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Critiques de Sara Greem (89)
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Gloria Dei, tome 1 : Fidem Invictam

Sara Greem est une touche-à-tout au niveau littéraire, après des débuts réussis dans la littérature érotique (Publicité Pour Adultes), elle s’est essayé, avec le même succès, à la fantasy, d’abord sur fond de mythologie celte (Épopées Avaloniennes), puis de mythologie nordique (La Malédiction De L’Anneau Des Niflungar) et la science-fiction (Hémisphère, co-écrit avec Bernard Afflatet). C’est au roman historique qu’elle se frotte avec ce premier opus d’une trilogie annoncée.



Comme vous le savez peut-être on ne peut pas vraiment dire que le roman historique soit mon genre de prédilection, et la période du Moyen-Âge n’est certainement celle qui m’inspire le plus… Je n’étais pas forcément la cible idéale pour ce roman, mais je me suis pourtant lancé sans la moindre hésitation.



Certes il faut un certain temps d’adaptation afin de bien cadrer le contexte, les personnages et les lieux ; mais une fois que tout est en place, le bouquin se lit avec une grande fluidité (malgré les nombreux appels de note, une fonctionnalité pas simple à gérer sur liseuse… difficulté contournée en imprimant le fichier contenant l’ensemble des notes). Même sans être un féru d’Histoire médiévale, on se laisse facilement porter par l’intrigue.



L’une des grandes forces du bouquin est de nous proposer plusieurs points de vue sur le déroulé de l’intrigue. On est bien loin de la version de l’éducation nationale qui veut que le gentil Charlemagne ait contribué à évangéliser les hordes barbares et païennes, ou encore qu’il ait généralisé l’école pour tous…



Les fameux « barbares païens » (ici ce sont les Saxons qui endossent ce rôle) ne demandaient rien à personne, ils vivaient peinards avec leurs traditions et leurs croyances. Et v’là t’y pas que le roi des Francs déboule avec son Dieu unique, pour convertir les plus réticents il n’hésite pas à affamer les populations, à les assommer de taxes et accessoirement à les massacrer purement et simplement.



Il en va de l’école comme de l’aumône, elle est exclusivement réservée aux enfants chrétiens. Les autres peuvent bien crever la gueule ouverte à ses portes, il ne lèvera pas le petit doigt pour leur venir en aide le « gentil Charlemagne ».



Si le fond est incontestablement historique avec le conflit qui oppose les Francs de Charlemagne et les Saxons de Widukind, les intrigues franque et saxonne se construisent autour de personnages nés de l’imagination de l’auteure. D’un côté il y a Dhariba, une esclave musulmane offerte à Charlemagne qui, par son érudition, deviendra la préceptrice officieuse de l’aîné des enfants du roi (Carloman, dont les sautes d’humeur effraient les servantes et exaspèrent les moines chargés de son éducation). Chez les Saxons on suivra le parcours d’Agmundr, un talentueux forgeron engagé auprès de Widukind mais aussi soucieux d’assurer l’avenir de son jeune fils.



Enfin il y a les chapitres consacrés à Ragnarr, le roman s’ouvre sur les funérailles de son père alors qu’il n’était qu’un enfant. C’est Enoal, un maître de guerre fidèle au défunt roi, qui prendra l’enfant sous son aile et le préparera à prendre la succession de son père. Le personnage de Ragnarr Lodbrok étant une figure de la légende viking, ça laisse une grande marge à Sara Greem pour réécrire son histoire…



Tout ça pour dire que j’ai totalement accroché à ce roman, il me tarde de découvrir la suite… en espérant que Sara ne souffre pas du syndrome de GRRM, syndrome dont les principales victimes sont les lecteurs, condamné à une attente qui n’en finit pas de mettre leur patience et leurs nerfs à rude épreuve.
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La malédiction de l'anneau des Niflungar

Connue essentiellement pour ses romans érotiques, Sara Greem verse aussi dans la fantasy mythologique avec notamment cet excellent roman !



Sigurdr est le fils adoptif du roi du Danmark, descendant du clan des Volsungar et il rêve de rebatir la cté de Xanten. Mais sa rencontre avec la reine d’Island, Brynhildr, va changer bien des choses, d’autant plus qu’il s’agit d’une Valkyrie déchue…



Sara Greem est passionnée par la mythologie, nordique notamment, qui reste proche de la germanique. Elle a donc décidée ici de convoquer plusieurs figures du genre pour livrer un roman qui rendrait un hommage à tout cet univers. Et elle le réussit parfaitement avec ce mélange de fantasy, de violence, d’amour, de trahison, de magie et de tout ce qu’on peut espérer dans une histoire de ce type. Sigurdr finit par ne plus vraiment être au centre de l’histoire, laissant sa place, sans le vouloir à Brynhildr dés ses premiéres apparitions. Non pas qu’elles deviennent l’héroïne mais c’est son destin qui deviendra celui qu’on veut suivre. La galerie de personnages est assez importante et le roman pas toujours simple à lire. Il faut dire que les nnombreux noms et, forcément, référence à la mythologie ne nous sont pas tous connus. Ce qui entraine de nombreuses notes et renvoi au lexique. Un peu lourd mais ce sera le seul vrai reproche à faire à un livre qui n’est pas trop long et se découvre donc avec un vrai plaisir !
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La malédiction de l'anneau des Niflungar

Ce livre m'a amené des sentiments très différents entre le début de ma lecture, le milieu de cette dernière et enfin la fin.

Dans un premier temps, il est vrai que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Il faut dire que la mythologie viking m'est assez étrangère, et il fallait ajouter à cela qu'à mon oreille tous les noms se ressemblaient. Les personnages n'étaient donc pas facilement identifiables.

Puis petit à petit on s'habitue, on situe les lieux et les personnages de mieux en mieux et on se laisse entraîner dans l'histoire. Celle-ci est faite de nombreux défis pour Sigudr et les quêtes s'enchaînent et se superposent. On a même fini, avec les autres lecteurs et lectrices, par se dire qu'il y en avait quand même beaucoup et en voyant les pages défiler on se demandait comment l'autrice pourrait tout clôturer. C'est d'ailleurs là où j'ai été un peu déçu et où l'enthousiasme est redescendu. Je n'ai pas beaucoup aimé cette fin, la trouvant ''facile'', et ne dénouant finalement pas grand chose...

