Sara Gruen

Je n'ai qu'un seul regret, c'est de n'avoir pas sorti plus tôt ce roman de ma PAL car ce ne fut que du bonheur. Si ce livre est le coup de coeur de l'Amérique, c'est assurément un coup de coeur chez moi aussi. Il mérite un 10/10.



Un livre en plus sublimement illustré de photos d'époque.




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Jacob est un vieil homme, aujourd’hui âgé de 90 ans, il vit dans une maison de retraite, à côté de laquelle s’installe un cirque.



Le cirque, Jacob il connait bien, il y a été vétérinaire pendant sept ans. Il se remémore les souvenirs liés à cette période. A l’époque, il a 23 ans et il vient de perdre ses parents, il quitte l’université et saute, en pleine nuit dans un train. Ce train est celui d’un cirque itinérant, il y est engagé pour s’occuper des animaux, il fera le connaissance de Marlène, la jolie écuyère et aussi de Rosie, une éléphante.



Mais surtout à travers Jacob, les lecteurs découvrent l’envers du décor, derrière les paillettes, se trouvent de sombres affaires, des gens jetés du train la nuit, des escroqueries, la maltraitance des animaux, la faim et la misère chez les hommes.



J’ai été complètement emportée dans cet univers si particuliers et si fascinant.



L’auteur a su retranscrire l’ambiance si particulière propre au cirque, au trajet en train et à l’époque. L’histoire se déroule vers les années 30 et l’alcool de contrebande coule à flot partout dans le cirque. Je ne connaissais pas l’univers du cirque et ce roman fut vraiment une belle entrée en la matière, on peut trouver quelques images des cirques de cette époque.



Un roman qui m’a touché, vraiment même si je lui reconnais certaines petites faiblesses au niveau du style de l’auteur, qui a une légère tendance à aimer un peu trop les bons sentiments.


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J'ai beaucoup aimé ce livre ! Un coup de coeur malgré la dureté du sujet.

L'histoire se passe pendant la Grande Dépression aux Etats-Unis. Je ne connaissais pas tellement cette période historique. J'ai découvert la pauvreté d'un pays qui se déclare le plus puissant du monde.

Un jeune homme fait des études de vétérinaire et espère reprendre le cabinet de son père. Malheureusement, il se retrouve orphelin d'un jour à l'autre et rate ses examens finaux. Il n'a plus rien ni personne et doit se débrouiller seul.

Il décide de partir à l'aventure et prend un train. Or, celui-ci conduit un cirque de ville en ville. Il se mêle aux ouvriers et se fait embaucher.

A ce moment, j'ai découvert toute la cruauté de ce monde particulier, l'exploitation de l'homme et de l'animal à but lucratif, le manque de sentiments des patrons. Une petite lueur d'espoir, un amour sincère va naître.

Jacob, 90 ans vit en maison de retraite.

Il se souvient de sa jeunesse dans les années 30 au temps de la grande dépression quand il travaillait comme soigneur dans un cirque.



C'est un roman très réaliste.

À cette époque, les cirques n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. Les hommes et les animaux y étaient exploités.

C'était le temps où on y trouvait des nains, des femmes à barbe que l'on nommait " des phénomènes de la nature, le cirque des monstres "...



Une histoire touchante où les hommes et les animaux vivent la même souffrance.



Je n'avais jamais lu un livre traitant ce sujet. C'était très intéressant et bouleversant.

J'ai apprécié les photos qui accompagnent le livre.

Sur fond d'histoire d'amour, ce qui ne me paraît jamais indispensable tant le miel me donne envie de vomir, les aventures de ce cirque ambulant durant la "grande dépression" m'ont bien plu. C'est un livre que j'ai lu d'une traite, avec facilité et bien que n'aimant pas du tout les cirques en tant que spectateur, l'envers du décor ne m'a pas autant rebutée. Après, ce n'est qu'un roman n'est-ce pas ?

Une mention spéciale pour Rosie qui est presque humaine, bien plus humaine que certains hommes !

J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune sur le forum Club de Lecture. N’ayant jamais vu l’adaptation cinématographique réunissant Robert Pattinson et Reese Witherspoon, j’étais donc vierge de toute vision de l’histoire racontée par Sara Gruen.



