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Critiques de Sabrina Calvo (205)
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Utopiales 2011 : Anthologie

Dans l'ensemble, je garde une impression positive de ce recueil. La diversité des nouvelles fait sa force, et l'on apprécie bien de ne pas trop savoir sur quoi on va tomber. Un peu comme la boîte de chocolats de Forrest Gump !
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Utopiales 2011 : Anthologie

Publié en extension au festival de Sciences-Fiction de Nantes, portant le même nom, ce recueil de 7 nouvelles, certaines assez brèves, nous emporte dans des univers hétéroclites.

Le thème de base, "histoire(s)", est ici pris au sens très large, et on y retrouve un peu à boire et à manger. Chacun y trouvera, sans doute, son compte à un moment ou un autre, le "défaut" étant qu'on risque de ne pas accrocher à toutes les histoires. Ce fut mon cas.

J'ai lu avec un vrai bonheur l'uchronie de James Morrow, bien écrite, amusante et teintée de nostalgie. Où l'art de faire survivre les passagers du Titanic avec brio.

J'ai apprécié le récit de David Calvo, sur la procrastination, même si ça ressemble un peu à un exercice de style.

J'ai été interpellé par le récit étrange de Lucius Shepard sur la guerre au Salvador.

Je n'ai, par contre, pas accroché du tout à l'histoire de Roland C. Wagner, avec son écriture parlé des 60's assez insupportable à mes yeux (pourtant j'aime en général quand on joue avec la langue), ni à celle de Norbert Merjagnan beaucoup trop décousue à mon goût.

Les 2 autres histoires m'ont été sympathiques, mais vite oubliées.

Au final, une expérience à tenter, chacun réagira selon sa sensibilité, vu l'étendue des univers proposés.
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Utopiales 2011 : Anthologie

Pour son édition 2011, le festival des Utopiales (festival international de science-fiction de Nantes) a choisi la thématique « Histoire(s) ». Cette anthologie regroupe 7 nouvelles, hétéroclites dans les thèmes abordés, l’imaginaire auxquelles elles renvoient, ainsi que le style.

Le lecteur côtoie tour à tour les nombreux survivants du Titanic qui ont pris place sur un immense radeau et dérivent jusqu’au carrefour de la première guerre mondiale, ou encore des vampires à la beauté aussi redoutable que la soif inextinguible de sang humain. Ce peut être aussi des militaires américains qui perdent le sens de la réalité dans les forêts du Salvador.

Si des 7 auteurs présentés ici, je connaissais Tim Powers et son célèbre roman « Les Voies d’Anubis », cette anthologie m’a donné l’occasion de découvrir des auteurs au talent indéniable. J’ai adoré l’imaginaire et la plume de Norbert Merjagnan dans « L’invention du hasard » qui met en scène, avec beaucoup d’humour et une inventivité géniale un échange de corps sur fond d’une loterie du chaos. « Pragmata » de David Calvo est une nouvelle aussi déconcertante que géniale, construite sur une habile mise en abyme du travail d’écriture. Enfin, « Le train de la réalité (fragment) » de Roland C. Wagner est une nouvelle loufoque et décapante sur le thème de la musique, de la France des années 60 et de la guerre d’Algérie.



Une anthologie en forme de puzzle aux morceaux hétéroclites qui composent un ensemble inédit, rempli d’un talent créatif indéniable ! C’est une œuvre protéiforme qu’on peut avoir du mal à classer dans un genre : science-fiction, uchronie, fantastique ? Peut-être un peu tout cela…
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Elliot du néant

Ce roman réussit à allier l'Islande, Stéphane Mallarmé, Nick Kershaw et la mythologie pour nous embarquer dans une aventure féérique et loufoque, parfois teinté d'horreur !



J'ai pensé un moment à un Alice au Pays des Merveilles pour adulte car le héros part à la poursuite d'un "lapin blanc" -Elliot- et qu'il passe de notre monde à un autre et y rencontre des personnages extravagants mais ensuite... c'est tout autre chose.



