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Citations de Sara Pennypacker (132)


Jusqu'à ce moment-là, il n'avait jamais réalisé que la vieillesse était un ressenti ; pour lui, ça ne désignait qu'une apparence ridée et fanée. Mais c'était bel et bien un ressenti, une sensation d'usure.
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De nos jours, les filles n'avaient pas besoin d'un traitement de faveur comme si elles étaient plus faibles que les garçons. A vrai dire, elle pouvaient désormais jouer le rôle de chevalier, elles aussi...
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En fait, c'est ton superpouvoir, avait-elle dit un jour. Tu ressens ce que les autres ressentent.
- C'est ça. Je suis Super Empathie ! avait plaisanté Ware.
Mais, en réalité, il ne trouvait pas ça drôle. Les superpouvoirs n'étaient pas censés faire aussi mal...
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Nous possédons tous en nous un monstre qui s’appelle la colère. Il peut se révéler utile : notre colère contre l’injustice peux donner de très bons résultats. Bien des maux sont réparés ainsi. Mais d’abord, nous devons tous découvrir comment civiliser le monstre
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Trop triste, je sais pas comment j'ai pas pleurer... Mais ca montre ce que les guerres font...
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Le livre que j'ai lu s'appelle PAX Et Le Petit Soldat. C'est l'histoire d' un renard. C'est un livre pour les personnes qui aiment les histoires de guerre. Je ne l'ai pas fini car il est long.Le point fort c'est que c'est une belle histoir

Nicolas Zachary
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Quelquefois, la pomme roule très loin de l'arbre.
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"Le plus gros des fleuves peut passer à travers une paille, du moment que la paille est alignée au courant et non de travers.Qu'est-ce que ça veut dire?
-Ca veut dire que tu dois t'aligner, gamin.
-M'aligner?
-Comprendre la situation, et l'accepter."
"Il ouvrit les yeux et souleva le morceau de noyer cendré. Et à la pâle lumière de la lune, il vit le renard dans le bois."
"Laisse-moi te dire que tous les sentiments sont dangereux. L'amour, l'espoir... Ha! L'espoir! Tu parlais d'un sentiment dangereux? Non, on ne peut pas les éviter, aucun d'entre eux. Nous possédons tous en nous un monstre qui s'appelle la colère. Il peut se révéler utile: notre colère contre l'injustice peut donner de très bon résultats. Bien des maux sont réparés ainsi. Mais d'abord, nous devons tous découvrir comment civiliser le monstre."
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- Je ne me mets pas en colère. Je ne suis pas comme lui. Je refuse d’être comme lui.
Vola s’assit en face de lui.
- Oh. Je vois. Je comprends, maintenant. Mais je ne crois pas que ça puisse marcher. Tu es humain, et les humains ressentent de la colère.
- Pas moi. Trop dangereux.
Vola leva la tête et lâcha son étrange rire aboyant.
- Laisse-moi te dire que tous les sentiments sont dangereux. L’amour, l’espoir… Ha ! L’espoir ! Tu parlais d’un sentiment dangereux ? Non, on ne peut pas les éviter, aucun d’entre eux. Nous possédons tous en nous un monstre qui s’appelle la colère. Il peut se révéler utile : notre colère contre l’injustice peut donner de très bons résultats. Bien des maux sont réparés ainsi.
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Au moins savait-il que son garçon n’était pas là. Aucun de ces hommes n’avait sa silhouette mince, aucun ne se déplaçait avec la même énergie vive, aucun ne se tenait comme le faisait Peter, droit, mais la tête un peu inclinée vers le bas. Il en fut soulagé : les autres odeurs du camp – fumée, diesel, métal brûlé, et une étrange et noire odeur électrique – faisaient partie de ce dont il aurait essayé d’éloigner Peter.
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Pax s’élança en avant. Son corps était léger, sa graisse brûlée par ces journées de jeûne. Il courut comme les renards sont censés courir : un corps compact filant comme une flèche dans l’air, à une vitesse qui faisait ondoyer son pelage. La joie de la découverte de la vitesse, l’imminence de la nuit, l’espoir de la réunion avec son garçon, tout cela le transformait en ce feu liquide qui fonçait entre les arbres. Ce feu qui n’était pas concerné par la pesanteur. Pax aurait pu courir indéfiniment.
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Parce que ça m’est soudain revenu : bon sang, j’adorais ces pêches. Il m’arrivait de me glisser dehors au milieu de la nuit pour aller en chercher. Je m’allongeais dans l’herbe sous ces arbres, au milieu des lumières des vers luisants et des stridulations des sauterelles, avec un tas de pêches sur le ventre, et j’en mangeais jusqu’à ce que le jus coule dans mes oreilles. Ça m’est revenu si nettement. C’était un souvenir que je pouvais sentir, que je pouvais entendre, que je pouvais goûter. Mais je ne comprenais pas comment cette petite fille pouvait être la même personne que celle qui avait enfilé un uniforme, pris un pistolet et fait ce que j’avais fait pendant la guerre.
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Vous, les humains, vous gâchez toujours tout.
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- Sont-ils toujours irresponsables ? Ils étaient irresponsables quand je vivais avec eux.
- Irresponsables ?
- Ils labourent un champ sans avertissement et massacrent les souris qui y habitent. Ils construisent un barrage sur rivière et laissent les poissons mourir. Font-ils encore ce genre de choses ?
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Quelquefois, la pomme roule très loin de l'arbre.
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Comme ce garçon au tee-shirt rouge, sur un terrain de base-ball, Peter sentait maître de son territoire. Il aimait jusqu'à son odeur d'herbe coupée et de poussière sèche. Mais ce qu'il aimait le plus, c'était la clôture qui l'entourait. Cette clôture qui lui disait précisément ce qui relevait de sa responsabilité et ce qui n'en relevait pas. Si une balle tombait à l'intérieur de cette limite, il fallait qu'il l'arrête. Si une balle passait par-dessus, il n'avait plus à s'en soucier. Clair et net.
Peter regrettait souvent que les responsabilités en dehors du terrain de base-ball n'aient pas également ces barrières hautes et bien visibles.
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Elle hocha la tête.
-Brusquement, je souhaitais désespérément savoir qui c'était. D'où il venait, qu'est-ce qui l'intéressait, qui l'aimait. Sa bouche était entrouverte, comme s'il avait voulu me parler. J'ai alors compris quelque chose : que même si c'était un homme, même s'il était d'une origine éthnique différente, même s'il avait grandi dans un autre pays, nous avions peut-être eu plein de choses en commun. Des choses importantes, plus importantes que le nom de l'armée qui nous avait engagés. " Deux mais pas deux ". Sauf que je l'avais tué, et que je ne le saurais jamais. Je l'ai fouillé, pas pour trouvé des armes, mais des indices sur qui il avait été.
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Peter se rappela que Vola lui avait un jour demandé de quel côté se battait son père.
- Du côté de ceux qui libèrent ou de ceux qui protègent ?
Peter n'avait même pas compris qu'elle puisse lui poser la question.
- Du bon côté, bien sûr ! avait-il répondu, indigné.
-Gamin, l'avait appelé Vola (...) Crois-tu que, dans l'histoire de ce monde, quelqu'un ait jamais décidé de se battre du mauvais côté ?
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La vérité peut être la chose la plus difficile à repérer, quand elle nous concerne. Si on ne veut pas connaître la vérité, on fait n'importe quoi pour la cacher.
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Quelles que soient les dyableman histoires qu’on nous fait avaler selon lesquelles on va apprendre un métier et se dépasser soi-même, dans une guerre, on est là pour tuer des gens. Tuer ou être tué : c’est le contrat.
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