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Critiques de Sara Gruen (235)
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De l'eau pour les éléphants

Je ne vais pas dévoiler l'histoire mais simplement dire que ce livre est un bijou. On lit la première page et nous voici entrain de prendre le train en marche. Cette histoire met l'accent sur un temps oublié, sur des personnages qu'on aime et qu'on déteste, sur un monde quasiment inconnu derrière le grand chapiteau de la vie. On lit ce roman d'une traite en ressentant toute une palette d'émotions.
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De l'eau pour les éléphants

La couverture du roman est tirée de l’affiche du film du même titre. On y voit les acteurs principaux Robert Pattinson et Reese Witherspoon s’entre-lasser en premier plan. En second plan, on voit sur la droite un autre acteur dans l’entrebâillement de la porte d’un wagon d’un train et sur le côté gauche nous voyons une éléphante.



Pour ce qui est du livre :



Les chapitres sont assez long mais cela ne dérange pas du tout à la lecture car nous sommes tellement accrochés dans l’histoire que nous ne voyons pas les pages défiler.



Dès le début du roman, l’auteur nous captive et nous enrôle dans une histoire qui change complètement de l’ordinaire. Celle-ci se passe dans les années 1930 dans le monde du cirque.



Sara Gruen nous narre les absences sous forme de rêves éveillés que fait Jacob depuis qu’un cirque s’est installé sur le parking en face de la maison de retraite. Il se remémore les bons comme les mauvais moments de sa vie passée dans un cirque.



C’est un livre rempli d’émotions. Dans le présent nous comprenons vite que Jacob rêve que d’une seule chose retourner dans le monde du cirque mais aussi nous voyons un des mauvais côté de la vieillesse qu’est la maladie d’Alzheimer. Nous avons les larmes aux yeux rien que quand l’auteur nous propulse à la place de Jacob, dans ses 93 printemps, et que nous savons dans quelle solitude et quel vie il a dans sa maison de retraite. Cela nous peine et nous voulons qu’une seule chose c’est le sortir de là.

Sa vie passée nous donne par moment les larmes aux yeux pour lui. Nous ressentons aussi de la tristesse dans certaines situations avec des animaux et pour certains personnages très attachants.

Nous avons par contre des moments où d’autres personnages très méchants nous dégouttent et nous énervent assez facilement.

Les paysages, les décors, les personnages et les animaux sont très joliment bien détaillés.



La fin de ce roman est vraiment surprenante et très attendrissante.







Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





C’est pour moi une magnifique découverte de ce genre littéraire.

J’ai eu l’impression que l’auteur nous racontait sa propre histoire tellement elle s’est renseignée pour la construction de ce roman.

Elle sait très bien mélanger les émotions, de la haine à la tristesse, je peux le dire, elle m’a tirée les larmes des yeux.

Ce livre est une histoire émouvante et je compte le relire et découvrir les autres œuvres de l’auteur.

C’est pour moi un gros coup de cœur et je vous le conseille grandement !
Lien : http://lesangdeslivres.blogs..
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De l'eau pour les éléphants

Le film m’avait énormément plu, l’histoire très belle et en plus, jouée par Robert Pattinson que demander de plus. Et bien lire le livre par exemple ! C’est chose faite.



D’habitude, je préfère lire d’abord le livre et ensuite voir le film mais là, prise de cours, ce ne fut pas du tout dans cet ordre. Et bien je ne suis pas déçue, le film suit très bien le livre et c’est des plus agréable.



Revenons-en au livre : Jacob est un homme âgé aujourd’hui et un cirque vient s’installer en face de son hospice ; rien de tel pour le faire replonger dans son passé et nous narrer son époustouflante vie dans un cirque des années 30.



Nous voilà propulsés à Cornell, où notre héros fait ses études vétérinaires, mais une nouvelle effroyable vient tout anéantir ; il perd sa famille dans un tragique accident. Pour lui, plus rien n’a d’importance et les gens qui l’entourent ne sont que des inconnus. Il fuit et monte dans un train qui transformera à jamais son existence. Ce train n’est autre que le cirque des Frères Benzzini, le plus grand cirque du monde ! Il réussit à se faire embaucher et devient le vétérinaire de la troupe.



