AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Saitô Takao (37)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Confidences d'une prostituée

Takao Saitô écrit, dessine une belle déclaration d’amour adressée à ces femmes, à travers leur quotidien, des prostituées dans les maisons du quartier des plaisirs. Des dessins sombres illuminés par le sourire des dames contrebalançant souvent avec l’animalité de misérables hommes. Ô misère, il en est question tout au long de cet ouvrage. Loin d’être de mauvais goût ou de prêter à sourire devant les charmes d’une de ces prostituées, c’est surtout une œuvre sociale publiée à l’origine dans un magazines en 1972.



Je me retrouve ainsi plongé dans le Japon, sublimes dessins de ces maisons au charme d’antan, et puisque la plupart des histoires se placent dans les années trente, en pleine misère économique. Il n’est pas rare de voir d’ailleurs placarder sur les planches de la ville des messages aussi explicites :



POUR VENDRE VOS FILLES

ADRESSEZ-VOUS A NOTRE

BUREAU ADMINISTRATIF



Autre époque, autres mœurs, vendre ainsi une jeune fille à une maquerelle est souvent l’unique occasion à une famille de subvenir à ses besoins. Triste constat, qui lui ne prête pas à sourire.



Si certaines histoires apportent un peu d’humour et de réconfort, d’autres confidences sont plus marquées dans la tristesse ou la mort. Il est question d’amour et de suicide, d’attente et de vieillesse. La tragédie fait son apparition, autour d’un client, ou d’une de ces jouvencelles, de prix à payer pour libérer cette jeune fille de son devoir…



Je suis donc là, à observer sous les flocons de neige virevoltant cette ravissante femme que son kimono ouvert laisse voir ses seins et ainsi à m’interroger sur le fait qu’elles soient de véritables poulpes dans l’âme…

Commenter  J’apprécie          360
Survivant, tome 1

Je précise qu'il s'agit d'un reboot d'une série déjà existante intitulée Survivant de Takao Saito. Je n'ai pas lu cette dernière donc je ne peux pas faire vraiment de comparatif.



Visiblement, la publication de cette série originelle a été interrompue. Le choix de ce nouvel éditeur est de proposer une autre version de l'histoire. En effet, il semblerait que l'ancien opus souffrait d'un graphisme un peu désuet. Il y a eu une véritable modernisation voulue de l'ensemble.



J'ai bien aimé l'entrée en la matière à savoir un jeune adolescent de 14 ans coincé au sommet d'une montagne après un séisme particulièrement violent. Il devra subsister coûte que coûte alors qu'il n'est pas vraiment un héros prêt à affronter ce genre de situation. La nature reprend visiblement ses droits.



Je retiens une assez belle épopée dans un genre qu'aimeront les survivalistes de tout genre.
Commenter  J’apprécie          60
Best 13 of Golgo 13 : Le choix des lecteurs

Je vais vous avouer que je ne connaissais nullement Golgo 13, avant de l'avoir emprunté à la bibliothèque.

Cet ouvrage de 13 histoires sélectionnées par choix des lecteurs m'a permis de comprendre le succès de ce personnage au combien énigmatique. Ce manga a débuté en 1976, et en ventes de mangas reliés dépassent les 100 millions d'exemplaires ( vrai phénomène).

Duke Togo alias Golgo 13 est un tueur à gages froid détaché absolument de tout. Sa froideur est renforcée tout au long des histoires qui ponctuent cet ouvrage, et ses émotions, qui n'apparaissent que très rarement au cours de ses aventures, lui impactent une humanité supplémentaire.

a recommander au fan de manga.

Commenter  J’apprécie          60
Best 13 of Golgo 13 : Le choix des lecteurs

C’est le poignet encore douloureux d’avoir lu ce pavé de 1.328 pages que je tape un avis sur ce best of dédié au tueur à gage culte japonais répondant au nom de Duke Tôgô, alias Golgo 13.



Ce personnage manga emblématique est assez méconnu chez nous, et cela malgré une brève apparition de Golgo 13 en France dans le magazine ‘Le Cri qui tue’ dans les années 1970, et malgré les nombreux clins d’oeil au personnage dans d’autres manga.



Ce seinen (aux nombreuses adaptations animées) du début des années 1970 est d’ailleurs toujours en cours de publication au Japon et compte déjà plus de 170 épisodes et près de 30.000 planches dessinées. Cela explique en partie le choix de Glénat de commencer par éditer un Best Of alors que le personnage n’est pas encore vraiment connu chez nous.



Ce James Bond du manga au visage menaçant et au regard de lynx, qui fut créé en 1969 par Saito Takao, est un tueur à gages glacial, impassible, impitoyable et infaillible. Cette version japonaise du fameux 007, dont rien que le pseudo fait fuir ses adversaires, a également un certain talent pour séduire les femmes et est implacable concernant le choix de l’arme nécessaire à éliminer sa cible. Et même si au fond il est assez sympa, Golgo 13 n’aime pas que l’on fouille dans son passé, qu’il préserve à tout prix et qui reste un mystère pour tout le monde.



