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Critiques de Sabrina Calvo (205)
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Hacker la peau

Cette bande dessinée se déroule dans l'univers militant des queers.

Les graphismes sont vraiment très beaux mais j'ai ressenti un décalage entre cet univers et moi-même.

Le texte était parfois peu compréhensible (vocabulaire et expressions) et je ne me suis donc pas sentie comme une invitée dans cet univers mais plutôt comme une intruse.

C'est dommage !



C'était une lecture assez déroutante et complexe. La relation entre les personnages était un peu étrange et je n'ai ressenti d'attachement pour aucun d'entre eux.

Le discours politique était intéressant mais encore une fois je suis passé au-dessus...

La fin était un peu plus poétique, voire lyrique et là, ça m'a plu davantage !

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Sous la colline

Suite à l’incendie de 2012, dans l’immeuble Unité d’habitation (bâti par Le Corbusier à Marseille) un placard, qui n’avait pas été représenté sur le plan d’origine , est découvert. Colline, jeune archéologue, s’y rend et y découvre, dans une genre de grotte sous ce dit placard, les restes d’un bateau de la Grèce antique.



Eh oui, les grecs, venus de la côte ionienne (les Phocéens; aujourd’hui Phocée est en Turquie) avaient débarqué derrière le massif de MARSEILLEveyre. Ils avaient rencontré la tribu des Segobriges - tribu dite « celto-ligure » - et s’y étaient installés.



À partir de cette anecdote, le roman de type fantastique se construit. À travers de beaux personnages des plus attachants, et avec des références nombreuses aux dieux et à la mythologie grecque, on se promène à travers le site de l’immeuble qui voulu se nommer Cité radieuse.
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Hacker la peau

Une bande dessinée cyberpunk queer qui reflète bien le style foutraque de Sabrina Calvo et ses thématiques habituelles, mais qui peine malheureusement à les mettre en valeur.



Sans rien enlever à la qualité des illustrations de Jul Maroh, j’ai l’impression que l’œuvre serait mieux passée en roman qu’en BD. Là, on a peine à suivre le fil de pensées des personnages, au point qu’on a du mal à s’y attacher et que leurs atermoiements finissent par nous perdre, voire nous agacer.



Dommage, parce que le fond m’intéressait beaucoup !
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Melmoth furieux

Sur la recommandation d’Alain Damasio dans le cadre d’une interview, j’ai attaqué ce Melmoth Furieux plein d’enthousiasme. Je n’ai cependant pas réussi à dépasser la première moitié. Certes l’auteur propose une prose originale qui rend ses personnages en révolte crédibles. Toutefois, à trop installer cet univers, la progression narrative était trop lente pour me tenir en haleine. Le propos politique a, selon moi, pris le pas sur le projet littéraire et mon plaisir de lecteur à graduellement décliné. Dommage car j’aurai adoré aimer !
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Hacker la peau

Club N°55 : BD non sélectionnée

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Je suis resté complètement hermétique à cette histoire qui m'a ennuyé.



Le vocabulaire n'est pas le mien.



Trop moderne ?



Cette BD me laisse la désagréable impression d'être un vieux c...



Jean-François

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Hacker la peau

Cette BD suit 3 intrigues :

1- Il y a une guerre civile à Lyon. Fachos et antiracistes se disputent des territoires.

2- Il y a quelques tensions dans un polycule. (Un trouple polyamoureux.)

3- Un personnage cherche la source d'une rivière mythique, inconnue de Lyon.



Sans être mauvais, je crois que le livre gère mal le dosage entre les trois éléments et ne les relie pas suffisamment bien ensemble vers une chute satisfaisante.



Tout vient vers les personnages. Iels attendent les attaques des fascistes. Iels attendent que les circonstances atténuent leurs disputes. Et ils attendent que la rivière mystérieuse se présente à eux.



Cela ne rend pas la lecture passionnante, même si les thèmes abordés et l'univers le sont.
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Hacker la peau

Un graphisme très agréable et une palette de couleurs superbe.

Trois niveaux dans cet album : une relation polyamoureuse, une situation de politique fasciste, une quête d'un 3ᵉ fleuve.

Mais trop de sujets mêlés et inégalement développés. 

Les personnages sont touchants, les émotions bien décrites et le questionnement de soi bien travaillé. 