De l’eau pour les éléphants est donc l’histoire de Jacob Jankowski un vieil homme de 90 ou 93 ans, placé par ses enfants en maison de retraite et qui en voyant un cirque arriver prés de la maison de retraite nous raconte une partie de son histoire personnelle. Dans les années 30, en pleine récession, JAcob Jankowski est un jeune étudiant vétérinaire qui est sur le point de passer ses examens pour obtenir son diplôme et intégrer le cabinet vétérinaire de son père. Pourtant, sa vie se voit bouleversée lorsque ses parents décèdent accidentellement. Jacob s’enfuit après avoir appris qu’il n’a plus rien et il trouve refuge dans un cirque, celui des frères Benzini.



De jour, en jour, il va être confronté à la rudesse, l’horreur, l’hypocrisie, la méchanceté et la cruauté. Et pourtant, il finira par tomber amoureux de Marlène, la jolie dresseuse de chevaux et de Rosie, une éléphante.



J’ai beaucoup apprécié le style de l’auteure. Elle a alterné avec brio les chapitres où Jacob âgé laisse la place au Jacob jeune. Avant quelques chapitres, on a la chance d’avoir des photos des cirques à cette époque et ça rend la lecture plus vraie. Pourtant, j’ai parfois pensé que je ne voulais plus le finir. Il y a eu plusieurs moments tout simplement atroces et j’ai eu envie de vomir lors de la descrpition d’une scène de barbarie totale envers des animaux. C’est dire combien ce livre est très bien écrit.



Les personnages sont très bien exploités et je me suis souvent laissée attendrir par Jacob, âgé ou jeune. Je ne sais pas par contre dire si j’ai apprécié les autres personnages. Enfin, j’en ai haï certains pour leur cruauté mais je ne me suis pas réellement attachée à l’un ou l’autres des personnages.



C’est donc un très bon livre et je comprends l’engouement des lecteurs du monde entier pour ce roman mais ce n’est pas un coup de coeur pour moi. Bien que la trame du livre soit très intéressante, je n’ai pas apprécié cette lecture comme j’aurais aimé parce que j’ai une sainte horreur du monde du cirque.

les souvenirs d'un vieille homme, qui nous narre une vie pleine d'aventure dans un cirque. C'était un vétérinaire, et s'occupait particulièrement d'une éléphant Rosie et un charmant Orang-outan, Bobo. Il tombe amoureux de marlène la dompteuse de chevaux, mariée a un schizophrène. Lorsque celui-ci la frappe tout dégénère il fait tout pour la sauvée. Bien sur ça fini en happy end le marri meurt, ils se mettent ensemble et mène une vie heureuse avec leurs 11 chevaux leur Orang-outan et bien sur leur éléphant ! et accessoirement ... leurs 5 enfants !

Durant la « Grande Dépression » qui suivit le krach de 1929, de petits cirques itinérants parcourent l’Amérique en train, pour tenter de survivre. Le jeune orphelin Jacob se fait embaucher par l’un d’eux comme soigneur pour la ménagerie. Il découvre l’envers du décor chatoyant : un univers effrayant où les employés sont exploités et les animaux brutalisés, où les ouvriers les plus faibles disparaissent parfois mystérieusement les nuits de faible recette, et où les artistes paient d’humiliations diverses les quelques instants de gloire vécus sous le grand chapiteau. Il s’éprend de la jolie écuyère Marlène, mais le monde du cirque est cruel, et l’amour ne suffit pas à tout oublier…

Frustrée de ne pas avoir eu le temps de lire le mois dernier, je me suis plongée avec plaisir dans ce roman qui a pour thème principal le cirque américain dans les années 30.

Si parfois les dialogues sont un peu faible et le style sans grande conviction, les recherches effectuée par l'auteure retranscrivent à merveille le milieu du cirque de l'époque ( splendide en façade et crasseux en coulisses) et nous emmène dans une aventure romanesque où la réalité rejoint parfois la fiction.

De plus, le narrateur, vieillard grincheux en maison de retraite que sa famille oubli, nous attendri et propose une réflexion sur les conditions de vie des personnes âgées... Une bonne leçon à retenir.



