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Critiques de Sara Gruen (235)
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De l'eau pour les éléphants

« De l’eau pour les éléphants » invite à découvrir la vie de Jacob Jankowski, un vieux de 93 ans qui vit en maison de retraite. Le jour où le chapiteau d’un cirque s’installe sur le parking du home, d’anciens souvenirs refont cependant surface…



Sara Gruen nous balade avec brio entre le quotidien morose de ce vieil homme placé en hospice et son passé mouvementé parmi le cirque itinérant des Frères Benzini. Le présent, narré à la première personne, est touchant de sincérité et aborde la vieillesse, les pertes de mémoire, les problèmes physiques et la tristesse de cet homme assisté de manière humiliante et condamné à manger de la nourriture sans saveur.



« Je m’accroche à ma colère avec le peu d’humanité subsistant dans mon corps ruiné, mais c’est inutile. »



Le passé revient 70 ans en arrière, au moment où Jacob décide d’abandonner ses études de vétérinaire et de sauter dans le premier train qui passe. Une fuite au hasard qui l’emmène à bord du convoi d’un cirque ambulant et qui marque le début d’une incroyable aventure. Ce voyage en tant que soigneur d’un cirque au milieu des années 30 permet non seulement de découvrir la magie du cirque, mais surtout l’envers de son décor en cette période de crise et de prohibition. Agrémenté de plusieurs photos d’époque, ce passage lève le voile sur les maltraitances, la misère et l’exploitation des êtres humains et des animaux qui se cachent sous les paillettes.



« Tout n’est qu’illusion Jacob, et c’est bien ainsi. C’est ce qu’on nous demande, ce qu’on attend de nous. »



Malgré des conditions de vie particulièrement dures, cette aventure permet de croiser des personnages complexes et parfois très attachants. De Rosie l’éléphante désobéissante à August, le dresseur sadique, en passant par Walter le clown ronchon et Marlène la belle écuyère, l’auteure donne beaucoup de profondeur à ses personnages.



Bref, un excellent roman, drôle, poignant et pourvu d’une superbe fin, qui me donne envie de voir le film éponyme.
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De l'eau pour les éléphants

Bien loin de ce que l’on peut s’imaginer d’un cirque d’aujourd’hui, le livre nous entraîne dans un univers très hiérarchisé où le « marche ou crève » est le maître mot. Avec Jacob, le narrateur, on plonge tête baissée dans ce milieu totalement inconnu, dans lequel il va connaitre ses premières émotions, ses premières désillusions mais aussi ses premières révoltes. Car malgré une histoire d’amour qui se crée au fil des pages, le fil conducteur reste bel et bien le monde du cirque et sa survie en pleine crise de 1929. La découverte de ce monde n’est pas rose mais la réalité de ce récit fait sa grande force et renforce sa crédibilité. Avec le narrateur, on s’émeut, s’indigne et découvre une palette de personnages aussi bien attachants, qu’haïssables. Grâce à ses personnages bien marqués, Sara Gruen réussit à nous entraîner dans l’histoire jusqu’à ne plus pouvoir lâcher le livre.

Extrêmement bien documenté (et pour le version poche, agrémentée de photos d’époque), ce livre est un bel hommage à ces travailleurs qui ont fait vivre le cirque tant dans les coulisses que sur la piste. Rien ne nous ait épargné que ce soit au nouveau de la magie que de la violence du quotidien et des difficultés de vivre cette vie de nomade, en pleine crise économique. C’est sûrement ce travail minutieux effectué en amont de ce roman, qui rend ces personnages aussi attachants et l’histoire aussi fascinante.

J’ai eu peur de découvrir une histoire mièvre, tournant autour d’une histoire d’amour trop prévisible, mais il est bien plus profond que cela. Les relations humaines y sont bien racontées et ainsi que l’attachement des hommes aux animaux si durement traités, juste pour amuser la galerie. Avec ces derniers, on ne tombe à aucun moment dans le pathos mais la dure réalité de leur condition nous prend bel et bien aux tripes.