Pour conclure, je conseillerai tout de même ce livre avec lequel j'ai tout de même passé un bon moment. Les récits mythiques sont souvent intéressants à lire et j'ai d'ailleurs beaucoup appris !
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

J’étais enthousiaste à me plonger dans cette lecture car j’avais beaucoup d’attente sur sur la vision de la religion celte et des druides. S’il y a eu des bons côtés lors de ma lecture, d’autres m’ont laissé dubitative…

J’ai toujours beaucoup aimé lire les sagas tournant autour de la légende du roi Arthur. La saga de Marion Zimmer Bradley, et d’autres ensuite, ont complètement rythmé mon adolescence et ce mythe. Alors qu’en j’ai découvert cette auteure française sur un petit salon, qui s’attaquait à ce genre, j’ai fondu.



On est directement dans le vif du sujet avec Hérodias, jeune prêtresse d’Avalon, qui vit au rythme de l’île et du culte celte. Pourtant, c’est une jeune femme désireuse de faire ses preuves, qui a été choisi pour représenter la déesse lors de la cérémonie de Beltane : un grand honneur. Pourtant, elle s’entraîne au combat sans l’accord de ses pairs et a un fort caractère et qui se fit énormément à son intuition.



Ainsi, dès les premiers chapitre, son instinct lui hurle, à l’aide de sa marque de naissance : un corbeau, ainsi que grâce à des prémonitions, que la guerre est proche. La religion catholique est violente et ne recule devant rien pour écraser tout autres croyances. Hérodias est donc totalement en opposition et prête à défendre ses croyances au moyen d’une épée.



D’autres personnages célèbres apparaissent comme Morgane, Viviane, Merlin, Mordred… Et d’autres inconnus, qui vont être les compagnons de route de la jeune prêtresse. Nous allons assister à un melting-pot d’origine et religion avec des vikings, des celtes, des chrétiens et également des chinois. J’avoue ne pas connaitre l’Histoire suffisamment bien pour dire ou non si cela est possible (surtout les chinois) mais cela m’a semblé assez atypique… Et j’ai eu du mal à ne pas trouver que l’auteure survolait un peu trop les personnages secondaires.



Il est donc vrai qu’hormis Hérodias, j’ai trouvé que beaucoup de personnages n’étaient pas assez approfondis. Du coup, je me suis très peu attachée au personnage et même l’héroïne m’a quelquefois tapé sur le système. D’un coté, on prêche l’ouverture d’esprit, de l’autre, elle n’en fait qu’à sa tête et mets en danger les autres…



Si j’aime beaucoup le principe de mélanger Histoire et légende, j’aime aussi énormément quand la magie est suggérée et laisse l’interprétation de sa nature au lecteur. Ici, pas d’hésitation. La magie est bien là. Il y a des prémonitions, des créatures surnaturelles, des maléfices… Un peu trop pour mon encrage dans la réalité…



Cependant, j’ai beaucoup aimé le contexte historique qui s’ancre dans la réalité avec les différences entre les religions et les peuples. Un message fort et transmis sur le fait qu’être chrétien, ne veux pas dire être mauvais. Hérodias va avoir beaucoup de mal avec ce concept et va très rapidement osciller entre écoute et incompréhension. Enfin, l’univers druidique était bien décrit, à la portée de tout néophyte, même si un peu survolée, là encore…



Une petite lecture qui m’a fait passer un bon moment, qui mérite que je lise le tome 2, malgré quelque défaut.
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Hémisphère

J'ai lu « Hémisphère » par Sara Greem et Bernard Afflatet – Collection du Fou



XXIIe siècle… Une épidémie ravage les États-Unis. Tous les continents se confinent pour éviter sa propagation. L'armée européenne érige un mur d'ondes létales empêchant quiconque de franchir les frontières. Le destin de « l'Hémisphère » est scellé. Il commence à l'instant zéro…



Ce roman post-apocalyptique débute avec une épidémie qui semble faire écho à la crise sanitaire actuelle du coronavirus et se poursuit par le passage à un monde nouveau.



Nommés dans un premier temps « les Confinés », les hommes du vieux continent deviennent « les Désignés ». Face à eux, à l'extérieur, d'autres êtres humains tentent de survivre dans des conditions extrêmes : « les Exilés » qui puisent leur subsistance en prélevant les ressources de la nature.



Dans leur roman, Sara Greem et Bernard Afflatet confrontent deux mondes opposés : L'univers aseptisé des Confinés que le lecteur suit avec Devor-83, un Genevois qui possède un appartement sur le Lac Léman. Comme tous les habitants de l'Hémisphère, sa vie n'est qu'oisiveté et plaisirs. Désoeuvré la plupart du temps, protégé par des androïdes à son service et aussi dépendant d'eux, il s'ennuie et se pose de plus en plus de questions. De l'autre côté du dôme protecteur des Confinés vit Osnour le chasseur, un être intrépide qui ne se résout pas à vivre une existence précaire et incertaine d'Exilé.



L'intrigue qui débute par le risque d'une pandémie fait éclore deux mondes qui s'affrontent. L'un a développé des technologies futuristes et d'asservissements, et l'autre se retrouve plongé dans les affres de la survie, soit deux scénarios qui pourraient menacer l'humanité après une catastrophe mondiale.



Dans leur oeuvre, les auteurs mêlent avec subtilité science-fiction, fantasy et univers post-apocalyptique. En y ajoutant certains rites de la mythologie égyptienne, ils étoffent l'intrigue et les personnages et créent le fil rouge de l'histoire.



Une coécriture réussie, attrayante, pleine de rebondissements et du suspense jusqu'au bout.



Je remercie Simplement Pro, Sara Greem et Bernard Afflatet pour la lecture de ce roman.






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Hémisphère

Autant je suis un inconditionnel de la première heure de Sara Greem, autant je ne connaissais pas du tout Bernard Afflatet avant de lire ce roman. J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur, d’autant que je compte bien réparer cette lacune prochainement.



De prime abord, le contexte post-apocalyptique permet de classer sans hésitation ce roman sur les étagères dédiées à la science-fiction. Dans les faits les choses ne sont pas aussi simples, les auteurs jouent en effet avec les genres, intégrant une forte part de fantasy dans le récit (les Terres de l’Exil font clairement penser à un autre monde que le nôtre), mais aussi des éléments issus de la mythologie et même un fort soupçon de préoccupations écologiques. Mélangez ces différents ingrédients, laissez reposer le temps que l’ensemble se fonde en un tout cohérent et vous obtiendrez Hémisphère.



Le roman s’articule autour de l’opposition entre deux mondes (Hémisphère et les Terres de l’Exil), deux peuples (les Désignés et les Exilés) et leurs modes de vie respectifs. De fait l’intrigue commence par se jouer sur deux axes narratifs distincts qui finiront par ne faire qu’un.



