme dit le titre, qu'ils n'ont pas pu tout leur prendre. (Attention, je ne diminue pas les actions commises contre ces personnes et ce qu'elles ont vécu, c'est un ressenti que j'ai eu avec une partie des personnages et qui me semble en accord avec les propos d'une des notes de fin l'autrice).





En conclusion, un roman percutant. J'ai une préférence pour "Le sel de nos larmes" de la même autrice car ayant eu un peu fort attachement aux personnages de ce dernier, mais cela reste un roman qui raconte une histoire importante. Ruta Sepetys donne une nouvelle fois la parole aux survivants et aux gens perdus de tragédies plus méconnues, et c'est un grand merci que je lui adresse, pour me permettre de découvrir ces histoires, mais surtout, pour eux.
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Hôtel Castellana

Ce roman historique fait appel à notre plus grande compassion et nous permet de mieux comprendre la vie des Espagnols sous Franco. Avec les actualités sur l'ancien roi Juan Carlos, cette lecture nous plonge dans le passé, et on y apprend sur cette époque certes révolue, mais qui sans aucun doute a marqué les coeurs des hommes. D'autant que la plume de Ruta Sepetys est tout à fait incroyable pour nous semer dans un climat de peur et de tendresse, en bref, pour parler de l'humain.

J'ai vécu son histoire comme si j'étais cliente de l'hôtel, comme si j'accompagnais Daniel faire développer ses photos, comme si je parcourais la ville de Madrid en compagnie d'Ana ou de sa cousine.

L'autrice compense sa position externe par des recherches claires et si l'histoire d'amour s'articule discrètement dans son récit, la touche d'espoir ultime fut sa puissante compassion pour ce peuple opprimé, pour ces hommes et ces femmes qui comme Ana ont dû garder enfoui en eux trop de mots, trop de peines pendant ces nombreuses années. Des témoignages douloureux se conjuguent à la fougue et au dynamisme du jeune homme, et si Daniel est autant que nous le sommes un privilégié qui ne connaît rien de cette dictature, il n'hésite pas à tendre son coeur et à écouter ce qui se passe dans les rues de la ville de Madrid cet été-là. Ce voyage, je vous le conseille vivement !
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Hôtel Castellana

Ruta Sepetys a un talent certain pour raconter les moments les plus sombres de l’histoire Humaine. Ses livres sont toujours très documentés et très proches du quotidien de la population de l’époque. Elle s’attaque cette fois avec brio à l’Espagne sous Franco.



Le Castellana Hilton, l’hôtel américain de Madrid, est le quartier général de la haute société américaine venue prendre une petite bouffée d’exotisme espagnol ou conclure une bonne affaire. Daniel Matheson, venu pour faire la photo qui le sélectionnera pour l’école de journalisme de ses rêves y loge. Ce jeune texan ne s’attendait pas à découvrir au travers de son objectif et de sa relation avec Anna Torres, la jeune employée qui s’occupe de sa famille, une Espagne oppressée, rongée par la peur, la misère, où le secret et la religion règnent en maître. Si Daniel vit dans l’opulence et n’a jamais manqué de rien ce n’est pas le cas d’Anna et sa famille pour qui chaque pesetas gagnée dans la sueur et le sang assure à ses enfants de républicains une journée de survie de plus. Car dans l’Espagne fasciste les fautes et les secrets des parents pèsent sur leurs enfants. Et la famille Torres est passée maîtresse dans l’art de garder les secrets.

Ruta Sepetys a mis huit ans pour écrire ce livre, elle a fait énormément de recherches sur l’Espagne, son histoire, sa population, ses liens avec les Etats-Unis. Elle est elle-même allée à Madrid pour recueillir des témoignages, enquêter et s'imprégner de l’ambiance. Bien qu’édité chez Gallimard Jeunesse ce livre plaira également aux adultes souhaitant découvrir cette période sombre rendue cependant lumineuse par le talent de cette grande autrice.


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Le sel de nos larmes

Gros coup de coeur !!



Quelques larmes versées durant cette magnifique histoire qui retrace un événement historique qui a fait plus de morts que le naufrage du Titanic.



