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Citations de Ruth Ware (198)


Ma mère était le ciment qui nous tenait ensemble. Sans elle, il ne reste que des individus en souffrance, incapables de s'aider à guérir.
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Le temps est très élastique -- c'est la première chose dont on s'aperçoit lorsque l'on est privé de la lumière du jour et sans montre.
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L'herbe couverte de givre crissait légèrement sous ses pieds, et son souffle faisait des nuages de fumée blanche, teintés d'un soupçon presque imperceptible de rose par le soleil levant.
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Un mensonge. J'avais presque oublié cette sensation grasse et écoeurante sur ma langue.
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Un mensonge. J'avais presque oublié cette sensation grasse et écœurante sur ma langue.
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J'ai pensé que l'avantage d'être aussi éreintée, c'était que l'insomnie ne risquait pas de se reproduire. J'étais tellement crevée (...)

A 22h47, j'ai compris que je m'étais trompée.
A 23h23, je me suis mise à pleurer doucement, comme une idiote.
Alors c'était fini ? Je n'allais plus jamais dormir ?

Il fallait que je dorme. Il le FALLAIT. J'avais dormi ... - j'ai compté sur mes doigts, incapable de faire le calcul de mémoire - ... moins de quatre heures en trois jours.
Je pouvais sentir le GOUT du sommeil. Je pouvais l'EFFLEURER ; il était presque à ma portée. J'allais devenir folle si je ne dormais pas.
Les larmes me montaient de nouveau aux yeux ; je ne savais même pas ce qu'elles signifiaient. Frustration ? Colère ? Contre moi-même ou contre le cambrioleur ? Ou simple épuisement ?
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Je préfère quand il est parti. Il leur fait faire des choses qu'elles veulent pas faire
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Avait-elle hurlé quand les vagues s’étaient refermées sur elle ? Avait-elle essayé d’appeler à l’aide tandis que l’eau salée se répandait dans ses poumons, que sa poitrine se soulevait péniblement, que le froid se faisait plus mordant et que l’oxygène désertait son sang…
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Dans un bois très très sombre, il y avait une maison très très sombre et dans cette maison très très sombre, il y avait une pièce très très sombre et dans cette pièce très très sombre, il y avait un placard très très sombre et dans ce placard très très sombre, il y avait ... un cadavre
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On ne peut pas prédire l'avenir, Hal, lui avait rappelé sa mère à maintes reprises. On ne peut pas influencer le destin, ou changer ce qui n'est pas en notre pouvoir. Mais on peut décider de ce qu'on fait avec les cartes qui nous échoient.
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Mais ce n’est pas Milly. Et le message ne fait que trois mots.
Besoin de vous.

