Samuel Benchetrit

Marie aime Samuel. Marie aime l'autre. Marie aime les hommes. Marie aime aimer. Marie va mourir par amour, sous les coups de son compagnon. Samuel n'oubliera jamais la mère de son fils, qui va lui rendre visite la nuit. Il raconte la dernière, avec sa femme.



Je pense que nous sommes nombreux à avoir entendu parler du décès de l'actrice Marie Trintignant en août 2003, battue à mort par Bertrand Cantat, chanteur du groupe Noir Désir. Marie avait quitté son époux pour vivre un amour passionné avec Bertrand, qui avait lui-même quitté son épouse pour Marie.



Samuel Benchetrit rend ici hommage à sa femme. Un témoignage qui est émouvant, mai qui, malheureusement, n'a pas su me toucher. J'ai été déroutée dès le départ par la tournure des phrases, très courtes et parfois décousues. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et n'y suis d'ailleurs que partiellement arrivée. Bien que le livre ne fasse que 158 pages, je lui ai trouvé quelques longueurs.



Je ne suis pas restée insensible aux mots intimes d'un homme ayant perdu son amour, ainsi qu'au petit garçon ayant perdu sa Maman. Cependant, la forme m'a parfois gênée, malgré son côté poétique et la sincérité des sentiments de Samuel Benchetrit.



Peut-être en attendais-je trop. Après en avoir lu de très bonnes critiques, je l'avais glissé dans ma wishlist en attendant son éventuelle sortie en format poche. Je ressors finalement mitigée de ma lecture.



Néanmoins, je suis contente d'avoir pu découvrir "La nuit avec ma femme" grâce à Babelio et sa Masse Critique. Je les remercie, ainsi que les éditions J'ai lu, pour cette opportunité.
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Cri d'amour poignant. Sans jamais prononcer le nom de celui pour qui Marie Trintignant l'a quitté, et qui l'a tué, Samuel Benchetrit raconte leurs vies, sa vie depuis, sa douleur, celle de leur fils. C'est beau, triste, rageur, beau...

La nuit avec ma femme c’est un fantôme qui revient, au bord du lit de Samuel Benchetrit. Une nuit pour convoquer les souvenirs et les peines de et avec cette femme morte sous les coups d’un autre. Très vite, on s’aperçoit qu’il ne cherche pas à pointer du doigt le responsable de ce malheur. Et c’est tant mieux. Bien sûr il parlera de cette nuit où tout à basculer, de sa colère, du procès, de l’après. Comment faire autrement, il fait partie de l’histoire. Mais ce n’est, à mon sens, pas là le plus important.

Ce qu’il veut vraiment c’est parler à Marie, de Marie, encore un peu. Avant que le temps n’efface les détails, les odeurs, les grains de peau, la peine aussi. Dire la vie avec elle et sans elle. Parler de leur fils, ce héros. De l’ex-femme de Cantat avec qui il a parfois gardé contact, avant son suicide. Retracer le passé, mettre des mots sur le présent, effleurer le futur car il arrivera quoi qu’il en soit. Évoquer les amours. Celles d’avant, celles d’après. Et le leur. Expliquer que toutes celles qui ont partagé sa vie après, devaient le prendre avec un bout d’elle. Car Marie lui a donné naissance une seconde fois. Lui a offert la vie à travers son amour.



On a pu lui reprocher la publication de ce livre autobiographique. De rouvrir une plaie, de s’exprimer lui, l’ex, sur cette sordide tragédie. Je trouve au contraire qu’il faut un courage immense pour le faire. Pour mettre des mots sur la douleur. Ecrire pour se remémorer. Pour respirer. Pour vivre. De façon désordonnée, avec pudeur, il balance des instantanés de pensées, de monologue, pose des questions dont il n'obtiendra jamais de réponses, avec une tendresse incommensurable. Mais ce livre c’est aussi un fracas. Car même s'il ne sombre jamais à dans le pathos ou le larmoyant, sa prose nous prend aux tripes. Il y sublime l’absence et l’absente. Et en le lisant je n'ai pu m'empêcher de penser à ces deux vers qui composent une chanson de Saez "Comme un soleil ensorcelé / Tes yeux se perdent dans mes nuits" et qui auraient pu être écrits pour elle.

J'ai vécu ce livre comme une errance. Je l'ai d'ailleurs lu en arpentant la pièce, de long en large et même en rond. L'errance d’un homme qui cherche dans ses rêves la femme. D’un homme qui cherche l’oxygène. D'un homme qui tente de dire au revoir.



La nuit avec ma femme est tout simplement un temple bâti au nom de Marie Trintignant, un long poème qu’il dédie à celle qui ne l’a jamais quitté et qui était une amoureuse de l’amour.

