Ryosuke Takeuchi

Alors que je ne misais pas grand-chose sur ce tome pendant la première moitié de celui-ci, j'ai été totalement surprise et emballée par la fin que les auteurs ont su proposer et qui rejoint enfin ce que j'attendais de la série !



Depuis un moment, je peste parce que la série qui a beau s'appeler Moriarty, met surtout Sherlock en avant. Alors forcément quand j'ai vu que nous étions en plein dans les histoires de Mary, John, Sherlock et Milverton au début, j'ai un peu levé les yeux au ciel. Pas que ce soit désagréable à lire mais ce n'était pas ce que je cherchais ici. Si j'avais eu envie de replonger dans les histoires de notre détective londonien j'avais pour ça les romans originels ou la série de Moffat. Cependant, les auteurs du manga ont su agréablement me surprendre par la suite, ce qui me fait totalement revoir mon avis.



En effet, cette histoire avec Milverton, qui est un magnat de la presse en apparence, mais surtout un vrai psychopathe qui se délecte du malheur et de la détresse qu'il fait tomber sur les gens, est en fait un superbe élément déclencheur dans notre saga. Certes, il vient un peu tard, au bout de 12 tomes, mais il a le mérite d'être là. Grâce à lui, nous suivons d'abord de manière assez drôle et cocasse face film policier humoristique, un Sherlock et un Watson qui vont tenter de se venger de Milverton qui fait chanter la fiancée de ce dernier. La première confrontation est un modèle de ridicule et de caricature poussé à l'extrême. Puis le mouvement suivant de Sherlock visant à s'introduire chez lui est plus de drôlerie avec un joli de dupes. Mais c'est surtout après que cela prend une autre dimension.



En effet, dans la dernière partie du tome, toutes les pièces s'assemblent et alors, la vraie toile se révèle de manière percutante. On réalise que Milverton est effectivement un génie, il est parvenu à réunir les deux figures centrales de l'histoire pour que le voile tombe pour chacun. Ainsi, ce génie de la manipulation met face à face Sherlock et Moriarty à visage découvert pour la première fois et c'est jouissif. Assister devant nos yeux à la réunion de toutes ces intelligences après avoir élaboré un plan aussi complexe et diabolique est excellent ! J'ai adoré la mise en scène classique mais percutante avec ce moment où ils sont tous entre quatre yeux arme au point en pleine tempête dans une demeure esseulée battue par les vents. Cela dégage une pression dingue dont la bulle vient éclater par la réalisation que fait Sherlock sur ce qu'il savait, réalise et devine de la suite. Non, c'est vraiment excellent. Le point d'orgue de la série jusqu'à présent.



Oui, j'avais trouvé Milverton et son histoire archi caricaturale, mais je ne regrette pas de l'avoir suivi pour arriver à ce stade de l'intrigue, qui relance enfin vraiment l'histoire dans la direction que j'attendais depuis le début : la véritable confrontation en connaissance de cause des deux génies que sont Moriarty et Sherlock. Cela promet énormément pour la suite et encore plus avec les dernières paroles de Liam.



Moriarty a toujours été une série ambivalente pour moi, avec une dimension policière et criminelle qui me plaît, mais souvent une forme un peu trop légère et déjà vue qui m'agaçait, me donnant le sentiment de perdre mon temps malgré son potentiel. Les derniers moments de ce tome ont enfin révélé celui-ci et je croise fort les doigts que les auteurs poursuivent désormais sur cette ligne pour nous offrir le duel d'intelligences qu'on attend depuis le début dans ce décor de dénonciation des abus des puissants. Je n'ai jamais eu aussi hâte.
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Si Q est à l'affiche de ce manga, nous ne suivons pas les aventures du clan Moriarty dans ce tome mais plutôt Sherlock Holmes dans une réécriture du Signe des Quatre. John Watson présente sa fiancée à son ami et à Mme Hudson et l'affaire commence, alors que Holmes est persuadé que la belle Mary Morstan leur cache quelque chose. Le clan Moriarty intervient en contre-point - et avec humour - à la fin de chaque chapitre, histoire qu'on ne les oublie pas : en effet, James Moriarty n'apparaît pas dans l'histoire originale, mais la fin de ce tome nous annonce que le tome 12 comportera une histoire parallèle pour un aboutissement commun et, je l'espère, original.