Il est 3 h 30 du matin et je suis très, très réveillée. Je fais les cent pas sur le sol froid de la cuisine, et me ronge les ongles pour tenter d’étouffer mon envie de clope. Je n’y ai pas touché depuis près de dix ans, mais le besoin de fumer me prend au dépourvu dans des moments de stress ou de peur.
Besoin de vous.
Inutile de me demander ce que ça signifie – je le sais, tout comme je connais l’auteur du message, même s’il vient d’un numéro inconnu.
Kate. Kate Atagon.
Son seul nom me la ramène immédiatement tout entière : le parfum de son savon, les taches de rousseur sur l’arête de son nez, cannelle sur olive. Kate. Fatima. Thea. Et moi.
Le téléphone tout chaud dans ma poche, je ferme les yeux et les revois toutes. J’attends les messages qui vont suivre.
Fatima sera couchée près d’Ali, endormie, blottie contre le dos de son mari. Sa réponse arrivera vers 6 heures, au moment où elle va se lever pour préparer le petit déjeuner de Nadia et Samir et les habiller pour l’école.
Thea – plus difficile à dire. Si elle travaille de nuit, elle sera au casino, où les portables sont interdits au personnel, et enfermés dans des casiers jusqu’à la fin de leur service. Elle quittera le sien à quoi, 8 heures du matin, peut-être ? Elle boira un coup avec les autres filles, et ensuite seulement elle répondra, surexcitée par une nuit passée à gérer les joueurs, à collecter les jetons, à guetter les tricheurs et les joueurs professionnels.
Quant à Kate… Elle doit être éveillée – elle a envoyé le texto, après tout. Elle sera assise à la table de travail de son père – qui lui appartient désormais, j’imagine – face à la fenêtre qui donne sur l’estuaire, où les eaux virent au gris pâle dans la lueur précédant l’aube et réfléchissent les nuages et la masse sombre du Moulin des Brisants. Elle fumera, comme toujours. Ses yeux seront absorbés par la marée, son mouvement perpétuel, son perpétuel tourbillon, par la vue qui ne change jamais et pourtant n’est jamais la même d’un instant à l’autre – tout comme Kate elle-même.
Ses cheveux longs seront coiffés en arrière, laissant voir son ossature fine, et les rides que trente-deux ans de vent et de mer ont gravées au coin de ses yeux. Ses doigts seront tachés, de la peinture à l’huile incrustée dans les cuticules et bien profond sous les ongles, et ses yeux seront plus foncés que jamais, de ce bleu ardoise intense et insondable. Elle attendra notre réponse. Mais elle sait ce que nous dirons – ce que nous avons toujours dit, chaque fois que nous avons reçu ce message, ces trois mots.
J’arrive.
J’arrive.
J’arrive.
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La capacité des gens à croire ce qu'ils ont envie de croire est illimitée
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Les preuves étaient là, criantes, sous mes yeux. Les cicatrices sur le dos de Luc lorsqu'il nageait, les marques sur ses épaules, que j'avais prises pour des traces de vaccin, sauf que, quand je l'avais interrogé il avait fait la grimace et secoué la tête sans rien dire.
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Je devais réfléchir. J'avais l'impression d'avoir toutes les pièces du puzzle sous les yeux. Avec un peu d'efforts, il devait m'être possible de les rassembler.
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Je suis blessée, je souffre. Je porte une chemise d'hôpital qui s'ouvre dans le dos et j'ai perdu ma dignité en même temps que tout le reste. Ne me touche pas, espèce de connard condescendant. Je veux rentrer chez moi.
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Je vous dis la vérité. La vérité hideuse, sans filtre. Et elle est tout ça. Elle n'est pas retouchée, elle n'est pas flatteuse, et je ne prétends pas que j'ai agi comme un ange. Mais je n'ai tué personne.
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J'ai éteint la torche, je me suis remise au lit et j'ai tiré les couvertures sous mon menton. Mais il s'est écoulé un long moment avant que je ne me rendorme.
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C'est le premier roman de Ruth Ware que je lis et je ne peux que le recommander.
Ce huis-clos dans une "maison intelligente" est très bien construit et original.
Mais surtout les rebondissements finaux sont remarquables et .. imprévisibles.. mais chut !...
Je retire cependant une étoile car j'ai regretté que l'auteur ne donne pas plus de "consistance physique", de descriptions des personnages, en particulier de Sandra et de Bill qui manquent un peu de consistance.
Un excellent thriller, qui me donne envie de suivre cet auteur..
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Toute l’idée, c’est que personne n’a envie d’être écouté, mais si tu t’inscris, tu peux écouter les autres. « Le voyeurisme pour vos oreilles », c’est le slogan (officieux) de Pister. — Alors… je peux voir… je sais pas… ce qu’écoute Beyoncé ? Si elle était dessus. — Ouaip. Et Madonna. Et Jay-Z. Et Justin Bieber. Et qui tu veux. Les célébrités adorent. C’est le nouvel Instagram. Genre, tu peux créer un lien, tu vois ? Mais sans donner trop d’infos.
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Elle avait découvert que les vérités les plus importantes résidaient souvent dans ce que les gens ne disaient pas et appris à détecter les secrets qu'ils cachaient au vu et au su de tous ; dans leur attitude, leurs vêtements, et les expressions qui passaient fugacement sur leurs visages quand ils pensaient que tout le monde avait le dos tourné.
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