Lisez ce livre pour la beauté des mots, pour la beauté que Samuel Benchetrit a su donner à la douleur, pour la beauté de l’amour.

Dans ce livre Samuel Benchetrit nous raconte Marie Trintignant l’espace d’une nuit où elle lui apparaît après sa mort. C’est pour lui l’occasion de lui dire toutes ces choses auxquelles il pense et qu’il vit avec leur fils depuis qu’elle n’est plus là.



C’est un récit très personnel que nous livre l’auteur. Sans détours nous lisons ce qu’il dit a l’apparition de Marie. Avec ses phrases courtes et son style direct, parfois cru, le livre tient plus du poème. Il n’y a pas de véritable chronologie, il exprime ce qu’il ressent au moment où les émotions le traversent, passant des événements qu’ils ont vécus à deux, à ceux qu’il vit aujourd’hui seul.



C’est également un portrait de la femme qu’il a aimé et qu’il nous fait découvrir à travers des anecdotes de sa personnalité et de leur vie de couple. Une façon de faire revivre et de dire merci à l’être aimé et disparu, une façon aussi de défier la mort et de prouver que c’est l’amour qui triomphe.



Il revient sur les événements de sa mort et le procès, sur sa relation avec l’homme qui l’a tué, la façon dont leur fils a vécu cela. C’est beau, c’est triste et injuste, mais c’est la vie et à travers les mots de l’auteur, nous sentons une véritable prise de conscience. Il n’y a aucune haine, c’est une violence sourde d’un événement qui ne pourra jamais être changé et avec lequel il faut apprendre à vivre. Mais c’est un texte d’une vraie beauté tant c’est profondément humain, et c’est ceci qui en fait un récit à part…



Un poème d’amour magnifique, qui ne tombe jamais dans le pathos ou dans le voyeurisme, certes le lecteur se sent parfois de trop entre ces deux êtres, voulant les laisser seul vivre ces instants, mais c’est surtout un puissant élan d’amour qui nous prend aux tripes.
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🌺Dans ce récit, Samuel Benchetrit convoque le fantôme de son épouse Marie Trintignant qui, pour rappel des faits, était une actrice française qui en 2002 a quitté l'auteur de ce livre pour Bertrand Cantat, chanteur de Noir Désir. En juillet 2003, elle se trouvait en Lituanie à Vilnius pour un tournage. Lorsque le 26 juillet 2003 au soir elle reçoit un sms de Samuel Benchetrit, Bertrand Cantat est envahi par un sentiment de jalousie excessif et se met à battre Marie Trintignant. Cette dernière décèdera quelques jours plus tard suite à la violence des coups reçus et la justice qualifiera ce meurtre de "crime passionnel".



🌺C'est dans un langage ardent et poétique que Samuel Benchetrit exprime le manque, la permanence de l'amour, les souvenirs très vivaces, le deuil qui ne se fait pas et les regrets. La colère, même si on la sent, l'auteur l'évacue; il dit avoir retiré plusieurs pages du récit dans lesquelles il exprimait sa haine envers "celui qui a tué", il a vraisemblablement cherché une attitude plus digne. A côté de cette colère qu'il arrive à contenir, le sentiment de culpabilité n'est pas loin parce qu'il se dit que s'il n'avait pas envoyé ce sms qui se terminait par "je t'embrasse ma Janis", rien ne se serait produit. Il y a également la décision de laisser mourir celle qui était encore sa femme, parce qu'il est encore son époux officiellement et que l'état de M. Trintignant était désepéré; vient ensuite la lourde responsabilité d'annoncer à un enfant de 5 ans (Jules) qu'il ne reverra plus jamais sa maman.



🌺Samuel Benchetrit nous raconte sa nuit du drame lorsque, dans ce qui nous semble être une situation surréaliste, Bertrand Cantat lui téléphone, manifestement secoué et avouant à demi-mot son acte. Dans ce récit autobiographique c'est l'après-Marie qui est retracé; S. Benchetrit se promène au cours d'une nuit pour se confier à celle qui, de onze son aînée, fut son premier amour. Treize ans après le drame, il ne finit pas de la voir, de la rêver, de vouloir lui parler et après une lente mais nécessaire réflexion, il nous livre un récit onirique, poétique, porté par l'amour que lui inspire Marie et qui en fait un témoignage poignant, un hommage vibrant.



🌺Ce texte soulève de nombreuses réflexions sur la perte de l'être aimé, l'abandon, le sentiment de culpabilité, le travail de deuil, la jalousie et amène à s'interroger sur la frontière entre une jalousie "normale et saine" et le trouble psychique qui pousse à vouloir posséder son partenaire par la force au point de tuer. Une des questions qui m'a paru importante est celle de la justice qui semble avoir été trop clémente dans la condamnation de Bertrand Cantat (8 ans de prison). Samuel Benchetrit exprime avec légitimité son affliction, notamment lorsqu'il évoque ses anciens amis de jeunesse qui prenaient bien plus cher pour un "simple" usage de "shit".