C’est Devor-83 qui nous servira de guide pour découvrir le quotidien des Désignés en Hémisphère ; un quotidien géré par la technologie et les machines afin que d’éviter aux humains d’avoir à se poser la moindre question. Un quotidien formaté et uniformisé, une routine placée sous le signe de la pensée unique (voire même par l’absence totale de pensée). Mais voilà, malgré cette routine bien huilée, Devor-83 est assailli par le doute et des questionnements quant à sa vie et son bonheur.



Suivez Osnour, un chasseur un brin taciturne, pour découvrir les Terres de l’Exil et le quotidien des Exilés. Un quotidien qui pourrait se résumer en un mot : survivre. Des survivants réunis en tribus et pour la plupart adepte d’une religion clanique dont la flamme est entretenue par une prophétesse, l’Annonciatrice. Un mode de vie auquel Osnour et les siens ont de plus en plus de mal à adhérer. Le chasseur est bien plus préoccupé par les sources d’eau qui se tarissent et le gibier qui se fait de plus en plus rare ; mais aussi par ces rêves troublants qui agitent son sommeil.



Les auteurs trouvent un juste équilibre entre la mise en place du cadre et le déroulé progressif de leur intrigue. J’avoue avoir craint pendant un moment un dénouement trop rapide ou trop facile au fur et à mesure que les pages défilaient ; que nenni, Sara et Bernard gardent le cap de bout en bout avec une intrigue qui se déroule sans le moindre accroc.



Si vous avez lu les précédents romans de Sara Greem, vous connaissez sans doute son attachement à la mythologie, ou plutôt devrai-je dire aux mythologies. Après nous avoir initié à la mythologie celte (Les Epopées Avaloniennes), puis à celle des peuples nordiques (La Malédiction De L’Anneau Des Niflungar), c’est l’Égypte ancienne et ses divinités qui sont mises à l’honneur dans le présent roman. Une fois de plus ces éléments mythologiques s’intègrent impeccablement à l’intrigue.



En lisant ce roman vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer, tout est fait pour maintenir l’intérêt du lecteur en éveil. Les personnages, le rythme, le suspense, l’action… tout est fort justement dosé et maîtrisé. Et la recette fonctionne du feu de dieu !



Un roman écrit à quatre mains qui devrait séduire un large public de par la variété des thèmes abordés mais aussi et surtout par sa narration d’une grande fluidité. Chapeau bas aux auteurs, la fusion de leurs efforts est une totale réussite.
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Impossible de lire ce livre tellement c'est niai.

Les personnages n'ont aucune profondeur, le style est pénible à lire, répétitif, enjôleur et l'histoire en plus d'être basique (amour, guerre, vengeance) est prévisible et simpliste.

Une grosse déception car l'idée de retrouver les déités et rites celtiques me plaisait bien, hors au final même ça c'est baclé.
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Abandonné à 30% de l'e-book.

Le pitch est très alléchant. Trop sans doute.



L'exposé des rites druidiques, quoi que relativement "faux" car adaptation modernisée, (et j'en sais quelque chose, après la lecture de "l'univers spirituel des Gaulois", qui tente de retracer mythes et rituels gaulois), reste intéressant, au tout début, même si ça fait exposé de 3ème, car le style pèche grandement. Mais bon, au début, même si ça me dérangeait, comme je me demandais où ça allait, j'ai continué ma lecture.



Sauf que, sur la durée, le style est pénible à lire. Répétitif au possible, que ce soit dans les idées ou dans les événements, dans les remarques sur les personnages. Ultra maladroit quand on lit des descriptions du style : "je me dirigeais vers l'accès quand une voix retentit dans le couloir. Je reconnus l'intonation d'Enora. Mais je ne pus percevoir celle de son interlocuteur. Je retournai m'asseoir sur le lit, car des pas approchaient." Sur 3 pages, ça va. Sur 20, ça agace, et sur 50, ça donne juste envie de balancer le bouquin à la poubelle (sauf que c'est un e-book, donc il va juste gicler de la liseuse).

Les dialogues sont à l'avenant plats et inintéressants. La première fois que les personnages parlent d'un événement, ça va, c'est intéressant (relativement, l'absence totale d'émotion c'est quand même un peu difficile à passer). A la première répétition, étant donné que ça n'avance à rien, ça m'agaçait déjà. A la troisième, basta, quoi. Quant aux remarques genre "ils me cachaient quelque chose" à propos de Merlin et Viviane, c'est dit au moins 10 fois, si ce n'est plus...



Les piques (répétitives, là encore) entre Deirdre et Herodias sont d'une gaminerie insupportable, le pire étant qu'Herodias n'est ni charismatique, ni attachante, et sa façon de jouer la fausse humilité de miss Parfaite m'a juste donné envie de lui foutre des baffes à longueur de page, ce qui fait qu'au final, Deirdre n'est pas si antipathique que ça, raté... Bref, ça tourne en rond ou ça avance péniblement, ce n'est pas formidablement écrit ("acariâtre" pour décrire la mer... C'est là que j'ai réalisé que je n'avais pas affaire à une traduction maladroite mais à une auteure française pas forcément au point sur le vocabulaire... Et là je suis acariâtre, lol...).



Par ailleurs, quand on se pique d'écrire de l'historique, fût-ce de la fantasy, la moindre des choses est de tenter d'être un peu cohérent avec l'époque. 17 ans dans l'antiquité, non, c'est n'est pas "trop jeune" et la plupart des femmes avaient déjà enfanté à un âge plus tendre que ça. Les enfants mâles d'une certaine "classe" étaient lâchés sur les champs de batailles à partir d'une dizaine d'années, et les filles et garçons de classe inférieure affectés aux mêmes travaux divers que leurs aînés dès l'enfance. Bref, le comportement adolescent tel que nous le connaissons et décrit en long en large et en travers dans ce roman n'avait pas du tout cours... Donc, je lâche l'affaire.



Et j'ajoute que plus ça va, plus je me méfie des notes des "nouveaux auteurs français" sur Babelio. Tout cela me rappelle beaucoup trop le copinage gamin et hypocrite de plateformes d'écriture genre wattpad, qui booste les moyennes d'auteurs du dimanche à coup de "si je te note bien, tu me notes bien, et tout le monde est content". Sauf les vieux lecteurs amateurs de vrais bons romans (et à côté de ça, le cycle d'Ys des Anderson n'est toujours pas fini d'être traduit. L'édition française c'est parfois incompréhensible)... Je sais que ça fait pas plaisir à lire, pour un auteur, un avis comme celui-là, mais trop, c'est trop, et je commence à en avoir marre de tomber sur des daubes avec des moyennes à plus de 4,5/5. Redescendre sur terre, il faut aussi, parfois...