Bref voilà un bon roman de divertissement qui saura parler aux amateurs du monde du cirque

De l'eau pour les éléphants n'est pas qu'un roman sur le cirque et n'est pas non plus qu'une histoire romantique parce que l'auteur a su y ajouter un contexte historique sur les conséquences de la Grande dépression économique des États Unis (crise économique de 1929 et prohibition) et y adjoindre le côté humain d'un vieil homme isolé dans une maison de retraite.

Le style littéraire est d'une telle fluidité que le roman se lit très rapidement. Au delà des personnages principaux, il y a aussi des rôles secondaires très attachants ( Camel, Kinko) et la présence des animaux (Rosy l'éléphante mais aussi les chevaux de Marlène, le singe et la chienne de Kinko). L'ensemble crée donc un climat très affectif.

J'ai lu ce livre après avoir vu l'adaptation cinématographique. Je pense que les relations d'amitié entre les personnages secondaires sont plus détaillées dans le livre. Le film a peut-être le tort de se centrer davantage sur l'histoire d'amour entre Jacob et Marlène et le rôle de l'éléphante.

Dans le livre, j'ai apprécié l'insertion des chapitres sur la vie de Jacob en maison de retraite. L'auteur y évoque parfaitement les difficultés de la fin de vie ( amnésie, caractère difficile, perte d'autonomie et solitude).

Toutefois, le film respecte à peu près le scénario et retransmet parfaitement l'émotion que peut contenir le roman de Sara Gruen.
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Avec « De l’eau pour les éléphants », Sara Gruen nous propose une remontée dans le temps en compagnie de Jacob, un vieillard grincheux qui s’ennuie dans sa maison de retraite. C’est l’arrivée d’un cirque, une distraction bienvenue pour les pensionnaires, qui servira de catalyseur et amène Jacob à nous livrer quelques mois de sa jeunesse.



La suite sur mon blog...
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Magique ! ♥



Voilà le mot qui me viens à la fin de cette lecture.
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L’histoire est celle de Jacob Jankowsky, un vieil homme de 93 ans qui supporte mal son séjour en maison de retraite et sa situation d’assisté. Un jour un cirque s’installe juste en face de la maison de retraite et tous les résidents sont excités par cette attraction inhabituelle. Un nouvel arrivant ose se vanter d'avoir, dans sa jeunesse, apporté de l’eau aux éléphants. Jacob se met dans tous ses états et l’accuse de mentir.



En effet Jacob, lui, a bel et bien connu le monde du cirque. Dans les années 30, tout jeune homme, il étudiait pour devenir vétérinaire. Mais un événement inattendu va le pousser à errer un soir le long des voix ferrées. Soudain un train arrive et il décide de monter dedans. Ce qu’il n’imaginait pas c’est que ces wagons hébergeaient un cirque. Il va alors vivre les années les plus folles de son existence et rencontrer des personnages hauts en couleur. Une éléphante rusée (Rosie), une écuyère fascinante (Marlène), son époux August un dompteur incontrôlable, Walter un clown nain et sa chienne Queenie, sans oublier la femme à barbe, l’homme tatoué et d’autres numéros.



Mais très peu de paillettes dans ce petit cirque. Le récit s’attache à décrire précisément les conditions précaires des saltimbanques. Les conditions de transport ignobles, la maltraitance des animaux, les employés non payés et ceux dont on ne veut plus et qu’on ne se gêne pas de balancer au-dessus des ponts durant la nuit. Dirigé par un directeur égocentrique, vil et sans pitié, c’est un univers plutôt noir qui nous est présenté. Cruel et sans détours, d’autant plus que nous sommes en pleine Grande Dépression lorsque l’alcool était interdit et la population ruinée. L’auteur retranscrit parfaitement cette période en disséminant ci et là des détails percutants. Et malgré tout la magie est là. Dans le roman comme dans les courtes représentations que l’auteur nous décrit. On se passionne pour chacun des personnages, on découvre avec envie les numéros et on se laisse entraîner dans une aventure pleine de péripéties. Souvent amusante mais aussi touchante, cette histoire est en plus bien écrite puisque le style de l’auteur est très fluide et bien rythmé.
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J'ai grandement apprécié la découverte d'un univers qui m'est totalement inconnu, le monde du spectacle ambulant, les coulisses et ce que dissimulent les paillettes et les visages trop grimés...