Dans ce tome, je n'aime pas cette version du personnage de Charles Augustus Milverton, il ne reflète pas vraiment l'image que je me faisais de lui, du coup l'intrigue autour de lui ne m'intéresse pas tant que cela.

Cependant celle sur le chevalier blanc est sensationnelle ! Les rebondissements ne s'arrêtent pas et l'intrigue se termine en apothéose ! Les Moriarty prouvent encore leur intelligence en rebondissant à chaque mauvais tour de Milverton.

Sherlock sait enfin le nom du prince de Crime et sait aussi qui se cache vraiment derrière l'affaire de jack l'éventreur.

Et cerise sur le gâteau : John Watson va se marier ! Voila un nouveau personnage qui je l'espère sera fidèle à l'original.

Je pense que ce tome est un tournant dans l'histoire: Milverton est pour une fois celui qui maîtrise le jeu de bout en bout, contraignant William à réagir. Bien sûr Sherlock Holmes a compris les dessous de l'affairei et doit agir au plus vite. Mais pour arrêter qui? William qu'il continue à percevoir comme un justicier malgré ses crimes ou Milverton qui se complaît à faire trébucher les innocents?

Petit bonus: la jaquette de ce volume qui nous montre William tenant une épée est réversible ; l'autre côté nous dévoile la délicieuse Mme Hudson, suffisamment armée (d'une poêle à frire) pour convaincre Sherlock Holmes de ranger et de nettoyer sa chambre .

Avec la résolution de l'affaire Jack l'Eventreur, un nouvel adversaire entre en scène brièvement, Charles Augustus Milverton. La suite du volume est consacré à la gestion des suites de l'affaire à Scotland Yard et la corruption qui y règne: Holmes et Bond s'infiltrent chacun à leur manière pour faire le ménage dans la police, permettant à William d'y placer ses pions.

J'ai particulièrement aimé le dernier chapitre où Holmes qui a conscience d'être manipulé vient affronter William sur son lieu de travail, l'université de Durham. Une petite enquête menée à deux vient clôturer ce très intéressant volume, un de mes préférés de la série.

Les auteurs poursuivent sur la bonne lancée de la dernière fois, avec à nouveau un tome plus sérieux, qui commence à bien articuler les différents éléments mis en place par le clan Moriarty. Ça fait plaisir à voir.



Première aventure à laquelle nous assistons, la mise au jour par Moriarty de l'organisation derrière la figure de Jack l'éventreur. Je craignais un peu l'utilisation de ce mythe, au final je suis assez satisfaite de ce que Moriarty en a fait, c'est-à-dire un instrument pour tester Sherlock. C'est astucieux et cruel à la fois, comme le personnage et cela en dit long également sur les extrémités où il est prêt à aller pour atteindre son but.



L'histoire suivante est d'ailleurs en lien direct car pour couvrir tout cela Scotland Yard va arrêter un innocent à l'aide de fausse preuves. Moriarty y voit une nouvelle occasion de tester notre cher Sherlock et ce dernier y voit une seconde chance dans cette affaire hautement sensible. J'ai beaucoup aimé la tension et le jeu de dupes de cette affaire, chacun plaçant ses pions. Sherlock était beaucoup plus calme, ce qui m'a plu. Il sent bien que quelqu'un le manipule dans l'ombre mais il ne sait pas encore dans quel but, c'est peut-être ce qui l'assagit. En tout cas, les méandres de cette affaire était fort plaisantes à suivre et pour une fois les personnages secondaires valaient vraiment le coup. Seul bémol, c'est bien trop bref, cela aurait mérité d'être vraiment creusé notamment au niveau des implications politiques.



Enfin, nous concluons le tome par une rencontre au sommet entre nos deux génies. Sherlock va demander "conseil" à William. Le lecteur en profite pour voir William dans son habit de prof et pour assister à une résolution assez simple d'un mystère par Sherlock. C'est un petit chapitre qui ne paie pas de mine mais qui en dit long sur la relation entre les deux antagonistes qui en fait ne sont pas si éloignés que ça dans leurs échelles de valeurs et leur envie de voir la société évoluer. Ce sont juste leurs manières d'y parvenir qui diffèrent.