Grâce à Jacob, on entre dans différentes classes sociales, du simple ouvrier comme Bill et Cecil aux artistes comme Walter, Marlène et August. Pleins de personnages hauts en couleurs ; drôles pour certains, touchants pour d’autres et cruels pour les derniers.



Jacob voit Marlène : son cœur fait un raté je pense mais là belle est mariée à August, un homme si charmant et inhumain à la fois.



Une histoire d’amour mais aussi celle d’un homme qui se lie aux animaux qu’il soigne car, si dans le film on voit Jacob s’intéresser qu’à Rosie, dans le livre chaque animal dont il s’occupe prend une place importante.

Et il y a autour de ces bêtes, les dirigeants du cirque : des êtres cruels qui nous font hérisser le poil, ils sont pleins de cruauté, les hommes et les animaux n’ont aucune valeur. Ils vivent dans le luxe quand d’autres n’ont pas de quoi s’habiller, se nourrir ou même dormir dignement. Et si l’on devient un poids pour le cirque, des mesures drastiques sont prises.



Un livre touchant car on alterne entre le Jacob des années 30 et le Jacob d’aujourd’hui, un homme qui n’a pas vu la vie défilée, le bonheur qu’il a eu, et qui aujourd’hui se retrouve bien seul. J’avoue que « papy » Jacob m’a très émue dans son couloir, devant la porte de l’hospice. Je ne dévoilerai pas trop de choses mais ce livre est très facile à lire et c’est une belle histoire de cœur.



J’ai aimé la narration simple fluide, plein de découvertes, comme Jacob qui évolue petit à petit, tout cet univers et la perversité qui l’entoure. Mais dans ce marasme, il y a les animaux et Marlène qui donnent de la gaieté et de la couleur. On traite d’amour, mais aussi de la crise survenue en 1929 et qui a mis à mal l’Amérique, des classes sociales, des préjugés, de la violence, de la vieillesse, de la solitude… Un tourbillon de sujets dans un très beau livre.



Le film est bien calqué sur le livre mais j’aurai bien sur une préférence, et j’avoue que c’est rare, pour le film. Oui en image c’est superbe, et Robert réalise une superbe prestation, comment peut-on ne pas aimer ? Les films adaptés d’un livre me déçoivent souvent mais celui là n’en fait pas partie.



Je n’en dirai pas plus, une belle littérature… à lire !
Lien : http://auboudoirdecandyshy.o..
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De l'eau pour les éléphants

Dès le prologue, je savais que j’allais adorer ce roman. Jacob est en maison de retraite et il se remémore l’époque de sa vie où il est tombé dans l’univers du cirque.



Ayant tout perdu, il saute dans me premier train venu qui se trouve être la caravane d’un cirque. Quasi vétérinaire, il se fait embaucher. Il va rencontrer l’amour, le vrai, le seul l’inconditionnel : celui d’une femme (on s’en doute) mais également celui d’une éléphante (une vraie pas une métaphore). J’ai vibré pour le couple Jacob/Rosie, dès le premier regard, Jacob a compris que sa vie serait liée à cet animal.



L’auteur nous dépeint l’envers du décor d’un cirque dans l’Amérique des années 30, les us et les coutumes, le traitement des animaux, l’heure des repas, comment sont recrutés les artistes, la paie.



Il y a également toute une galerie de personnages qui font tout le sel de ce roman car il n’y a pas un ou deux personnages principaux qui tiennent le roman à bout de bras (ou de trompe dans le cas de Rosie), non, ici, c’est l’intégralité des personnages qui font tout le roman. Mes pensées vont notamment à Walter et Quennie, sa chienne, qui m’ont tous les deux beaucoup ému.



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De l'eau pour les éléphants

LA jolie surprise de l'année,en ce qui me concerne!

J'ai dévoré ce livre en une journée, j'ai été emportée des les premiers mots...

Ce livre est une pure merveille, je n'étais plus dans mon salon, j'étais avec jacob, dans le train du cirque, dans la ménagerie...