Un roman comme je les aime. Il a réussi à chaque page à m’emmener avec lui et derrière une réalité difficile se cache l’espoir. Une très belle histoire.
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La Leçon d'équitation

anse avec lui. Cette histoire ne m'a pas terriblement intéressée, cela se lit vraiment très facilement mais en fait c'est Annemarie qui m'a beaucoup énervée.



J'ai eu beaucoup de mal à m'apitoyer sur son sort, sa séparation d'avec son mari, ses mauvaises relations avec sa mère et sa fille, sa mauvaise gestion du centre hippique, elle fait vraiment n'importe quoi et elle a bien cherché les ennuis qui lui arrivent.



Je l'ai lu sans déplaisir mais sans grand enthousiasme non plus.
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De l'eau pour les éléphants

J'ai adoré ce livre ! Je n'en ai fait qu'une bouchée ! Une histoire bien menée, bien écrite, avec des flash back bien à propos.



L'histoire se passe dans un efête foraine au début du 19e. Et grâce aux recherches de l'auteur, on s'y croirait presque ! On apprend que ce n'est pas le monde tout beau que l'on s'imagine, et découvrons la dure vie des différentes "castes" chez les forains.



Vraiment, à lire absolument !
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La Leçon d'équitation

Très déçue par ce livre. Après avoir adoré "De l 'eau pour les éléphant" de Sara Gruen, je m'attendais à mieux. L'histoire, dans la lignée de "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" m'avait emballée, mais l'écriture un peu trop simpliste m'a déçue, et les personnages plutôt agaçants, occultent la beauté du monde de l'équitation.
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De l'eau pour les éléphants

J'ai completement adoré ce livre qui est à mon sens 100 fois meilleurs que le film! Un livre émouvant que je vous recommande !
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De l'eau pour les éléphants

Roman magique de bout en bout malgré son côté très sombre, De l’eau pour les éléphants emporte son lecteur dès les premières pages. On rencontre Jacob et c’est un premier coup de cœur. Jacob a « quatre-vingt-dix ans. Ou quatre-vingt-treize. C’est ou l’un ou l’autre. » Mais il en a aussi vingt-trois. Car c’est à vingt-trois ans, lorsqu’il devient orphelin, que son histoire commence. Si Jacob est aujourd’hui dans une résidence pour personnes âgées, il se souvient très bien de ces années de jeunesse vagabondes où il voyageait entouré de saltimbanques, d’animaux et de tchécos…



Le cirque. Le cirque, un univers clos et mystérieux, sombre et intriguant. Un univers dans lequel on plonge brutalement mais que l’on découvre pas à pas, guidés par Jacob, lui-même guidé par son instinct. Très vite, le milieu du cirque nous apparaît de l’intérieur, dans sa misère, dans son abjection. Le lecteur est baigné dans la noirceur des années 30’ : la prohibition secoue l’Amérique. Les cirques font faillite les uns après les autres. Lorsque Jacob s’enfuit et saute à bord du train des Frères Benzini – Le plus grand spectacle du monde, celui-ci voyage de ville en ville pour y donner son spectacle mais aussi dans le but de piller les cirques contraints à l’abandon et de repêcher quelques artistes au chômage.



[...]
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De l'eau pour les éléphants

Je dois bien avouer que si j'ai lu ce livre c'est parce que j'ai entendu parlé de son adaptation cinématographique. Je voulais lire le livre avant de voir le film. Et puis je suis tombée dessus un peu par hasard dans la librairie...



J'ai vraiment été étonnée par cette histoire. je m'attendais avant tout à une histoire d'amour. Mais pour moi, ce livre est avant tout un livre sur la vieillesse et sur le cirque. L'histoire d'amour ne vient qu'en second plan.



Il y a deux Jacob: le jeune qui vient d'arriver dans le cirque et le vieux, seul, dans une maison de retraite. L'histoire du "jeune Jacob" permet de nous plonger complètement dans les cirques des années 30. On découvre ainsi la cruauté des dirigeants envers les ouvriers, mais aussi les animaux. Mais vaut il mieux rester dans cette "famille" où se retrouver seul dans une Amérique au bout du rouleau ? Et le "vieux Jacob" abandonné par sa famille dans une maison de retraite et qui n'attend plus rien de la vie, si ce n'est d'arriver vite à sa fin. Il permet de faire un portrait de la vieillesse très touchant.