Glénat nous livre ici le top-13 des lecteurs japonais dans le sens de lecture japonais et en commençant le récit par le numéro 13 de ce ‘hit-parade’.



13. Dans un trou d’aiguille (2,5/5)

Une histoire assez classique de détournement d’avion et de prise d’otages, mais avec un sniper hors du commun nommé Golgo 13. Un récit de 1971 qui se déroule aux States, au milieu du FBI et de la CIA. Le tout est bien rythmé et pourvu d’un dessin clair et de personnages bien typés, malheureusement le dénouement de l’intrigue entre Golgo 13 et le FBI laisse le lecteur sur sa faim.



12. Le géant blanc (3/5)

Un récit datant de 1973 et qui se déroule au Guatemala. C’est dans un décor peu commun pour un japonais que se déploie cette histoire déjà légèrement plus recherchée, mais toujours assez simple. On retrouve Duke Tôgô en cow-boy qui se fait engager par le front armé révolutionnaire, toujours avec cette froideur et ce détachement qui font ici un peu penser à Durango (surtout qu’il fait également facilement tomber la seule femme qu’il croise dans l’épisode).



11. La reine du crime (3,5/5)

Cet épisode datant de 1979 nous emmène à Londres, puis à New York, en passant par une chasse à l’homme en Alaska, pour terminer en Islande. On sent déjà plus de maturité dans ce scénario de la fin des années 1970, où Golgo 13 va devoir déjouer le plan diabolique de Madge Penrothe et de son complice américain, le major Erick. Comme dans l’épisode 13, le récit est très bien rythmé à l’aide d’un compte à rebours (la date de publication du roman).



10. Une seconde sur 36.000 (3,5/5)

Un épisode datant de 1994 et qui se déroule à la prison de la santé en France. Golgo 13 va se voir confronté à une mission trop difficile pour son corps et va donc avoir recours à des substances illicites pour parvenir à remplir cette nouvelle mission, qui trouve son origine dans une vengeance familiale.



9. Le soldat bionique (4/5)

Golgo 13 va être attiré dans un piège par l’un de ses clients afin de tester les capacités d’un soldat bionique dans la jungle du Cambodge. Comme dans le récit précédent, l’on va de nouveau avoir recours à des produits dopants afin d’augmenter les capacités physiques déjà impressionnantes d’un homme. Un récit de 1993 simple mais efficace et qui se termine sur une boucle intéressante après nous avoir servi un affrontement tactique captivant.



8. Eva, errant vers l’océan (3/5)

Un scénario de nouveau plus ancien (1974) et plus simpliste, où l’on va surtout suivre une autre tueuse professionnelle nommée Eva. Mais un tome qui a tout de même le mérite de nous dévoiler pas mal de choses concernant la personnalité de Golgo 13, et en particulier concernant son professionnalisme et son côté impitoyable.



7. Le syndrome Okinawa (2,5/5)

Un récit datant de 1996, plus axé sur la politique et la tactique militaire et qui manque cruellement de rythme dans la première moitié. Un récit qui n’est pas très passionnant, avec une apparition tardive et brève de Golgo 13 et qui consiste surtout à essayer de deviner qui a engagé Golgo 13. Côté dessin, on retrouve un président des Etats-Unis qui a les traits de Clinton.



6. Les dernières volontés de Mao Ze Dong (3/5)

Afin de réaliser les dernières volontés de Mao Ze Dong, trois chinois vont tenter de retrouver un homme qui a disparu vers l’âge de 4-5 ans. Un récit de 1981, où l’on va retrouver des personnages et des liens vers le onzième épisode de cet album (La reine du crime). Mais, surtout, un tome qui ouvre une piste vers le passé et l’origine de Golgo 13 et c’est certainement pour cette raison qu’il a été choisi par les lecteurs japonais.



5. Tir en sol majeur (2,5/5)

Un récit de 1986 de moins de 50 pages au scénario pas vraiment époustouflant. Un Golgo 13 toujours aussi précis, mais qui évolue ici au sein d’une mission plutôt décevante.



4. Agent pathogène, niveau 4 (3,5/5)

Enfin une histoire où l’on retrouve Golgo 13 dès les premières pages de l’histoire. Pas vraiment de mission pour Golgo 13 dans ce récit de 1995, si ce n’est de sauver sa peau face à une épidémie du type Ebola qui fait rage. Un récit excellemment rythmé par la rapidité de ce virus foudroyant.



3. Meurtre chez les Serizawa (3,5/5)

Deux policiers japonais tentent de résoudre le meurtre de la famille Serizawa. On découvre une enquête passionnante, mais au dénouement abracadabrantesque. Mais si ce récit de 1975 a tout de même été choisi par les lecteurs japonais pour figurer dans ce Best Of, c’est indéniablement parce qu’on va y flirter une nouvelle fois avec le passé de Golgo 13, tout comme dans l’épisode 6.