Je ne peux que le recommander chaudement tant je me suis régalée....
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De l'eau pour les éléphants

Un beau petit roman, qui se lit très vite. Une jolie histoire d'amour (entre un homme et une femme, mais aussi entre humains et animaux), mais surtout un livre fascinant par sa représentation du monde du cirque dans les années 30s, un univers brutal et attirant à la fois. La vieillesse, la perte d'autonomie du personnage principal est aussi décrite de façon très touchante et vraie.
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De l'eau pour les éléphants

Quelques années après la crise de 1929, Jacob Jankowski apprend que ses parents viennent de mourir dans un accident de voiture.



Bouleversé, il rate la dernière épreuve de son diplôme de vétérinaire pour lequel ses parents s‘étaient endettés. Il erre pendant un certain temps puis, par hasard, pour se reposer, saute dans un train en marche. Au matin, il réalise qu’il s’agit du train d’un cirque ambulant…



Un roman où le présent et le passé s’intercalent. Un Jacob vieux, grognon, malheureux dans sa maison de retraite retrouve un Jacob jeune, passionné, vivant les années les plus fortes de sa vie.



Malgré une intrigue amoureuse faiblarde, j’ai vraiment été emportée par Water for éléphants (De l'eau pour les éléphants) de Sara Gruen, particulièrement par son contexte historique et le quotidien des gens du cirque.



Amis des animaux (et des hommes), attention ! Ce roman va vous choquer car il comporte des scènes de grande cruauté. J’ai eu d’ailleurs le cœur plus que serré par les mésaventures de l’artiste Walter et de sa chienne Queenie.



Un best-seller auquel il manque tout de même un je ne sais quoi…
Lien : http://logresse.blogspot.com..
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De l'eau pour les éléphants

J'ai adoré ce livre. Je mis suis plongé en pensant lire la vie d'un cirque soudé en fait. Et pas du tout c'est la vie dur et complexe d'un cirque qui circule en train. Un monde qui peut être impitoyable s'ils n'ont plus besoin de vous. Jacob va faire la plus extraordinaire expérience de sa vie et des rencontres des plus insolite. A lire vraiment prenez le train du cirque Benzini et découvrez l'histoire de Jacob.
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De l'eau pour les éléphants

Avis chrono'



Un soupçon de paillettes, une poignée de bêtes exotiques et une forte dose de barbarie, toute humaine celle-là. Immersion très réussie dans l'univers itinérant d'une cirque durant la Grande Dépression.



_________________________



Ce roman était dans ma liste à lire, j'ai eu du flair en l'offrant à ma mère à l'occasion d'un we: puisqu'elle l'a dévoré dans la nuit, j'ai pu repartir avec!



Quel voyage! Je ne m'attendais stupidement pas à un narrateur masculin, influencée par la couverture et par le genre de l'auteure. Au tout début j'ai été agacée par le procédé éculé du vieillard qui se plonge dans ses souvenirs de jeunesse, mais rapidement, l'histoire a éclipsé ces petits détails et mon sale esprit critique s'est mise en veille. Après tout, je suis en vacances.



Jeune, déboussolé et fauché, Jacob saute sans le savoir sur le convoi ferroviaire du Plus Grand Spectacle du Monde. A ses côtés, nous découvrons ce petit univers si particulier, hermétique à des yeux étrangers, où la vie d'un homme, surtout s'il fait partie des travailleurs manuels, n'a aucune valeur à côté de celle des artistes et surtout, de celle des animaux qui font la fortune ou la ruine du cirque. Où les pires monstres ne sont pas forcément ceux qui s'exhibent sous la tente des phénomènes.



J'ai adoré ce livre, juste comme ça, sans chercher de bonne raison. Parce que l'histoire d'amour avec la belle Marlène n'était pas mièvre. Parce qu'il sonnait juste, peut-être, qu'on y sentait la présence discrète d'une auteure bien documentée qui s'est appuyée, elle le dit elle-même, sur des anecdotes véridiques. Petit plus, les chapitres du roman (éd. Livre de Poche) sont agrémentés de photographies d'époque.