Tout est très bien retranscrit : les difficultés de l'époque, les caractères des personnages, leurs sentiments, les animaux (on se surprend même à aimer Rosie, l'éléphant autant que le narrateur)... Le personnages sont vrais, ils ont un caractère complexe, on ne peut pas toujours prévoir leurs réactions : tantôt Jacob est courageux et intrépide, tantôt il est lâche mais le regrette aussitôt. C'est pour moi très agréable d'avoir des vrais personnages.



J'ai apprécié le rythme du livre. Il est possible que certains aient trouvé le début un peu lent. En fait, c'est juste que Jacob découvre au fur et à mesure la vie dans le cirque, donc forcément, c'est plus lent, ça vient par petites touches. Du coup, on a vraiment l'impression de découvrir avec lui. Ensuite, tout va plus vite, en même temps que la passion et la violence. De plus, l'alternance entre les deux récits permet de redonner du souffle à l'histoire.



Quant aux fins, même si l'une est prévisible le chemin pour y arriver n'en est pas moins agréable, l'autre fin, elle, est non seulement surprenante mais très émouvante !



Je pense que je regarderai le film, par curiosité. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai peur du résultat... En fermant mon livre je me suis fait la réflexion que c'était un excellent roman et qu'il pourrait donner un très bon film. Maintenant, j'en attends peut être un peu trop...



A LIRE !
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De l'eau pour les éléphants

Un roman tout simplement fabuleux.

C'est à la fois un mélange de rêve (le cirque), d'histoire (les recherches sur les cirques américains dans les années 1930), de sentiments humains.

On y découvre que les cirques étaient de grands employeurs,

(tel Barnum), que les zoos étaient les ménageries, que leur arrivée suscitait de grands déplacements de foule.

On y découvre un univers que l'on ne connaît pas quand on assiste à une représentation.

Que c'était difficile d'y vivre car lorsque le cirque ne faisait pas suffisamment de chiffres d'affaires, les employés des classes inférieures n'étaient pas payés et voire même on en jettait du train.

Le train, quant à lui, est le moyen de locomotion de toutes ces personnes, animaux, matériel. Que selon la place dans l'organigramme du cirque, on a droit a un wagon luxueux, ou à un lit dans un wagon bien peuplé.La cuisine est également un lieu important d'échange, où tout se voit, tout se sait,





Jacob, orphelin arrive par hasard dans le cirque et est embauché grâce à ses études vétérinaires. Marlène est mariée a un homme violent et plus âgé.

L'amour qui les touche va se dévoiler au fur et à mesure des villes où le cirque se produit, et on prend le train, pour les suivre.

Les personnages sont bien campés, variés, rendant vivant le récit.





La narration est effectuée par Jacob, devenu âgé et qui relate ses souvenirs.

Les chapitres dans la version brochée, sont agrémentés de photos d'époque, ce qui permet d'imaginer ce qu'était le cirque américain dans les années 1930.





Seul bémol, la couverture du roman qui n'est pas attrayante, et ne représente pas l'atmosphère de l'histoire.

Par contre, l'affiche du film représente bien, à mon sens, l'impression qui ressort de la lecture du roman.





Pour tous ceux qui aiment les belles histoires, l'aventure, n'hésitez pas, lisez-le !
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De l'eau pour les éléphants

C'est un superbe livre qui montre bien l'ambiance de l'époque de la prohibition et du monde du cirque. Je suis allée voir le film, je l'ai apprécié mais le livre est tellement plus complet et plus humain. Je me suis davantage attachée aux personnages du livre, notamment le nain et le vieil homme.
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De l'eau pour les éléphants

Jacob est un vieil hommde de quatre-vingt dix ans, il vit ou survit dans un hospice, seul et délaissé par sa famille. Un cirque s'est installé devant ses fenêtres et c'est l'occasion pour lui de se remémorer sa vie passée à s'occuper des animaux vedettes d'un grand cirque ambulant.