2. Opération Big Safe (3/5)

C’est un peu ennuyeux que ce récit de 1969 (la première histoire de ce manga je pense) se retrouve en fin d’album, car après 11 épisodes le lecteur connaît déjà bien Golgo 13, alors que les protagonistes de ce récit connaissent à peine son nom. C’est légèrement perturbant et l’on peut donc se demander pourquoi l’ordre chronologique des épisodes n’a pas été respecté dans ce recueil. L’image de Duke Tôgô frappant violemment une femme au visage en début de tome, ne devrait pas être inconnue en France, car elle fut utilisée en couverture du magazine ‘Le cri qui tue’ au début des années 1970.



1. Kensaku Azuma, le japonais (3,5/5)

Un récit de 1972 où l’on va à nouveau flirter avec le passé de Golgo 13 en suivant l’enquête du célèbre journaliste américain, Mandy Washington. Malheureusement, étant donné que la chronologie n’est pas respectée dans ce recueil, on a déjà appris pas mal de choses concernant le déroulement de cette enquête.



Bref, un livre de qualité, avec un papier suffisamment épais malgré le nombre de pages démesuré. Les scénarii sont assez simplistes en général, mais souvent bien rythmés, plutôt passionnants et pourvu d’une narration agréable.



Par contre, si j’ai un conseil à vous donner : c’est de ne pas respecter l’ordre de publication des épisodes, mais de les lire dans l’ordre chronologique (c.à.d. les épisodes 2, 13, 1, 12, 8, 3, 11, 6, 5, 9, 10, 4 et puis 7).



Le dessin est très clair et les personnages bien typés et facilement reconnaissables, ce qui donne une excellente lisibilité tout au long des 1.328 pages. Au niveau des décors, le récit n’est pas monotone non plus, car on voyage beaucoup et croise donc beaucoup de décors différents d’une histoire à l’autre.



A 1,5 eurocent la page, cette brique manga vaut donc le détour … si vous avez le bras solide.



Et si ce recueil connaît le succès qu’il mérite, Glénat pourrait même envisager la publication des choix de l’auteur, voire de l’éditeur japonais.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          50
Best 13 of Golgo 13 : Le choix des lecteurs

Quand j'ai commencé à lire ce manga, je me suis d'abord interrogé sur l'intérêt de suivre les aventures de cette machine invulnérable, imperturbable, sans relief. Et puis je me suis aperçu que j'attendais la faille, le moment où il se révélerait humain, faillible. Si Golgo est impitoyable, satisfait de son existence, l'intérêt des scénarios réside dans les personnages et les histoires qui tournent autour de ce triste personnage : ce dernier n'est finalement qu'un point de repère de la bêtise humaine, la convoitise, la jalousie et autres sentiments peu ragoutants. Un peu comme dans les aventures de James Bond, les femmes sont vues comme des personnages machiavéliques, qui servent parfois à passer un bon moment. Un peu macho tout de même.

Chaque épisode est très différent l'un de l'autre, mais des planches de grande qualité valent le détour.
Commenter  J’apprécie          40
Confidences d'une prostituée

Dans sa collection « Héritages », je n'avais lu pour le moment que les titres des autrices cultes qu'Akata avait eu la riche de nous rendre accessible. Avec Confidences d'une prostituée, c'est un auteur culte, celui de Golgo 13 que je rencontre avec un scénario plus proche de mes sensibilités que ses autres oeuvres portées jusqu'à nous. Témoignages de la rude vie de ces femmes trop souvent laissées dans l'ombre, il nous livre des moments intenses et riches en émotion.



Takao Saitô, que je rencontre ici, est effectivement l‘auteur du cultissime Golgo 13, manga le plus long jamais parus au Japon, avec ses 209 tomes toujours en cours depuis 1968, même si l'auteur, lui, nous a quitté en 2021 à l'âge de 84 ans. Mangaka qui compte au Japon, il fut d'abord l'un des chantres du Gekiga et l'un des premiers à mettre en place une division du travail avec la formation d'un de ces fameux studios qu'on connaît si bien désormais, ce qui permet à son titre Golgo de continuer à être publié. Il voulait faire du divertissement, il en a fait, mais il a aussi su proposer autre chose. Et, Confidences d'une prostituée dont nous allons parler aujourd'hui, est un de ces autres chose. Titre travaillé dans les années 70, il met en lumière les préoccupations plus sociétales d'un auteur parfaitement rôdé désormais en tant qu'artiste.



Ce genre de récits âpres sur la vie de femme un peu marginales, j'ai déjà connu avec Kazuo Kamimura, mais là où ce dernier est dans un registre très mélodramatique, Saitô, lui, fait le choix d'être plus formel, plus réaliste. le premier est un artiste qui charme aussi par ses portraits de femmes splendides, parfaits pour faire verser une petite larme sur elles. le second apporte un vernis plus âpre, plus rude, car il résonne avec ce qu'on peut côtoyer. Cela n'a pas la même texture, pas la même intention, pas la même intensité. J'aime les deux et je les trouve assez complémentaires.