Par contre, le langage n'est pas à la portée de tous et a peu de chance de toucher les personnes qui souhaitent s'ouvrir à la différence. Le vocabulaire est clairement orienté pour une minorité (même les personnes de mon entourage faisant partie de cette communauté n'ont pas toutes les références).

Dommage, j'aurais aimé ouvrir une porte au café littéraire que j'anime.
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Hacker la peau



Bon, ma note en dit déjà long sur mon opinion par rapport à cette BD...

Mais commençons par quelque chose qui relève vraiment du subjectif, je n'ai pas du tout apprécié les graphismes, j'ai trouvé que certains dessins n'étaient pas très beaux et qu'ils flouent l'action par moments. Parlons des personnages de cette BD, je ne me suis absolument pas attachée à eux. Ils me semblaient juste grossier et frivole pour le contexte politique qui d'ailleurs n'est pas très développé, bref cette BD aurait mérité d'être plus longue, mais je suis passée à côté...
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Utopiales 2011 : Anthologie

Le Radeau du Titanic – James Morrow (50p) *****



Dans une ligne historique parallèle – une uchronie – le Titanic fait naufrage... façon « la Méduse » ! Par journal de bord interposé, voici le récit des survivants, d'avril 1912 à novembre 1914.

Quelle agréable surprise d'entamer ce recueil d'aussi belle manière ! Après un démarrage un tantinet laborieux du fait des nombreux personnages et d'une chronologie peu claire – défauts qui s'estompent rapidement, la lecture devient rapidement plaisir, soutenue par un style à l'ancienne irréprochable, parfaitement adapté à l'époque ciblée. Les évènements s'enchainent au rythme fluide des pages du journal. Progressivement, le récit d'aventures classique fait place au récit de survie glauque, qui lui-même se mue en récit décalé et comique où l'ironie, la satire et l'absurde font merveille.

D'une façon étonnamment similaire à ce que propose José Saramago dans L'Aveuglement, l'auteur exploite une situation chaotique artificielle pour donner libre cours à sa critique des mœurs humaines. C'est drôle et dérangeant à la fois.

Note : un récit très, très anglo-saxon. Dans le style, les personnages, les références, la culture. Je ne suis pas un expert, mais je pense que cette nouvelle vaut le détour rien que pour cela.

Thèmes abordés : uchronie, naufrage, roman d'aventures maritimes, guerre mondiale, survie, critique de la société, lutte des classes, politique, pouvoir, humour.



Le Train de la réalité (fragment) – Roland C. Wagner (40p) *



Note : le texte est présenté comme un « spin off » du roman « Rêve de Gloire ».

« Ceuc qui t'disent queul' la casbah dans les soixante c'était l'pied d'acier, y z'en rajoutent tous un sacret paquet, genre cadeau d'Noël mais en p'us gros, tu vois ? »

Bon, c'est comme ça 40 pages...

Pour donner une idée, on est tout à fait dans le type de récit et le style des films biographiques sur les groupes ou les stars de la musique. C'est donc du pur récit, des tranches de vie qui de succèdent, remplies d'anecdotes croustillantes, de confessions. Il y a souvent de nombreuses pointes d'humour (les scénaristes y veillent pour maintenir l'intérêt).

Ce texte est le récit – par l'un de ses survivants – d'un des rares groupes de rock français du réseau underground qui réussit à traverser toute la décennie des années 60.

Au contraire des films du genre que j'ai pu voir, j'ai trouvé ce récit plat, sans humour, finalement peu intéressant et surtout pénible.

Enfin, je n'ai pas compris le choix de ce texte dans une collection consacrée aux littératures de l'imaginaire...

Thèmes abordés : rock français, 60s, sexe, drogue, musique, circuit underground.



L'Invention du hasard – Norbert Merjagnan (40p) ***



Dans un avenir relativement proche où le capitalisme atteint des sommets, une jeune fille accepte la proposition d'un vieillard immensément riche d'échanger leurs corps et... leur vie.

Du bon et du mauvais.

L'écriture est singulière. Évocatrice et puissante. Un style prononcé que j'ai trouvé parfois excessif. De la recherche dans les images, mais au prix d'une lecture alourdie.

L'atmosphère futuriste est très bien rendue.

Par contre j'ai trouvé que le message se perdait dans les divers thèmes explorés. La chute n'améliore pas ce problème.