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La malédiction de l'anneau des Niflungar

Sans être un inconditionnel de l’opéra (loin s’en faut) c’est pourtant par ce biais que j’ai été amené à m’intéresser à la légende de Siegfried. C’est en effet après avoir écouté et apprécié La Chevauchée Des Walkyries de Richard Wagner que je me suis penché sur son opéra L’Anneau Du Nibelung. Ne parlant pas allemand je n’ai rien compris à l’histoire, mais la musique, elle, m’a parlé ; poussé par la curiosité j’ai donc de nouveau creusé la question (toujours à l’ancienne).



Sara Greem nous invite à (re)découvrir la légende de Siegfried en optant pour la transcription nordique (et non germanique) des noms et lieux dans un souci de cohérence. Ainsi Siegfried devient Sigurdr, le Nibelung (Nibelungen en allemand) devient le Niflungar… ceux qui, comme moi, connaissent la version germanique retrouveront rapidement leurs marques.



Pour donner corps à son roman, l’auteure intègre des éléments et des personnages issus de son imaginaire tout en respectant les grandes lignes de l’épopée de Sigurdr. Même en connaissant les tenants et les aboutissants de la légende, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette revisite romancée. Un récit captivant de bout en bout.



Comme elle l’avait fait avec ses Épopées Avalonniennes, Sara intègre à son récit de nombreuses références à la mythologie viking. Qu’il s’agisse d’étayer l’intrigue ou simplement d’y ajouter un bonus culturel et didactique à l’ensemble, les clins d’œil mythologiques trouvent naturellement leur place dans le récit sans jamais casser le rythme.



Et niveau rythme on va être généreusement servis, l’épopée de Sigurdr n’est pas vraiment une promenade de santé. Entre un dragon à terrasser et une horde de Huns à mettre en déroute, il n’aura pas vraiment le temps de souffler. Mais le roman ne se contente pas d’aligner les scènes de bataille, même dans les périodes d’accalmie, l’intérêt reste en éveil sans jamais faiblir.



Bien entendu j’ai aimé retrouver les personnages de la légende (avec un faible particulier pour Sigurdr et Brynhildr), j’ai trouvé que ceux imaginés par Sara apportaient un réel plus à l’intrigue. A commencer par le demi-frère de Sigurdr, mais aussi et surtout Knut le berseker au grand cœur.



Si d’aventure vous seriez appâté par l’or du Rhin, sachez que vous ne serez pas les premiers et sans doute pas les derniers à tenter votre chance. Si la sagesse populaire affirme qu’il y a une part de vérité dans toute légende, j’ajouterai simplement qu’il ne faut non plus tout prendre au pied de la lettre.
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Arf Sara ! Que m’as-tu fait là ?!



J’ai eu le plaisir de croiser la route de l’envoûtante Sara Greem au salon du livre de Paris. Quelle expérience !!! 😛



Bon ! Parlons du livre un peu parce que nous sommes bien là pour ça, non ?



Donc… Nous avons là un coup de coeur, si, si !

Je ne connais pas les autres écrits (sulfureux) de Sara mais en tout cas, j’aime beaucoup son style.

C’est moderne, fluide, très facile à lire. Je ne voyais pas les pages tournées même si c’est le premier tome d’une trilogie. Pour une fois que je lisais en broché.

Elle nous emmène de périples en aventures où l’amour, l’espoir, la trahison et la camaraderie avec une touche de diplomatie sont les maîtres mots.



Quant à l’histoire… La vache !

Nous sommes en période post-arthurienne, nous avons Merlin bien sûr, avec l’essor de la chrétienté.

Notre Sara d’amour nous offre un mélange des cultures. Nous avons bien sûr les celtes, les vikings, et… des chinois. Vi !

Tous cherchent à sauvegarder leurs cultures face à la purge qu’organisent les chrétiens/catholiques.



Puis il y a cette galerie de personnages… Hauts en couleurs.

Nous avons l’élue qui est censée être honorée par le dieu cornu, mais elle ne fait rien de mieux que de tomber amoureuse de… Non ! Non ! Non !

A vous de le découvrir.

Nous avons également nos voisins barbares, les vikings. Sara nous les dépeint tels qu’ils doivent l’être.

Et pour finir notre guerrier au linceul que je vous laisse découvrir.



Sara nous emmène vraiment dans un univers fascinant. Dès que je peux, je m’enfilerai les tomes suivants. Oui parce que la trilogie est complète :-D.



Je vous souhaite une très bonne lecture !!!
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Un roman de fantasy pure, au personnage principal sensible et déterminé, et des légendes diversifiées qui servent à bon escient.
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Epopées Avaloniennes, tome 2 : Hérodias et le p..

Hérodias est entourée d’Adalric, Goulven, Jian et Cadoc pour cette mission à haut risque qui les emmènera jusqu’à la grande cité d’Ys.

Ils doivent bien sûr s’y rendre incognito car le territoire extérieur à Avalon est infesté de chrétiens qui voudraient les tuer s’ils venaient à être démasqués.

C’est donc vêtus d’habits de marchands que Hérodias et ses amis quittent Avalon en bateau, l’espoir au cœur de ramener avec elle l’élu de son cœur.

Des embûches parsèmeront leur périple jusqu’à la cité d’Ys mais aussi de bonnes surprises. Des alliés presque improbables mais qui leur seront d’une grande aide. La plupart du temps, c’est Cadoc qui les sortira des mauvais pas. Malgré la méfiance des autres membres de l’équipe, ils devront faire face à l’évidence, il n’est pas aussi mal intentionné qu’il y parait.

Arrivés à la cité d’Ys, il y règne une atmosphère assez étrange. Un mariage y est organisé, mais la mixité religieuse instaurée par le Roi Gradlon pour préserver la paix fragile de ce pays ne semble pas porter ses fruits. Comment arriver à contenir la colère du peuple lorsqu’une partie se retrouve écartée ?

Hérodias fut mandatée par le conseil d’Avalon pour être la conseillère de la Princesse Dahud pendant son séjour à Ys. Il semblerait que cette jeune femme possède des informations importantes pour la suite de leur aventure… Mais avec ses atours de marchande chrétienne, la tâche ne sera pas aussi aisée…

Elle fera aussi la rencontre du Porteur de Lumière, intriguant et possiblement dangereux, tout comme peuvent l’être les personnes captant notre attention de façon aussi étrange. D’autres personnages tout aussi importants viendront donner un peu plus de cachet à la recherche d’indices permettant de mener à bien leur quête.



Nous sommes plongés dans les légendes chères à l’auteure. Et dans ce deuxième tome, elle nous plonge dans l’action. Après un premier tome qui posait les bases des croyances de Sara Greem, nous avons droit à des personnages mûris, repenteux, et de plus en plus attachants.