🌺Je termine en vous encourageant à lire ce récit, et à ne pas vous laisser impressionner par l'écriture hachée, saccadée, très ponctuée qui à mon sens accroît la qualité du texte et sa force.
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On sait qu'il s'agit là du triangle amoureux Samuel Benchetrit-Marie Trintignant-Bertrand Cantat, dont les média ont largement parlé à l'époque de ce fait divers dramatique. Dans ce récit, la femme vient "visiter" l'auteur le temps d'une nuit et il évoque avec elle tout ce qu'ils ont vécu ensemble, notamment ce qui les lie à jamais, leur fils Jules.



C'est très surprenant d'entrer ainsi dans l'intimité d'un couple, dans les souvenirs de celui qui a été quitté, dans ce cri d'amour. Tout est dit, raconté, étalé, il y a cependant une vraie pudeur dans l'impudeur. Par la force des choses, on a une seule voix, celle de l'homme qui s'adresse à "la morte de sa vie", la femme ayant succombé aux coups de celui pour qui elle a quitté l'auteur. Le manque est évident, poignant.



Le texte de cette déambulation est poétique, plein d'émotions, mais sans animosité. Rien n'est sordide, si ce n'est la mort elle-même. C'est un cri d'amour magnifique, amour que j'ai senti apaisé, porté en lui, à jamais, comme un trésor, par un homme qui s'autorise cependant à vivre pleinement sa vie, sans elle.



Je sais déjà que ce petit livre aura une place particulière dans ma bibliothèque. J'aurai souvent envie de le relire car c'est beau et je vous le recommande chaudement.
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e style est naïf, écrit comme parle un ado de banlieue. Ça se veut jeune mais je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dedans. Le héros est attachant mais j'ai trouvé le style d'écriture trop fabriqué. On sent que c'est un adulte qui se fait passer pour un ado. De plus, l'histoire finit sans qu'une solution soit vraiment trouvée.

Au final, je suis déçue. J'avais été attirée par la 4ème de couverture et j'avais eu envie de l'acheter. Je suis contente de l'avoir seulement emprunté à la médiathèque.

Troublant, dérangeant... On se laisse embarquer dans cette histoire improbable et absurde... un livre qui vous poursuit...

Pas mal du tout. ça bouge c'est vivant. Une pièce qui ne laisse pas indifférent.

Samuel Benchetrit se raconte dans ses chroniques de l'asphalte, avec un style bien particulier. Beaucoup de dialogues, d'oralités ce qui amène un rythme et une grande authenticité dans son récit. On y trouve également en filigrane les problèmes sociaux des banlieue mais également beaucoup d'ironie et d'humour.

Samuel Benchetrit se raconte dans ses chroniques de l'asphalte, avec un style bien particulier. Beaucoup de dialogues, d'oralités ce qui amène un rythme et une grande authenticité dans son récit. On y trouve également en filigrane les problèmes sociaux des banlieue mais également beaucoup d'ironie et d'humour.

Une fois ma découverte du Bench et de ses mots effectuée, plutôt contente du résultat, j’ai tenté le tome 2 « L’arrivée à Paris ».

Et j’ai été plutôt déçue, même carrément. Pas par le style, mais complètement par le contenu.

Pourtant j’ai aimé le découpage en chapitre graduant en sensibilité ASA, je me suis dit « ça va le faire ». Mais passé ça, on assiste à une succession de situations de plus en plus absurdes et grossières, tellement d’ailleurs qu’on se demande si elles sont toutes vraies…

Je m’attendais à la découverte du métier de photographe et du cinéma, j’ai eu droit à une présentation de personnages où le sexe est la dominante, je devrais dire le sexe et ses déviances car on a droit à un peu de zoophilie ( !).

Bref très décevant, trop sexuel, beaucoup trop vulgaire, sans chronologie aucune, on pourrait très bien lire le dernier chapitre puis le 10ème et enfin le premier ça serait quasiment pareil…

Pour contrebalancer ces avis négatifs, il y a quand même quelques chroniques qui m’ont plu, notamment le poème Asphalte, ou encore comment un seul noir a fait fuir cinquante skins et celle sur la cigarette « ô mère, téton fumant » dont je vous mets un petit passage en ces temps de destruction de la cigarette…
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Samuel l'écrivain, Chroniques de l'Asphalte 1/5 "Le Temps des Tours".

Une cité, un bloc, une tour, à travers les étages de la cave au toit, il nous raconte son enfance, son adolescence.