J'ai trouvé particulièrement audacieux de partir d'un poème et d'une chanson pour imaginer tout un univers qui en découlerait. Cela donne une réalité et un relief bluffant à une histoire à priori impossible à faire tenir debout.



Ces pages nous offrent une réflexion profonde sur l'acte imaginateur de l'artiste : poète, dessinateur, joueur...



De la poésie brut dans un écrin de lave.



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Minuscules flocons de neige depuis dix minu..

[...]



Je dois tout d'abord souligner la qualité du livre objet lui-même, avec sa double couverture brillante et ses multiples illustrations. Ce fut une très agréable surprise. C'est un peu difficile pour moi (qui vit assez loin de toute librairie diffusant ce type d'ouvrage) de se faire une idée, juste en regardant une couverture sur internet.



Le roman, ensuite, fut une sacrée claque. Sans le placer dans le top de mon classement, je l'ai trouvé vraiment très bon, dans l'originalité des points de vue et du style de narration.



La grille ! Est-elle là pour délimiter des espaces, petits pixels de vie ? Ou met-elle en valeur les lignes directrices et ses intersections ? Un vrai dilemne pour David Calvo. Dans son roman, un peu kaléidoscope, il fixe chaque image, les pulvérise de références. On touche à tout ici, de Disney à Tron en passant par le Numénor ou Starwars.



[...]
Lien : http://question-sf.over-blog..
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Utopiales 2011 : Anthologie

7 textes pour cette anthologie 2011 des Utopiales. 7 textes sur la thématique "Histoires", ce qui laisse le champ large aux auteurs choisis pour cette nouvelle édition de la désormais traditionnelle anthologie publiée chez ActuSF. Le livre est très joli, avec sa couverture à l'image de l'affiche du festival, qui m'avait tapée dans l'oeil dès mon arrivée. Seule bizarrerie : le format est légèrement plus petit que celui de l'an passé, ce qui ne facilite pas le rangement harmonieux en bibliothèque.



Globalement, les textes sont de très bonne facture même si j'ai été moins enthousiasmée que pour l'anthologie 2010, qui il est vrai, avait été un coup de cœur. Mais ne soyons donc pas trop durs.



Le radeau du Titanic, James Morrow. Une nouvelle uchronique humoristique sur le naufrage du Titanic. La nouvelle n'est pas très réaliste et fait un peu blague de potache. Amusant mais pas impérissable et surtout trop long.



Le train de la réalité (fragment), Roland C. Wagner. Une nouvelle qui se passe dans l'univers de l'uchronie Rêves de Gloire, du même auteur. Si l'écriture "langage parlé" ne m'a pas rendu facile la lecture de cette nouvelle, j'ai tout particulièrement apprécié la chute.



L'invention du hasard, Norbert Merjagnan. Je ne suis pas arrivée à accrocher à cette nouvelle. Je n'ai pas tout compris, je crois.



Lignes parallèles, Tim Powers. Caroleen et BeeVee sont jumelles. Lorsque BeeVee meurt, elle se met à écrire avec la main de Caroleen. Ce qui va causer quelque quiproquo avec la jeune voisine qui venait souvent aider les deux vieilles jumelles. Nouvelle sympathique.



K**l me, I'm famous, Eric Holstein. Une histoire de musique rock et de vampires. Sympa mais vite oublié on va dire.



Salvador, Lucius Shepard. Une nouvelle fantastique sur la guerre qui retourne bien son lecteur. Glauque à souhaits.



Pragmata, David Calvo. Amis procrastinateurs de tous poils et de tous horizons, cette nouvelle est faite pour vous. Ne retardez pas encore le moment de la lire. Jouissif. Allez, un petit extrait :



"J'ai établi plusieurs grands principes aggravant la procrastination.

- la branlette

- le pétard

- Wikipedia / Twitter

- Les jeux vidéos

- La douche

- Dormir.

Je me demande ce que je vais sacrifier en premier."