Dès le début du roman, nous avons droit à un récapitulatif des personnages, et un bref résumé de leur histoire. Ce qui nous permet de nous replonger rapidement dans le vif du sujet.

La couverture est très bien choisie car elle représente parfaitement l’objet de leur quête… mais ça, on ne peut comprendre réellement ce que c’est et se l’imaginer vraiment que lorsqu’on termine le roman…

La plume de l’auteure est toujours aussi agréable, raffinée, comme si elle venait d’un autre temps. Elle réussit à nous plonger complètement dans l’époque de son épopée et je trouve cela vraiment important.

Conclusion :



Au-delà de l’histoire fantastique et historique que nous livre l’auteure, c’est aussi une ouverture d’esprit vers une religion totalement autre que ce que nous connaissons déjà. La découverte d’un peuple qui a une façon bien à elle de comprendre et de respecter la nature, ses habitants et les créatures qui ne seraient que fantasques pour beaucoup d’entre nous…

En bref, Sara Greem m’a emmené voyager sur les terres d’Avalon et me laisse penser que tout ceci a bel et bien existé, et que pour le faire exister encore, il nous faut y croire… Un coup de cœur pour la suite des épopées Avaloniennes dont il me tarde de découvrir le dernier tome et le dénouement de cette histoire !


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Publicité pour adultes, tome 1

j'ai trouvé l'histoire interessante, hormis quelques "lourdeurs". Manipulations, mensonges, alcool, drogue, sexe et amour sont de mises. Bienvenu dans le monde de la pub!



mon avis complet sur le blog
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu de la fantasy et je dois avouer que je regrette de ne pas avoir lu ce roman avant. C’est un livre captivant et fait pour tous les férus de mythologie et d'épopées fantastiques. Dès le départ, on sent que l’auteur maîtrise son sujet. Elle nous invite au cœur des légendes de la culture celte, tout en nous invitant à être témoin du destin extraordinaire d’Hérodias, jeune femme au passé énigmatique, qui est vouée à devenir une grande prêtresse d'Avalon (île mythologique). Si vous voulez de l'aventure, de la magie, de l'amour et évidemment des légendes ancestrales ; alors ce roman est fait pour vous. Sara Greem vous invite dans le monde qu’elle a créé et qu’elle vous confie avec dévotion, adoration, certitudes et connaissances qui nous embarquent instantanément. Ces fables celtiques nous emportent avec elles dans un monde féerique, captivant et tellement enchanteur. On est sous le charme. La plume de l’auteure est : fluide, franche, sincère, habile, détaillée, descriptive, imaginative, mais par-dessus tout addictive. Une fois que vous aurez commencé votre lecture, vous ne pourrez plus reposer le livre avant de l’avoir terminé. Sara Greem est une passionnée dans tout ce qu’elle entreprend et parvient, à coup sûr, à nous embarquer dans les récits qu’elle veut nous faire partager. Une dernière chose, j’ai hâte de lire la suite et je vous recommande ce 1er tome qui fut un énorme coup de cœur pour moi. Laissez-vous prendre au piège ! Vous ne le regretterez pas ! À lire !

#Virginie
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Epopées Avaloniennes, tome 2 : Hérodias et le p..

"Trois bougies repoussent les ténèbres, la vérité, les connaissances et les lois de la nature." Proverbe Celtique

L'île d'Avalon est menacée. Hérodias doit partir et faire de son chemin, une quête afin de rallier le lieu où doit se trouver son bien aimé, Kaï. Avec l'aide de Madalrik le viking, Goulven le Celte et Cadoc le moine qui a trahi Avalon, elle va tenir la promesse faite du Viking.Merlin, Morgane et la grande prêtresse d'Avalon seront les guides, les protecteurs de cette quête. La peine d'Hérodias sera son moteur pour avancer durant ce périple qui sera semé d'embuches, de morts, de croisées du fer, de Seigneurs malfamés et bien d'autres qui ne décourageront pas la prêtresse. Kaï n'est pas mort, elle le sent, elle le sait, elle le respire et est consciente que bien des efforts seront nécessaire afin de rejoindre l'endroit où il pourrait être captif. Maintenir Avalon en paix, faire des Dieux multiples une force, vaincre les Chrétiens un devoir, ramener l'être aimé un espoir. Sur la route, ils vont rencontrer Mordred, le frère jumeau de Goulven, celui qui a renier son frère pour le Dieu unique. Morganne, la grande prêtresse d'Avalon est leur génitrice. Mordred cache bien ses secrets, des messages cachés, sa véritable personnalité pour ne pas être desservi de son peuple et de sa garde Royale. Que dissimule t-il? Goulven sera t-il le bienvenue au sein du royaume de son frère? L'importance de ce qu'il cache peut être dangereux, mais pour qui? pour quoi? comment? Hérodias accorde un peu plus sa confiance à Cadoc, malgré sa traitrise, il fera preuve de bravoure, de loyauté, de force, de clémence, de soutien et de soumission. Au cœur de la cité d'Ys, la venue du groupe sera remarquée, le roi Gradlon est un homme chaleureux, influençable par Gwenolé et sa fille Dahut ne l'épargne pas. Que vont découvrir Hérodias et ses amis dans cette cité qui semble paisible mais qui ressemble à une chimère. Qui menace sournoisement le peuple au Dieu unique? Les Païens sont-ils en sécurité?

Malgré la mort semée au cours de leur long parcours, Hérodias espère trouver ce qu'elle est venue chercher, sa mission, sera de ne pas échouer pour sauver Avalon. Ses compagnons de route seront là pour l'épauler, la sauver, l'aider, la guider et la conseiller sur ce que doit savoir et faire une grande prêtresse d'Avalon.

Ce tome deux m'a envouté, subjugué, enchanté et fait danser des milliers d'étoiles devant mes yeux. La magie qui se dégage de ces mots est juste incroyable, mes émotions se sont enchevêtrées au sein même de ce périple qu'Hérodias va devoir effectuer, pour son ile, pour son bien aimé et pour tous ceux qui compte sur elle. La ferveur des combats, la teneur en puissance des échanges entre les religions et les croyances, ce feu qui règne en maitre dans le cœur de la prêtresse est sans pareil. Sara Greem avec son assiduité, ses connaissances, son amour inconditionnel aux légendes, à ses croyances, ses espoirs, son savoir font d'elle une femme unique, sensible, belle, engagée et tellement magique. J'ai cette immense chance d'avoir "ma fée magique" depuis quelques années auprès de moi, elle m'a fais confiance, m'a fais rêver, pleurer, douter, stresser, suffoquer et espérer. Comment ne pas être sous le charme de ces légendes qui donne l'envie, d'être, nous aussi une grande prêtresse, une fée, une magicienne, une elfe, un être de lumière? La réponse est dans ce tome 2, la vision d'un monde où tout n'est que nature, force, sincérité et amour ne peut que faire rêver mais attention, car les apparences sont souvent trompeuses, Hérodias en fera l'amer expérience.