L'histoire est rude mais tellement belle...

Et puis surtout... il y a Jacob que j'ai aimé dès la première ligne, son caractère, ses imperfections, son élégance dans les propos.

Je l'ai aimé vieux et aigri, coincé et abandonné par les siens dans ce mouroir bien trop petit pour sa fertile imagination et sa fantastique originalité.

Je l'ai adoré jeune, beau et fougueux.

Je l'ai admiré en amoureux transi et enragé, fou d'impuissance lorsqu'il était question de maltraitance des animaux et de brutalités ou d'abus envers d'autres êtres humains.

Il est un vrai personnage d'histoires incroyables à conter au coin d'un feu... et maintenant il me manque, c'est dire !

Il y a aussi Marlène unie à ses chevaux.

August et Oncle Al, respectivement, époux et patron de Marlène qui sont deux pourritures finies et que Jacob osera affronter pour défendre ses idéaux.



Derrière la vie difficile de ce cirque des années 30 (j'ai vraiment appris une foule de choses et j'adore ça..), il y a aussi une magnifique histoire d'amour et d'amitié ainsi que l'apprentissage bien cruel de la vie et l'acceptation d'un corps qui vieillit...
Lien : http://les-fantasmes-de-cami..

Ce livre traite d'un sujet assez original que je n'ai jamais rencontré en littérature : Le Cirque Américain dans les années 30 qui se déplaçait en train. C'est dire que j'en ai appris des choses sur ce thème.



Le récit est en double temporalité.

D'une part: Jacob, 90 ans ou peut-être 93 ans (il ne veut pas savoir) est un vieil homme qui ne s'adapte pas à la vie communautaire et dépendante en maison de retraite.

D'autre part: Jacob se souvient de ses années passées dans le cirque, le train bondé sillonnant les États Unis et dans lequel les conditions de vie humaines et animales se ressemblent bien dans la misère, la maltraitance et la saleté hormis quelques privilégiés.



L'histoire de Jacob m'a touchée ainsi que sa complicité avec Rosie, l'éléphante.

L'envers du décor à paillettes de l'univers du cirque est révoltant. Bravo à l'auteure pour son travail de recherches, le livre est agrémenté de photos d'époque.



Un livre poignant, captivant, coloré bien construit, instructif et il se termine sur une note souriante.



Instagram : visionbykri

Un roman sur le thème du cirque, plutôt original comme sujet, c'est une première pour moi. L'approche est intéressante, on accompagne un jeune homme en perdition à la découverte de ce nouveau monde. Il va vivre des expériences plus que cocasses, limite traumatisante. Il va s'épanouir aussi.

Je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture.

Le début de l'aventure m'a beaucoup plus puis je me suis lassée je pense . Les passages dans la maison de retraite m'ont saoulé. J'avais envie de sauter le chapitre pour passer à la suite. Les personnages sont quelconque, je n'ai pas du tout aimé Marlène ... Seul Jacob m'a un peu touché.

Peut être devrais je regarder le film pour ne pas rester sur une note négative. Il est très bien paraît il. C'est ce que l'on dit également du livre....

Si vous ne l'avez pas encore lu, allez-y les yeux fermés !



C'est l'histoire du jeune Jacob et du vieux Jacob. Le vieux Jacob est installé en maison de retraite et voit la fin de sa vie se dérouler doucement... Jusqu'au jour où un cirque ambulant vient s'installer face à son établissement, réveillant les souvenirs du jeune Jacob...

On embarque alors à bord d'un train, celui du cirque des frères Benzini, et on suit le quotidien palpitant des membres de la troupe. Le livre est difficile à refermer, les histoires sont passionnantes et plus encore quand on sait que certaines anecdotes sont tirées de faits bien réels !



N'hésitez pas à aller lire l'article sur Bavardages.blog :)
Lien : https://bavardages.blog/2020..