Dans le volume ici présent, sous couvert de 10 histoires différentes, il nous relate le quotidien assez cru de ces lieux qu'étaient les maisons closes japonaises et ce qu'ont vécu leurs occupantes. Ce n'est pas un récit joyeux mais pas non plus misérabiliste. C'est un récit juste. Conté par une ancienne prostituée qui livre ainsi ses souvenirs, cela leur donne un certain cachet. Avec une mélancolie juste, elle retrace ainsi des parcours de vie bien différents, confrontant le lecteur au quotidien de ses femmes et de leurs clients mais aussi de ceux qui gravitent autour. C'est très enrichissant. J'ai aimé découvrir ces différents portraits. J'ai aimé cette plongée, tout sauf voyeuriste, dans ce que les uns et autres avaient vécu, à travers des scènes souvent poignantes de cette intimité mal connue.



Les sentiments sont le coeur de l'histoire. L'auteur ne nous berce pas d'illusions. Il n'y a pas de belles histoires, juste des parcours de vie achoppés. Il nous montre ce quotidien dans toute sa rudesse : des femmes désespérées, des femmes qui ont abandonné, des femmes qui s'y sont habituées… mais aussi des hommes pathétiques, d'autres violents, certains juste paumés. Il n'y a pas d'antagonistes juste des personnes portées par leurs temps, par leurs habitudes et certitudes d'alors, et enfermés dans un schéma qui les coupe du moindre espoir. C'est assez triste. Mais c'est justement ce qui rend cette lecture poignante, ce qui la rend viscérale.



Les portraits sont cependant inégaux et tous les chapitres ne se valent pas, même s'ils sont regroupés ici sous le couvert du récit des souvenirs de cette ancienne prostituée. Cependant certains touchent plus que d'autres à l'image de cet amour impossible avec un troufion dans le deuxième chapitre ou cet amour terriblement patient, peut-être trop d'ailleurs, dans le troisième. le dessin, lui, est égal par contre. On est en plein dans l'esthétique Gekiga avec ce trait semi-réaliste porté par un ton dramatique, dans une profusion de cases richement rythmée mais très sombres et remplies de traits pour apporter ombres et textures. Actuellement, cela a vieilli et même si cela a inspiré nombre d'auteurs depuis, ce n'est plus vraiment au goût du jour, la narration est plus pesante, parfois moins fluide. Mais pour qui aime, les ambiances old school, on est en plein dedans et cela a un charme certain pour plonger dans cette époque révolue dans un ambiance de témoignage un peu journalistique, très cinématographique et classique, avec de très belles scènes intimes émouvantes dans leur malheur.



Après Autant en emporte la brume qui était un texte fort intéressant pour l'histoire du manga et du shojo manga mais qui souffrait d'une histoire trop mélodramatique et remplie de maladresses narratives, Confidences d'une prostituée contre qui j'avais plus de préjugés m'a plus plu scénaristiquement. J'en ai aimé la justesse, la rudesse, la mélancolie et le réalisme. C'est un portrait au plus près de ce que vivaient ces femmes, dans toutes sa complexités et sans voyeurisme. On n'évite pas quelques clichés mais la variété des portraits offre des situations pleines de leçons à tirer sur ces travailleuses du sexe, métier le plus vieux du monde encore en activité sur lequel il y aurait beaucoup à dire. Je regrette juste un gros manque de contextualisation à part la brève page d'introduction de l'auteur, surtout vu la carrière de celui-ci.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          30
Survivant, tome 1

Etrange manga que ce Survivant. Format plus petit qu'un habituel manga. Dessins plus européens que d'habitude aussi. Ils sont plus réalistes, plus fouillés, y compris dans les détails. On y fait prédominer le contenu, plutôt que le superficiel (je vais m'attirer des amis sur ce coup-là...!). Très peu d'action aussi.



En fait à certains moments, je me serais presque cru dans du Henri David Thoreau dans une quête survivaliste...



Le pitch en deux mots... suite à un cataclysme, un jeune homme de 14 ans se retrouve tout seul. Il doit tout recommencer pour survivre. Pêcher, chasser, tanner les peaux, construire un abri, etc.



J'ai évoqué le réalisme plus haut... évidemment, le réalisme est très relatif. Un ado de 14 ans laissé seul dans la nature... meurt en quelques jours. Humour... quoi que...



A plusieurs reprises, face à l'adversité, le jeune homme se remémore son passé. Il n'aimait pas sa vie, mais il découvre qu'elle était assz chouette quand même.



Le survivant a trouvé un manuel de survie, en anglais. Et il s'aide des croquis, jusqu'à ce qu'il se rende compte que son ressenti importe autant que les dessins d'un manuel de survie dont il ne sait -finalement- rien. A plusieurs reprises il échappe à la mort, face à un ours, à des rats ou à des ... champignons...