Dans les années 30, au lendemain de la mort de ses parents, Jacob a décidé de tout abandonner et de ne pas passer l'examen de vétérinaire auquel il devait se présenter. Le hasard va faire qu'il va sauter dans un train qui est en fait le convoi du cirque des frères Benzini. Il va alors devenir soigneur des chevaux, des girafes, des fauves et aussi de Rosie, l"éléphante qui sourit. Très vite il va tomber amoureux de Marlène, écuyère mariée à August, violent et dominateur...



Même si quelques numéros sont évoqués, c'est surtout l'envers du décor et la vie itinérante des nombreux employés du cirque qui est ici racontée. La misère et les rivalités sont le quotidien de cette troupe où les hommes comme les animaux sont maltraités. Les artistes mangent à leur faim, sont payés régulièrement tandis que les employés, étrangers pour certains, mangent quand c'est possible et sont balancés du train sans états d'âme quand ils ne servent plus à rien ou tombent malades. Tout ce petit monde est dirigé par des patrons peu scrupuleux et qui n'ont qu'une seule chose en tête, la rentablilité. Et puis il y a les animaux, qu'on nourrit comme on peut, qu'on bat quand ils refusent d'obéir et qu'on oublie de féliciter une fois leur numéro terminé....




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De l'eau pour les éléphants

Ce roman raconte l'histoire de Jacob Jankowski pendant la Grande Dépression dans les années 1930. Jacob est un jeune homme qui venant de perdre ses parents dans un accident se retrouve sans le sou et sans toit. Alors il décide de prendre la route et un jour il saute a bord d'un des nombreux trains des petits cirques ambulants qui traversent les Etats-Unis. Il y est embauché comme soigneur et il découvre l'envers sordide de ses petits cirques où tous le monde est maltraité et exploité que ce soit les animaux et les être humains.



Ce livre est pour moi un petit bijou. La reconstitution de cet Amérique des années 30 est très bien rendue et la découverte de cet univers des petits cirques est somptueuse. On y découvre la dureté inhumaine où l'on se débarrasse des personnes qui ne sont plus rentables en les balançant du train en marche, on découvre aussi un monde partagé en deux mondes distincts : les tchécos (ceux qui montent et démontent le chapiteau ) et les artistes. Deux mondes qui ne se mélangent pas. C'est aussi une belle histoire d'amour entre le véto et la cavalière sur fond de tragédie. J'ai aimé la forme du roman puisque c'est Jacob dans sa maison de retraite qui se souvient de sa vie dans ce cirque. Ce regard sur la vieillesse est poignant et touchant. Les personnages sont attachants : Jacob, Marlène la belle écuyère et sans oublier Rosie l'éléphante qui n'arrive pas a faire un seul numéro.



C'est une belle découverte que ce roman qui m'a fait passer un très bon moment. Un grand plaisir de lecture qui mérite un 8.5/10.


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De l'eau pour les éléphants

Magnifique . On découvre l’univers très dure des premiers cirques ambulants. Sujet que je n’ai encore jamais vu en littérature. Un sujet bien maitrisé et bien documenté Lecture Passionnante où l’on s’attache au personnage principal mais aussi à ses compères de voyage . Une très joli découverte de cet auteur .
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La Leçon d'équitation

Si on enlève la fausse histoire de chevaux dans le panneau duquel pas mal de lectrices sont tombées.

Si on enlève la traduction désastreuse des termes techniques de Valérie Malfoy.

Et bien ce livre reste quand même un roman dont on se passerait bien.

Considérez comme moi le temps que vous avez passé à le lire et que vous auriez pu consacrer à une lecture plus intéressante... Moi, je l'ai fait et j'en ai tiré illico les conséquences : je n'ai pas ouvert "Parcours sans faute" (la suite) que j'avais emprunté pleine d'enthousiasme en même temps que "la leçon d'équitation" à la B.M.



Je m'explique :

Je pense que le thème "femme + chevaux" est un schéma marketing bien rôdé (Palomino de D. Steel, Dans le silence de l'aube de F. Bourdin) dont les éditeurs ne se privent pas. Pour preuve, toutes celles qui confessent n'avoir acheté le bouquin que parce qu'il y avait un rapport avec le monde équestre.