Les auteurs sont parvenus dans ce tome à calmer le jeu au niveau des personnalités excentriques et trop bruyantes pour moi qu'ils avaient attribué à certains personnages. Cela a permis de donner des intrigues plus posées mais également plus tendues, et de mieux voir se dessiner le projet de Moriarty et les attentes qu'il place en Sherlock ainsi que les problèmes qu'il lui pose. J'aime beaucoup cette facette de l'oeuvre où on assiste à un duel entre deux génies.
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Ce 4e tome entre de manière plus complexe dans les intrigues de la famille Moriarty et leur volonté de changer la société anglaise du début XXe siècle.

Ce sont les pions, personnages secondaires, qui alimentent l'histoire et on se demande si on les revéra par la suite...

Toujours à son projet d'éradiquer le mal et de faire évoluer la société anglaise vers un monde idéal, Williams avec ses frères Albert et Louis décident de mettre en scène le crime de la Haute Société. Pour cela ils vont montrer à tous "Le théâtre du crime". Les intrigues prennent de l'ampleur et les rôles sont clairement défini entre les 3 frères. Leurs plans se déroulent sans accros mais un nouveau personnage entre en scène en la personne de Sherlock Holmes.

J'ai compris une chose sur cette série, c'est que plus c'est GROS mieux ça passe !



Je le prend, maintenant, avec le sourire, autant avant cela m'avait agacé, c'est complétement loufoque.

Déjà, beaucoup d'incohérences, en lien avec l'époque victorienne où se situe l'histoire, un langage pas toujours adapté, des choix scénaristiques complétements irréalistes, et j'en passe...



Bon cela reste une fiction, mais quand même, quand c'est trop, c'est trop. Un Sherlock qui provoque l'explosion de son appartement pour faire croire à une réelle explosion... mais non ! et ben si !

Le contenu du fameux document volé... bon c'est bien pensé, mais quand même ! non, non, non... C'est historiquement abusif... mais en fait ça m'a fait sourire.

Et puis, il y a la référence à James Bond.... ah sacrilège ! Nom de bleu, il a osé... là, c'est peut-être pousser le bouchon un chouilla trop loin, Maurice !



J'ai fini par trouver ce manga plutôt drôle finalement, mais non sans intérêts parce que j'ai tout a fait envi de lire la suite et voir ce qui en retourner.

Tout n'est pas négatif, attention, les dessins sont de qualité, il a y certains moments dans le scénario qui sont vraiment bien, et ce Moriarty, qu'elle classe, d'où mon envie de continuer.



Mais jusqu'où le mangaka va-t-il aller dans sa loufoquerie ?! La suite au prochain tome.

Un nouveau tournant pour ce tome 6 dans les stratégies opposant Moriarty et Holmes. De quel côté penchera l'attachante et surprenante Miss Adler ? Ce tome n'est pas mon préféré mais il a le mérite d'être plein de rebondissements et de suspens. On ne peut nier le génie et l'humour de l'auteur ! Je suis désormais convaincue d'acheter la suite de la série

Quel tome ! Mais quel tome ! Il aurait justifié une fin de série tellement le duel était tant attendu. Tous les rouages du plan de William sont lancés pour bâtir une nouvelle société où nobles et roturiers se tendent la main mais l'instigateur de ce plan grandiose en survivra-t-il ? Son atout majeur participera-t-il afin de le mettre en déroute ? Vu l'épaisseur et la qualité du volume, on aurait vraiment pu penser à une fin de série mais ce n'est QUE la fin d'un arc. Aïe caramba, on n'en a pas fini d'entendre parler du némésis de Sherly.

L'auteur reprend intelligemment l'affaire Ronald Adair pour ressusciter Sherlock Holmes, conformément au canon. Et comme dans le canon, Moran fait cavalier seul.

A partir de là, il dévie complètement de l'historie originale -et ce n'est pas une surprise non plus. Comment Moran va-t-il évoluer ? est-il une cause perdue pour le MI6? William va-t-il rentrer au Royaume-Uni? et que diable vient faire Billy the Kid dans cette histoire !?! Vivement le tome 16 !