On est dans le "road movie", dans le récit d'apprentissage, dans la quête de sens, dans le rituel de passage à l'âge adulte. Un peu tout cela à la fois. C'est assez bien vu dans l'ensemble et il y a de l'intensité, une tension qui fait tourner les pages afin d'en savoir plus. Dès lors les 400 pages filent à toute vitesse.
Commenter  J’apprécie          30
Confidences d'une prostituée

Je sais que pour certaines et certains d’entre vous, le titre va vous refroidir. On se dit que ça va être très cru, sans filtre, et pourtant que nenni (oui j’écris très bien français).



𝔻𝕖 𝕝’é𝕣𝕠𝕥𝕚𝕤𝕞𝕖 𝕟𝕠𝕟 𝕖𝕩𝕡𝕝𝕚𝕔𝕚𝕥𝕖

J’aimerais commencer cette chronique par quelque chose qui est très important : non, ce manga n’est pas un concentré de Hentai (manga érotique). Oui, il y a bien-sûr des scènes érotiques, de la nudité ou des conversations très orientées, mais on reste sur des choses non explicites. Il n’est donc pas destiné à un jeune public mais conviendra très bien à de jeunes adultes ou des adultes qui souhaitent découvrir ce qu’était la vie de ces femmes.



𝔻𝕖𝕤 𝕙𝕚𝕤𝕥𝕠𝕚𝕣𝕖𝕤 𝕕𝕖 𝕧𝕚𝕖

Dans ce one-shot, la parole est à Naomie, une personne âgée qui travaillait autrefois dans le quartier des plaisirs. Elle en a vu passer, des hommes, et pourtant ce n’est pas cela qu’elle a retenu mais plutôt les histoires de vie qui se sont déroulées sous ses yeux. Découpé en plusieurs nouvelles, nous découvrons au fur et à mesure les coulisses du « métier » de ces femmes. Jeunes ou non, chacune ont vécu des expériences qui les ont marquées. Et il y en a des choses à dire… Entre les histoires de dettes une fois arrivée au bordel, le désir d’avoir un amant ou même se faire racheter sa liberté, les problèmes de comportement de la gente masculine au lit (ou en dehors)…



Vous l’aurez compris, j’ai apprécié cette lecture qui m’a fait voyager dans le Japon d’autre fois, avec une dernière anecdote dans notre monde actuel qui clôt parfaitement ce recueil de témoignages tantôt bouleversants, tantôt offensants. Il est capital de se souvenir que les droits des femmes n’est pas tombé du ciel et qu’il faut, même encore aujourd’hui, se battre pour des libertés fondamentales.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20
Survivant, tome 1

Que dire de ce manga au thème de la robinsonnade ? Lent. Bien que le thème et l'intrigue de l'histoire soit intéressant et m'est en valeur les sentiments de solitude, tristesse, courage, persévérance, tel qu'on les retrouve dans l'histoire de Robinson. L'histoire en elle-même ne se développe pas rapidement : ce n'est que vers les 3/4 du tome qu'on comprend la situation du héros. Ce premier tome ne met en valeur que le héros et sa situation : la survie. Le fait de mettre en valeur le héros et ses sentiments donne au lecteur une empathie pour ce dernier. Cependant, si le reste de l'histoire continue dans le thème de la survie, le lecteur finira par se lasser et perdre clairement l'envie de lire l'histoire. Par contre, si cet aventure suit la même logique que celle de Robinson, voire une amélioration moderne, sous entendu dans ce premier volume, il est clair que ce manga deviendra atypique dans son genre. J'invite donc les futurs lecteurs à ne pas rester sur une première impression de l'histoire et d'attendre que l'auteur le développe plus en profondeur.

D'un point de vue esthétique, le dessinateur privilégie une mise en page plutôt classique, sans pour autant charger en écriture. On alterne à la fois des pages où le style privilégie le détail à un autre style de crayon qui apparait plutôt brouillon. Dans l'idée que le dessinateur ne s'attarde pas sur le détail, surtout au niveau des visages, mais garde qu'en même un trait suffisamment claire pour faire ressortir une impression. D'ailleurs, cette liberté au niveau du trait lui permet de s'écarter des traits traditionnels du manga, vers un dessin beaucoup plus réel. Se faisant, les décors et les paysages sont très travaillés et offrent tout le long de la lecture une mise en abime sur la situation chaotique, c'est-à-dire l'apparition du "Et si cela devait arriver !"
Commenter  J’apprécie          20
Survivant, tome 1

Et si demain notre monde « civilisé » disparaissait ?

Et si nous nous retrouvions seul au monde, sans aucune technologie et sans aucun savoir-faire en matière de survie ?

Comment agirions-nous ? Par où commencer ? Quelle priorité ? Trouver à manger bien sûr.... mais quelle plante ? Comment les reconnaître ?