Je vous recommande ce coup de cœur magique, ancestral et puissant.

Merci infiniment à ma fée magique, Sara pour sa confiance, son amour, son amitié, son partage de ses savoirs, son être tout entier. Un service presse incroyable.

Bonne lecture
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Epopées avaloniennes, tome 3 : Hérodias et le s..

l'amour peut me sauver de ce néant qu'est ma vie." Inconnu

Hérodias, Hermès, Goulven, Adalrik et Cadoc arrivent enfin au but final de leur voyage. Un trouble et une perdition certaine les envahissent. Par où commencer pour retrouver Kaï et délivrer le royaume? La rencontre avec un félin sera leur premier indice pour sauver le seigneur au Linceul. La mort et son odeur putride, pestilentielle est partout, la noirceur des ténèbres fera son office afin de mettre à terre Avalon et tout les peuples. Au centre du royaume des fées, le petit peuple est en grand danger, seul l'être divin peut encore les sauver d'une mort certaine, et cet être arrive, mais qui est-il? La magie noire ne peut être contrée, les sorciers d'Azgor sont puissants et le seigneur de feu l'est tout autant, ils menacent d'anéantir tout ce qui se dressera sur leur route.

Le viking et le celte sont une force indispensables contre les éléments vivants et malveillants. Leur loyauté et leur courage sont sans équivoque et n'ont d'égal que celle d'Hérodias pour Avalon. La grande prêtresse fait preuve de courage, de force, de puissance, de ferveur et de détermination pour combattre les putrifiés, les ténèbres, les traitres et les monstres, coûte que coûte elle veut retrouver son bien aimé, le ramener sur Avalon et l'aimer. Malgré les doutes qui parfois la submerge, Hérodias se sait digne des prêtresses, de Merlin et de ceux qui peuples son île. Seulement, la quête est ardue, difficile, jonchée d'obstacles et ses espoirs s'amenuises. Les sorciers d'Azgors sont puissants, leur magie noire et les multiples desseins qu'ils ont proférés les rendent invincibles. Le seigneur feu est indestructible, et Kaï est menacé d'être tué. Son âme est dépourvue de corps, et seul la reine déchue et envoutée peut le ramener dans son enveloppe charnelle. Y parviendra t-elle avant qu'il ne soit trop tard? Hérodias verra t-elle son aimé revenir à la vie réelle? Lui sera t-il possible de le chérir et le ramener sur Avalon? Tant de périples, de chemins parcourus, d'obstacles vaincus, de corps étendus inanimés et rappelés par la mort, tant de pleurs, de rage, de hurlement, de désespoirs et de recrudescence des ennemis, tant de chose qu'Hérodias et ses compagnons auraient voulu éviter, mais la vie d'une grande prêtresse est ainsi, rien ne lui sera épargné, rien ne sera pareil après tous ces jours à chercher celui qu'elle aime. Hérodias est une femme remarquable, pleine de ressource, fière d'être l'élue de Lug, mais le prix à payer est grand et lourd à porter.

Seront-ils réunis?

Cette question trouve réponse dans cette fin magistrale, titanesque et majestueuse. J'ai eu des larmes, des sueurs, des palpitations et des angoisses sur ce dernier tome. Sara m'a une nouvelle fois emmener sur ces plans magiques où règne la magie, la sorcellerie, la nature merveilleuse et le règne des êtres du petit peuple si différents mais pas tant que ça vis à vis de nous les matérialistes. Leur bravoure est remarquable ainsi que leur courage, se battre pour sauver son royaume est digne d'un grand chevalier.

J'ai aussi eu la joie, l'honneur, le bonheur et l'immense euphorie de faire partie des personnages en étant Karma, l'elfe espionne ayant pour sœur jumelle Ava représentée par Elyiona Aries Ledb ma moitié, ma meilleure amie, ma sœur de cœur. Au sein même de ce tome, nous y avons une place de choix, et c'est une réelle dignité que d'avoir été choisi par ma fée magique, Sara Greem Merci ma belle fée, merci pour ce partage de tes connaissances, de tes croyances, de tes convictions et de ton savoir hors du commun. Merci d'être cette femme qui va jusqu'au bout de ses idées, de ses rêves et d'être cette amie si précieuse.

Je vous conseille cette trilogie coup de cœur, venez vivre les aventures des épopées d'Avalon, d'Hérodias et de ses compagnons de route.

Merci ma fée magique pour ta confiance renouvelée sans cesse, merci pour cette marque d'amitié qui ne cesse de croitre au fil des jours, merci pour ce service presse dantesque.

Bonne lecture.
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Epopées avaloniennes, tome 3 : Hérodias et le s..

Le tome précédent laissait présager un monde riche en surprises et je peux vous assurer que ce royaume des fées tient toutes ses promesses, et même bien au-delà ! Vous vouliez des créatures fantastiques ? Vous allez en avoir à foison. Au fil de leur périple, nos aventuriers rencontreront des ondins (royaume de l’Est, élément eau, dirigé par Dame Loreleï), des nains (royaume du Sud, élément terre, dirigé par le Seigneur Matol’ch), des elfes (royaume de l’Ouest, élément air, dirigé par le Seigneur Ménéthas) mais aussi des trolls, des farfadets… et même des dragons ! Et, en bonus, quelques héros de la mythologie celte…



Et encore je ne vous parle là que des alliés potentiels pour nos héros (à condition qu’ils parviennent à mettre tout le monde d’accord), de leur côté les nécromanciens d’Azgor n’hésiteront pas à déployer un impressionnant bestiaire afin contrecarrer les plans d’Hérodias.



Vous en voulez encore ? De la magie et encore de la magie, blanche ou noire selon les lanceurs de sorts, curative ou dévastatrice… il y en a pour tous les goûts. La clé de la victoire pourrait bien résider dans le plus puissant des artefacts magiques, le Graal (si, si vous avez bien lu). Évidemment il ne s’agit du Graal version chrétienne (la coupe qui a recueilli le sang du Christ), ni de sa version alternative « hérétique » (le sang royal, la descendance de Jésus)… c’est là un objet magique qui résulte de l’assemblage de quatre artefacts légendaires.