Le nouvelle est disponible en son intégralité sur le site d'Angle Mort. Cessez de retarder l'échéance, vous n'avez AUCUNE excuse. Toi, là dans le fond, éteins cette console immédiatement !
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Utopiales 2011 : Anthologie

Utopiales 2011 n'est pas vraiment une anthologie mais un recueil de nouvelles. Il rassemble quelques jolies perles des auteurs présents sur le festival.
Lien : http://www.scifi-universe.co..
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Wonderful

Wonderful de David Calvo est un roman pré-apocalyptique. Le monde est sur le point d'être détruit. C'est pas la faute au calendrier maya, au réchauffement de la planète ou à une guerre nucléaire, c'est la Lune qui est en train de se fissurer et qui va tomber sur Terre en faisant un sacré boucan. Quelques jours avant la catastrophe finale, le lecteur suit la trajectoire de plusieurs personnages dans Londres. Une Londres irréelle où un mystérieux animateur de radio fait jouer sa playlist personnelle, où des rôlistes/GNistes nient la réalité en revivant la grandeur victorienne, où un grand marathon de danse est sur le point de débuter...



Il y a de la chimérie dans ce livre de David Calvo. C'est un rêve éveillé, avec ce que ça comporte d'incompréhensible, de symbolique, d'allusif. C'est par moment décousu, comme tout bon rêve, mais la logique interne du bidule est bien là, palpable pour peu qu'on se laisse flotter sur l'écriture du monsieur. Une narration au présent, d'ailleurs, un style que j'affectionne.



Par moment, j'ai eu l'impression de lire un hommage à Neil Gaiman. La faute au décor londonien et aux tribulations des personnages, qui m'ont énormément fait penser à Neverwhere, surtout quand on passe à travers les différentes strates sociales de cette Londres qui est sur le bord du précipice. Et puis le Mobile m'a beaucoup fait penser aux Endless de Sandman. C'est pas un reproche, ceci dit, car l'auteur a son propre univers, ces marottes à lui. Ce n'est pas une pâle copie gaimanienne, c'est avant tout du Calvo.



J'en dis volontairement pas plus sur l'intrigue et le genre du roman, car le plaisir vient aussi de la surprise de la découverte, non mais.
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Constellations, Tome 1 : Dans le stade

« Comment on en est arrivé là, personne ne le sait ».

Le décor est violemment planté par les propos du narrateur : le monde que nous connaissons a disparu après l’attaque d’un Ennemi. Les gens vivent désormais par petits regroupements, et ici, nous allons suivre des jeunes cantonnés dans un stade, qui ont réussi tant bien que mal à s’adapter à une vie aux repères flous.

Le camp n’est que promiscuité. Il reste quelques objets égarés d’une ancienne civilisation et le seul adulte vivant chez un de nos héros est un vieillard sénile qui passe son temps enfermé et … nu.

Tout tourne autour des étoiles qui fascinent et inquiètent nos personnages. Elles apparaissent telles des sortes de dieux capables de régir leur destin : « Elles clignotent, pépites stellaires comme perles au cou d’une fiancée. Elles nous disent que rien n’est acquis, que seule leur présence peut nous renseigner sur notre position dans les ténèbres. Et si les étoiles étaient des trous dans la fabrique du ciel ? Et si derrière brillait une lumière, éclairant le chemin des hommes ici, dans ce stade… » Les personnages ne cessent de les observer, en quête d’un indice sur leur futur…

Soudain, elles disparaissent une par une, comme si quelqu’un les « cueillait ». Après le chaos, la vie reprend doucement son cours et notre héros se résigne : « Peut-être que nos ancêtres n’étaient pas aussi libres que nous le sommes. Nous avons encore le luxe de pouvoir rêver, d’espérer que les étoiles viennent nous chercher. Au fond, je ne sais pas ce qui me déprime le plus : la perte du monde ou la perte de nos traditions. Ce qui nous rattache encore au genre humain, hormis ces étoiles que l’on contemple avec des yeux si jeunes, ce sont nos gestes quotidiens, et la somme de choses, de biens usuels, d’extensions de nous. »

Toutes ces questions provoquent les propres interrogations du lecteur : que deviendrions-nous si la société perdait tous ses repères ? A quoi se raccrocher ?