Satoru, parti en randonné avec des amis, se retrouve seul dans un monde qui a complètement changé. La terre a été engloutie par un tsunami, seule la montagne sur laquelle il se trouvait est encore visible. Ses amis ont disparu, son téléphone portable ne capte plus aucun réseau.... Le jeune homme va devoir faire preuve d'ingéniosité pour survivre. L'auteur alterne présent, souvenirs et rêves permettant d'approfondir le caractère du protagoniste. Les textes permettent de montrer le temps qui passe et la répétition de certaines épreuves jusqu'à la réussite : faire un feu et le garder toute une nuit.

Sans faux-semblant, ce manga nous montre des erreurs qui peuvent facilement être commises quand on ramasse des champignons par exemple. J'ai d'ailleurs apprécié les commentaires permettant de différencier des types de champignons, mettant en garde sur des généralités.

Au-delà de l'aspect survie, ce manga nous montre un adolescent avec ses doutes, ses faiblesses, sa méconnaissance de la nature et les conséquences (graves) que cela peut engendrer. Il ne met pas en scène un super-héros pour lequel tout serait facile. L'adolescent évolue au cours de ce premier tome qui donne envie de connaître la suite :

Commenter  J’apprécie          20
Confidences d'une prostituée

[critique initialement rédigée pour Manga Sanctuary (voir lien) ]



C'est donc vrai qu'en vieillissant, on se rapproche de « la blanche ». En opposition aux romans dits « noirs », la littérature « généraliste », qui ne se rattache ni à l'imaginaire, ni à la romance, ni, donc, aux romans noirs. C'est encore plus surprenant de ma part quand on connaît mon allergie aux bad endings. Parce qu'ici, on le sait d'emblée, on est dans du pur drame ; pas de conte de fées pour ces « femmes de compagnie » vendues jeunes adolescentes par leurs villages, leurs familles. « Sakuran », lu et adoré il y a quelques années (et d'ailleurs réédité il y a peu) ne faisait déjà pas dans la dentelle, mais « Confidences d'une prostituée » va encore plus loin. N'espérez évidemment pas de fins heureuses à ces dix histoires courtes : deuils, maladies, morts violentes... Au passage, gros TW suicide. Celle qui s'en sort le mieux, c'est encore Naomi, la narratrice, qui est encore là pour partager ses souvenirs de cet univers désabusé, cynique et dénue d'optimisme à qui veut bien les entendre : journaliste, vieilles connaissances, rencontres de hasard... Des histoires qui, chacune à sa façon, en expliquent également les codes, les mentalités particulières difficiles à comprendre d'un regard extérieur. Presque de la tranche-de-vie, tombant parfois dans le tragi-comique, avec un collecteur de fonds nouvellement débarqué qui justement n'y pige rien, ou cette jeune femme extirpée du bordel, à l'inverse incapable de s'intégrer dans un quotidien normal.

Avec un ton presque documentaire, à travers la voix de Naomi, c'est l'auteur qui s'exprime, lui qui, très jeune, a côtoyé ce milieu et recueilli les confidences de celles qui fréquentaient le salon de coiffure familial, dans ce qui leur constitue un bel hommage.



A ce stade de la critique, normalement, vous avez compris qu'il ne s'agit en rien d'un manga érotique. Les étreintes sont plus suggérées que montrées et la nudité occasionnelle, en plus de n'être que partielle, n'est jamais présentée sous un angle « sexy ».

Publié dans les années 70, « Confidences d'une prostituée » possède donc un trait « rétro » semi-réaliste, qui ne manque pas de charme et convient très bien à ce type de récit. Les faits relatés, eux, remontent tous à une quarantaine d'années plus tôt, entre la fin de l'ère Taishô et le début de l'ère Shôwa, la fin des années 20 et le début des années 30. Difficile, en découvrant l’œuvre en 2024, de se dire que tout ça remonte déjà à un siècle.



« Confidences d'une prostituée » n'est définitivement pas un livre pour tout le monde, mais si le sujet vous intéresse et que la mélancolie ambiante ne vous fait pas peur, vous ne pourrez qu'adorer.
Lien : https://www.sanctuary.fr/avi..
Commenter  J’apprécie          10
Confidences d'une prostituée

Bien que j'ai trouvé les graphismes peu attrayants, ce manga vaut la peine d'être lu pour le sujet qu'il évoque. On dit beaucoup de choses sur la prostitution, chacun y va de son avis, de son positionnement, souvent sans jamais se soucier de poser des questions aux premières concernées. Ça m'avait déjà frappée à l'époque où j'ai lu "La maison" d'Emma Becker et ça m'a émue encore plus en lisant ces différents témoignages. C'est un monde à part, violent, qu'on ne peut pas comprendre vraiment, jamais même si on a la chance d'avoir toute notre vie échappé à ce genre d'asservissement. Il n'y a pas de plaisir, pas de fins heureuses, pour aucune d'entre elles. Mais ce que j'aimerais aujourd'hui c'est qu'on s'intéresse à ceux qui viennent à elles, qui abusent de leur pouvoir, de leur argent, de leur position de force. Parce que c'est eux que je juge moi.