Ce roman nous permet de poser un autre regard – de l’intérieur – sur le monde du cirque et ceux qui y travaillent, dans des conditions de vie et de confort difficiles. J’ai découvert un monde marqué par une forte hiérarchie entre les manuels en bas de l’échelle et les artistes qui bénéficient de certains privilèges, ce qui provoque des jalousies et une certaine concurrence entre les travailleurs.



On assiste à la naissance d’une amitié entre le jeune Jacob, August le maitre écuyer et Marlène sa femme, jusqu’à ce qu’une rivalité amoureuse éclate entre les deux hommes.



Les personnages sont intéressants, sans cesse torturés entre leurs sentiments et la nécessité de survivre dans ce milieu hautement concurrentiel. Jacob est particulièrement attachant. Un peu abandonné par sa famille, on sourit en imaginant ce petit vieux récalcitrant qui fait des esclandres parce qu’il veut manger de la viande et non la bouille informe qui lui est servie en maison de retraite.



Un roman agréable à lire.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..

J’ai toujours aimé voir les adaptations cinématographiques de livres que j’ai lu… Souvent déçue, parfois enchantée, et rarement, le film correspond exactement à ce que j’ai imaginé…

Même si je suis déçue, je suis toujours fascinée de découvrir comment le metteur en scène ou les scénaristes ont perçu la même histoire que moi… Et je suis curieuse de voir comment faire passer les émotions par l’image plutôt que par les mots…



Bref, tout cela pour venir à « De l’eau pour les éléphants » … J’ai vu la bande-annonce du film et cela m’a donné envie de découvrir l’histoire… Au cinéma certes, mais d’abord le livre ! Pour pouvoir me laisser séduire (ou pas) par un nouveau regard sur le livre.



Le cirque est un milieu dont je ne suis pas familière du tout. Certes j’y suis allée étant petite, mais 5 fois maximum je pense…

Dans le livre, le cirque est le décor de toutes les intrigues…



La période dans laquelle se déroule l’histoire est fascinante : la Dépression… On pense à Steinbeck… On pense au jeudi noir… C’est la Prohibition, on pense à Al Capone… C’est un pan de l’histoire américaine que je ne connais pas bien, et qui m’a fascinée ! C’est le début des cirques itinérants, on pense à Tim Burton et son géniallissime Big Fish… En deux mots : j’ai adoré !



Les personnages ne m’ont pas laissé indifférente : le naïf Jacob que cette expérience au cirque transforme en vrai adulte, la belle Marlène, le ô combien méchant August et la pas-si-sotte Rosie l’éléphante !



L’envers du décor n’est pas aussi reluisant que les paillettes et les numéros du Cirque. La spéculation, le whisky frelaté, la femme à barbe, la méchanceté gratuite envers les animaux (d’ailleurs, bizarrement, je trouve cela plus choquant dans les livres ou les films, que la méchanceté envers les humains. Peut-être à cause de la banalisation de la violence entre hommes à la télévision, ou parce que les animaux ne savent pas se défendre envers leurs maîtres, nous les hommes ?! Vaste débat)…



Enfin, j’ai vraiment été captivée par cette lecture, j’ai été entraînée à bord de ce train, de villes en villes, j’ai aidé à monter le chapiteau, à nourrir les bêtes et j’ai retenu mon souffle pour le numéro de Rosie…
Lien : https://brontedivine.com/201..

On peut en faire tout un cirque

Je classe ce roman dans la catégorie "on me l'a fortement recommandé, mais je le lis à reculons car le sujet ne m'inspire pas du tout".



Une pépite. Je déteste le cirque et pourtant là, je suis embarquée par ce "Plus grand spectacle du Monde".

On est aux Etats Unis dans les années 30, le cirque est géré par un dictateur sans pitié qui assure la survivance, mais pas le bonheur.

On découvre les différentes castes, les transports en train, les arnaques organisées, le whisky frelaté qu'on se passe en cachette. Bref c'est sans pitié. Notre narrateur connait bien ce milieu : c'est un vieil homme seul dans une maison de retraite qui se souvient. L'alternance jeune garçon passionné / papi à déambulateur, fonctionne bien, même très bien. Jamais l'auteur ne tombe dans des clichés : on reste dans l'humain pur et dur de A à Z.

Faut-il le lire ? Oui oui. Bonne idée de cadeau pour Noël aussi !!