Je m'y suis sentie, dans ce cirque. J'ai été souvent émue et chaque fois d'une façon différente, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est de n'être presque jamais sous le grand chapiteau, mais autour, dans l'ombre, la sueur et la misère. La vue des coulisses... C'est autre chose.



Je recommande chaudement à ceux qui aiment à la fois l'Histoire, en plan rapproché, cadrée sur une portion restreinte et négligée de l'humanité et les bons récits, sans surprise excessive, mais sans faiblesse.



Idéal pour offrir.
Lien : http://talememore.hautetfort..
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De l'eau pour les éléphants

J'ai beaucoup entendu parler de ce livre dernièrement, nottamment à cause de son adpatation au cinéma, et par les très bonnes critiques que j'ai pu lire du livre. Cependant, ... mon avis est plutôt mitigé.



Jacob Jankowki est un nonagénaire qui vit en maison de retraite, et l'arrivée d'un cirque près de l'hospice va lui faire remonter une vague de souvenir.



Des deux Jacob (le jeune et le plus âgé), c'est le vieux Jacob qui m'a le plus touchée. Sa vie en maison de retraite, son sentiment de ne plus être considéré comme une personne, sa famille qui se relaie pour venir le voir, et il ne se souvient même plus d'eux. Sara Gruen dépeint un portrait de la vieillesse assez émouvant. Heureusement pour Jacob, une infirmière, Rosemary, se prend d'affection pour lui et va lui redonner la sensation d'être vivant.



En ce qui concerne le jeune Jacob, il plonge dans la vie tête baissée, suite au décès de ses parents, il est seul, il doit faire face. Je l'ai trouvé assez passif comme personnage, pas assez de réactions suite à la maltraitance des animaux, malgré tout il n'hésite pas à risquer sa vie pour cacher un ami dans le train. Son histoire avec Marlène est, elle aussi, assez déçevante, pas assez de passion, de danger, et le dénouement est beaucoup trop rapide par rapport à la longueur du livre.



Par contre, je me suis prise d'affection pour Walter, un nain, un artiste, qui est très bourru au début, mais qui se révèle être un personnage bienveillant et attentionné. De toute façon, une personne qui aime un chien comme lui aime sa Queenie, ne peut pas être vraiment mauvais.



Auguste quant à lui est un personnage à double facette, Jean qui ri et Jean qui pleure, mais quand il est dans un mauvais jour, il devient êxtrement violent envers hommes et animaux, ce qui n'a pas manqué de déclencher des vagues de haine en moi à ces moments là.



En bref, Sara Gruen nous fait découvrir la vie du cirque pendant les années 30, avec des différences de traitement selon les classes sociales (ouvriers et artistes), les difficultés de la vie d'un itinérant, la vie des animaux et les maltraitances subies, le fait que les personnes âgées ou inutiles étaient jetées du train en marche. Mais il ne faut pas faire de ce modèle une généralité pour l'époque, car, à priori, la vie au cirque Barnum était totalement différente de celle chez les frères Benzini.

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De l'eau pour les éléphants

Jacob a 90 ou 93 ans c’est l’un ou l’autre il ne sait plus trop, lorsqu’un cirque prend ses quartiers près de la maison de retraite où il vit depuis quelques temps, un flot de souvenirs lui revient. Au travers de ses flashbacks, il nous entraîne dans le monde du cirque dans les années 30 pendant la Grande dépression, dans lequel il a exercé son métier de soigneur animalier pendant de nombreuses années ; mais derrière les sourires se cache une triste réalité.



A la mort de ses parents, Jacob se retrouve seul et sans ressources, il ne sait pas ce qu’il va faire de sa vie alors lorsque le train du cirque « Benzini » passe devant lui, il décide de sauter dedans. Ce qui va changer sa vie à tout jamais.



L’auteur nous dépeint avec beaucoup de justesse les divers sentiments qu’éprouvent les personnages, qu’ils soient positifs comme l’amour ou l’amitié ou négatifs comme la précarité, la misère ou encore la cruauté envers les hommes ou les animaux.