Cet étrange premier album met ainsi en lumière de nombreuses énigmes sur ce que vont devenir nos personnages. Les textes font que cette ambiance post-apocalyptique est pleine de poésie et les photos et textes en fin d’ouvrage viennent rajouter du mystère… Un univers fascinant, que le lecteur a très envie de continuer à découvrir…
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Sunk

Sunk, c’est l’histoire de deux frères dans un monde qui coule.

Une quête - ou une fuite - initiatique, où absurde, humour et noirceur s’entremêlent, féroces.



On y croise un homme-armure, des Canards avec une majuscule, un gardien de sémaphore amateur de pizza, une Roue de la Fortune Tueuse, des requins au ventre rond, des mangeurs de cailloux, des flots de Picon bière et de coulées de boue.

Des deux frères, l’un a la rage au ventre et l’esprit qui divague, l’autre tente de retenir ses rêves avec les larmes aux yeux. Des larmes dans lesquelles il pourrait bien noyer le monde. Et finir par nous noyer, nous - lecteurs qui sans rien faire contemplons le naufrage.



Jusqu’aux vingt dernières pages, c’est un très chouette bouquin, original et servi par une écriture percutante. La fin, elle, est magnifique. De ces fins qui font d’un bon livre un livre inoubliable. Et coupent un peu toute envie de passer à autre chose.



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Wonderful

On y est: la fin du monde sonnera dans quelques heures. Et Loomis, le docteur, tente de conserver sur cette Terre qui fuit un semblant de sens à sa vie, pensant sans cesse à sa femme, Pooh, qu'il aime tant et qui dans son coin meurt de chagrin.

Entre un bal gigantesque, dernier baroud d'une population perdue, et des enlévements commis par un mystérieux groupe de personnes habillées de noir, cette fantasy urbaine hautement originale nous plonge dans une atmosphère onirique où chacun essaie de rattraper ce temps qui s'en va inexorablement, ne sachant pas trop comment occuper ces derniers instants.

Un très curieux roman peuplé de fées, de créatures perdues, d'une quête folle pour un film qui doit tout résoudre, et qui laisse une empreinte indélébile dans l'esprit du lecteur qui se dit que décidément il n'avait jamais rien lu de semblable.
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Wonderful

Vous avez peut-être entendu parlé de la collection 10 ans 10 euros lancé par les éditions Bragelonne pour leur 10 ans. Bref, j’en ai acheté un certain nombre et Wonderful a été mon tout premier. Je suis tombée en exaltation devant la couverture que j’ai trouvé très jolie avec cette belle lune rappelant celle de Méliès ( et il est de fait maintenant fort connu que quand une couverture est jolie, le livre fini immanquablement dans le panier, manque plus que le résumé ...
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Constellations, Tome 2 : Les anoraks

J'ai été moins emballée que par le premier, l'univers évolue des clans se forment, j'ai hâte de la suite car la fin est magique.

Contrairement à ce que j'avais lu dans une critique sur la toile ce n'est pas mieux dessiné... La poésie du scénar' palie aux dessins qui m'a personnellement moins enthousiasmé que la première fois. Il y a quelques points qui sont restés -pour moi- un peu confus.

Les bonus sont vraiment très beaux : les personnages dessinés par d'autres dessinateurs.
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Vorax

On dirait un peu une BD qu'on aurait oublié de publier dans les années 1980 ; la grande époque ! Mais bon à part le dessin... Je me suis ennuyée ferme. (Heureusement que Constellations 2 est sorti, que je me réconcilie avec mon auteur fétiche.)
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Délius, une chanson d'été

Rêveur, Bertrand Lacejambe est un célèbre botaniste dont la particularité est de manger des fleurs. Cette bizarrerie culinaire lui vaut de de changer de couleur de cheveux au rythme de ses humeurs. Tel Sherlock Holmes, Bertrand est toujours accompagné de son fidèle ami Fenby. Ensemble, ils vont braver les dangers pour démasquer un tueur dont le rituel consiste à tapisser le ventre des cadavres avec des fleurs.