Ensuite, pour celles qui se sont décidées pour La leçon d'équitation à cause des chevaux, c'est la double peine.

En effet, tous les termes techniques sont mal traduits. Je ne veux pas critiquer la traductrice - Valérie Malfoy en l'occurence - car c'est une très bonne traductrice. En effet, elle a été couronnée par le prix Maurice-Edgar Coindreau en 2014. Mais quand on ne connait pas le vocabulaire technique, pourquoi ne demande-t-on pas à quelqu'un ? Même, il y a des passages où on se demande si elle a compris ce qu'elle traduisait. Par exemple, quand elle traduit "boxe" par "stalle" et qu'elle décrit leur taille, disposition, les portes qui s'ouvrent grâce à un rail au sol.



On éviterait ainsi que les lecteurs s'énervent dès la première page quand la cavalière "enroule les rênes autour de ses gants noirs" (I run the reins across the black gloves ), quand on traduit "licol" par "têtière", "nez" par "muffle", "fumier" par "purin", "bandes de travail" par "bandes molletières sortant du pressing" (sic).



Mais plus grave, il y a tout le thème central du "brindle horse" (malencontreusement traduit par "cheval zébré") - on dirait "bringué" en français mais en fait, l'auteur fourvoie la traductrice car les marques sont blanches. On le voit lors du passage de la teinture. Il ne s'agit donc pas d'un "brindle horse" mais bien d'un rabicano (rubican en français).



Mais l'apothéose du ridicule pour l'auteur - et de l'énervement pour le lecteur - se trouve à la fin de l'ouvrage quand l'auteur essaie d'étaler les connaissances qu'elle n'a pas. Par exemple, la monitrice dit : "Demi-arrêt à l'angle puis part au galop" ou "Il y a une bride, le mors est ordinaire. J'aurais préféré un mors à olives" et quand les chevaux sont nourris de "boulettes" !



Sara Gruen se présente comme vivant avec deux chevaux ainsi que d'autres animaux mais ce n'est pas une cavalière. Sinon, elle n'exprimerait pas son dégoût (à travers celui de son héroïne) qui "sent mauvais, sale, misérable avec de la paille dans les cheveux" car elle a rentré des bottes de paille et elle serait qu'une écurie n'est pas chauffée.



Mais je crois qu'elle ne s'y connait pas mieux en cuisine : "je papillonne avec grâe pour aller ramasser (sic) un hâchis de je-ne-sais-quoi sur une planche à découper et le balancer (re-sic) grésillant ..."



Je ne parle pas de l'euthanasie du père : "Papa s'est suicidé", tu parles, il est paralysé dans un fauteuil..."Bien sûre, je n'ai rien fait de mal." (p. 241).

A ce propos, l'antienne "In paradisum deducant te angeli" se chante à l'église quand on entre en procession derrière le cercueil et donc par conséquent jamais au cimetière.



Pour finir, pour terminer sur une note positive : Si vous voulez lire la même histoire - mais en vrai - je vous conseille "Cavalière" d'Adeline Wirth : elle raconte son enfance et son adolescence passée la peur au ventre à cheval pour être une championne, entrainée par une mère tyrannique. Elle avoue avoir poussé son cheval pour gagner un concours en sachant qu'en faisant cela elle l'estropiait à vie et comment elle a fini par abandonner tout ça en se consacrant à la préparation des jeunes chevaux.



Bref, ne nous trompons pas de lectures !



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De l'eau pour les éléphants

1930 les états unis, la vie des cirques ambulants !

L'histoire de Jacob à 23 ans et des passages de sa vie lorsqu'il a 93 ans, soit 70 ans après !

On y découvre la maltraitance humaine mais aussi animal déjà à cette époque, mais heureusement l'amitié et l'amour sont au rendez vous

Très beau roman et j'ai découvert qu'il avait été adapté au cinéma en 2011, je crois que je vais me laisser tenter pour le visionner.
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De l'eau pour les éléphants

Du suspens un roman d'aventure et d'amour qui maintient en éveil éveil qui se lit bien vite.