Certaines scènes ainsi que les sujets abordés dans ce livre sont parfois très durs mais aussi tellement réels, on y retrouve des thèmes tels que la cruauté envers les animaux, la violence parfois poussée à l’extrême, la solitude et l’abandon des personnes âgées. Le tout écrit d’une façon bouleversante, avec des mots qui nous touchent profondément et nous font ressentir une palette d’émotion très large, sans jamais tomber dans le mélo. J’ai ri, pleuré, angoissé, tremblé etc … comme si j’étais à bord du train avec Jacob.



Pour lire l'intégralité de mon avis, Rdv sur le blog !
Lien : http://twilightlefruitdefend..
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De l'eau pour les éléphants

( 23/09/2014 )



Wouaw! Quel livre!! J'ai l'impression d'avoir vécu dans une bulle le temps de la lecture... Que vous dire, si ce n'est qu'il est comme la boîte de jeu du film " Jumanji ", où quand on la prend dans ses mains, on sent tout un monde vivre... C'est ce qui m'est arrivé avec ce livre!! On sent une énergie l'habiter et une vie le faire battre... Encore mieux que le film " Sous le plus grand chapiteau du monde " avec Charlton Heston!!!



Dès les premières pages j'ai été harponnée dans cette vie de cirque du début du siècle. L'auteur nous décrit tellement bien l'envers du décor au rythme du train qui déplace le cirque de ville en ville, que j'ai eu l'impression d'en être membre. Un membre privilégié qui a accompagné Jacob, Marlène et Rosie dans une tranche de leur vie...



Jacob, suite au décès de ses parents, décide de tout laisser tomber. Quittant la ville où il était, il se retrouve sur les voies ferrées et décide quand il entend un train s'approcher, de le prendre et de le suivre à sa destination... Ce choix, il ne s'en doutait pas, le mène à bord du train des frères Benzini et son " plus grand spectacle du monde ", mais aussi vers Marlène, la belle écuyère et Rosie, l'éléphante que tout le monde prendra pour une "idiote" et qu'il arrivera avec patience et amour à apprivoiser... Derrière les paillettes, les applaudissements et le rêve, il découvrira aussi l'exploitation, le sens de la hiérarchie et toute la misère humaine que cachent l'envers du spectacle... Pourtant, l'amour, pour lui, y aura aussi sa place...
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De l'eau pour les éléphants

Si De l'eau pour les éléphants ne sera probablement pas LE livre de l'année 2017, voilà malgré tout un beau roman comme je les aime, qui allie fiction et Histoire pour nous faire découvrir un pan de l'Histoire et de la culture nord-américaine du début du 20e siècle.



Grâce à un travail de recherche qu'elle évoque en fin d'ouvrage, Sara Gruen nous fait monter à bord de l'un de ces trains qui transportaient les cirques de ville en ville aux États-Unis au début du 20e, et plus précisément ici pendant la Grande Dépression. D'un wagon à l'autre, en suivant la hiérarchie du cirque, l'auteur construit une histoire autour de Jacob et de Marlène, histoire évidemment semée d'embûches mais agrémentées de rencontres humaines et animales touchantes. En toile de fond, se dessine une société marquée par la prohibition et par les conséquences de la crise économique, une société où chacun tente de s'en sortir comme il peut.



Adapté au cinéma en 2001 avec Reese Witherspoon et Robert Pattinson dans les rôles titres, De l'eau pour les éléphants est une belle histoire qui nous sort de notre quotidien pour nous propulser dans les coulisses de la piste aux étoiles.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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De l'eau pour les éléphants

Je lorgnais sur ce roman depuis un moment, étant pas mal fascinée par l'idée du cirque et de son envers.



C'est un beau roman avec une atmosphère assez fascinante. J'ai moins aimé les interludes "au présent" et ne leur ai pas spécialement vu d’intérêt : ils coupent la progression du livre sans rien apporter de spécial ( si ce n'est préparer le final peut-être ? )



D'ailleurs l'histoire en elle-même n'est pas ce qui m'a plut dans ce livre (c'est très attendu finalement) mais c'est bien le monde du cirque, si correctement dépeint, qui fait la qualité de ce roman.