Thèmes abordés : biotechnologie, critique de la société, capitalisme, lutte des classes



Lignes parallèles – Tim Powers (20p) ***



Deux vieilles femmes, jumelles. L'une meurt, mais persiste à communiquer avec les vivants.

Une petite nouvelle sans prétention, mais correctement construite, avec une chute qui fonctionne.

On nage dans le fantastique ici, avec un thème ultra-classique et des ressorts tout aussi classiques.

Thèmes abordés : fantastique, gémellité, phénomènes paranormaux, communication avec les morts, domination



K**l me, I'm famous ! – Eric Holstein (10p) ****



Décidément, un recueil très rock !

Cette fois-ci, nous voilà plongés dans les années 70, et c'est le récit d'un journaliste de la presse spécialisée qui nous est conté.

Véritable antithèse du texte «  Le Train de la réalité », on a le droit ici à une nouvelle de très bonne facture. Courte et agréable à lire, croustillante, avec une chute sympathique. Une touche de fantastique.

Thèmes abordés : rock, 70s, sexe, drogue, dépendance, musique, fantastique.



Salvador – Lucius Shepard (40p) ***



Une unité combattante américaine se retrouve engluée dans la jungle du Salvador.

Je connais trop peu l'histoire de cette région du monde pour savoir si la nouvelle ici contée s'inscrit dans une réalité historique.

Quoiqu'il en soit, l'auteur a été correspondant de guerre au Vietnam, et il semble avoir beaucoup à dire de ce type de guerre. Et il en parle bien.

Ce qui frappe dans ce texte, au-delà de l'écriture agréable et fluide, c'est la qualité d'immersion. On s'y croirait, à la place de ces jeunes guerriers américains.

Pour ce qui est de l'histoire, j'ai apprécié l'intrigue et les thèmes, mais je n'ai pas été tout à fait convaincu par le traitement global, ni par la chute.

Thèmes abordés : guerre du Salvador, drogue de guerre, hallucinations, chamanisme, antimilitarisme



Pragmata – David Calvo (10p) **



Un jeune homme – un cas social – raconte son quotidien sur une très courte période, façon journal intime.

Sur le thème de la procrastination, l'auteur brode un court texte qui fait très improvisation. Le style est fluide, agréable et très moderne. On se reconnaitra... ou pas dans le personnage-narrateur.

C'est un style qui me fait penser aux Bridget Jones autres romances (en plus cru), auxquelles on aurait jeté la part romance pour ne conserver que la part réflexion/monologue.

Un texte détente sympathique, avec pas mal d'humour qui fonctionne, mais qui me paraît trop éloigné de la forme de la nouvelle pour figurer dans ce recueil, sans parler du fait qu'il n'incorpore aucun élément de littérature de l'imaginaire...

Thèmes abordés : procrastination, dépendances, cas social, humour.
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Hacker la peau

"Hacker la peau" est certainement une bande dessinée courageuse et importante parce qu'elle offre une autre perspective que celles qui nous sont généralement offertes. S'éloigner des stéréotypes ne peut qu'être bénéfique pour faire exister celleux qui sont confinés dans les marges.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Hacker la peau

Une nuit dans le monde de Polly, AXL et Prin qui forment une triade amoureuse en temps de guerre contre des factions haineuses et rances. La confrontation entre les groupes, la tension et l'urgence sont très bien retranscrites. C'est très sérieux, très bavard, mais les propos ont le grand mérite d'exposer des modes de relation, des modes de vie, de lutte trop souvent méconnus et incompris. Un peu plus de légèreté aurait été bienvenue dans tout ce sérieux mais l'heure n'est peut-être pas à la légèreté...
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Hacker la peau

Une poésie, une utopie dans un monde dystopique, une utopie où rien n'est utopique, pas même ses fondements.

Mais qu'est ce qui nous empêche de croire quand même ? De voir le beau dans tout ce que l'on voit, traverse, vit, ressent ?

Merci pour la représentation de minorités de genres, merci pour la délicatesse du trait, la tendresse des couleurs.

Merci de nous offrir une faille où se glisser quand il fait trop peur.



Malgré tout, je trouve dommage que la mise en avant montre beaucoup de négatif dans des relations non "classiques".