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La maison des singes

par l'auteur de De l’eau pour les éléphants. il fallait donc s'en méfier.

les 70 premières pages ont été un supplice. même si le récit est documenté, il n'en reste pas moins un roman. ce sont les livres sur lesquels s'appuient la recherche documentaire nécessaire à son écriture qui m'intéressent véritablement.
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De l'eau pour les éléphants

Il s’agit d’un livre que j’ai acheté (fait rare) car j’en avais entendu d’excellentes critiques parmi les blogueuses et que je voulais le juger par moi-même.



J’ai adoré très rapidement cette lecture (et ça aussi c’est rare), je me suis retrouvée entraînée par la narration à attendre la suite et à même avoir du mal à lâcher le livre pour me coucher.



L’histoire est certes simple et pleine de sentiments contraires (les gentils, les vilains, les cruels, la belle, le pauvre, le nain…) mais ce schéma facile à saisir ne m’a pas plus dérangée que ça, la fin non plus d’ailleurs (non je ne spoile pas).



Du coup je vais regarder le film maintenant !

Et je garde le livre pour le relire un jour !
Lien : http://www.agoaye.com/mes-le..
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De l'eau pour les éléphants

Dans les années 30, Jacob Jankowski a une vingtaine d'année. Il est étudiant en dernière année de médecine vétérinaire quand il apprend que ces deux parents viennent de décéder brutalement dans un accident de voiture. Rapidement, le notaire de la famille l'informe que son père était fortement endetté et qu'il est donc sans héritage.

Sous le choc, Jacob prend la fuite et atterri dans un wagon appartenant au cirque Benzini - le plus grand cirque du monde. Le train sillonne les Etats Unis. A son bord tout le personnel du cirque, les manuels d'un côté et les artistes de l'autre et puis les nombreux animaux. Jacob parvient à se faire embaucher comme soigneur et découvre progressivement l'envers de ce décor factice et éphémère. Les ouvriers mal ou même non payés, les "castes" parmi les employés du cirque, les injustices, les maltraitances des humains comme des animaux.

Jacob se fait quelques amis mais aussi des ennemis, surtout lorsqu'il tombe amoureux de Marlène, la jeune dresseuse de chevaux, épouse d'Auguste, personnage à double personnalité, incontrôlable, qui ne supporte pas que le monde ne tourne pas autour de lui.



Aujourd'hui, Jacob à 93 ans. Un cirque est en train de s'installer non loin de la maison de retraite où il réside et les souvenirs refluent. Ce Jacob âgé est touchant alors que souvent le jeune Jacob est lâche. Les chapitres alternent entre le récit des deux Jacob.



Avis personnel

J'ai aimé les personnages, particulièrement le vieux Jacob et Rosie l'éléphante qui passe pour débile alors qu'en fait elle parle Polonais. Le jeune Jacob m'a parfois énervée, surtout quand il laisse Rosie se faire battre cruellement par Auguste sans intervenir. Walter, l'ami Nain de Jacob et son petit chien sont très attachant.

C'est un bon roman d'initiation. Le style est agréable et m'a parfois arraché quelques larmes. C'est une jolie découverte littéraire mais cela me conforte dans mon rejet des cirques présentant des animaux au public. Les conditions de détention des animaux sauvages sont invivables pour eux. En aucun cas, ils ne peuvent respecter les besoins fondamentaux de ces animaux. Je ne vais jamais voir de cirque avec des animaux pour ne pas les encourager et je préfère aller voir des cirques sans animaux qui sont fantastiques et où l'on découvre de véritables artistes et des numéros non conventionnels.
Lien : https://christine-lecture.bl..
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De l'eau pour les éléphants

J'ai découvert cette histoire grâce au film qui en a été tiré et je me suis précipitée ensuite sur le roman.J'ai adoré cette très belle histoire qui parle à la fois de la vieillesse et du cirque, et plus particulièrement de l'envers du décor où se côtoient paillettes et misère. Le style est agréable même si j'ai trouvé qu''il manquait peut-être d'un peu de passion ou d'intensité
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