Quoi qu'il en soit je ne regrette pas d'avoir finit par le lire. La boue comme envers des paillettes... Cela crée une émotion en subtilité que j'ai apprécié.
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De l'eau pour les éléphants

Entre les deux guerres, au moment de la grande dépression et de la prohibition aux Etats-Unis, le parcours d'un jeune orphelin employé dans un cirque itinérant.

C'est à la fois une belle aventure humaine et un remarquable travail de documentation fait par l'auteur sur ce monde méconnu des cirques-trains. Ces petits univers avaient leurs règles, leurs castes, leurs hiérarchies : des "tchécos" qui montent et démontent le chapiteau à la paye et au statut instable jusqu'aux "artistes" bichonnés, payés même en cas de mauvaise recette.



Difficile d'enfermer ce livre dans un seul thème tant la vie y foisonne sous toutes ses formes: le mariage, l'amour, la violence, l'exploitation, l'espoir, les études, la vieillesse, le pouvoir, ...



Montez dans le train des frères Benzini et laissez vous porter de vie en vie.

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De l'eau pour les éléphants

Un moment de lecture inoubliable. Ce livre m'a donné l'envie de connaître les éléphants différement que dans un zoo ou un cirque . Depuis je vais souvent en Asie pour les approcher et je fais du volontariat dans des camps de sauvetage.

Les éléphants aiment l'eau indispensable aussi bien pour le bain que pour étancher leur soif.

La lecture nous mène sur des chemins ignorés pour notre plus grand plaisir.
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De l'eau pour les éléphants

Commençons par le début : je n'ai pas vu le film ! Je ne pourrais donc pas vous dire s'il colle au roman, si il est mieux moins bien ou autre. Cette édition est couverte par les images du film, et si je ne suis pasune grande fan des acteurs, je peux au moins reconnaitre que c'est mieux que l'ancienne couverture ! (vous la trouvez en tappant le titre dans Google image ou même amazon).

Parlons de l'écriture. Sara Gruen a une plume assez belle au sens où l'on ne sent pas vraiment l'écrivain. On a l'impression de vivre avec les personnages, et pas qu'on nous raconte une histoire. Bon elle a un peu d'expérience, mais tout de même.

L'histoire peut être coupée en deux : d'une part l'histoire de Jacob au cirque, comment il en est arrivé là, comment s'est fini son aventure. Et de l'autre, le temps présent. Nonagénaire, dans une maison de repos suite à une fracture de la hanche, on suit le quotidien de Jacob arrivé en fin de vie. On réalise que vieillir ce n'est pas beau, et que des fois, nous les plus jeunes, n'agissons peut-être pas pour le mieux pour eux non plus.Le roman dans son ensemble est une alternance de ces deux moments. Le temps ne s'écoule pas de la même manière dans les deux histoires, mais ce n'est pas un problème.

Toute la seconde partie, sur la vie d'un Jacob sur la pente déclinante, est très poignante, très touchante, et nous fait prendre conscience que la vie pour eux n'est pas rose non plus, privés comme ils le sont de leurs liberté.

Mais bien sur ce qui vous intéresse, c'est surtout l'histoire de la jeunesse de Jacob. Ce qui a surement été retranscrit dans le film.

Suite à un drame personnel, qui a boulversé sa vie et son avenir, Jacob a fuit sur les routes, et a atterrit tout à fait par hasard dans le train d'un cirque. Car à l'époque, c'est de cette manière que se déplaçaient les cirques.

Recueilli par certains membres du personnel, il va réussir doucement à rester dans le cirque et à s'y faire une petite place. Mais si à vivre de l'autre côté du chapiteau on voit les "trucs" du cirques - tout n'est qu'illusions - il va aussi découvrir que la vraie vie peut être tout aussi dure.