C'est révélé ! Le prince du crime et son némésis se connaissent et confirment leurs positions. C'est maintenant une course contre la montre pour que Sherlock attrape William qui a décidé de réaliser sa quête mortelle jusqu'au bout : éradiquer les nobles de sa liste peu importe la culpabilité qu'il porte sur ses épaules. Ce sera lui contre tous. C'est aussi une course contre la montre qui nous mène vers la fin de la série ?

Je ne connaissais pas du tout ce manga, c'est un cadeau de mon fils de 22 ans, qui a vu mon intérêt grandissant pour ce genre de littérature, alors qu'il y a encore 2 ou 3 ans, j'aurais pu parier sur le fait que je lirai jamais ce genre de livres.

Moriarty, c'est l'ennemi juré de Sherlock Holmes, je l'ai découvert grâce à ce manga et comme je ne connais Sherlock Holmes que de nom, je n'aurais pas pu le découvrir.

Moriarty est le fils d'une famille noble, il déteste la façon de vivre de ses parents et de ses frères, qui se sentent obligés de se montrer supérieurs aux autres, et qui accomplissent de bonnes actions que pour se faire valoir. Un jour, il leur demande d'adopter deux frères orphelins, mais très vite, il s'aperçoit que ces orphelins sont malmenés par tout le monde, même par les domestiques de ses parents, mais il voit également le grand potentiel d'intelligence dont ces orphelins font preuves et décide avec leurs aides de rendre justice à tous les opprimés.

Au début, je me suis un peu perdue avec tous ces personnages, mais une fois l'histoire en place, j'ai plutôt bien apprécié ce manga, d'ailleurs le deuxième tome m'attend déjà dans ma PAL.

Ah enfin de l'action ! On entre dans le vif du sujet. James Moriarty est enfin démasqué comme le prince du crime conformément à son plan. Et Sherlock comprend enfin qu'il n'a été qu'un pion dans toute cette affaire, et qu'il devra encore jouer selon les règles de Moriarty, mais bon avec Holmes on ne sait jamais ce qui peut réellement se passer.

On découvre aussi le but final de Moriarty et son entourage en prend réellement confiance, chacun réagissant d'une manière différente.

Le duel final se met en place et personne n'est prêt pour la suite.

Un superbe et excellent tome qui signe la fin d'un arc, il l'est d'ailleurs tant dans son scénario que dans son graphisme qui contribue à nous happer totalement dans le récit.

Dernier acte, dernière confrontation et derniers choix entre Moriarty et Holmes. Que va-t-il advenir ? Que ressentent-ils l'un pour l'autre ?

La cause est noble, les moyens sont plus douteux, mais le Grand Plan était quelque chose d'énorme, pour servir la société, là où le reste n'a pas fonctionné.

Sherlock Holmes lui-même se fait mandater par la reine pour appréhender William James Moriarty et surtout mettre fin aux agissements du prince du crime. Il y posera même une condition que vous découvrirez bien plus tard.

Moriarty ne démord pas de son final, il veut anéantir tout le mal et il a du sang sur les mains.

Ce tome signe la fin d'un arc, il est très important. Il met les dernières pièces en place et nous livre son final, un jeu de grande envergure qui voit enfin arrivé son achèvement.

Nous verrons différentes pensées et sentiments s'exprimer, nous verrons encore quelques nouveaux détails, avant d'atteindre cette apogée tant attendue et tant redoutée, que je vous laisse le plaisir d'appréhender entièrement de vos yeux vous-mêmes.

Nous verrons des gens différents s'unir face à des évènements terribles, c'est beau, moins qu'il ait fallu en arriver là.

Londres se perdait, ce plan qui a occupé les Moriarty pendant des années est sa chance de repartir sur de nouvelles bases.

Prêt pour ce grand final et voir ce que commence à devenir le monde, les gens ?

Un tome qui vous tiendra en haleine.

Certaines des idées mises en place sont assez savoureuses, et nous donneront le sourire.

Inversion des rôles, j'adore Moriarty et ici, je déteste Sherlock! Je trouve que c'est vraiment une très bonne idée d'adopter le point de vue de Moriarty, ce tome 2 confirme. Toujours assez compliqué à comprendre de prime abord, les différentes histoires de ce roman n'en demeurent pas moins très intenses et très bien pensées. Ce qu'on sait à travers Sherlock se met en place et on assiste au début des hostilités entre ces deux personnages... J'ai hâte de lire la suite.