La banlieue, sans parti pris, sans politique et sans jugement, pas l'influence du temps présent.

Il fait parti de ces livres qu'une fois terminé, j'ai immédiatement envie de relire. Des mots simples, des petites chroniques de tous les jours. Des mots s'avalent en quelques jours, c'est drôle c'est triste, c'est quelque chose que j'aime.
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Roman très particulier. J'ai eu beaucoup de mal à m'y accrocher. Mais l'histoire fait réfléchir sur la nature de l'Homme.

Roman Stern a une tête à attirer les paumés et les dépressifs. Et un problème existentiel : les incessantes plaintes de ces inconnus l'empêchent de déguster son onglet aux échalotes bien chaud au bistrot du coin. Alors qu'un marginal de plus lui raconte sa vie, lui vient une idée de génie : créer une société des plaintes, où tout un chacun peut déverser ses doléances sous les acquiescements sympathiques de Romain.



Si l'idée de départ est sympathique et le héros attachant, on se lasse vite de cette histoire décousue et peu approfondie. A l'image du narrateur, un vrai branleur, le livre ne raconte pas grand-chose et le récit est flegmatique. Ni franchement nul, ni vraiment amusant, Récit d'un branleur se parcourt avec mollesse.



J'ai été beaucoup plus emballée par le film du même auteur J'ai toujours rêvé d'être un gangster, original et hilarant !



Céline
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Au collège, on était obligé de choisir un livre sur les thèmes de la ségrégation, de la Première ou de la Seconde Guerre Mondiale, tout ce genre là... et j'ai choisi celui-ci...

Je viens tout juste de le commencer et déjà ce livre me plaît ! Au début ça surprend un peu la manière dont le narrateur, Charly, parle... Car c'est un enfant de dix ans, et forcément il emploi un vocabulaire d'un enfant de dix ans ! Ce n'est pas écrit comme une histoire habituelle : c'est comme s'il s'adressé directement à nous, comme si il nous parlait en face, au téléphone, ou dans une lettre.

Même si les thèmes abordés sont très dures, on ne peut pas s’empêcher de sourire en le lisant ! Charly part dans plein de directions différentes quand il parle. Il raconte l'histoire et nous raconte sa vie en même temps. En quelques lignes, on l'a déjà cerné !

Samuel Benchetrit est un touche-à-tout : il est cinéaste, dramaturge, acteur, écrivain... Bref, il a des choses à raconter. Alors qu’il est encore jeune, il a décidé de se lancer dans l’écriture autobiographique sous forme de chroniques formant une série de cinq volumes. Il nomme son héros Bench.

« Chroniques de l'asphalte 1/5 » est le premier tome sous-titré « Le temps des tours ». Il s’agit des tours d’immeubles où il a vécu jeune puisqu’il est originaire de Champigny dans le Val-de-Marne. Je partage cela avec lui puisque j’habite Vitry-sur-Seine dans le même département de banlieue parisienne et que j’ai vécu dans une cité.

Tous les noms de chapitres font d’ailleurs référence à l’immeuble : ascenseur, hall, 10ème étage droite sur le palier…

Pour autant, je ne me suis pas souvent retrouvée dans ses propos dont la lecture est assez agréable et parfois drôle mais qui ne me laissera pas un grand souvenir.

Après avoir lu le premier volet de ces chroniques, j'ai attaqué le troisième ( je n'ai pas pu me procurer le N° 2). Je suis encore sous le charme de ce livre, tout plein de tendresse même si les personnages peuvent choquer par la verdeur de leur langage, et si la violence n'est jamais très loin.

Tout d'abord j'aime beaucoup Samuel Benchetrit, j'ai lu plusieurs de ses romans que j'ai tous aimés ! On découvre dans "Le coeur en dehors", un enfant, Charly, d'une dizaine d'années qui vit dans une cité de banlieue. La vie n'est pas toujours sympa avec lui, surtout quand il y a une descente de flic dans sa tour et qu'ils arrêtent sa mère. Il se lance à la poursuite de son frère aîné dans toute la cité... Pas facile de retrouver ce jeune drogué.



Charly est confronté à énormément d'événement qu'il ne devrait pas gérer à son âge. Il vit seul avec sa mère et son frère, une vie pas tous les jours facile. Il a tout de même ses copains d'école avec qui il fait les 400 coups et avec qui il s'amuse bien, il y a aussi cette fille qu'il vénère parce qu'elle lui semble inaccessible.



Samuel Benchetrit sait tourner les mots et les émotions sans nous apitoyer sur cet univers mais au contraire on retrouve de la tendresse et même de l'humour ! Un petit livre à lire...
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Drôle et touchant, on s'identifie...