Comment durant un période troublée des personnages de bords différents peuvent se lier d'amitié et affronter des événements terribles.
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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

ce livre est poignant. Le récit est très dur comment décrire les horreurs vécut par cette famille russe déporté dans des goulags. le froid la faim. en peut voir dans ce livre jusqu’où l'être humain peut aller dans l'horreur. A lire à tout prix
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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Bouleversant témoignage de la déportation en Sibérie de lituaniens lettrés par Staline. Sous forme romancée, on vit le quotidien d'une famille déportée : le voyage dans des conditions extrêmes, le travail forcé, les conditions inhumaines de vie, la mort quasi omniprésente... C'est très choquant et c'est un pan d'histoire peu abordé. C'est donc un livre dur mais utile. Écriture digne et dans fioriture, efficace.
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Le sel de nos larmes

Rien à rajouter aux critiques précédentes

Un magnifique roman facile à lire

Je vais avoir beaucoup de mal à en commencer un autre

Tous les personnages sont attachants'avais lu le premier roman de cet auteur je me suis commandé son troisième édité en français

En un mot et un seul lisez le (un petit conseil sortez vos mouchoirs)
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Le sel de nos larmes

Le sel de nos larmes est un roman poignant, à l'image de Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, livre dont il apparaît comme le prolongement même s'il se lit totalement indépendamment (les deux héroïnes sont cousines).

Le livre, dont l'intrigue se situe en janvier 1945 en Europe de l'Est, suit tour à tour et à chaque fois brièvement le destin de quatre adolescents, qui se croisent et se séparent jusqu'à la tragédie finale qui les réunit. Chacun a un terrible secret lié à la guerre, ce qui ajoute un suspense au livre : on a toujours envie de continuer à tourner les pages.

Joana, jeune infirmière lituanienne en fuite, est rongée par la culpabilité : pourquoi ? Florian, jeune Prussien, est également en cavale : qu'a-t-il fait ? Emilia, Polonaise de quinze ans aussi en fuite, est traumatisée : que lui est-il arrivé ? Alfred, marin allemand et fanatique d'Hitler : qui est-il réellement ?

Joana, Florian et Emilia, après une longue errance, réussissent à embarquer sur le Wilhelm Gustloff avec dix mille autres réfugiés : le navire doit les emmener à Kiel, en Allemagne, où ils seront sauvés des soldats de l'Armée Rouge. Mais le navire est torpillé par les Soviétiques...

Un roman bouleversant dont on ne peut s'empêcher de poursuivre la lecture malgré sa cruauté, l'horreur qui y est décrite. Il nous apprend beaucoup sur la plus grande tragédie maritime de tous les temps (six fois plus de victimes que le Titanic), injustement oubliée.

A découvrir absolument, mais, contrairement au "à partir de 13 ans" annoncé par Gallimard, je le recommande plutôt aux adolescents mûrs et aux adultes : le livre est très réaliste et par conséquent certains passages peuvent choquer...
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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Lina , son frère et sa mère sont déportés par les soviétiques sans savoir pourquoi ni où se trouve leur père . Ils sont emmenés dans une gare où ils vont prendre le train vers une destination qui leur est inconnue. Là, ils vont rencontrer un jeune homme et sa mère avec qui ils vont lier des liens forts malgré l’horreur qu’ils vivent au quotidien .



Au niveau des personnages , j’ai beaucoup apprécié Lina qui est combative et intelligente, elle va tout faire pour sauver sa mère et son frère et elle m’a beaucoup impressionné par sa force et son moral d’acier. Son petit frère , Jonas, est lui aussi très attachant et qui va se démener pour aider sa mère et sa sœur . Pour ce qui est d’Andrius , il m’a beaucoup plu mais j’aurai aimé qu’il soit plus présent et approfondis.
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Le sel de nos larmes

J’ignorais l’existence du Wilhelm Gustloff. J’ignorais ce pan tragique de l’Histoire. J’ignorais ce à quoi pouvait ressembler la (sur)vie de ce côté de l’Europe, à cette période. J’ignorais ce qu’on peut avoir dans le cœur lorsque le monde, notre monde s’écroule.