Et un peu triste aussi que l'aspect politique soit qi peu développé.
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Melmoth furieux

Toutes les quatre semaines, j’ai institué avec mon meilleur ami un rdv devenu incontournable : la visite à la médiathèque. Quel plaisir de baguenauder ensemble dans les rayons, de laisser traîner nos regards sur les livres rangés ou exposés, de chercher un ouvrage précis ou d’en découvrir un jusqu’alors inconnu...

Et toujours la même scène finale au sortir du bâtiment : « Comment va-t-on trouver le temps de lire tout ça?!? », pour immanquablement éclater de rire devant ce comique de répétition : nous répétons cette réplique à chaque fois, et ce, pour notre plus grand plaisir.



Et c’est ainsi que j’ai trouvé « Melmoth furieux ».

Quelle couverture ! Quel titre en même temps ! Je ne pouvais que m’y arrêter, m’interroger et parcourir la quatrième de couverture : l’histoire d’une couturière qui a rejoint la commune solidaire de Belleville et qui veut détruire Eurodisney avec une bande de gosses pour venger son frère… What ? Ce roman m’appelait littéralement.



Et tout est dit en ces quelques mots. C’est effectivement l’histoire de Fi, qui joue de fils et d’aiguilles pour vivre, s’exprimer, refréner sa colère… Parce qu’elle est un peu abîmée la demoiselle, angoissée, torturée même. Il faut dire que dans le monde dans lequel elle vit, dans cette zone auto-gérée en lutte contre un État autoritaire, c’est bien au jour le jour que la vie se gère.

Fi est hantée par la mort de son frère, une fin terrible alors qu’il travaillait dans l’enceinte et pour Eurodisney. Mais elle l’est encore plus par le combat qu’il menait contre cette structure qu’il soupçonnait d’être la pire engeance d’un capitalisme néo-libéral, au solde de l’État, prêtant ainsi ses murs pour emprisonner les opposants, exploiter les enfants et leur voler leurs amis imaginaires. Alors elle imagine le projet fou d’y mettre fin, rejointe par la bande de gamins qu’elle a recueilli mais aussi d’un ami de son frère, un dénommé François Villon.

Autour d’elle, du refuge qu’elle s’est choisi, le bastion de Belleville gronde et s’échauffe, les barricades se dressent ; ses occupants ne veulent pas disparaître et voir leur cité rasée comme d’autres ont déjà pu l’être. Bientôt le chaos ?



Dès l’entame de ce roman d’une grande et belle complexité, j’ai très vite compris qu’il me fallait me laisser porter par le texte, par les mots, par la poésie de Sabrina Calvo. Accepter d’abandonner une certaine forme de réalisme pour me laisser bercer par le fantastique et l’onirique ; de pénétrer ce monde nouveau et étrange, et pourtant, provoquant le sentiment de déjà-vu, de déjà vécu, un univers à la fois proche et très éloigné du nôtre. L’histoire ne serait-elle qu’un éternel recommencement ?



Moi qui n’ai jamais vraiment apprécié le monde féerique de Disney, me voilà servie. Moi, la fan de The Cure, de Bauhaus, me voilà ravie. Ce roman me parle proprement mais va plus loin encore, il m’emmène vers un inconnu si séduisant sous cette plume : la couture. Depuis le travail à la chaîne jusqu’au travail minutieux de l’artisan, tout y est : le vêtement-identité, le vêtement-protecteur, l’enveloppe, la seconde peau ; et puis, plus fort encore, le travail de tissage social, de tissage politique.



L’insurrection qui naît là, dans cette commune libre de Belleville, se vit au quotidien, à chaque instant, dans un mode vie volontairement différent, où tout se trouve ré-inventé ; l’habillement bien sûr mais pas que, le relationnel aussi, la manière d’être. Homme, femme, être surnaturel, peu importe véritablement, nous voilà plongés dans un monde non genré, ou plus exactement, au-delà du genre. Et c’est juste magnifique.



Bon, vous l’avez compris, je suis sous le charme de Sabrina Calvo.

En une phrase : « Récit d’une lutte sociale émaillé de fantastique, Melmoth furieux nous donne à voir les failles de notre époque et les combats qu’il faudra encore mener ».



Je crois que j’ai vu Toxoplasma à la médiathèque… Il est pour moi !