Mais Délius, une chanson d’été, n’est pas uniquement un roman policier, c’est avant tout de la poésie et fantaisie à l’état pur où les fleurs se mettent à vous parler, vous chanter à l’oreille tandis que les mouettes vont vous montrer, l’entrée du royaume des fées. Voilà de quoi ravir les grands enfants que nous sommes. Cette enquête est parfois délirante, le ton souvent décalé mais une chose est sûre, avec David Calvo, vous allez voyager.



Du même auteur, j’ai déjà lu Wonderful, un livre qui m’a longtemps poursuivi pour la beauté et la poésie des mots.



David Calvo confirme ce que j’avais ressenti à l’époque. Ses livres sont comme des toiles de peintre ou comme une magnifique symphonie. Je ne peux que, si vous aimez la fantasy, vous inciter à le découvrir.

Pour en discuter, c'est par ici :
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Acide organique

D'abord arrêtée par les nouvelles du début, j'ai fini par le terminer -plusieurs années après-, je suis rentrée dedans, mes goûts avaient évolués. J'ai réussi à voir la beauté derrière l'horreur et l'horreur derrière la beauté. C'est un livre qui vous fera tanguer à l'intérieur de vous même entre répulsion et attirance ; il reste un "objet" à part dans l'oeuvre de Calvo. Conspiration et folie sont au programme dans un monde formidablement réaliste et actuel.
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La guerre civile mondiale

C'est une suite de brèves de vraie-fausse actualité ; on s'y croit. L'ambiance oppressante monte doucement. En parallèle le vécu d'un prisonnier "économique". Les dessins, les personnages et les lieux qui raisonnent avec notre réels rendent le tout réaliste ; notre monde est aussi fou que çà ! C'est étrange comme l'horreur sous la plume de l'auteur devient poétique... L'atmosphère m'a portée jusqu'à la fin. Terrible, si proche du réel ; un monde parallèle dans la tradition uchronique.
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Minuscules flocons de neige depuis dix minu..

On nage dans l'hyper-réel ; c'est trash, gore, angoissant. A ma première lecture je me suis trop identifiée au héros et je me suis sentie agressée par la ville, les gens. Chaque personnage de cette histoire a son propre univers. Il faut lire ce livre avec de l'empathie pour chacun.

L'univers fait penser à eXistenZ en plus dérengeant mais avec moins d'actions ou à Matrix avec moins d'effets spéciaux ;)

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Wonderful

Les romans de Calvo sont un peu comme les films de Tim Burton ou Jean-Pierre Jeunet ; ils ont une esthétique qui les rend vraiment particuliers.



L'histoire est folle, décalée, dégentée-, comme d'habitude-. C'est une suite de tableaux magiques et poétiques. J'ai adoré les évocations de la neige et de l'hiver qui m'ont fait revivre des émotions vécues dans d'autres romans ou nouvelles de l'auteur. Il y a les fées, Londres, les mythes fondateurs, l'époque révolue des calèches et des belles dames. J'ai particulièrement aimé le voyage dans le Kaléidoscope où les personnages voyagent dans un univers mi-2D entre la carte et le décor de théatre avec des véhicules jouets. De plus la plongée dans le monde fantastique est d'autant plus vertigineuse que le roman commence à notre époque.


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Constellations, Tome 1 : Dans le stade

J'ai passé un très bon moment dans cet univers sf très noir ; la poésie, le rêve, la mythologie rendent le tout tellement... Du pur David Calvo ! On pense sans y penser. Les dessins de Popcube sont simples et efficaces, les personnages attachants. Vivement la suite.



A lire absolument !!!


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