Bref, les amateurs de fantasy en auront pour leur argent. Mais aussi, et c’est aussi l’une des particularités de ces Épopées Avaloniennes, les amateurs de mythologie celte. Comme dans les tomes précédents, Sara profite de son intrigue pour nous faire découvrir divers aspects du celtisme, qu’il s’agisse de symbolique ou de l’épopée de ses figures mythiques ces apartés s’intègrent parfaitement au récit. Une entrée en la matière qui devrait combler les simples curieux et donner envie aux profanes d’aller plus avant dans la découverte de cet univers qui ne s’arrête pas à la légende arthurienne.



Vous l’aurez compris la quête d’Hérodias et de ses compagnons les mèneront à de nombreuses rencontres, à commencer par les seigneurs des différents royaumes qu’ils devront rallier à leur cause. Des personnages au caractère tranché, chacun ayant sa propre personnalité ; je reconnais avoir eu un faible pour le seigneur nain, Matol’ch, son côté bon vivant y est sans doute pour beaucoup.



Mais nos aventuriers feront aussi d’autres rencontres capitales au cours de leur périple, notamment les sœurs jumelles Ava et Karma, des espionnes elfes qui sillonnent le royaume des fées et détiennent donc des informations qui pourraient s’avérer précieuses pour la suite des événements.



Ai-je besoin de préciser que ce chapitre final fait la part belle à l’action ? Les batailles se succèdent et vont crescendo au fur et à mesure que notre fine équipe s’approche du but. Ça bastonne dur, le fer se croise, la magie fuse… jusqu’à une grande bataille finale franchement épique !
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Epopées avaloniennes, tome 1 : Hérodias et le g..

Les voix du dieu cornu et de la grande Déesse ont parlé. Hérodias a été désigné pour devenir la future Grande Prêtresse. Pour cela, elle doit accomplir un rituel sacré d’une nuit. Tout ceci semble beau et paisible mais la guerre entre les chrétiens et les autres religions approche. Hérodias montrera son vrai visage afin de rétablir la paix et soutenir son peuple.



Hérodias est une femme que j’ai trouvé espiègle. Tentée par l’interdit, elle n’hésite pas à désobéir. Elle m’a fait penser à Mulan des dessins animés Disney de nombreuses fois. Désignée et formée à un rôle « féminin », son désir d’aventures et de mener sa propre vie comme elle l’entend est grand. Sara Greem nous apporte une femme guerrière aux multiples talents. Kai est un personnage que j’ai bien aimé. Je l’ai trouvé tendre, attentionné, combatif. J’ai apprécié cet homme, ce qu’il était et ce qu’il a apporté à l’histoire. Lena, meilleure amie d’Hérodias était également sympathique. Cependant, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de personnages et il m’est arrivé de me perdre entre les noms et les rôles de chacun.



Le rythme de l’histoire est plutôt lent et j’admets qu’il m’est difficile d’imaginer une allure plus rapide dans un univers atypique et ancien comme celui-ci. Les mots ont un sens véritable, maniés avec précision et délicatesse. En revanche lors des grandes péripéties, tout s’accélérait et j’avais la sensation d’être dans un film. Je m’explique : une action et tout de suite derrière arrivait une autre action. J’ai adoré ces moments-là, je visualisais parfaitement tous les éléments dans ma tête sans m’arrêter, en rythme avec les péripéties. De plus, l’univers celtique offert par Sara Greem est parfait. Les noms des personnages, les peuples cités et le vocabulaire utilisé m’ont permis d’imaginer ce monde qui m’était inconnu.



Je suis surprise de cette lecture. J’ai tenté l’expérience car j’étais intriguée du contenu du livre et de cet univers mais j’avais tout de même quelques doutes. J’ai apprécié ce premier tome et particulièrement Hérodias qui, je trouve, met en valeur la puissance et le pouvoir des femmes. La guerre elle-même était intéressante mais ce n’est pas ce qui m’a le plus plu dans cette histoire. Je ressors heureuse de cette découverte même si ce monde n’est pas le mien.
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Epopées Avaloniennes, tome 2 : Hérodias et le p..

Si le premier volume de ces Epopées Avaloniennes se déroulait exclusivement sur l’ile d’Avalon et ses environs, il en va autrement avec sa suite. En effet, dès le premier chapitre Hérodias et ses compagnons vont devoir quitter l’ile pour un périple qui les mènera plus loin dans le continent (sur les terres du Seigneur Mordred) afin de gagner une autre île mythique de la tradition celtique (surtout bretonne), Ys.



La première étape de leur va donc mener notre fine équipe sur les terres de Mordred, le jumeau maudit de Goulven, celui dont Avalon se défend de prononcer le nom depuis qu’il a tué le roi Arthur, son père. L’occasion pour Sara Greem de nous proposer une version alternative du mythe afin de coller à son propre récit. Après tout quel mal y’a-t-il à détourner une fiction au bénéfice d’une autre fiction ?



De là, embarquement immédiat (ou presque, leur bref séjour chez Mordred ne fut pas de tout repos) pour la cité d’Ys où se déroulera la majeure partie du récit. Une île sur laquelle règne le roi Gradlon, bien que converti à la religion du Dieu unique, il n’impose pas sa foi à son peuple. Ce qui permet à sa fille, la princesse Dahud, de perpétuer les croyances d’Avalon… en apparence du moins.



J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Hérodias, Adalrik, Goulven et même Cadoc… Pardon ? Côa ? Ah oui, bon sang, mais c’est bien sûr ! J’allais oublier ce brave Hermès. Sorry l’emplumé, l’injustice est réparée. Si ton ramage se rapporte à ton plumage… Côa encore ? Ah, Ok, on ne te la fait pas. Au temps pour moi.



Mais il n’y a pas que de belles retrouvailles au menu, Hérodias et ses compagnons auront la désagréable surprise de découvrir que non surement l’abject Gwénolé les a précédés sur Ys, mais qu’il a en plus su gagner la confiance du roi Gradlon.



Si dans le précédent opus tous les chrétiens semblaient se réunir sous la bannière de Gwenolé, on découvre ici qu’il y en a qui n’apprécient guère ses méthodes, mais le craignent trop pour oser s’opposer à lui. Certains moines pourraient même s’avérer fort sympathiques, si, si c’est possible !



J’ai déjà eu l’occasion de mentionner quelques nouveaux acteurs majeurs de ce second opus, difficile de passer sous silence le fameux « Porteur de Lumière » dont il est question dans le titre, le comte Luigi Siferio. Inutile d’être un latiniste distingué ou théologien avisé pour deviner la véritable identité de celui qui se cache sous ce titre et ce nom.



Au fil de son récit, l’auteure intègre des explications sur la mythologie celte, que ce soit à travers ses personnages ou ses traditions. Explications qui se fondent naturellement dans le récit sans jamais nuire au rythme de l’intrigue (il faut dire aussi que c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup… sans doute mes lointaines origines bretonnes qui se rappellent à moi). Pour ma part je trouve que le mélange des genres (fiction 100% imaginaire et mythologie) fonctionne impeccablement.