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Hacker la peau

"Hacker la peau" nous emmène à Lyon, dans un futur proche ou un présent alternatif, pour rencontrer une communauté LGBT+ militante qui fait face à l'oppression de l'extrême droite qui vient de remporter les élections laissant ses partisans les plus violents agir en toute liberté.

J'ai aimé les couleurs et les ambiances que le dessinateur a mis en scène. J'ai aimé la poésie et la magie incarnées par les deux femmes du trio amoureux qui met en lumière trois façons de s'opposer à l'oppression : l'art pour Molly, la spiritualité pour Prin et la violence pour Axl.

Par contre, les relations ambivalentes entre les personnages qui mêlent amour passionné et agressivité m'ont mise mal à l'aise ; je n'avais pas envie de me projeter dans ces personnages aux réactions disproportionnées. Ils étaient à l'image du monde dur dans lequel ils vivaient...
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Hacker la peau

À la trame d’un récit faussement épique se greffe un cri politique et existentiel puissant. Le titre, "Hacker la peau", se pare alors de différents sens, que chaque lecteur pourra embrasser ou non, mais certainement pas dans l’indifférence. Et c’est pour cela que cette bande dessinée devrait faire date.
Lien : http://www.bodoi.info/hacker..
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Hacker la peau

La bande dessinée "Hacker la peau" de Sabrina Calvo et Jul Maroh propose une aventure captivante à la confluence de l'amour, de la quête d'identité et de la résistance contre une autorité oppressive.



Prin, Axl et Molly incarnent des personnages complexes engagés dans une relation polyamoureuse, illustrant la diversité des formes d'amour et d'identités.



Le récit explore de manière subtile les thèmes de la recherche personnelle et de la lutte pour la liberté dans un monde en proie à une extrême-droite autoritaire.



"Hacker la peau" pousse le lecteur à réfléchir sur les questions de résistance, d'identité et de liberté dans un contexte contemporain complexe.





Une lecture sympathique pour les amateurs de bandes dessinées engagées.
Lien : https://www.labulle-lunelopo..
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Hacker la peau

Le récit est ici volontairement fragmenté ; les éléments non contextuels ont autant de valeur que les faits saillants ; des séquences poétiques s’intercalent dans l’action.
Lien : https://www.lemonde.fr/m-le-..
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Délius, une chanson d'été

Un roman fantastique qui marie, étonnement avec un certain succès, tueur en série et féérie! Dans une ambiance victorienne, un genre de Sherlock Holmes de la botanique se lance sur les traces d'un poète assassin qui rempli le ventre de ses victimes de fleurs. Des personnes réelles, comme Arthur Conan Doyle et le compositeur Frédérick Délius, y sont également mises en scène, et certaines croyances ou superstitions préexistantes, comme les valses féériques et le vin de comète, sont récupérées pour créer une intrigue originale.



C'est un roman plein de fantaisie et d'humour, une enquête onirique et déjantée, où il est surtout question du pouvoir de l'imagination, qui est à la fois un don et une malédiction pour les artistes torturés. J'ai eu un peu de mal à embarquer au début, parce que l'intrigue policière est plutôt absurde, mais finalement, j'ai bien aimé! Je pense bien lire la suite.
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Délius, une chanson d'été

Avant tout, j’ai beaucoup ri. Et j’ai ri très fort avec sir Arthur C. Doyle quand il pique un fou rire. Burlesque, parodique, absurde - le héros prend d’étranges décisions et suit les pistes les plus étranges pour démasquer un assassin poétique. On se perd à suivre une fleur (on est pas trop sûr pourquoi) ou un rêve (tiens mais, que fait-on là? ) Sur les toits -bataille avec des ramoneurs puis sur un bateau - les personnages s’intervertissent et finalement l’énigme se résoudra, bien sûr, on est pas trop sûr comment.



Joyeux, fou, burlesque, steampunk et original- une jolie parodie de Holmes et ses semblables . Avec quelques touches féeriques bienvenues
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Melmoth furieux

Un roman passionnant de singularité, usant d'un style hyper moderne pour tirer le meilleur d'une prémice évocatrice dans son premier tiers, et qui à mes yeux finit par très vite se perdre dans des considérations stylistiques et fantasmagoriques confuses dans ses deux derniers tiers, jusqu'à une fin manquant de punch et de clarté. Beaucoup de potentiel gâché.
Lien : http://syndromequickson.com/..
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