Quoi qu'il en soit, c'est poignant, ça m'a fait de la peine à plus d'une reprise et parfois interloquée. Ça interroge et c'est là, à mon sens, la qualité première d'un bon ouvrage.
Commenter  J’apprécie          10
Le conte du coupeur de bambou

j'ai lu ce conte parmi un recueil d'autres contes japonais traditionnels. Les histoires sont très courtes et la morale est souvent manichéenne (trop). Le conte du coupeur de bambou est magnifique et renvoie à l'amour inconditionnel entre parents et enfants (élément que l'on retrouve dans d'autres contes). Une lecture rapide mais très agréable pour une découverte d'un élément essentiel de la culture japonaise.
Commenter  J’apprécie          10
Best of Golgo 13 - Tome 2 : Le Choix de l'A..

Et voilà un deuxième beau bébé de près de 2 kg ! Un deuxième tome de près de 1.300 pages dédiées à ce tueur à gage culte japonais répondant au nom de Duke Tôgô, alias Golgo 13.



Après avoir livré le top-13 des lecteurs japonais, Glénat propose donc le ‘hit-parade’ de l’auteur. Le choix de Glénat de commencer par éditer un Best Of alors que le personnage n’est pas encore vraiment connu chez nous s’explique par une production nippone trop imposante à publier dans sa totalité. Créé en 1968, ce tueur à gages glacial, impassible, impitoyable, infaillible et au regard de lynx n’est connu en France qu’à travers une brève apparition dans le magazine ‘Le Cri qui tue’ dans les années 1970 et à travers de nombreux clins d’oeil au personnage dans d’autres manga. Et pourtant, avec plus de 170 épisodes et près de 30.000 planches dessinées, ce seinen emblématique est une véritable institution au Japon.



Les 13 histoires regroupées dans ce nouveau Best-Of sont très variées :



1. Diamant contre diamant (3,5/5)

Cette première histoire emmène le lecteur en Belgique et plus particulièrement à Anvers, dans le quartier des diamantaires. C’est au sein d’une lutte pour obtenir le monopole sur le marché des diamants que Duke Tôgô va pouvoir démontrer ses capacités de tireur d’élite. Le concept du disciple qui est abordé dans cette histoire est typiquement japonais et donc forcément moins crédible lorsqu’il est appliqué à un anversois.



2. Dormir en cage (3/5)

Cette histoire qui se déroule en Alaska, au sein d’une prison de haute sécurité qui fait penser à Alcatraz, est beaucoup plus courte et plus simpliste. Cette histoire d’évasion est plus ancienne et date de l’époque où Golgo 13 était beaucoup plus bavard.



3. 25.000 ans de désert (3/5)

Ce récit qui se déroule aux abords d’une centrale nucléaire californienne, aborde le problème du nucléaire. L’auteur propose donc un scénario de ‘catastrophe majeure’, dont nippons sont très friands et aborde en plus le thème très populaire du sacrifice. Cette histoire démontre que Duke Tôgô est capable de tirer sur base d’un plan, sans rien voir, mais également qu’il est capable de compassion et de sentiments humains, comme le démontre sa réaction envers cet ingénieur qui se sacrifie.



4. La Poupée russe (3/5)

L’auteur livre ici un très bon récit d’espionnage qui se déroule en U.R.S.S., au sein d’un centre de formation d’agents du KGB, mais dont la fin n’est pas vraiment convaincante.



5. Tout pour le peuple (3,5/5)

Saito Takao livre ici une histoire didactique qui revient en long et en (trop) large sur l’histoire des Romanov et qui se conclut de bien belle manière. De plus, l’auteur profite de l’histoire des Romanov pour lever une partie du voile sur les origines de Duke Tôgô. Malheureusement ce récit, impliquant la fortune des Romanov et des banques suisses, contient quelques longueurs. Une abondance de textes à laquelle l’on n’est pas habitué en compagnie de ce héros avare en paroles.



6. Route 95 (3/5)

L’auteur livre ici une histoire assez insignifiante qui se termine par un duel dans une ambiance western. Le tout est bien rythmé et pourvu d’un dessin clair et de personnages bien typés.



7. Le Cantique de Mark (3,5/5)

Cette histoire de détective est très intéressante car elle met en scène un contact de Golgo 13 qui est d’ailleurs aussi peu loquace que notre héros. Un personnage qui malgré son apparence repoussante parvient à dégager quelque chose d’attachant.



8. Duel au soleil couchant (3/5)

Une nouvelle histoire assez courte qui se termine à nouveau par un duel. L’adversaire est cette-fois un autre tueur professionnel. Je n’ai malheureusement pas trop aimé le comportement de Duke Tôgô lors de cette histoire. Lui qui d’habitude opère de façon méticuleuse et précise, se met ici à tirer des rafales sur tout ce qui bouge ... vraiment pas son genre.



9. Nuit infinie (3,5/5)

Une histoire qui se déroule à Angoulême au milieu de politiciens véreux et de prostituées. Golgo 13 se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment, mais s’en sort de nouveau avec classe.