Il faut dire aussi que niveau rythme on est servi. Ca bastonne dur au fil des pages, quand les personnages ne croisent pas le fer, c’est la magie qui prend le relai et, soyons fous, parfois nous avons même le droit à des combats mêlant les armes et la magie. On en prend plein les mirettes, et on en redemande !



Est-il besoin de vous dire que j’attends avec impatience le troisième et dernier (?) tome de ces Epopées Avaloniennes ? L’occasion de découvrir enfin le mystérieux royaume des fées et de lever le voile sur toutes les questions demeurant encore sans réponse (nous n’en apprenons guère plus sur les mages d’Azgor dans ce second opus, il faut dire que nos héros ont d’autres chats à fouetter et que certains seront parmi les plus coriaces).
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Epopées Avaloniennes, tome 2 : Hérodias et le p..

Flamboyant, magique, épique, bouleversant, envoûtant…



Hérodias, grande prêtresse d’Avalon, accompagnée du seigneur Adalrik, jarl du clan des loups blancs, du seigneur Goulven et de Cadoc, ancien grand druide converti au christianisme, doit se rendre à la Cité d’Ys afin d’y rencontrer la princesse Dahud. En effet, seule Dahud peut lui indiquer la porte du Royaume des fées et de sa reine Titania, seule capable de l’aider à sauver Avalon et ses croyances. Les chrétiens menés par le moine Gwenolé se sont alliés à la magie d’Azgor et la croyance aux anciens dieux est en grand péril. De plus, Hérodias sait au fond de son cœur que son bien-aimé Kai est toujours vivant et elle est sûre de pouvoir le ramener à la vie avec l’aide de Titania.



Le voyage s’annonce difficile avec une Hérodias plus libre et déterminée que jamais et un Adalrik qui ne cesse de fulminer et de rêver de combats plutôt que de diplomatie. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la confiance est loin de régner au sein du groupe. Hérodias se méfie de Cadoc qu’elle considère comme un traître. Adalrik partage sa suspicion et n’éprouve pas davantage de confiance en Goulven, coupable de s’être converti au christianisme avant d’être revenu à la foi aux anciens dieux. La route vers Ys est périlleuse et il leur faut éviter les soldats chrétiens qui sont partout et qui mettent à feu et à sang les villages de ceux qu’ils considèrent comme des païens, tout cela sur l’ordre de l’infâme moine Gwenolé. Leur première étape les mène chez le seigneur Mordred, jumeau de Goulven et fils de la grande prêtresse Morgane. Adorateur du dieu unique, il est appelé le parricide pour avoir tué son père, le roi Arthur. Mais il n’est pas que cela et il se bat pour l’équilibre des croyances. Sera-t-il un allié ou un ennemi ?



J’ai été complètement envoûtée par ce second tome des « Épopées Avalonnienes ». Le danger est partout et Sara Greem, en druidesse initiée, nous partage avec générosité et amour ses connaissances des rituels druidiques et des contes celtiques. Ses personnages sont magnifiques. Hérodias est une belle âme, pleine de courage et d’empathie. En tant que grande prêtresse d’Avalon, sa tâche est rude : le salut d’Avalon, de Kai, de la foi dans les anciens dieux repose sur ses épaules. Généreuse, sensible, courageuse et miséricordieuse, elle n’hésite pas un instant à se mettre en danger pour secourir son ennemie. Un autre personnage que j’aime beaucoup, c’est Adalrik, le seigneur viking. Pour lui, l’amitié n’est pas un vain mot et c’est vraiment un homme d’honneur et de cœur. Ses chamailleries avec Goulven m’ont bien fait rire et lui ont valu maints coups de bâton de la part de Cadoc. Et puis, il y a les nouveaux personnages : le mystérieux porteur de lumière, le dangereux hôte de marque Luigi Siferio, comte du Latium, fils du pape Evaristo II ; la belle et fantasque princesse d’Ys, Dahud, surnommée la capricieuse par Adalrik, seule capable de mener Hérodias et ses amis à la Porte des fées, mais également seule détentrice de la clé de la Porte de bronze qui protège la Cité d’Ys des flots dévastateurs. Enfin, nous avons Lutuz-Nog, le korrigan qui va demander son aide à Hérodias et qui va se montrer un allié de poids. Il m’a émue, j’ai été touchée par la tristesse du Petit Peuple, du Peuple élémentaire trahi par les humains. J’ai retrouvé avec joie Hermès, le fidèle compagnon à plumes d’Hérodias, qui n’hésite pas à jouer du bec pour la conduire où il veut ou pour l’empêcher de se tromper.



Sara Greem est une fée, une enchanteresse. Par la magie de sa plume, elle m’a transportée dans la Cité d’Ys. J’ai découvert la splendeur de son architecture, ai erré dans ses rues et dans les couloirs de son palais. J’ai tremblé pour nos quatre amis durant tout leur séjour dans la Cité mythique et j’ai fait le coup-de-poing avec eux. Car il y a de nombreuses batailles, épiques, hallucinantes de vérité.



L’auteure nous partage également de belles légendes celtiques et en particulier celle de Deirdre, Conchobar et Noise. Hérodias et ses compagnons peuvent compter sur le soutien de Manannan Mac Lir, le dieu des mers. Sur leur route, ils rencontreront des grues au caractère de mégères et des sangliers sacrés ; « ce noble animal représente l’esprit guerrier et l’invincibilité. Il est tout particulièrement associé aux druides, puisque tout comme eux, il entretient un rapport étroit avec la forêt. » Les banshees, messagères de la mort, feront un raid meurtrier sur Ys. Sara Greem nous fait découvrir le rituel de Tantad ainsi que la magnifique prière “à notre Père Soleil, Belenos. Le dieu Belenos symbolise le feu”.



Je pourrais encore longtemps vous parler de ce second tome des « Épopées Avaloniennes » tant il m’a subjuguée, charmée, envoûtée… Sara Greem possède le don de vous immerger dans son univers, de faire revivre ceux que l’on appelle les anciens Dieux et le Petit Peuple. Lutuz-Nog est devenu un ami cher ainsi qu’Hermès. Je les ai quittés à regret alors qu’ils pénètrent dans le royaume des fées. Mais il me faudra attendre la parution du troisième tome pour pouvoir les suivre.



Je n’ai qu’un seul souhait, vous avoir donné envie de les découvrir et de devenir à votre tour des amoureux d’Hérodias, Kai, Adalrik, Cadoc, Merlin, Morgane, Viviane, Avalon…
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