Décidément la série reste en dent de scie pour moi avec ce nouveau tome où une fois de plus on s'éloigne un peu trop, à mon goût, du coeur de celle-ci pour flirter avec la légende trop connue de Sherlock. J'aimerais tellement que les auteurs parviennent à s'en émanciper.



Un tome entier sans les Moriarty avec seulement Sherlock et Watson, c'est rude. On était bien lancé dans les tomes précédents mais ça n'a pas suffit, il a fallu que les auteurs reviennent à quelque chose de plus rassurant pour eux. Je le regrette un peu même si ce n'était pas désagréable à suivre.



En effet, ils ont fait le choix de reprendre une des aventures de Conan Doyle, celle mettant en scène l'arrivée de Mary, la fiancée de John, dont le père a disparu et qui reçoit une mystérieuse perle chaque année. Il n'en faut pas plus pour faire douter notre détective de choc et le mettre sur la piste d'un trésor qui aura de nombreuses ramifications.



La narration est archi classique mais efficace. On suit une enquête telle qu'on peut le faire dans le canon d'origine et dans sa version manga très remaniée : Détective Conan. Sherlock, qui doute de cette Mary sortie de nulle part, se laisse conduire vers l'enquête qu'elle lui propose de mener pour elle afin d'en apprendre plus. C'est sympathique à suivre car l'enquête est bien menée, avec son lot de surprises et de rebondissements. Il y est question d'histoires de famille, de trésor, d'exotisme et de vengeance, ce que la rend agréable à suivre. Il est amusant de plus de lire les commentaires de la clique de Moriarty lors de petites scènes entre les chapitres.



Cependant, l'ensemble manque une nouvelle fois de vie. C'est plat et sans imagination. Ça ne décolle pas. On n'est pas pris dans un souffle épique et on ne développe pas d'attachement particulier envers les personnages. Tout est extrêmement lisse, jusqu'aux dialogues et pensées, comme si les auteurs déroulaient une mécanique maintes fois huilée.



Oui, ce fut un bon moment de lecture, agréable de part une enquête facile à suivre, la découverte d'un nouveau personnage et un brin d'exotisme avec ce trésor et les morts qu'il sème sur son passage. Mais pour qui a vu la série télé britannique, par exemple, les personnages manquent cruellement de charisme ici et il est regrettable de retomber dans les bras de Conan Doyle au lieu d'inventer quelque chose d'inédit autour des Moriarty. J'espère que la suite avec l'intervention de Milverton saura plus me divertir et me faire vibrer.
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Sixième opus de la saga Moriarty. Irène Adler veut rendre les documents compromettants de la couronne tout en préservant sa vie. Ryusuke Takeuchi se fait plaisir en réinterprétant les faits et les personnages historiques. C'est abracadabrant mais somme toute assez jouissif. Les dessins de Hikaru Mitoshi sont réussis.

Menacé de mort à plusieurs reprises en raison du projet de loi sur le suffrage universel qu'il a présenté à la chambre des Lords, le député Whiteley est contacté directement par les frères Moriarty. Afin qu'il puisse se défendre et protéger ses proches, les frères lui procurent la liste de toutes les malversations des membres de la chambre, un document inestimable qui, s'il est rendu public, provoquera à coup sûr une révolution ! Mais c'était sans compter sur le machiavélisme d'Augustus Milverton : l'homme qui contrôle tous les médias de Londres n'entend pas laisser le plan qu'il a savamment mis au point échouer de la sorte, et prépare une terrible contre-attaque...



Ce tome haletant m'a énormément fait au scénario de The Dark Knight de Christopher Nolan. Milverton, tel le Joker, essaie de faire basculer Whiteley, le "Chevalier Blanc de Londres", de l'autre côté, uniquement pour son plaisir de semer le chaos. Et à l'instar de Batman, c'est Moriarty qui va endosser le rôle de l'ennemi du peuple en faisant une première apparition publique spectaculaire en tant que Prince du Crime. Les grosses ficelles de cette intrigue étaient assez visibles, mais j'ai tout de même apprécié ma lecture, grâce à la mise en scène toujours aussi travaillée de cette série.



La fin du tome annonce un retour du côté de chez Sherlock, avec l'arrivée de Mary Morstan... Il me tarde de lire la suite !