Citations de Sara Pennypacker (132)
Alors arrête de me cacher les trucs tristes, et commence à m'apprendre comment améliorer les choses !
C'est un concept bouddhiste. La non-dualité. Une histoire d'unité, de connexion entre des choses qui semblent séparées. II n'y a pas de séparation. (Vola reprit le petit renard.) Ceci n'est pas seulement un morceau de bois. C'est aussi les nuages qui ont apporté la pluie qui a arrosé l'arbre, et les oiseaux qui y ont bâti leur nid, et les écureuils qui ont mangé ses fruits. C'est aussi la nourriture que mont donnée mes grands-parents et qui m'a rendue assez forte pour couper l'arbre, et c'est l'acier de la hache que j'ai utilisée. Et c'est la connaissance que tu as de ton renard, qui t'a permis de le sculpter hier. Et c'est l'histoire que tu raconteras tes entants quand tu leur donneras cette statuette. Toutes ces choses sont séparées, mais sont aussi une seule et même chose, indissociable. Tu comprends?
- Les cinéastes sont des gens comme toi, pas des enfants.
- Les gens comme moi ont été des enfants autrefois, tu sais.
Ware essaya de se représenter Cy dans son jeune âge, mais ne parvint qu'à l'imaginer comme une version miniature de l'adulte actuel : fascinant, semi-célèbre, jean noir et piercing à l'oreille.
- Tu étais comment, à mon âge ?
Cy se frotta le dos contre le fauteuil. Ce mouvement rappela encore une fois à Ware un chat, souple et serein. Il se frotta lui aussi contre le dossier pour voir l'effet que ça faisait.
- Eh bien... je me rappelle que je passais mon temps à me justifier. J'étais dans les nuages, et après je m'excusais, comme si j'avais fait quelque chose de mal. Les gens pensaient que j'étais paresseux, ou idiot, ou hautain. C'était dur. (p.249-250)
Parfois, quand on regarde assez attentivement un objet, on peut voir toute son histoire.
Quand les gens grandissent quelque part, ils ne veulent pas en être délogés.
Les choses s'usent, ou se cassent, ou c'est trop difficile de s'en occuper, mais ça ne veut pas dire qu'elles ne valent rien. Quand on jette un truc, j'aime savoir si ç'a a été bien fait.
Tout a été autre chose avant et deviendra autre chose après.
Ce sont des jolies fleurs, avait-elle expliqué quand Ware l'avait interrogée, la première fois qu'elle avait agi ainsi. Ce n'est pas sa faute si elle a poussé au mauvais endroit. Elle ne mérite pas qu'on la tue pour autant.
Il ne faut jamais sous-estimer les bienfaits d'avoir quelque chose à grignoter quand on essaie de régler un problème.
Cette situation était bel et bien injuste. Il devait se faire la défenseur de la justice.
C'était même son projet de vie. Il en eut soudain la certitude absolue.
- Va rejoindre les autres, l'avait encouragé une jeune animatrice.
- Je suis déjà avec les autres, avait-il répondu, perplexe.
- Non, je veux dire, à l'intérieur du groupe. Tu restes à l'extérieur du groupe.
Ware avait étudié la situation pour essayer de comprendre ce que voyait l'animatrice. Lui voyait autre chose : un grand espace avec des enfants éparpillés un peu partout.
- Quand c'est des gens, l'extérieur fait partie de l'intérieur, avait-il tenté d'expliquer.
Mais la jeune fille s'était penchée vers une collègue en riant, et Ware avait senti ses joues s'enflammer.
C'était à ce moment-là qu'il avait compris que la position qu'il avait toujours jugée parfaite - suffisamment à l'écart pour pouvoir observer la situation ; dans la tour de guet du château, ainsi qu'il le définirait plus tard - ne convenait pas.
"C'est normal d'être potelé quand on est enfant, assurait sa mère. Ca finira par se changer en muscle." En s'examinant en maillot de bain jour après jour dans le miroir de sa grand-mère, Ware s'était rendu compte que sa mère avait omis un détail essentiel dans sa prédiction : comment le gras se transformait en muscle. Sans doute cela impliquait-il de faire du sport. Peut-être demain.
Il aimait le fait qu’elle achève la plupart de ses phrases en élevant la voix, comme des questions, même si ce n’en était pas. Ça lui donnait l’impression qu’elle l’incluait dans la conversation, qu’elle voulait son opinion.
Il eut envie de lui expliquer que, parfois, il était heureux d'être seul. Mais quel que soit le nombre de fois où il le lui répéterait, elle ne comprendrait jamais...
Oh, on ne pourrait pas avoir un enfant normal?
Il se recula d'un bond. Son visage s'enflamma, mais le quelque chose dans sa poitrine qui devait être son âme se recroquevilla, glacé, comme un lézard privé de soleil....
Si. La vérité peut être la chose la plus difficile à repérer, quand elle nous concerne. Si on ne veut pas connaître la vérité, on fait n'importe quoi pour la cacher.
Le renard sentit avant le garçon que la voiture ralentissait, comme il sentait toujours tout en premier. A travers ses coussinets, sa colonne vertébrale, les poils tactiles de ses pattes, les vibrations l'informérent également que la route était devenue plus cahoteuse. Il se dressa sur les genoux de son garçon et flaira les odeurs qui filtraient par la fenêtre, ce qui lui apprit quil voyageaient à présent dans une region boisee...
"La guerre. Elle arrive dans notre ville. Il vont passer la rivière. Mon père a dû s'engager. Ma mère est morte, et nous ne sommes que tous les deux. donc il m'a emmené..." p88 (citation choisie par Kira)
Quelque fois, la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre.
Le livre que j'ai lu s'appelle PAX est le peties solda.
C'est un livre pour les perssone qui aime les histoire de querre
Le point negatif ses que il est long a lire mais sinon une belle
Nicolas Zachary