Le "directeur" est un radin, un peu escroc qui maltraite ses équipes et se fait plus que tirer l'oreille les jours de paies, et le maître des bêtes - Auguste - est un homme qui peut être tout à fait charmant, mais qui a parfois des crises de violence spectaculaire. Jacob est à la fois son ennemi et son ami, selon ses jours : il est véto (même sans diplôme) et fait des merveilles avec les bêtes, surtout à partir du moment où il arrive à comprendre l'éléphante Rosie dont personne ne sait que faire. Mais Jacob devient de plus en plus obnubilé par Marlène, la femme d'Auguste, écuyère.

Entre révolte contre le cirque, passion pour une femme, compassion pour une éléphante incomprise ou encore amitié avec les petites gens ou les exclus du cirque - Jacob va vivre dans une univers qu'il n'aurait jamais pensé connaître. La fin de cette histoire est belle, quoi que rapide.

J'ai eu beaucoup de mal à m'identifier d'une manière ou d'une autre aux personnages ou même à l'histoire. C'est vraiment trop loin de notre monde dans son ensemble. Mais je reconnais que c'est une belle histoire. C'est une plongé dans les dessous du cirque, ce qui n'est pas un exercice facile. Même si les cirques ont changés, les conditions des gens du cirque - pas forcémment les artistes eux-mêmes - ont toujours été un peu un mystère.

Bref c'est une belle histoire, mais beaucoup moins portée sur les éléphants que ce que laisse entendre la quatrième de couverture, mais on commence à avoir l'habitude. Les dessous du cirque, l'histoire de Rosie, tout est éclipsé par le cheminement de Jacob, son histoire d'amour oui, mais surtout ses amitiés et son courage.

Voilà, un roman qui n'est pas formidable, mais qui est bien écrit et qui se laisse lire sans problèmes.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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De l'eau pour les éléphants

N'ayant jamais été réellement fascinée par le cirque (les clowns sont plus inquiétants que drôles et les animaux, trop souvent ridiculisés), du moins sous sa forme traditionnelle, ce n'est donc pas cet univers qui m'a attirée et convaincue de lire cet ouvrage, mais plutôt les critiques élogieuses à son égard.



Très loin de la magie, des paillettes et même de la piste, ce roman dévoile l'envers (miteux) du décor, soit les coulisses de la vie circassienne aux États-Unis, juste après le krach boursier de 1929. L'intrigue principale se déroule donc à cette période, mais l'intrigue secondaire, quant à elle, prend place près de soixante-dix ans plus tard, dans une maison de retraite.



En effet, le narrateur, Jacob, nonagénaire végétant dans un hospice, se remémore lors de ses nombreuses siestes son arrivée dans le monde du cirque en tant que vétérinaire, suite à la mort brutale de ses parents. C'est à travers ses yeux de néophyte que le lecteur est invité à découvrir la vie nomade, bien souvent rude et violente, de ces artistes dont la mission était de faire rêver un peuple américain anéanti par la crise et privé de toutes ses illusions.



... la suite sur mon blog !
Lien : http://lafautearousseau.over..
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De l'eau pour les éléphants

Un vieillard raconte le début de sa vie d'adulte dans un cirque itinérant au début des années 1930. Le récit fait alterner présent et passé, créant ainsi un contraste qui renforce l'impression de tragédie que ressent le lecteur en assistant à la décrépitude progressive du narrateur. Cependant, même si le thème de la vieillesse est très présent, la majeure partie du roman est consacrée à la vie au cirque, côté coulisses. L'ambiance qui pouvait y régner est très bien restituée (clivages entre ouvriers et artistes, rivalités masculines, violence...), de même que celle des années de la grande Crise. Quelques touches d'humour agrémentent la lecture.

J'ai beaucoup aimé ce roman et je le recommande vivement, mais les autres ouvrages de l'auteur ne me tentent pas (histoires de chevaux).


Lien : http://canelkili.canalblog.c..
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De l'eau pour les éléphants

Je suis quelque peu déçue par ce livre, je n'ai pas réussi a entrer totalement dans l'histoire ! Je l'ai lu dans le but de voir le film par la suite, j'espère qu'il sera davantage à la hauteurs de mes espérances.
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