10. Jet stream (3/5)

Une histoire assez classique de détournement d’avion et de prise d’otages à laquelle Golgo 13 se retrouve mêlé par hasard. L'histoire n'est pas extraordinaire, mais le fait que les autorités utilisent la cantique de Mark pour faire intervenir Duke Tôgô est assez intéressant et réfère donc à la septième histoire. Excepté le flic, les autres protagonistes (et en particulier les terroristes) de ce huis clos ne sont cependant pas suffisamment développés à mon goût.



11. Le Vieil arrêt de la diligence (3,5/5)

Une histoire qui se déroule dans un contexte de western. L’ambiance constitue l'attrait principal de ce récit qui met en scène une bande de hors-la-loi qui sèment la terreur dans un bled isolé.



12. Une Offrande à dieu (4/5)

Une histoire de Golgo 13 comme je les aime: il reçoit une mission et planifie tout jusque dans les moindres détails pour au final loger une balle quasi impossible entre les deux yeux de sa victime.



13. The Best bank (2,5/5)

Probablement la moins bonne histoire du lot. J'ai trouvé cette histoire de fusion bancaire assez soporifique et je n'ai pas retrouvé le dynamisme ou l'ingéniosité des autres récits de Golgo 13.



Malgré des épisodes légèrement moins bons que dans la première intégrale, ce deuxième volume est d’excellente qualité. Les scénarii sont assez simplistes en général, mais souvent bien rythmés, plutôt passionnants et pourvu d’une narration agréable. Le dessin est très clair et les personnages bien typés et facilement reconnaissables, ce qui donne une excellente lisibilité tout au long des nombreuses pages. Au niveau des décors, le récit n’est pas monotone non plus, car on voyage beaucoup et croise donc beaucoup de décors différents d’une histoire à l’autre.



A moins de 2 euro cents la page, cette brique manga vaut donc le détour ... si vous avez le bras solide.



Et maintenant le top-13 de l’éditeur japonais ?
Commenter  J’apprécie          13
Survivant, tome 5

J'ai failli mettre 4 étoiles mais la fin est plutôt décevante (ce que je craignais). Ce dernier tome est palpitant dès le début avec toujours des scènes d'humour pour ponctuer le rythme de l'histoire. Par contre la fin est surtout accès sur l'image de paix entre le Japon et les USA. Une fin américanisé peu crédible avec un héros qui repart seul en survie dans la nature. Dommage. Ceci-ci dit, cela n'enlève pas le sentiment agréable d'avoir découvert cette série.

Commenter  J’apprécie          10
Survivant, tome 4

4 étoiles parce que ce tome là est sans doute le plus prenant des 4. Il se passe de nombreux événements qui amènent à de nombreuses questions. Les réponses viendront certainement avec le dernier tome de cette série, qui j'espère, sera à la hauteur des précédents. Je ne regrette pas d'avoir forcé un peu la lecture au début du premier tome. Vivement la suite.
Commenter  J’apprécie          10
Survivant, tome 3

Cette suite est tout aussi captivante que le précédent tome. Dans celui-ci on découvre la jeune Akina et l'organisation de la survie à deux. La lecture est toujours aussi fluide et les deux personnages sont attachants. C'est un plaisir de poursuivre l'aventure... Maintenant tome 4 !
Commenter  J’apprécie          10
Survivant, tome 2

Une suite plus envoûtante que le premier tome. On retrouve notre héros charismatique (et son humour) en survie dans la nature. Le rebondissement en fin d’histoire ne donne qu'une envie : lire la suite !
Commenter  J’apprécie          10
Survivant, tome 1

Je découvre par hasard cette série grâce à la médiathèque. Le thème est plutôt intéressant bien que peu original. Je me suis tout de même lancé dans la lecture mais j'ai failli abandonner dès les premières pages (justement à cause du manque d'originalité). Au final, j'ai poursuivi la lecture et j'ai fini par m'attacher au personnage (à son humour et sa sensibilité). L'histoire est dynamique et donne vraiment envie de connaitre la fin...
Commenter  J’apprécie          10
Survivant, tome 2

J’ai trouvé ce deuxième tome beaucoup plus intéressant que le premier qui manquait pour moi vraiment de rythme.

Ce n’est pas du tout le cas ici où je me suis senti plein d’empathie pour ce jeune homme qui se bat seul pour sa survie. Dans ce volume c’est lui contre les animaux 😉.

Il y a quelques répétitions dans le scénario mais rien d’insurmontable 😉

Les illustrations sont également mieux mis en avant que le précédent et le trait est plus fin même si certaines expressions notamment du visage sont encore un peu trop exagérés...

En tout cas la fin donne envie de découvrir la suite.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Saitô Takao (106)Voir plus

Quiz Voir plus

Vendredi ou La Vie sauvage, Michel Tournier

L'aventure de Robinson et Vendredi se déroule:

Au XVIe siècle
Au XVIIIe siècle
Au XIXe siècle

20 questions
3539 lecteurs ont répondu
Thème : Vendredi ou La Vie sauvage de Michel TournierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}