Ruta Sepetys m’a éclairée. Par sa plume, par son excellent sens du rythme, par son incroyable travail de documentation, et surtout, par sa profonde sensibilité. Le coup de cœur n’était pas bien loin (la fin m’a paru un peu « expédiée », je suis donc sortie de cette lecture un poil frustrée) !


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Le sel de nos larmes

Mon avis :



Pourquoi ce livre ? :



C'est Fiona, qui me l'a offert pour mon anniversaire. Merci Fiona pour ce si joli cadeau ! J'ai étais encore une fois trop gâtée, et je n'ai pas pu résister à attendre plus longtemps pour le lire.



Pourquoi ce livre est un gros coup de coeur ?



Ce n'est un secret pour personne j'aime les livres traitant de la Seconde Guerre Mondiale. Celui-ci est très particulier. Nous suivons 4 jeunes personnes, aux origines différentes, leur destin vont se croiser en désespoir de cause. Florian un jeune homme allemand qui doit transmettre un mystérieux message va croiser le chemin d'Emilia, une petite Polonaise, seule. Ils vont croiser le groupe de Joana, cette jeune infirmière qui donnerait tout pour aider les personnes qu'elle croise.

Ils ne vont avoir qu'un but : retrouver le navire Wilhelm Gustloff qui devrait les sauver, afin de fuir la progression de l'armée rouge... Et y croiser certainement Alfred matelo aux pensées et espoirs déconcertants ...



Que j'ai aimé me plonger dans l'histoire de Ruta Sepetys, qui m'a tout simplement bouleversé, elle nous décrit la dureté de la guerre avec une telle précision que cela m'a parfois glacé le sang. Avec des personnages qui semblaient tellement réels qu'il est difficile de ne pas s'y attacher. Et d'avoir comme eux de l'espoir.

D'autant plus que le navire Wilhelm Gustloff a réellement existé. Ce fut la plus grosse tragédie maritime connue, sauf que personne n'en parle. Plus de 9000 vies noyées. Mais Ruta Sepetys nous livre à sa façon, cette période de l'histoire.



Ruta Sepetys donne la parole à tous ces personnages dans de courts chapitres, j'aime particulièrement ce rythme qu'elle a donné à son récit -même si au début je me suis demandé comment ne pas me perdre avec les différents personnages- mais elle l'a décrit à la perfection.



Le mot de la fin :



J'ai eu des frissons jusqu'au bout, en découvrant ce que l'auteure a réservé à ces personnages et je repense souvent à cette lecture. J'ai très envie de découvrir Ce Qu'ils N'ont Pas Pu Nous Prendre de l'auteure. Fiona a encore une fois vu juste . Merci
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Le sel de nos larmes

Après le bouleversant « Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre » et le réjouissant « Big easy », Ruta Sepetys revient avec un roman coup de poing.

En écho à son premier roman, elle nous permet de suivre Joana, la cousine de Lina, qui est parvenue à se réfugier en Prusse Orientale. Durant l’hiver 1944-1945, en pleine débâcle, elle doit fuir devant l’avancée de l’armée russe - tout comme deux autres personnages, une jeune fille polonaise très courageuse et un mystérieux allemand. Enfin, le pathétique Alfred est l’un des soldats chargés de les évacuer sur le « Wilhelm Gustloff ».



Tous les quatre prennent la parole en alternance, et leurs points de vue se complètent admirablement bien. Les chapitres très courts donnent un rythme haletant au roman pour accompagner la fuite en avant des personnages : impossible de le lâcher !



Le roman est très bien documenté, ce qui n’empêche pas l’émotion d’être très présente. Merci à Ruta Sepetys d’avoir mis en lumière un pan méconnu de l’histoire, que j’ignorais totalement.



J’ai un minuscule bémol sur la fin, trop rapide à partir de l’ébranlement du navire, mais qui m’a tout de même amplement satisfaite. Cela ne m’empêche pas de lui attribuer un coup de cœur mérité, pour ce roman terrible où l’humanité est tour à tour folle et généreuse.
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